Les Grosses Têtes: INÉDIT - Côté coulisse : François Vincentelli se confie avant l'émission

RTL RTL 10/2/23 - Episode Page - 6m - PDF Transcript

« Chers auditeurs des grosses têtes, découvrez en podcast une interview inédite de l'invité du jour de Laurent Ruquier.

Il est arrivé. En avance dans les loges et Julien Bono en a profité pour lui poser quelques questions. Bonne écoute ! »

François Vincentelli, bonjour. Vous êtes l'invité du jour des grosses têtes, on est ravi de vous recevoir.

C'est votre première fois aux grosses têtes ?

Ouais, c'est la première fois et je suis très fier.

Est-ce que cette émission représente quelque chose de particulier pour vous ?

Ben, tellement, ça représente madame Bellepère de Loche, mais oui, oui, bien sûr, c'est tellement mythique comme émission.

Ça me rappelle toute mon enfant, ça me rappelle les voyages en voiture.

Vous écoutez parfois l'émission s'il y a des grosses têtes qui vont construire ?

Bien sûr, bien sûr. Non, non, non, j'écoute. Je zappe régulièrement comme ça, je tombe, ça m'amuse, puis je zappe, et puis voilà.

Dans quel domaine peut-on dire que vous êtes une grosse tête ?

Je crois vraiment pas être une grosse tête en rien d'ailleurs, je sais pas quoi dire.

Non, je suis moyen en tout moi, je suis...

Alors vous étiez Gilles dans la saison 2 de Clara Scheller, une série qui a marqué un peu les esprits à la fin des années 2000.

Pourquoi il n'y a pas eu de saison 3 ? Vous savez ?

Oui, je pense savoir qu'il y a eu des plaintes à France 2 comme quoi, ce n'était pas bien de montrer de l'homosexualité à la télé.

Alors je sais pas si c'est des ragots ou pas, mais si c'est le cas, c'est je trouve ça grave ici, mais c'est très triste.

Parce que bon, en même temps, on a vu que ce n'était pas complètement réglé, cette histoire de sexualité, de mariage pour tous, avec toutes les manifestations.

Et puis la déclaration de Noël Robin récemment qui a réouvert le sujet.

Oui, qui a réouvert le sujet, donc on n'a pas fait de saison 3.

Quelles sont les rencontres qui ont été les plus importantes dans votre carrière ?

Jean-Pierre Marielle, Jean-Paul Belmondo, Nicolas Briançon, voilà, il y a quelques personnes comme ça qui m'ont marqué par leur gentillesse, leur talent.

Et voilà ce qui m'a pu m'apprendre rien quand les voyant vivre.

Belmondo, c'était quoi ? C'est une idole d'enfance ?

Ben Belmondo, c'est le premier film que je vais voir avec mon père, c'est l'animal et je me rends compte à quel point j'ai envie de faire ce métier grâce à lui, comme beaucoup de ma génération.

Et puis après, quand j'arrive à Paris, que je joue avec Jean-Pierre Marielle et François Swabian au théâtre des variétés, c'est Belmondo qui est directeur.

Donc je rencontre mon idole et Shippa Desus, qui est quand même assez rare, puisqu'il est encore mieux que ce que je croyais.

Et puis après, j'ai remarqué qu'on a continué à se voir régulièrement comme ça, parce que c'est quelqu'un d'extrêmement gentil et généreux.

Et puis Marielle, que j'ai rencontré aussi, que je voyais d'ailleurs très souvent.

Est-ce que vous pourriez nous dire quelques mots sur la pièce « L'effet miroir » que vous allez jouer au théâtre, un théâtre de l'œuvre, ça, à partir du 12 octobre ?

Oui, alors c'est une pièce de Léonore Confinou, mis en scène par Julien Boissolier avec Eric Logérias, Jean-Arène, Caroline Anglade et moi.

Et c'est l'histoire d'un écrivain à succès, qui a écrit « La Chambre des amants », qui a été un best-seller de l'été, un espèce de côte-tôme.

Et il y a beaucoup d'argent en vendant ses livres, et il s'auto-dégoute d'écrire toujours les mêmes merdes.

Et il décide d'écrire un petit compte poétique et aquatique, un petit truc proche de lui, toute sa famille lui dit « Mais arrête, tu gagneras jamais d'argent avec ça, Stidiot ».

Et toute sa famille lit ce compte et se projette chacun dans un des personnages de ce compte, qui, de la sirène, de l'oursin, de la sèche, du bigorno,

et vont y voir des choses affreuses, alors que lui, il a juste écrit un petit compte, donc ça s'appelle « L'effet miroir », cette espèce de catharsiste,

catharsiste qu'on a quand on compte.

Et tout le monde s'est compte autour d'un dîner, c'est ça ?

Et tout le monde serait, voilà, c'est une sorte de festaine aquatique.

Comment est-il de vous entrer dans la peau de Dominique de Villepin, donc dans le film Bernadette qui s'enmercre vie avec Catherine de Neuve ?

Oui, c'est pas banal, je l'ai beaucoup regardé, je l'ai beaucoup regardé, ce bouger, parler, c'est quelqu'un qui va jusqu'au bout des phrases,

qui est assez sûr de lui, qui est assez brillant, qui est très beau, et je pense qu'il le sait.

Et donc, il a une tenue, il est droit, il a quelque chose de... voilà, il a un beau port de tête, c'est un bel homme.

Donc je l'ai, en l'observant, et surtout par an, je ne voulais pas du tout limiter, je voulais vraiment trouver mon Dominique de Villepin.

Comme je pense, d'ailleurs, tous les personnages, vous verrez dans le film, il n'y a personne limite, personne.

Vière Mose fait un Jacques Chirac étonnant, qui n'est pas du tout dans l'imitation qu'on a l'habitude de connaître depuis toujours.

Catherine de Neuve fait une Bernadette Chirac absolument sublime, sexy et punk.

C'est un film, c'est marrant, parce que je disais ça l'autre jour, une présentation où je disais que c'est vraiment avec des vieilles trucs,

des vieilles choses du passé, avec cette vieille politique, Léa Doménac a fait vraiment un film très jeune, très libre, très punk.

On va voir sa mercrediôme.

À l'image de la fiche, elle est rose et...

Est-ce que vous avez des anecdotes de tournage avec Catherine de Neuve ?

Non, non, non, parce que finalement, j'ai tourné qu'à ces peu de jours avec elle, c'était très pro, mais elle était charmante.

La première fois que vous tourniez avec Catherine.

Oui, très impressionné par Amit.

Par Amit ?

Oui, et par cette femme sublime.

Je vous remercie, on vous retrouve dans un instant dans les grosses têtes.

Avec plaisir.

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C'est une nouveauté que vous propose l'équipe des Grosses Têtes. Du lundi au vendredi, dans un podcast inédit, l'invité du jour se confie au micro de Julien Bonneau avant même son passage dans l'émission ! L'occasion d'en apprendre un peu plus sur elle, sur ses projets et sur ses souvenirs de l'émission "Les Grosses Têtes".




















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