Les Grosses Têtes: INÉDIT - Côté coulisse : Dominique Besnehard se confie avant l'émission

Votre podcast va démarrer dans un instant, mais juste avant, je voulais vous dire que

mon nouvel album, oh pardon, je me suis pas présenté, c'est Philippe Geluc, et donc

mon 24ème album vient de sortir, Le Chat et les 40 bougies, 64 pages de gags hilarants.

Vous voulez un exemple ? Mon Dieu, comme j'aime les imbéciles, ils me donnent tellement

l'impression de l'être un peu moins que.

Enfin, les autres gags sont encore plus drôles que celui-ci.

Le Chat et les 40 bougies aux éditions Casterman.

Chers auditeurs des Grosse Tête, découvrez en podcast une interview inédite de l'invité

du jour de Laurent Ruquier.

Il est arrivé en avance dans les loges, et Julien Bonneau en a profité pour lui poser

quelques questions.

Bonne écoute.

Bonjour Dominique Bessner, vous êtes l'invité du jour des Grosse Tête, on est ravi de vous

avoir dans l'émission.

Vous étiez déjà venu comme Grosse Tête à l'époque de l'invité mystère ?

L'invité mystère, j'ai dû le faire deux ou trois fois, mais on a trouvé assez facilement

parce que quand les indices, si on dit oui, ils connaissent les acteurs, ils l'achever

sur la langue, ils disaient pas ça au début, mais je n'ai pas attendu des heures avant

d'être connu.

Mais là, je suis content de cette nouvelle formule.

Quels sont les Grosse Têtes qui vous amusent le plus ? Les Grosse Têtes d'hier et d'aujourd'hui ?

Moi, j'aime bien le patron Laurent.

J'aime beaucoup Chantal Lassou, j'aime beaucoup Isabelle Mergo, elle le fait encore Isabelle.

Ça, c'est mes copines, elles ont des points communs, il y en a une qui a la voix ou perchée,

et l'autre qui a un cheveu sur la langue aussi.

J'aime beaucoup Olivier de Carseauzon, je ne suis pas sûr s'il le fait encore, et

Rosine Bachelourg.

C'est quelqu'un que j'estime beaucoup, je la connais assez bien, j'ai trouvé, j'aime

bien le dire, que c'était une bonne ministre de la Culture.

Est-ce que ça vous plairait d'être Grosse Tête ?

Non, parce qu'il faut une répartie sur certaines, sur certaines de la culture, sur certains points

de culture, je sais, mais il y en a plein de choses que je ne sais pas.

Et donc moi, je suis spécialisé du cinéma, du théâtre, éventuellement de la musique,

un peu de l'histoire, mais voilà, il y a d'autres paysages, enfin, des aspects de la culture que je n'ai pas.

Et en plus, il faut être concentré, il faut tout de suite avoir une réaction.

Et moi, je vous avoue qu'avec mon travail, avec la production,

j'ai toujours un truc dans la tête qui me tombe dessus.

Et voilà, dans votre livre qui paraît le dictionnaire de ma vie chez Cairo,

vous dites que votre plus grande fierté professionnelle, c'est la série 10% dont vous êtes à l'origine.

Il y a eu quatre saisons et on parle d'un film qui serait réalisé ou en préparation.

Est-ce que c'est le cas ? Est-ce que vous en savez un peu plus ?

Bien sûr, il y a un film tout à fait qui est en train de se préparer,

parce qu'une saison et une autre saison, c'est un peu compliqué,

parce qu'on a l'impression qu'on a quand même une dit beaucoup de choses,

et nos acteurs sont tous des vedettes, il faut arriver à les rassembler pendant six mois.

Et donc, on va faire un film, un long métrage,

et donc, on va faire, ça va être le florilège de ce qu'on a fait pendant les quatre saisons.

Et ensuite, et puis voilà, on va savoir la fin, mais quand même, je suis assez content,

parce que je fais une série qui commence le 12 novembre sur l'histoire d'un cabaret,

ça s'appelle Sace et Paris.

On va tourner au paradis latin avec un acteur formidable, c'est Alex Hiltz,

qui va être notre meneur de revue.

Vous avez été directeur de casting et agent,

à quoi voyez-vous en un coup d'œil qu'une personne a quelque chose de spécial

et peut devenir une vedette ?

Bien comme disait Piaf, et voilà Piaf, elle disait, on fait une carrière

pas avec ses qualités, avec ses défauts.

Voilà, c'est tout d'un coup qu'il faut mettre en avance qu'on ne pense qu'il ne plaît pas,

c'est-à-dire qu'on ne ressemble pas à tout le monde.

Moi, je me souviens, lorsque j'étais casting, que j'allais dans les agences d'un mannequin,

je voyais les boucs avec les plus belles filles du monde, je les regardais,

j'ai voulu, elle me disait, je retournais la page, je m'en souvenais pas,

je me souvenais de toute celle qui avait quelque chose d'un peu différent.

Voilà.

Par exemple, Meryl Streep, inconnue, je n'aurais plus remarqué qu'une actrice

avec un visage régulier.

Sur qui vous avez flashé récemment ?

Alors, j'aime beaucoup Rebecca Marder,

vraiment, qui est une actrice merveilleuse, qui était dans le film d'Ozon.

Je trouve que c'est une très grande actrice.

J'aime bien aussi Alice Izzaz.

Voilà, c'est vraiment des actrices que je trouve intéressantes et avec des beaux visages

et qui ne ressemble pas à tout le monde.

Parce que dans beaucoup de séries télé ou des feutons qu'on appelle ça avant les informations,

souvent, ils sont bien, du reste, ils jouent mieux qu'avant.

Mais en même temps, celui qu'on retient ou celle qu'on retient,

celle qu'il y a un peu à un truc différent.

Est-ce que vous avez laissé passer des talents dans votre carrière ?

J'en ai même, ils ont le maire Richard Enconina,

on est amis maintenant, mais je ne l'ai pas aidé.

Je n'ai pas aidé Jean-Pierre Bakri.

Non, il y a plein de gens que je n'ai pas aidé à l'époque,

parce qu'ils n'étaient pas forcément dans leur emploi.

Voilà, mais Enconina, c'est parce que je cherchais quelqu'un pour Diva,

et lui, il n'était pas le personnage, il était trop dark.

Et voilà, mais un peu, c'est un acteur génial,

et en plus, j'étais son agent, il m'en a pas voulu beaucoup d'années après.

Qui étaient les idoles que vous découpiez en photo,

dans les magazines que vous étiez en fond ?

La première actrice que j'ai aimée, à qui j'ai envoyé,

c'était Jean Levergarde, dans le Capitaine Fracasse,

en janvier 1961-1962, j'avais huit sept ou huit ans,

et j'avais adoré cette actrice, et j'avais écrit, enfin j'avais essayé de la.

Voilà, il y avait Jean Marais, il y avait de Finesse.

C'est la première actrice que j'ai aimée,

et du reste, mon livre est sorti le premier, je parle d'elle,

j'ai envoyé, moi j'avais répondu, je crois qu'elle n'a pas envie, elle est plus actrice, voilà.

Et ensuite, elle a fait la fille de Louis de Finesse, dans les gendarmes de Saint-Tropez.

J'ai trouvé vraiment, c'était ma barbie à moi, en fin de compte.

Et puis après, j'ai beaucoup aimé Marlène Jebert,

quand j'étais un peu plus âgée, quand j'ai fait,

quand elle a fait Alexandre le Bienheureux ou la Stragale,

et là, à ce moment-là, devenue, ça a été mon actrice préféré,

et l'an dernier, j'ai fait un documentaire en son honneur,

qui s'appelle, moi c'est Marlène Jebert, qu'on peut voir sur Canal.

Est-ce que, selon vous, les réseaux sociaux ont tué les stars ?

Quels sont les dernières grandes stars françaises et mondiales à vos yeux ?

Bah, mondial, il y en a quand même, excusez-moi, Brad Pitt,

c'est quand même une star mondiale.

Française, moi je trouve qu'il y a une star, c'est Jean Dujardin,

Virginie Fira, c'est des stars.

Sur leur nom, les gens vont au cinéma, c'est ça, une star, bon.

Et Jean Dujardin, en plus, c'est un acteur que les gens aiment,

parce qu'il est très généreux,

moi je l'aime beaucoup, mais même, vous voyez, pour le rugby,

toute cette polémique ridicule, le rugby, c'est le rugby,

c'est la troisième mi-temps, c'est les qualités françaises de la bouffe,

de la fête, et qu'on l'aie attaqué là-dessus,

moi je trouve que c'est inadmissible.

En tout cas, c'est un vrai représentant,

et moi qui ai fait le festival à Angoulême,

et à chaque fois qu'il est venu, il a été formidable.

Ben écoutez, on vous remercie beaucoup,

et on vous retrouve dans les grosses têtes dans un instant.

Merci beaucoup.

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