Les Grosses Têtes: IMITATIONS - Marc-Antoine Le Bret face à Louane

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Pensez à covoiturer.

Luan, je suis obligé de vous présenter d'autres personnalités qui sont ici aujourd'hui.

A commencer, on a encore eu moins.

Un deuxième Laurent Ruchier, on en a eu.

Bonjour, c'est Laurent.

C'est dingue parce que corporellement, c'est la même chose.

Je vous en prie, attention à ce que vous dites.

Alors, Luan, dans le film, vous vous occupez de votre père dépressif au Havre.

Dépressif au Havre, c'est un peu un pléonasme.

Ça va, ça va.

Je plaisante, bien sûr.

Il y a des trucs super boivres, comme la gare du Havre,

par exemple, qui permettent de prendre un train pour quitter le Havre.

Et aussi le port du Havre, qui permettent de prendre un bateau pour quitter le Havre.

Ou encore l'aéroport du Havre, qui permettent de prendre un avion pour quitter le Havre.

Il n'y a pas d'aéroport, il y a un Octoville, l'aéroport.

Rien que le nom, rien que le nom, rigole, Octoville.

Vous allez dire ça à monsieur Edouard Philippe, le maire du Havre.

Tiens, vous allez voir que bien, vous allez être bien accueillis là.

Monsieur Poivre est seul.

Vous l'avez rencontré, monsieur le maire ou pas ?

Je l'ai croisé à la projection qu'on a fait au Havre.

Ah bah, vous avez fait une projection là-bas, c'est bien normal.

Alors, je le rappelle, dans le film, vous êtes serveuse dans un bar

qui s'appelle le funiculaire, parce qu'il y a un funiculaire au Havre, effectivement.

Pour quitter le Havre, du coup.

Non, pour aller, je m'en souviens, je le prenais.

Pour aller de la ville basse à la ville haute, on prend.

Le funiculaire.

Et plus que vous êtes serveuse.

Il n'y avait pas de route ?

Pardon ?

Il n'y avait pas de route.

Comment ça, il n'y avait pas de route ?

Mais si, mais il y a une côte.

C'est vallonné, Loin.

Mais, à quel âge vous avez arrêté de vous déplacer en Anne au Havre ?

Et en tout cas, Loin, elle est serveuse dans le bar du funiculaire.

Et Philippe Etcherbès, vous voulez vous parler, justement ?

Wow, Loin !

Je t'adore dans le film, tu joues une serveuse un peu gaffeuse,

mais je t'aurais jamais embauché dans mon resto.

La crème renversée, c'est le nom du dessert,

pas la façon de le servir.

Putain, là, wow !

Merde, j'ai cassé la table.

Attends, mais c'est un coup à se prendre une tarte

et finir avec une pâte brisée.

Par contre, dans le film,

t'apprends que si on fait des conneries,

tant qu'on le fait avec sincérité, ça passe.

Depuis que j'ai vu ton film, je suis bien plus cool avec mes commis, là.

L'autre fois, mon second a raté une pernaise.

Je ne l'ai même pas frappé qu'une côte de bœuf.

J'ai pris une côte d'agneau, là, putain de niaux.

Wow !

C'est vrai que ce film appelle aussi à la tolérance

et au fait qu'on apprend beaucoup de l'autre.

Lui, Michel Blanc, il apprend beaucoup de vous

et vous, vous apprenez beaucoup de lui.

C'est ça, la rencontre.

Exactement, c'est une rencontre qui est particulière

parce que c'est une rencontre entre deux milieux sociaux

et à la fois deux générations.

Et je trouve que ça fait vachement de bien.

C'est vrai que vous l'avez appelé Mish Mish sur le tournage, Michel Blanc ?

Toujours.

On était ensemble il y a une heure sur une émission

et puis Mish Mish, hein, tous les jours.

Gérard, il a l'habitude de se faire appeler Mish Mish Michel Blanc ?

Non, non, non, non, on l'appelait Mish, on l'appelait Mish.

La Mish ? Pas mal, ça, je vais changer.

Appelez-le la Mish de la part de Gérard Junio, la prochaine.

Pas de soucis, je suis prête, il va adorer.

C'est un rôle très, très important pour vous, ce film, Marilyn et son jus.

Je l'ai dit, on vous a rarement vu à l'écran.

D'abord, vous avez peu de tournage pour le cinéma, il faut le dire.

C'est vrai.

Et c'est le quatrième film seulement ?

C'est ça.

Le quatrième film seulement, mais un rôle aussi important que dans la famille Belier.

Pourquoi je reparle de la famille Belier ?

Parce qu'il y a François Damien, ce qui est là.

Bonjour.

Alors Lou, ça te fait bizarre de me revoir, hein ?

Ça devait plutôt te faire bizarre de m'entendre,

car la dernière fois, j'étais mouais.

Il a pas compris Junio.

Ça reste un coup le coup, là.

Ça reste un bon souvenir, la famille Belier.

C'est un très, très bon souvenir, évidemment.

Et est-ce que vous avez le sentiment

que vous avez changé votre façon de jouer ?

Ça fait combien de temps, la famille Belier, d'ailleurs ?

Vous avez le sûr que vous voulez savoir ?

Mais oui, parce que je me souviens vous d'avoir reçu à l'époque.

Ça fait dix ans.

Oh là, la main.

Malheureuse.

Et quel succès, énorme, en tout cas, dans la chanson Bravo.

On est très, très contents pour vous.

Et ce film devrait être un énorme succès aussi.

Ça sort mercredi, Marilyn et son juge.

Vous restez avec nous et avec Marc-Antoine Lebré, évidemment.

On se retrouve dans un instant.

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