Coran de Ton coeur: HORS SÉRIE : Les trésors d’Al Kahf 6 - Garder sa moralité intacte
Zaynab D. 9/15/23 - Episode Page - 32m - PDF Transcript
Le prophète sallallahu alaihi wa sallam a dit,
il n'y a pas de nouveau-né qui ne soit à la fitra, à sa naissance,
c'est-à-dire qui ne soit musulman, à sa naissance.
Ensuite, ce sont ses parents qui le changent en juif, en chrétien ou en adorateur du feu.
La fitra, cette moralité intacte
qui fait de nous les musulmans que nous sommes censés être.
Mais savais-tu à quel point cette fitra est indispensable
pour ton épanouissement, dans la compréhension et dans l'application du Quran ?
Bienvenue sur Coran de ton coeur, le podcast qui t'aide à reconnecter ton coeur à ton Coran.
Je suis Zeynab et je suis passionnée par les deux médecines indispensables à tout de suite sur Terre,
celle de l'âme et celle du corps.
Je suis donc enseignante de Coran et interne en médecine générale.
Voilà plus de dix ans maintenant que j'enseigne aux femmes à lire, à apprendre, à comprendre
et surtout à vivre leur Coran au quotidien en reconnectant leur coeur au Coran.
Car oui, j'ai la ferme conviction qu'un coeur connecté au Coran est capable de redistribuer
à tous les organes du corps l'amour pour Allah, l'envie de lui plaire et d'agir dans le bien.
C'est pourquoi à travers ce podcast, je compte redonner chaque semaine un nouveau souffle à diverses pendentavis
au regard de ton Coran.
Prends cet emportoir et belles écoutes.
Et pour ce suivi, j'étais en train de réfléchir et je me suis dit,
mais on a avancé dans quelques pépites de la sourde.
Mais il y a une pépite qui est au tout début de la sourde avant même de plonger dedans qui est capitale.
Et c'est un vaste sujet.
On va se concentrer vraiment sur le tout début et tu vas le voir en écoutant Naya qui a motivé l'épisode du jour.
Soura telle cave renferme vraiment énormément de trésors.
Ça fait penser justement à la caverne, je ne vais pas dire la caverne de un,
de qui on sait, qui avait trouvé des trésors dans cette caverne.
Mais c'est vraiment la caverne aux trésors, cette soura, elle porte très bien son nom.
Et si je t'ai parlé de la fitra en introduction, c'est que ça a un énorme rapport
sur notre façon d'aborder le corène, notre façon de l'appliquer,
notre façon de le voir.
La fitra, cette base originelle, cette moralité intacte, où en sommes-nous réellement,
qu'est-ce que nous en faisons ?
Est-ce qu'elle est vraiment intacte ?
Est-ce qu'elle est comme elle devrait être ?
Avant de rentrer dans le vif du sujet, je te laisse savourer la Aya qui a motivé l'épisode du jour.
La louange est à Allah, qui a fait descendre le livre sur son serviteur.
Il n'y a introduit aucune tortuosité.
Donc, Alhamdulillah, il l'a dit,
Là, normalement, avant même de plonger dans cette Aya et d'avancer un peu plus loin,
je pense que tu es censé remarquer et te dire,
tiens, cette Soura commence par Alhamdulillah,
comme Soura tel Fatiha, comme un rappel en fait,
un rappel en début de Soura.
Tu sais que cette Aya, Alhamdulillah, qui introduit finalement les informations qu'on a besoin de savoir
au sujet d'Allah, au sujet de nous-mêmes, au sujet du Rollen, au sujet de notre mission,
donc pour ça, je te renvoie aux premiers épisodes, donc l'épisode 1 et l'épisode 2 du podcast,
Quarantankar, on a vu à quel point c'était capital cette leçon
et le fait que ça débute une Soura, c'était pas pour rien,
et le fait que justement le premier mot jamais entendu finalement du Rollen, c'est Alhamd,
avant même d'entendre le nom d'Allah, Alhamdulillah,
c'est-à-dire Allah, avant même de nous prononcer son nom, il aurait pu lui dire Lillah Alhamd,
il voulait sûrement que la première leçon qu'on retienne en plus de qui il est,
c'est la nécessité, l'importance pour nous de cultiver Alhamd,
et Alhamd on en a parlé dans l'épisode précédent, donc là où on parlait de l'Ukman et la Soura de qui lui est dédiée,
donc je te renvoie à l'épisode précédent où on parlait justement de cette figure,
donc l'épisode, c'est l'épisode 33 qui s'appelle,
ses hommes l'Ukman, la paternité dans son excellence,
et donc il a parlé de la gratitude l'Ukman.
Ici c'est un cran supérieur, donc comme l'épisode le dit,
je vais te renvoi encore une fois cet épisode pour avoir vraiment l'explication complète,
ici on parle de Hamd, Hamd ça contient à la fois la reconnaissance,
elle chouque, et à la fois ce qu'on appelle el-madh,
qu'on pourrait traduire par l'éloge, d'accord, la loge, l'éloge,
et c'est impressionnant parce qu'elle, Hamd, combine à la fois une action,
un fait, une information et une émotion, d'accord,
je peux être reconnaissant envers quelqu'un, sans pour autant en faire son éloge,
le louer, je reconnais d'abord, et je peux faire l'éloge de quelqu'un aussi, d'accord,
je peux, voilà, être élogeux et louer quelqu'un,
même quand il ne m'a pas fait quelque chose en particulier, d'accord,
à ce moment-là, c'est une accumulation de choses qui fait que je loue cette personne,
et là on parle d'Allah,
j'aime bien dire
j'aime bien dire Rob, j'aime bien dire Allah,
c'est un plaisir immense, juste de prononcer Allah,
franchement, je, il me remarque comme ça, mais c'est
c'est indescriptible bien que ça fait de prononcer son nom,
donc Allah,
là, en l'occurrence, il s'agit de lui, lorsqu'on parle de el-hamd,
donc on lui doit cette reconnaissance à choc,
et on lui doit ce mad, cet éloge,
c'est louange,
et le fait que surat al-kaf commence par ça, sachant que c'est une surat capitale
qu'on la récite en plus tous les vendredis,
qui vient s'ajouter à cette série de hamd débuté par surat al-Fatiha,
ce n'est pas rien, d'ailleurs, il y a 5 surat al-Qulain qui commencent par al-hamd,
ça, je te pose la devinette,
donc pour, voilà, pour la fois d'après,
ou pour quand tu voudras, en tout cas, de chercher
4 sont ces 5 surat qui commencent par al-hamd olillah,
et si tu veux pousser l'exercice plus long, je crois que j'en avais déjà parlé à des élèves,
ça, forcément c'est sûr,
et bien, tu peux regarder à chaque fois qu'est-ce qui suit al-hamd,
à chaque fois, il y a une information différente,
à chaque fois, il y a un angle différent.
Pourquoi un angle différent ?
Parce que al-hamd olillah, donc louange à Allah,
donc Allah est digne d'être loué,
Allah, on doit être reconnaissant envers lui,
et bien, à chaque fois, il y a une information différente.
Pour surat al-Fatiha, al-hamd olillah,
ici c'était une présentation de Allah Subh'anahu wa Ta'ala,
donc l'importance d'être reconnaissant,
d'avoir la gratitude de le louer,
parce qu'il est Rabb al-Alamin,
dans surat al-Kaf, ici, al-hamd olillah,
il l'a dit,
al-Alamin,
donc ici il y a deux choses qui sont évoquées,
donc c'est là qu'on va commencer à pouvoir parler de ça,
donc, la louange à Allah,
premièrement, qui a fait descendre al-Kitab,
le livre, là on part du Quran, bien entendu,
et deuxième information, donc sur son serviteur,
bien sûr, en parlant de Rasulullah sallallahu alayhi wa sallam,
et deuxième information,
c'est qu'il n'y a pas introduit
de tortueosité,
ari wajam,
ça c'est les deux informations qui sont évoquées
dans le début de surat al-Kaf,
avec cette première ayah,
à la suite de al-hamd olillah.
Donc ici, l'angle de vue qui est employé,
c'est les raisons pour lesquelles
tu devrais être si reconnaissant
envers Allah Subhanahu wa ta'ala,
et bien c'est déjà
du fait qu'il a fait descendre
ce livre miraculeux
qui est suffisamment important
pour remplir l'attention,
remplir les coeurs,
pour avoir traversé les générations
assez importantes,
ou cas pour que j'en fasse un pot de cas
sur plusieurs épisodes, chaque vendredi
sans que ça ne m'épuise,
ça ne me dérange,
et justement, au contraire,
ça me remplit, ça me nourrit.
Donc c'est un des miracles,
aussi, durs qu'Allah en occupait notre temps
dans le bien.
Et bien,
une des raisons pour lesquelles
il faudrait être reconnaissant envers Allah,
c'est ça, c'est la descente.
Donc en plus,
il y a cette notion de trajet,
ça descend du ciel vers nous.
Il y a aussi le fait que ça a été révélé
à son prophète.
Et ici, il part de l'as-soulallah
en parlant de Ha'abd,
Ha'abdi,
son serviteur,
son esclave,
son subordonné,
son servant,
et le fait
de décrire l'as-soulallah comme ça,
et il n'y a pas beaucoup de passages
d'entre eux,
où il décrit l'as-soulallah comme son Ha'abd,
il décrit d'habitude l'as-soulallah
comme son messager,
son envoyer,
son m'enaimer,
tout ce que tu as l'habitude de lire
ou d'entendre, mais ici,
Ha'abd,
comme une façon
de nous expliquer
que l'as-soulallah
est à égalité
par rapport à nous sur
le fait que
le rol-en
nous est destiné
autant qu'il lui est destiné.
Il y a plein d'explications
à ce terme, Ha'abd.
Malheureusement,
ça nous prendra énormément de temps pour l'évoquer,
mais ça,
c'est en tout cas une bonne matière,
à réflexion,
une bonne matière aussi
pour apprendre,
pour comprendre, donc je t'invite vraiment
à faire
un passage
dans les tafessirs,
les tafessirs connus,
Ibn-Qasir,
As-sadi,
al-Jalay, al-Aïn,
et tant d'autres,
pour justement creuser en profondeur
à chaque fois
le pourquoi
et le contexte de révélation,
etc.
Donc, déjà, dans la première information
pour laquelle il faudrait être reconnaissant
c'est qu'à la descente du Qur'an
et le fait que ce soit en plus
sur son serviteur,
salam alaikum salam,
et la deuxième raison pour laquelle
on doit être reconnaissants,
c'est du fait que ce livre-là,
sur Qur'an,
donc du coup, il faut déjà assimiler
la première raison
d'être reconnaissant,
parce que si on n'assimile pas la première,
la deuxième n'a pas de sens,
parce que la deuxième parle du livre,
il dit même,
et il n'y a pas introduit.
Donc, dans ce Qur'an,
il parle du Qur'an
de tortueosité.
Tortueosité,
là on va le traduire un peu plus
en détail,
de tortueosité
dans ce Qur'an.
Et ça c'est une information aussi
capitale et très importante
à assimiler.
D'abord, je dois reconnaître
et être reconnaissante,
être vraiment dans cette gratitude
que le Qur'an soit descendu
à moi,
soit descendu jusqu'à
m'attendre moi qui était au plus bas
au statut de abd
de esclaves.
Mon statut bas
n'a pas empêché Allah
S.A.W.
de faire descendre un livre
qui venait de si haut
vers moi.
Et rappelle-toi toujours
cette métaphore,
cette parabole que la S.A.W.
employait en parlant du Qur'an
comme
la corde solide
du ciel vers la terre.
Donc là le trajet,
ce trajet-là et cette corde
du Qur'an est décrit à travers le mot
Anzala
faire descendre.
Et ça ne suffit pas en fait
de reconnaître
que le Qur'an est descendu
sur
son serviteur.
Il faut aussi reconnaître
et aussi être reconnaissant
pour le fait qu'il n'a pas été
modifié,
qu'il n'a pas été
déviant.
Et là on va parler du terme
Airi waja, de la racine
Ra waja
et qui signifie
le fait de
tourner la tête,
le fait de dévier,
le fait de renoncer à quelque chose,
de s'écarter de quelque chose,
de fait d'être cambrié,
d'être tordu.
Donc c'est pour ça qu'on dit tortueusité,
quelque chose de tortueux,
c'est quelque chose qui
n'est pas droit déjà,
qui dévie beaucoup
de sa trajectoire.
Donc là là il est en train de nous dire
ce Qur'an,
un de ces miracles
et une des raisons pour lesquelles
tu dois être hyper reconnaissant,
hyper reconnaissante aussi,
c'est du fait que
il est droit ce Qur'an.
Et là ça fait écho
à ce que l'Ogrman,
alaihi salam, disait,
quand il dit
war qusrīd de fi mashikah,
soit droit en fait,
soit modéré dans ta démarche,
ne dévie pas,
ne dévie pas en fait,
sur ton trajet,
sur ta démarche,
dans tes projets,
dans tes pas,
dans ton avancement,
dans la vie de manière générale,
soit droit.
Donc là c'est un,
c'est un beau rappel
par rapport à Allah,
qui lui s'est appliqué
cette règle à lui-même
avant nous.
Avant de nous le demander,
il s'est appliqué à lui-même,
la droiture,
le fait de ne pas être déviant
et le fait que ce Qur'an
n'est pas de tortueusité
là ou de ce monde
depuis la nuit des temps,
tout est tortueux.
Les gens mentent,
les gens modifient la réalité,
les gens inventent,
falsifient,
parlent, parlent, parlent,
changent, construisent, dévient,
mais à Allah, lui, non.
Dans tout ce broie,
il ne dévie pas,
il ne,
la trajectoire du Qur'an,
elle est claire,
l'objectif il est claire,
c'est un trajet clair.
Déjà rien que sa trajectoire
physique, du ciel,
vers la terre,
c'est un trajet droit.
Ensuite, il y a son trajet
quand il descend vers notre cœur,
ça doit être aussi un trajet droit.
De la même façon,
lorsqu'il sort de notre cœur,
lorsqu'on en parle,
lorsqu'on le lit,
lorsqu'on le partage,
vers le cœur des autres,
ça doit aussi être un trajet droit
et un trajet droit,
ça veut dire quoi.
Et c'est là que on parle
de la fitra,
ce que tu dois te dire,
mais t'as parlé de fitra au début.
Qu'en est-il ?
La fitra est cet ingrédient
hyper important,
comme le hadith mentionné
en introduction,
où rassonne-la,
il est catégorique.
Tout nouveau-né
arrive dans ce monde
avec cette fitra.
Donc fitra, elle est traduite,
elle est très,
c'est très vaste
et large
et assez long en fait,
à expliquer et à traduire.
Mais on pourrait dire,
pour la fitra,
que c'est une moralité
intacte,
c'est la moralité intacte
de l'être humain.
C'est-à-dire quoi ?
C'est-à-dire que
cette moralité intacte,
c'est la gratitude.
N'importe quel être humain,
normalement constitué,
on va parler d'un enfant,
n'importe quelle personne,
c'est en fait,
ce que c'est,
que de dire merci.
Même si
il ne va pas le verbaliser
par un merci,
ça va se verbaliser
dans le regard,
dans la gestuelle,
dans l'émotion,
dans certaines paroles,
regarde un bébé.
Sa maman
lui donne à manger.
La lettre,
lui met ses habits,
le lave,
regarde l'échange
visuel,
le eye contact
qu'il y a entre cet enfant
et l'adulte,
donc là,
en l'occurrence la maman
dans mon exemple,
de lui,
il ne peut pas dire merci
du haut de ses un mois de vie,
mais dans son regard,
quand il gazouille,
quand il agite les jambes,
quand il est tout content,
il commence à s'agiter,
à faire pfff, pfff,
partout, etc.
Je n'arrive pas à croire
que j'avais ce son dans le podcast,
mais bon,
on parle des bébés,
de la fitra,
donc tout est permis
de ce que tu es là.
Et bien,
regarde ça,
c'est sa manière de dire merci,
il est reconnaissant.
Donc ça fait partie de la fitra,
en fait, de ressentir
une reconnaissance,
de ressentir de la joie,
de ressentir ce merci
qu'on leur sorte de la bouche
ou pas
envers quelqu'un
qui nous a fait du bien.
Même la plus mauvaise personne
va ressentir un bien-être
lorsqu'on lui a fait du bien,
lorsqu'un bien est arrivé.
Il ne va pas le dire,
il ne va pas le montrer,
mais il a ressenti.
Ça, c'est la fitra.
La fitra, c'est aussi
le fait, par exemple, d'avoir
le dégoût pour le mal.
N'importe qui a
un dégoût prononcé
pour le mensonge.
Je ne sais pas
si ça existe quelqu'un
sur Terre
qui dit, moi, j'aime qu'on me mente.
Moi, quand on mange un bien,
ça n'existe pas.
De la même façon,
le dégoût pour l'injustice,
je pense que
n'importe qui devant lui
on mettra une scène
où quelqu'un se fait
injustement frapper
et s'est avéré,
injustement volé,
injustement abusé,
injustement humilié.
Eh bien, ça fait mal.
Alors que ce n'est pas
de nous qui s'agit,
mais ça fait mal,
l'injustice.
Ça, c'est la fitra.
Ce mal-être qu'on ressent
quand on voit ça,
même si on ne peut rien faire,
même si on n'a pas
encore réfléchi à
la réaction,
on est déjà
mal en point
à l'intérieur.
Ça, c'est la fitra.
De la même façon,
le goût
et l'amour
pour la générosité.
Ça, c'est la fitra.
Là aussi, je ne connais pas quelqu'un
qui n'aime pas
en fait, la générosité.
Pas forcément la faire,
mais qui n'aime pas la voir.
La générosité, c'est beau.
La générosité,
dans le cœur de n'importe qui,
c'est apaisant.
Ça, c'est la fitra aussi.
Donc forcément,
le goût pour la justice,
si on a du dégoût
pour l'injustice,
on a un goût prononcé
et un amour pour la justice.
L'entraide.
Tout ça,
ça fait partie
de la fitra.
Donc, l'être humain
n'est avec ça.
Et ce qui est très important,
en fait,
pourquoi est-ce qu'on parle
aussi de fitra ?
Parce que quelque chose
qui est originelle
ne va pas forcément le rester.
Aujourd'hui, on peut dire
le fait d'être musulman
et la fitra
sont
imbriquées.
Dans la traduction
de ce hadith,
c'est dit que
le nouveau-né
n'est musulman,
en parlant justement
de la fitra.
Donc la fitra,
la religion,
l'islam,
c'est
la même case.
Et pourtant,
il existe des musulmans
qui
manquent de moral,
qui manquent de fitra.
Et ça,
c'est grave,
c'est dangereux,
c'est un warning.
Et pourquoi c'est un warning ?
Là, retient bien
ce que je vais te dire.
Il faut une moralité intacte.
Il faut
une fitra.
Protéger
bien entretenu
pour bénéficier
des sagesse
de notre Coraine.
Il faut
une fitra
solide
pour bénéficier
de notre Coraine,
une moralité
intacte.
Cette moralité intacte,
cette fitra,
c'est elle qui va nous permettre
de faire preuve
de gratitude,
de faire preuve
d'humilité.
Parce que l'humilité,
l'humanité aussi,
la gratitude,
la gratitude,
la patience,
la bienveillance,
l'art de méditer,
en fait,
sur sa vie,
sur ses actions,
se remettre en question,
et c'est,
incluant l'humilité,
reconnaître ses erreurs.
Tout ça,
ce sont de grandes qualités,
de grandes qualités
qui sont nécessaires
pour acquérir
les sagesse du Coraine.
Et d'ailleurs,
c'est même pas la peine
d'aller loin
dans ça.
Là,
où une preuve,
en fait,
de ses qualités,
important,
eh bien,
Allah le dit
à plusieurs reprises.
Allah aime ceux qui,
Allah aime ceux
qui sont endurants,
Allah aime ceux
qui sont généreux,
Allah aime ceux
qui sont patients.
D'accord ?
À chaque fois que tu tombes
sur une aya du Coraine,
on dit
O'Allah huyuhibbu,
donc Allah,
O'Allah huyuhibbu s'habirin,
donc à chaque fois
que tu entends Allah aime ceux
qui,
ça doit faire
une flash dans ta tête.
Ça doit être
un radar qui s'allume
pour pouvoir
enregistrer
cette information
qui sont ceux
qu'Allah aime.
Et pourquoi
il les aime ?
Il les aime
parce que cela
sont à la fitra.
Tu peux
t'amuser,
prendre en tout cas
ce temps-là
pour répertorier
les aya,
donc c'est facile,
une recherche
sur un moteur de recherche
et ses réglés,
Allah aime ceux
qui,
Coraine,
et tu vas trouver
une série de plusieurs aya,
ou
une compilation,
voilà,
tu peux même les compiler
de ce qu'Allah aime.
D'accord ?
Et après,
tu peux faire aussi
une compilation
de ceux qu'Allah n'aime pas.
Donc Allah n'aime pas
ceux qui sont orgueilleux.
C'est normal,
parce que l'orgueil,
c'est une spécificité
qui lui appartient.
L'orgueil n'est beau,
que chez Allah.
Donc quand quelqu'un
essaie d'être orgueilleux,
c'est un terrain
déjà conquis.
Et on essaye pas
de conquérir
un terrain
où Allah
s'est déjà attribué
et a décidé
de ne pas le partager.
Par contre,
la générosité,
la patience,
l'endurance,
ce sont aussi des attributs
de Allah,
mais il les partage.
Il te permet
d'en bénéficier toi aussi.
Donc,
en répertoriant
ces choses
qu'Allah aime,
tu verras
que tu as
les ingrédients,
les éléments
de
ce qui constitue
un musulman
qui a gardé
une fitra,
une moralité intacte.
Et on peut
faire un musulman
encore une fois
et manquer
de cette fitra.
Et quand on lit
le hadith,
on se dit
ah mais là,
il a parlé de
chrétien,
de juif,
d'adorateur
du feu,
donc des animes,
idolâtres,
tout ça.
Mais moi,
je suis pas là-dedans.
Donc,
je suis sauvée,
absolument pas.
La fitra
est un joyau
très important
à préserver.
Et quand on pense
fitra,
on pense tout de suite
enfant,
comme pour nous dire
que,
ça c'est un message caché,
que
l'adulte
doit garder
une part d'enfant
en lui.
Parce que c'est cette part
d'enfant
qui va le pousser
à dire la vérité.
On dit que la vérité
sort de la bouche
des enfants.
C'est cette part
d'enfant
qui va faire que
sans être naïf
ou
ou bisounours
ou voilà,
un peu dans les vapes,
c'est ça qui va lui permettre
de voir le positif
en premier,
le bien en premier
et pas avoir le mal
en premier plan.
Il y a des personnes,
la première chose qui voit
dans toute chose,
c'est le mal.
Et il faut éliminer
plusieurs choses,
cocher plusieurs cases
pour qu'il voit
enfin le bien de cette chose.
Un enfant,
en général,
il voit le bien en premier.
Il coche plein de cases
dans le bien,
dans le positif.
C'est après que
finalement les adultes
autour de lui
ou d'autres enfants
plus grands,
un peu plus sceptiques que lui,
on va dire,
commencent à
énumérer
et lui montrer,
lui mettre en lumière
les points noirs
et forcément
là où est le mal.
Je ne vais pas m'étaler
dans cet épisode
parce que je pense
que tu as
de ton côté
beaucoup de réflexions
à mener là-dessus
et je serais très contente
en tout cas d'échanger
sur ça,
que ce soit en commentaire,
que ce soit sur les réseaux sociaux,
etc.,
sous les commentaires YouTube
parce que j'ai pas mal
de commentaires
là-dessous
sur Apple Podcast.
Donc n'hésite pas,
en tout cas,
ça serait très intéressant
d'être méditation
par rapport à ça,
mais
je veux vraiment finir
en disant que
ce qui est important
de faire
lorsqu'on approche
leur colonne
c'est de l'approcher
avec le cœur
d'un chercheur d'or,
un chercheur,
un chercheur de bien en fait
et pas comme un critique.
Un critique,
quand il va
approcher quelque chose
il ne cherche pas
ce qui est beau dedans,
il ne cherche pas
l'or dedans,
il ne cherche pas
le bien dedans.
Il cherche
juste
à montrer
que cette chose
n'est pas si bien que ça.
Donc il va montrer du bien
mais il va nous montrer
du moins bien.
Il est
dans la
c'est une critique
et critique c'est pas forcément
pééjouratif hein.
Quand on dit critique
du film,
c'est un critique culinaire
donc il dit
si c'est bon
ou pas bon.
Sauf que le colonne
tu peux pas l'aborder
comme ça,
tu peux pas l'aborder
avec un œil critique
parce que
ce serait comme dire
je vais
et du
j'ose même pas dire
du moins bon
dans cette phrase.
Car là
nous préserve,
car là nous pardonne
en tout cas de
de nos manquements
vis-à-vis de cette parole
majestueuse
qui l'a eu là
la sagesse,
la hecma,
la douceur,
la bienveillance,
la grandeur
de nous mettre à disposition
et
dont on mesure pas
assez la valeur.
Et bien
on peut pas être critique
le role n c'est pas
un produit Amazon
pour lequel
on met des étoiles en fait.
On peut pas noter
le role n en fait.
Ça c'est
c'est un de mes professeurs
que j'avais entendu dire ça
car on le préserve
qu'en fait
le role n c'est pas
un livre que t'achètes
sur Amazon
et que tu peux noter en fait
ou tu peux mettre
un avis positif
ou négatif.
En fait
même ton avis positif
j'ai envie de dire
il n'a pas besoin
le role n
n'a pas besoin
de ton avis positif
pour être
le best seller
de tous les temps
de tous les coeurs
de toutes les époques
de toutes les générations.
Je pense que c'est
logique logique
donc on peut pas
approcher le role n
avec un œil
un regard
une écoute critique
impossible
on ne peut l'aborder
que sous un seul angle
pour en tirer bénéfices
l'angle
l'œil
l'oreille
du chercheur d'or
du chercheur de bien
le chercheur d'or
il cherche de l'or
et l'or
ça n'a pas de défaut
l'or c'est l'or en fait
on critique pas l'or
on dit pas
oh mais il est moche l'or
oh il est pas beau l'or
il a des défauts l'or
je parle de l'or purin
le chercheur d'or
par définition
il cherche du bien
par définition en fait
il cherche une chose de valeur
donc
cette chose de valeur
a une valeur
et donc
il ne passerait pas
par la tête
d'émettre une critique
eh bien c'est comme ça
que tu dois aborder
le core n
un core n
dénué
de toute torturosité
de toute déviance
de toute déviation
de toute ambiguïté aussi
il n'y a rien d'ambigu dans le core n
il n'y a rien qui n'est pas droit
en fait là
il ne prend pas les courbes
les angles
morts
les trucs
enfin c'est droit
droit
comme la démarche
que tu dois avoir
dans ce monde
je conclerai donc
avec
cette phrase
Allah
n'a pas dévié
dans sa parole
lorsqu'il a révélé
il n'a pas dévié
dans ses agissements
envers nous
depuis la nuit des temps
alors toi
moi
nous
de la même façon
eh bien
nous devons
être droit
ne pas dévié
garder notre moral
à un tact
pour que
notre vie
prenne son sens
qu'Allah nous accorde
de préserver
cette fitra
à un tact
cette moralité
à un tact
de pouvoir
la transmettre
à nos enfants
à un tact
de façon à ce que
lorsque
on lira ce hadith
à travers les générations
on pourra dire que
tout nouveau né
né à la fitra
et musulman
et
c'est son parent
qui choisit
de faire de lui
de continuer
plutôt
de faire de lui
un musulman
et loin de nous
même d'en faire
autre chose
que des musulmans
à la fitra
avec une moralité
un tact
un mini-repelle à l'ami
le soin de préserver ta foi
ton honneur
et ton coeur
je te laisse à présent passer
un bon moment
avec ton courant
et je te dis à vendredi prochain
pour un nouvel épisode
salut à moi
allez comme moi
à la fin tout de la
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