Hondelatte Raconte - Christophe Hondelatte: Hondelatte raconte - L'année 2005

Europe 1 Europe 1 8/20/23 - 38m - PDF Transcript

J'explore pour vous les archives d'Europin et voici l'épisode consacré à l'année 2005 au programme.

Internet qui grignote nos vies. Un enfant à 67 ans, c'est possible.

Une femme à la tête de l'Anmaï, c'est aussi possible. Et une furia espagnole à Roland Garros.

L'année 2005, on de la traconte sur Europe 1.

En 2005, on commence à penser qu'internet est un monde dangereux, notamment pour les enfants.

Le ministre de la famille Philippe Ba veut mettre en place un contrôle parental.

Il compare la toile à une grande ville.

Il y a des grandes avenues où on est en pleine sécurité avec des lumières, des boutiques, tout ce que vous voulez.

Mais il y a aussi des coupes gorge et nous faisons également appel à la responsabilité des parents.

Ils ne doivent pas laisser sortir leurs enfants mineurs dans des endroits dangereux le soir.

Ils ne doivent pas non plus les laisser surfer dans n'importe quelle condition sur Internet.

En 2005, le nombre d'abonnés en France à Internet passe de 9 à 13 millions.

Internet devient absolument indispensable.

Les Français sont plus de 3 millions et demi à faire leur déclaration d'impôt en ligne.

C'est 10 fois plus qu'en 2003.

Le ministre du Budget, Jean-François Copé, voit ça comme un tournant.

Je crois qu'on peut vraiment parler d'un phénomène de société,

parce qu'en réalité, c'est plus de 10% des foyers fiscaux français qui auront déclaré leurs impôts par Internet cette année.

C'est-à-dire 3 fois plus que l'année dernière.

C'est vrai qu'il y a eu des petites difficultés.

On a été victimes de notre succès.

Il y a eu des embouteillages sur les autoroutes de la télé déclaration.

Et puis le fait de décaler jusqu'au 15 mai,

la date limite de télé déclaration a permis de fluidifier tout cela.

En 2005, les Français se tournent aussi vers Internet pour préparer leurs vacances.

Pour le plus grand bonheur des agences en ligne.

L'offre touristique est pléthorique avec beaucoup de promotions de dernières minutes.

Il est très difficile d'avoir accès à toutes les informations qui sont piles sur des faxes en des agences de voyage,

alors qu'aujourd'hui, Internet refoule.

On inclique accès à des tonnes, des milliers d'offres qu'on interne autour.

Mais attention aux arnaques !

Au début de l'été 2005,

le porte-parole de la Direction générale de la répression des froides, Gérard Perruyer,

jugeut-il de donner quelques conseils ?

Il y a quelques obligations fondamentales que le consommateur peut observer.

Par exemple, il doit y avoir absolument sur le site,

une adresse postale et un numéro de téléphone et une identification d'une personne.

C'est un petit peu le béaba de la sécurité.

Évidemment, ça s'applique pour les sites situés en France et en Europe.

La réglementation est la même dans la communauté européenne.

Mais bien sûr, si vous allez acheter votre voyage sur un site chinois, russe ou brésilien,

vous n'aurez pas les mêmes garanties.

Ça va de soi.

Donc le droit national ou le droit européen s'applique en Europe.

Il ne s'applique pas forcément sur les autres.

Ensuite, c'est le paiement.

C'est au moment du paiement qu'on a le plus de risques en quelque sorte.

Là, il y a des liaisons sécurisées.

C'est le fameux HTTPS.

Il faut qu'il y ait ce S comme sécurité.

Il faut qu'il y ait le petit cadenas en bas de façon à avoir une liaison sécurisée.

Et il ne faut pas s'engager dans un paiement sans avoir important,

sans avoir peut-être pris un peu de précaution.

On peut réserver ces vacances de manière sûre et on peut aussi réserver ces sorties.

Il suffit de se connecter à réseaucentral.net.

C'est un site qui permet la réservation en ligne dans un restaurant

et depuis peu dans un hôtel, restocentral.net et partenaire du guide routard.

Donc là, on a toutes les notions de menu.

Donc on peut savoir exactement avant de se rendre dans ce restaurant ce qu'on va y trouver.

En 2000, ça, qu'avec Internet, on peut aussi s'offrir une parenthèse nostalgie

grâce au site Copain d'avant qui permet de retrouver amis ou amoureux perdus de vie.

Le phénomène est-elle que Robins s'intéresse ?

La fin de son année de CM2, Gérald a changé de village.

Il a donc dû quitter ses petits camarades et son amoureuse.

12 ans plus tard, en s'inscrivant sur le site Copain d'avant,

il aperçoit le nom de cette ancienne petite amie et prend contact.

Et bien 12 ans plus tard, les sentiments étaient restés intactes.

Juste avant d'aller la voir, j'avais ressorti toutes mes photos classes

pour un peu me remémorer son visage.

Et quand, au moment où on l'a ouvert la porte, c'était comme ça

parce qu'on ne s'était pas vu depuis près de 12 ans.

En fait, j'ai eu carrément le coup de fond.

Pour moi, c'était le coup de fond dès qu'il y a eu la porte.

Enfin, pour moi, c'est maintenant la femme de ma vie et pour elle, je suis l'homme de sa vie.

Depuis ce jour-là, c'est que du bonheur en fait.

En 2005, de belles histoires comme celle-ci sont très nombreuses.

Et il n'y a pas toujours question d'amour.

Mais plutôt de jolis retrouvailles et c'est déjà pas mal.

Stéphanie, elle, a voulu retrouver celle qui partageait sa chambre en pension.

Elles ont pris contact par le biais du site.

Ce sont appelés des heures de conversation téléphonique

à se rappeler leur soirée d'interne.

Une vraie Madeleine de Proust.

Moi, je lui parlais de mes profs.

Elle lui, elle me parlait de ses profs.

Le soir aussi, on discutait pas mal des garçons

qui nous intéressaient dans l'interna.

On se faisait des petits films avec les garçons qui nous plaisaient.

On se mettait à la fenêtre pour regarder les internes

comme les garçons, vu que leur fenêtre donnait sur la nôtre.

On mettait des affiches à notre fenêtre

et des prénoms de ceux qui nous intéressaient pour qu'ils la voient.

Et moi, je lui disais qu'il y en avait un certain qui s'appelait Cédric.

J'y plaisais bien et que j'aimerais bien et que ça se fasse.

Et elle me donnait des conseils pour dire

comment je devrais faire pour y aller.

C'était assez marrant.

Elle se souvenait de ce Cédric, elle, quand vous l'avez retrouvée ?

Oui, bien sûr.

Oui, oui, elle s'en souvient très bien.

On se rend compte qu'on n'a pas changé

et que c'est comme si on s'était quittés la veille, en fait.

Europain, on de la trahcompte, l'année 2005.

Je veux pas y aller à ce dîner, j'ai pas le moral, je suis fatigué.

Ils nous en voudront pas, allez, nous n'y va pas.

En plus, faut que je fasse un régime, machemisme, boudine.

J'ai l'air d'une chipolata, je peux pas sortir comme ça.

Ça n'a rien à voir, je les aime bien tes amis.

Mais je veux pas les voir, parce que j'ai pas envie.

On s'en fout, on n'y va pas.

On a cascache sous les draps, on commandera des pizzas.

Voilà, télé et moi.

On appelle, on s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose.

On a qu'à dire à tes amis qu'on les aime pas et puis tant pis.

Je suis pas d'humeur, tout me déprime

et il se trouve que par hasard,

il y a un super beau film à la télé ce soir.

Un chef d'œuvre du 7e âme que je voudrais revoir.

Un drame très engagé sur la police de Saint-Tropez.

C'est une satire sociale dont le personnage central

est joué par de funesse.

En plus, il y a des extraterrestres.

On s'en fout, on n'y va pas.

On a cascache sous les draps, on commandera des pizzas.

Là, télé et moi.

On appelle, on s'excuse, on improvise, on trouve quelque chose.

On a qu'à dire à tes amis qu'on les aime pas et puis tant pis.

On s'en fout, on n'y va pas.

On a cascache sous les draps, on commandera des pizzas.

Toi, là, télé et moi.

C'était le dîner tube de pénabar en 2005.

On de l'âtre à compte, Christophe Ondlatt.

En 2005, tout le monde veut son bloc.

7h43, on en entend parler de plus en plus chaque jour.

Le phénomène des blogs ne cesse de s'amplifier sur Internet.

Ces journaux personnels sont-ils un phénomène de mode

ou sont-ils là pour durer ?

Jusqu'à là, il y avait des forums et des chats pour donner son avis

mais ça ne suffit plus.

On veut désormais partager sa vie ou au moins une partie de sa vie.

Et pour ça, il faut donc un blog.

Le blog, il faut savoir qu'il y en a 4 millions quasiment en France.

Le blog, c'est très simple.

A mettre en ligne à utiliser, c'est une page perso

où quelqu'un, vous, moi, s'exprime

et où tout le monde, n'importe qui, peut réagir

en commentant ce qui est écrit.

C'est une tribune interactive, c'est un petit médium.

Oui, ça ne veut rien dire sans l'interactivité.

C'est très simple, c'est très interactif.

C'est ce qui fait le succès des blogs.

Et en France, on dit qu'un blog se crée toutes les 10 secondes.

Vous imaginez, on parle d'un phénomène viral.

Comment vous vous disiez avant le blog ?

Avant, je me pensais qu'à mon travail, je n'avais que mon travail.

Tout le truc agréable en dehors de mon travail,

c'était des choses de distraction, des choses de consommation.

Je regardais tes visions, je lisais, je sortais, etc.

Maintenant, je crée et c'est complètement différent.

C'est-à-dire que maintenant, je me distrais en produisant quelque chose.

Et c'est, je peux vous dire, comme satisfaction, comme gratification.

C'est incomparable.

Mais le blog n'a d'intérêt finalement que s'il est vu, lu et consulté.

Ma rêve, c'est des connaissances ou des inconnus s'y intéressent.

Les créateurs de blogs deviennent accros au nombre de visites.

Au début, j'avais une trentaine de visiteurs par jour.

Et aujourd'hui, j'en ai 300, 350 en moyenne depuis les 15 derniers jours.

Savoir que ça monte, savoir que les gens reviennent,

qu'il y en a de nouveaux qui viennent de tous les pays,

parce qu'il y a Bahrain aussi bien que l'Espagne, la Hongrie, les États-Unis.

C'est assez super, ça.

Cette dimension internationale plaît beaucoup aux jeunes.

Il faut dire qu'en 2005, la grande majorité des blogueurs a moins de 20 ans.

Je mets des photos de mes amis et puis des journées qu'on passe ensemble.

Et puis je la raconte et voilà.

C'est des photos de moments, de bons moments que j'ai passés,

que ce soit avec ma famille, dans mon sport, avec mes amis.

Donc j'ai envie de le faire partager.

Donc je mets les photos, puis des petits commentaires à côté.

Les gens, ils mettent des commentaires.

Ils nous disent nous chariller aussi.

Ils peuvent mettre des commentaires pour nous bousquiller un peu.

C'est aussi le but.

Mais bon, après, c'est ça.

On met une photo de nous, il faut accepter la critique.

Et après, nous aussi, on réagit.

On va sur leurs blogs et à nos tours, on les bousquait aussi.

Et bientôt, le blog devient un nouveau mode de communication.

Comme si dans le monde virtuel, on pouvait se dire plus facilement les choses.

Même entre amis.

C'est eux que je veux voir principalement, leurs blogs à eux,

parce qu'on est dans la même classe.

Donc c'est mes copains.

J'aime bien les charriers, ils aiment bien me charrier.

Donc en général, ça reste dans notre cercle à nous.

Avec l'émergence des blogs, les dérives apparaissent.

En 2005, en France, on se met à critiquer les propres sur sa page perso.

Résultat, des élèves sont exclus de leur établissement.

Et là, c'est le douche-croix.

Dans le blog d'Heroine, 15 ans, il y avait 4 pages

sur les professeurs de son collège de Chamalière en Auvergne.

Des photos et des commentaires dont le plus soft, c'est imbécile heureux.

15 de moyenne générale.

Héroïne est un bon élève qui ne comprend pas la sanction.

C'est de la rigolade, quoi.

Ce que je mets dans mon blog, c'est tout à part nos 40e degrés.

Ces profs, en aucun cas, je ne voulais leur faire de peine, en fait.

C'est des anecdotes et de la rigolade entre copains.

Et c'est juste un sentiment d'injustice.

J'ai eu l'impression d'une vraie intrusion dans ma vie privée aussi,

parce que je pensais pour moi, c'est des domaines privés.

Certains propos seront parfois lourds de conséquences

pour ceux qui en sont lassis.

A Amiens, un enseignant taxé de pédophilie a donné sa démission.

Le proviseur est sous le choc.

Il faut se mettre à la place de l'enseignant qui est diffamé.

Je ne peux pas vous répéter ça, c'est pas possible.

Tous les cromots qu'on peut sortir dans ce cas-là,

mais je me rends compte, j'ai vu des gens pleurer,

des enseignants pleurer à la suite de ça.

Parce que, vous savez, quand on se fait insulter,

mais très très gravement, psychologiquement, ça laisse des traces.

Donc il faut absolument que ça s'arrête.

Pour comprendre l'ampleur du phénomène des blogs,

on interroge des spécialistes,

comme Thierry Sos et les spécialistes en communication.

Pour lui, on est dans la nécessité de l'échange.

Jamais les gens n'ont été mieux informés,

et même d'ailleurs par certains côtés sûrs informés.

Et pourtant, jamais ils ont eu le sentiment d'être aussi peu entendu.

Il y a eu une vraie crise de la communication.

Et donc ils cherchent à compenser

cette absence d'expression par eux-mêmes

et incontestablement internet, et en particulier les blogs,

leur permet cette expression libre, directe, fluide, facile et instantanée

qui est la caractéristique de cette technologie.

Une expression directe dont certains usent et les abusent.

Mais il paraît que ce mode d'échange est salutaire pour eux.

Écoutez, je crois que les médias traditionnels

sont faibles en interactivité, en échange et en dialogue.

Et on voit bien d'ailleurs les radio font des efforts,

la télévision c'est un peu plus compliqué,

mais on a l'impression effectivement qu'on est là

dans un système un peu convenu, un peu langue de bois

dans lequel il y a peu de place réservée en réalité

à l'échange et au dialogue.

Et du coup, il y a cette espèce de besoin de compensation.

Ça ne remplacera jamais évidemment à l'information déontologique,

avec son éthique, avec la vérification des sources.

Et donc, il ne faut pas aller vers le mélange des genres,

parce que ce serait catastrophique.

Mais il faut en même temps essayer de donner une place

à cette volonté de s'exprimer,

qui canalise en même temps, je crois,

beaucoup de mécontentement qui pourrait s'exprimer

sinon d'une autre manière, ou d'une façon plus violente.

2005, c'est aussi l'année de la naissance de YouTube.

On le doit à 3 américains de 25 ans.

Le 23 avril 2005, à 20h31, heure américaine,

ils mettent en ligne la toute première vidéo,

qui dure 18 secondes.

Alors, je vous raconte la scène avant que vous ne l'écoutiez.

Jaouet Karim, l'un des trois fondateurs

est au zoo de San Diego, en Californie,

devant l'enclos des éléphants.

Nous sommes au niveau des éléphants,

et ce qui est cool avec eux,

c'est qu'ils ont vraiment, vraiment de longues trompes.

Et ça, c'est cool.

Bon, voilà, c'est tout ce qu'il y a à dire.

On de la traquante, Christophe On de l'Âte.

En 2005, on s'inquiète d'un appauvrissement de la langue française.

Il paraît que le jeune n'utiliserait en moyenne que 200 mots,

là où il devrait en utiliser au moins 2500.

Sur Europe, la journaliste Natacha Poloni a un avis là-dessus.

Natacha Poloni s'avoue et risque le poil.

Pas vraiment, parce que moi, j'ai été élevée

avec la Bible en Argo d'Alphonse Bouddard, et je trouve ça fabuleux.

Simplement, j'ai été élevée avec ça,

et avec Victor Hugo Montaigne, j'ai eu cette chance-là.

Pour nous, qui maîtrisons d'autres formes de parler,

c'est un bonheur d'entendre cette langue-là qui est inventive.

Mais oui, sauf que ces enfants-là, ils n'ont pas d'autres paroles.

Et en plus, bon, pour beaucoup,

c'est quand même une limitation du vocabulaire et des formes grammaticales,

c'est-à-dire qu'on se retrouve avec des mots,

comment dire, des mots beaux de ruche.

C'est-à-dire, c'est cool, ou c'est pas cool,

qui va permettre d'exprimer une infinité de nuances.

Mais du coup, ces nuances, elles n'existent plus dans la pensée.

Et Natacha Poloni est allée sur le terrain

à la rencontre des jeunes dont elle parle.

D'ailleurs, vous diriez la langue française, parfois, à trop de mots.

Finalement, beaucoup de mots.

Non, il y a plusieurs mots qui veulent dire la même chose,

mais ça dépend du langage qu'on utilise.

Voilà, j'aimerais manger.

Si vous dites, je suis affamée, c'est beaucoup plus fort, comme mot.

On dirait Gephin, c'est G1.

Je suis affamée.

On va manger.

Si on dit, je suis affamée ou G1, on va manger.

En 2005, donc,

les jeunes maîtriseraient moins le vocabulaire de la langue française,

mais ils s'amusent à en créer un autre.

Petite leçon en direct du quartier du bois sauvage, à Evry, dans les sauvés.

Elles et lui, ils ont trop de levée, carrément.

Si vous dites, ils se mettent bien.

Ils peuvent se refaire le visage.

C'est sur la place, là-dessus.

Un Gizgi frais.

Est-ce qu'il est frais ?

Je ne sais pas si vous avez tout compris.

Moi, pas.

Et donc, ça mérite une traduction.

On a parlé d'une fille.

On a parlé, on a utilisé le mot pas.

Par exemple, c'est repis, en fait.

On a dit que Vekam, il était frais, c'est-à-dire qu'il est beau.

Gizgi, ça veut dire, en fait, c'est un problème, en fait.

Pas un jour sans qu'un nouveau mot apparaisse.

Et quand des artistes en sont à l'origine,

ça se répand comme une traînée de poule.

En 2005, c'est exactement ce qui se passe avec le rappeur Rof.

Il met à la mode l'expression en mode.

En septembre 2005, en Allemagne,

on parle d'une toute petite victoire pour Angela Merkel.

Le résultat des élections législatives vient de tomber.

Trois sièges seulement, la sépare de Gerhard Schroeder,

le candidat sortant.

Merkel-Schroeder, deux photos à la une de la presse allemande ce matin,

car, je vous le disais, le résultat des législatives est extrêmement serré.

À la CDO, Angela Merkel dispose donc de trois sièges d'avance

sur le SPD de Gerhard Schroeder.

Trois sièges, 225 contre 222, 35,2% des voix contre 34,3%.

Ça ne suffit pas à la CDO pour qu'on ne fasse pas la sépare,

la presse allemande parle de défaite pour Merkel,

mais pas de victoire pour Schroeder.

Angela Merkel est en tête.

Sauf que Schroeder ne veut pas céder sa place.

C'est Lin Pigalle, la correspondante d'Europe en Berlin,

par l'alors de compromis à trouver.

Aucun scénario ne doit être négligé.

La seule chose qui compte, c'est de réussir le premier.

La seule chose qui compte, c'est de réussir le premier.

La seule chose qui compte, c'est de réussir le premier.

La seule chose qui compte, c'est de réussir le premier

à proposer une alliance stable, une alliance solide.

Il y a quand même un exclu de cette grande séquence marchandage

qui commence.

Cet exclu, c'est le parti de gauche.

Vous savez, ce rassemblement des anciens communistes de RDA

et des déçus de Schroeder, cela sont jugés infréquentables.

Ils n'entreront pas au gouvernement.

Pour le reste, tout est possible.

Une alliance de la droite et de la gauche emmener,

soit par l'une, soit par l'autre,

soit bien une coalition à trois,

où les Verts et les Libéraux feraient la point,

soit des conservateurs de Merkel, soit du SPD de Schroeder.

Sur le papier, Angela Merkel est quand même devant,

mais elle a tellement manqué sa campagne,

elle a reçu une telle gifle avec un résultat jugé misérable

par tous les observateurs,

que Gerrard Schroeder s'est même autorisé hier à l'humilier

en direct sur un plateau de télévision.

Mon parti ne tendra pas la main à Mme Merkel

dans le rôle de chancelière, dit-il.

Comment oser-vous même y penser,

alors que les électeurs ont si clairement dit

qu'ils ne vous faisaient pas confiance ?

Angela Merkel est très affaiblie

et il ne serait pas surprenant que les ténors de son parti,

qui ont eu tant de mal à l'accepter,

lui donnent maintenant le coup fatal.

Pendant cinq semaines,

ça négocie ferme.

Et un accord est finalement trouvé entre la droite et la gauche.

Angela Merkel sera la future chancelière d'Allemagne,

mais avec un gouvernement de coalition.

Ce n'est pas facile du tout

pour nos collègues au sein du SPD,

parce qu'elle est très très mal acceptée,

comme d'ailleurs dans son propre parti

et dans la population.

Il y a beaucoup de personnes qui me disent

qu'on ne veut pas de Mme Merkel.

Je compte avec des débats

très difficiles encore.

Il faudra voir comment on réussira vraiment

à trouver des compromis qui sont acceptables

pour les deux côtés.

Et le 12 novembre 2005, à 51 ans,

Angela Merkel devient la chancelière

de l'Allemagne fédérale.

C'est une première pour une femme.

C'est aussi une première pour une personne aussi jeune.

C'est le sacre d'une femme,

une femme né à l'est,

et c'est une première en Allemagne.

Je pense qu'il faut lui laisser du temps

pour remettre la politique et l'économie sur les rails.

On ne peut pas s'attendre à ce qu'elle fasse tout de suite.

L'essentiel, c'est d'avoir une direction ferme.

On ne peut pas aller un coup à droite, un coup à gauche.

Et en 2005, personne n'image, évidemment,

que Angela Merkel va rester au pouvoir

jusqu'en décembre 2021.

...

...

...

...

C'était Hang Up de Madonna,

chanson qui marque l'année 2005.

On de la traquante.

Christophe Ondelat.

...

Le 17 janvier 2005,

à Bucharest en Roumanie,

Adriana Iliescu vient d'accoucher à l'âge de 67 ans.

Et elle, et son nouveau-né,

se retrouve immédiatement sous le feu des projecteurs.

Adriana est une toute nouvelle maman roumaine,

avec un record, celui d'être la plus âgée,

à avoir mis au monde un bébé.

Elle aura 67 ans dans quelques mois.

Ça a été le moment le plus merveilleux de ma vie,

mais aussi le plus effrayant.

J'ai eu peur de ne pas pouvoir mener à terre ma grossesse.

En vérité, la maman a tendé des jumeaux,

mais l'on n'a pas survécu,

et le second est né prématurément.

La couchement s'est fait par Césarienne,

déclare son médecin.

L'enfant qui pèse un kilo-quatre se porte bien.

Sa mère également.

C'est un succès pour notre équipe,

car ce cas était difficile.

Célibataire, Adriana Iliescu,

n'a jamais renoncé à être maman.

Une fois la retraite,

elle a enchaîné les traitements hormonaux.

Et après neuf tentatives infructueuses,

elle tombe enceinte grâce à un tonto vocite

et à une fécondation in vitro.

En France, cette naissance tardive n'est pas très bien vue.

Et sur Europe 1,

le gynécologue obstétricien René Friedman est très, très clair.

Écoutez, non.

Je pense que d'envisager une situation

où on sait qu'il y a un risque pour la mère

et qu'il y a des risques pour les enfants

à ce degré-là.

C'est-à-dire qu'il y a quand même un des enfants qui est mort.

Je ne pense pas que ça soit un exploit,

c'est au contraire un échec.

Non seulement ça n'est pas un exploit pour Friedman,

mais cette expérimentation serait même dangereuse

du point de vue de la science.

Tout le monde est interlocué par cette histoire.

J'aimerais quand même revenir à une information.

D'abord, c'est un don de vocite.

Il s'agit d'un vocite qui est prélevé,

c'est une autre femme plus jeune et qui est transférée.

Alors une fois qu'on a les embryons,

c'est vrai qu'on pourrait transférer jusqu'à 90 ans

et puis on pourrait rejoindre l'histoire de Sarah dans la Bible.

Si vous voulez, il n'y a pas de limite à la bêtise humaine

et surtout au transfert en l'occurrence.

En France, ce type de situation ne risque pas de se produire

parce que c'est tout simplement interdit,

comme le rappelle cette chine école.

La loi française est sans ambiguïté,

il n'y a pas d'aide de progression médicalement assistée,

donc pas d'aide aux femmes passées l'âge autour de 42 ans,

à la fois pour ce bon sens médical qu'il ne faut pas nuire

à la santé de la future maman

et pour le bon sens psychologique et éthique.

En 2005, en France, côté record controversé,

on n'est pas mal non plus.

Dans l'un, un homme vient d'être interpellé

après un accident de la route.

Son taux d'alcoolémie est au-delà de tout ce qu'on peut imaginer.

C'est une personne qui a perdu contre son véhicule,

donc dans l'accompagne, nous allons tourner pour Cambres.

Donc il était pris de 100 directs,

avec le deuxième contrôle directement,

vu le premier taux et qui a révélé un taux de 966.

Vous y avez cru tout de suite, à ce chiffre ?

Non, honnêtement, non.

On dit toujours, on va attendre le deuxième contrôle.

Des taux comme ça, de toute façon, on disait, c'est pas possible.

Bah si, ça l'est, incroyable, mais vrai.

Le journal de local ce matin, c'est le progrès chez nous,

il est marqué bien un nouveau record du monde.

On ne cherche pas à établir le record, c'est établi.

Et le dégrisement pour un individu comme ça, ça prend combien de temps ?

Théoriquement, on perd, à partir des saisons,

on commence à perdre 0,15 g par heure.

Nous, on n'avait pas le maître en chambre de sûreté,

avec un taux comme ça, c'est pas possible.

Donc il était hospitalisé.

Quand vous l'avez découvert dans le fossé, il était encore conscient ?

Il était encore conscient, mais il est tombé rapidement

dans un état, on va dire, semi-commateux.

Et donc, il était parti tout seul dans le fossé ?

Voilà, tout seul, ouais.

10 g, sachant qu'un verre de vin en contient neuf,

ça veut dire que cet homme a plus d'alcool dans le sang,

que dans son verre.

Et puis, en 2005, on s'aperçoit que les étilos test

ne sont pas toujours très fiables.

Une automobiliste raconte sa mésaventure.

J'avais une infection, on y va, les gens s'ilsent,

donc il fallait que je fasse des bandes bouches réguliers.

Et en plus, une crème, moi, je connaissais pas, je suis pas dentiste.

Or, vous voyez qu'après cette pommade,

vous reniflez, vous avez l'impression que

vous êtes en train de sniffer une bouteille de ricar.

C'est juste pour anesthésier.

À partir du moment où vous appliquez

ce genre de choses surigensives,

vous respirez.

Et par rester en apnée pendant 10 minutes.

Et donc, moi, j'étais en train de me garer.

J'ai eu un petit accrochage avec une personne,

rien du tout.

C'était une île de rétroviseur qui s'était heurtée.

Bon, mais la police était là.

Et donc, moi, ils m'ont soufflé,

et moi, c'était positif.

Je me suis donc rendu en commissariat avec eux.

Et puis, j'ai soufflé une seconde fois

dans l'été de le maître 10 minutes après.

Et le taux avait baissé plus d'un gramme.

C'est ce qui explique, selon vous,

que les médicaments sont en cause.

J'en suis sûr, dans la mesure où, normalement,

le taux baissait exactement de 0 à 10 par heure.

Je me suis renseigné aussi.

À 23h30, quand j'étais interrogée par l'inspecteur,

j'aurais dû en avoir encore 4 grammes.

Et je ne vois pas du tout comment j'aurais pu

répondre dans un état pareil.

On de la traquante.

Christophe Ondelat.

Le 7 février 2005,

cela fait 71 jours

qu'Élène MacArthur navigue en solitaire

pour boucler le tour du monde à la voile.

Et ce jour-là, elle est en direct

dans le 19h d'European.

C'était un voyage magnifique,

mais au même temps, très, très dur.

Et je ne rends pas compte

que ce n'est pas encore fini, quoi.

Je suis téléphéniquement plus dur.

Et au même temps, la stress de la vitesse est énorme.

On a passé des jours entre un feu de la moyenne,

entre 6 huit et vacheux,

et en dehors, vraiment, avec les yeux,

que la moitié est ouverte,

c'était vraiment... c'était galère.

On avait une torblette.

On était obligés d'aller auprès

avec un vent qui montait à 45 nœuds.

Et le bateau, il tenait, quoi.

C'est un bateau magnifique.

Il est couchelot, il va bien, il va vite.

Et il a vraiment, vraiment pris soin de nous.

Et dans la nuit,

eh bien, elle franchit la ligne d'arrivée virtuelle

entre Wesson et le Cap Lizar.

Et elle bat ainsi le record.

Elle vient défectuer le tour du monde en solitaire

en 71 jours, 14 heures, 18 minutes,

et 33 secondes.

J'ai eu les moments très, très durs.

C'est vrai que j'étais obligé d'aller chercher

beaucoup plus loin, dans moi-même,

pendant cette tour du monde, que jamais avant.

Beaucoup plus loin.

Il faut que je dors,

parce que j'ai dormi, je crois, une heure,

dans la dernière, peut-être 40 huit heures.

Alors là, je suis très fatiguée.

Je suis pleine d'émotion,

parce que je viens juste de voir l'équipe

et tous les gens,

et de toucher les gens,

d'avoir du monde d'abord,

du monde à la carte, du monde dans le cockpit.

Ça fait vraiment bizarre,

et c'est vraiment impressionnant.

Là, je suis vraiment, je suis vide,

et mûre.

C'était très, très dur.

Ma carteur n'est pas la seule,

à être émue.

Cet exploit de la Britannique,

Florence Artaud n'en revient pas.

C'est vraiment quelque chose de formidable

et réalisé.

Beaucoup de nos amis marins

ont été étonnés de voir

que le record a pu tomber

si facilement.

Non, c'est pas le mot,

parce que je crois que ça a été dur,

et qu'elle a vécu des moments

longs et difficiles,

avec ce qu'est un multicoc,

c'est jamais facile de faire le tour du monde,

d'être tout le temps sous tension,

le ventre serré,

à grande vitesse,

dans les mers du Sud.

Donc, elle a vraiment fait quelque chose

de magnifique,

et je crois qu'elle a la reconnaissance,

et tout le monde de tous les marins,

tout le monde est plein d'admiration

pour ce qu'elle vient de faire.

Ce qui impressionne Artaud,

c'est aussi le jeune âge de MacArthur,

28 ans.

Oui, c'est bien qu'elle ait réussi

à le faire aussi jeune,

ça veut dire qu'elle a quand même

une sacrée expérience de marins

derrière elle,

malgré son jeune âge,

et qu'elle a une sacrée volonté

et le désir de bien réussir

tout ce qu'elle entreprend.

Donc, c'est vraiment formidable.

Au tennis aussi,

la valeur n'attend pas le nombre

des années.

Le 23 mai 2005,

c'est un espagnol de 19 ans

qui met en émoi

le public de Roland Garros.

Une vitesse de bras

dans la frappe.

Oui, de bras et de poignées.

Il y a aussi cette balle.

C'est-à-dire que le bras gauche,

il est impressionnant.

Fred Godard,

aura l'occasion de vous le montrer

en gros plan.

C'est pas un bras,

mais c'est presque une cuisse.

Cet espagnol

s'appelle Raphaël Nadal.

C'est sa première participation

en Roland Garros,

et il s'impose en finale

face à l'argentin Mariano Puerta.

C'est fini.

C'est fini.

Il y a eu de bras,

on croit sur la carbatue

comme à son habitude.

Et c'est l'événement du phénomène.

A 10-12 ans, Raphaël Nadal

est vraiment le meilleur joueur

du monde sur carbatue.

Après 3h24 de jeu,

Raphaël Nadal

décroche son premier titre

en grand schlèmme.

Et il reçoit le trophée

des Madozine et Dinside.

Dinside, vous venez de remettre

ce trophée en compagnie

du président Vim.

J'imagine que ça,

c'est un moment que vous allez

conserver assez longtemps

Oui, parce qu'en plus,

c'est vrai que c'est son premier tournoi

à Nadal.

Et je crois que quelque part,

je suis venu

et j'avais un vicky gun.

Vous lui avez porté bonne heure.

Vous le connaissiez un peu ?

Vous avez déjà eu l'occasion

de le rencontrer ?

L'occasion de le rencontrer,

c'est quelqu'un qui adore le foot,

c'est quelqu'un qui adore Madrid.

Donc c'est vrai que...

Voilà, c'est bien pour lui.

J'ai regardé la demi-finale hier

attentivement

et j'ai mis les deux joueurs.

Donc voilà.

C'est bien pour lui.

En 2005, côté cyclisme,

Laine Samsonge

remporte le tour de France

pour la septième fois.

Et la dernière,

puisqu'il annonce

prendre sa retraite.

Mais malgré son incroyable palmarès,

l'Américain n'est pas très aimé.

Laine Samsonge

n'est toujours pas aimé,

même s'il y a beaucoup travaillé

cette année,

notamment avec cette image

un peu glamour

qu'il entretient depuis qu'il est

avec Chérie Le Croix.

Elle était là tout le temps,

cette année.

On la voyait encore

à moins d'une heure du départ

du Contre-la-Monde,

prendre des photos avec les enfants.

Ils étaient tous sourirent

et s'apparaissaient inouïs.

Alors là, on se disait

ah oui, c'est vrai,

il avait dit je vais me faire aimer.

C'est cette année,

je veux quand même.

Cela dit,

ce qui ne passe pas, je crois,

auprès des gens,

ce que vous disent les gens

sur le bord des routes,

c'est qu'il n'est pas humain.

Encore hier, figurez-vous

au PH,

en arrivant

pour la dernière étape,

une dame au guichet

à qui on n'avait rien demandé,

nous dit,

moi Armstrong je l'aime pas,

il transpire pas.

Et on pourrait rajouter

il n'a jamais de rume,

il crève pas,

il tombe rarement.

Et puis bien sûr,

un homme qui gagne cette tour

après un cancer

s'apparaît suspect

sur le bord de la route,

dépend carte Armstrong d'OP.

Armstrong d'OP ?

Même si ça j'ose depuis longtemps,

rien n'est avéré.

Du coup, le 23 août 2005,

les révélations du journal

de l'équipe

font l'effet d'une pompe.

Le journal de l'équipe

peut donc se venter

aujourd'hui d'avoir lancé

une belle polémique

sous le titre

Le mensonge Armstrong,

il révèle en effet

que le champion cycliste américain

a utilisé un produit d'opent,

l'EPO,

lors de son premier tour

de France-Victorie

1999,

l'équipe publique

d'enquête très fouillée

Nicolas Fouron.

Oui, avec l'épreuve

du mensonge Armstrong,

6 échantillons d'urine

prélevés lors du tour 99,

le premier emporté

par l'américain.

Il faut se souvenir

qu'à l'époque,

l'EPO était

encore indétectable

dans les urines.

Et ces prélèvements

n'avaient alors servi

qu'à rechercher

d'éventuels produits

d'opent,

type corticoïde,

sans résultat.

Or 6 ans plus tard,

ces échantillons,

conservés

au laboratoire national

de Chatnémalabri,

sont utilisés

dans le cadre

d'un exercice scientifique.

Il s'agissait

d'y rechercher

d'éventuels traces

d'EPO

avec les méthodes

d'aujourd'hui.

Et la surprise,

le test s'est révélé

positif.

Même 6 ans plus tard,

les scientifiques

sont formels.

À cet instant,

les médecins du laboratoire

ne savent pas

à qui appartiennent

ces échantillons.

Ce ne sont pour eux

que de simples numéros.

Et ce sont

les journalistes

de l'équipe

qui affirment

avoir confrondu

Armstrong

en comparant ces numéros

et verbaux

établis en 1999

lors des contrôles

antidopages.

Rapprochement effectué

ces derniers jours,

après la fin du tour,

est l'annonce

de la retraite sportive

d'Armstrong.

Sur le plan juridique,

ce ne sont pas des preuves.

D'accord.

Mais sur le plan moral,

c'est autre chose.

L'ancien patron

de la fédération

de cyclisme,

Daniel Ball,

est dépité.

Aujourd'hui,

les faits

sont révélés,

sont avérés,

on sort du mensonge,

on trouve la vérité.

Pour beaucoup,

ce n'est pas une surprise.

D'autres continuent

à accorder à Armstrong

des circonstances atténuantes.

Je suis assez

sidéré

de voir

les réactions du milieu

du cyclisme

qui considèrent

encore aujourd'hui

que, ben,

ça vient bien tard,

que toute manière,

d'autres le faisaient aussi.

Oui, peut-être.

Mais Armstrong

a construit toute sa carrière

en disant

qu'il était propre.

Le septuple vainqueur

du tour de France

continuera à nier

jusqu'à ce que,

huit ans plus tard,

il avoue à Oprah Winfrey,

à la télévision,

qu'il s'est dopé

avant chaque tour de France.

Ce que je ne vais plus attendre

Ce qu'on va reprendre

la route

Est-ce que nous sommes

proches de la nuit

Est-ce que ce monde

a le vertige

Est-ce qu'on sera

un jour puni

Est-ce que je rentre

comme un enfant

Est-ce que je n'ai plus

de chemise

C'est la bonne Dieu

qui nous fait

C'est la bonne Dieu

qui nous brise

Est-ce que ce monde

Est-ce que rien ne peut arriver

puisqu'il faut qu'il ait

une justice

Je suis né dans cette cavale

Et nous partons, allez viens

Allez viens

C'était Raphaël avec

Caravan, fabuleux succès

de 2005

Merci à Guillaume Vaseau,

Julien Pichnet et Valérie Inison

Si ce termine cet épisode

consacré à l'année 2005

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Machine-generated transcript that may contain inaccuracies.

Christophe Hondelatte raconte l'année 2005 en puisant dans les archives d'Europe 1.