Hondelatte Raconte - Christophe Hondelatte: Hondelatte raconte - L'année 2000 - 2/5

Europe 1 Europe 1 4/4/23 - 46m - PDF Transcript

Et vous? Oui, vous!

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Voici le deuxième épisode de ma série consacrée à l'an 2000.

Au menu. On va d'abord fêter l'euro avec les bleus.

Et tant qu'à faire, on va aussi fêter les 80 ans de le notre.

Et puis, c'est en l'an 2000 que le mandat du président de la République

passe de 7 à 5 ans.

Et enfin, en l'an 2000, notre Johnny national refuse de vieiller.

Le repeint, on de l'attraconte. L'année 2000.

En l'an 2000, l'équipe de France de football rêve de remporter l'euro.

Une compétition qu'elle n'a pas gagné depuis 1984.

Après avoir disposé du Danemark 3-0,

la France affronte la République Czech en face de Poul.

Thierry Henry ouvre le score à la 7e minute.

Henry capit qu'un ballon va se présenter tout seul. Thierry Henry face au gardien.

Et il va marquer Thierry Henry, premier but pour la France sur une erreur.

De la défense de Czech, il a chippé ce ballon. Thierry Henry,

il est parti tout seul, tranquille, comme une gazelle.

Et de l'extérieur du pied droit, il a anticipé la sortie du gardien.

Il se dit Czech.

La France s'impose finalement 2 à 1.

Eugène Sacomano est en trance.

Avec derrière Laurent Blanc qui remonte au ce ballon,

bien à profondeur pour Zidane.

Tu rames maintenant pour qui pour Viera.

Et le ballon revient dans les pieds de Zidane.

Non, dans Deschamps. Viera vers Zidane.

Zidane a l'entrée de la surface, râteau roulette.

Il va donner pour Thierry Henry de la surface.

Il va frapper 2e but, non!

À côté! Sur ce tiers croisé.

On l'a cru que Thierry Henry allait marquer le 2e but de l'équipe de France.

A la suite de cette magnifique remise de Zidane de l'extérieur du pied droit.

Il l'alerte Thierry Henry qui s'est à droitement démarqué.

Celui-ci ouvre son pied droit, un peu trop Guirou.

Et le ballon passe à côté des buts de Cerny Czech.

En carte finale, la France écarte l'Espagne 2 buts à 1.

Et puis, à la front de le Portugal en demi-finale.

C'est serré. C'est tendu.

On est dans les prolongations 1 but partout.

Et à la 117e minute...

Pénalti pour les bleus! Zidane va tirer!

Allez Ziz!

Alors l'arbitre, heureusement, fait sortir tout le monde.

Des 16 mètres, il faut le tirer en force.

Il y a une pression énorme sur les éboles de Zizou.

Attention, si marque la France est en finale.

Va-t-il marquer ou pas marquer?

Il marque la France est en finale de l'euro!

La France est en finale de l'euro!

Zizou, Impérateur, qui revient embrassé, soutenu par ses compas.

Le match est arrêté, car la France vient de marquer le but à l'or sur Pénalti.

Les bleus sont donc en finale de l'euro.

Ils affronteront l'Italie.

Le match a lieu à Rotterdam le 2 juillet 2000.

A la 55e minute, l'Italie ouvre le score.

Attention Totti, à l'entrée de la surface de réparation, il a Lisa Razou.

Le banan qui est passé, Pesoto qui va s'entrer.

Ah, et but de Delmecchio!

But de Delmecchio, deuxième partie au début de la 2e mi-temps.

Voilà, qu'est-ce qui est temps pour l'équipe de France.

L'Italie, Cadenaz, la France pousse, mais le temps passe.

Nous sommes à la fin des arrêts de jeu.

94e minute, et là, sur Gilles Vilton.

C'est énorme!

Et l'équipe de France est en passe de voir le rêve s'écrouler.

Barthès qui dégage, très égale, qui prolonge de la tête.

Allez, Pesoto Vilton qui va frapper pied gauche!

Yeah!

Tout ce que nous pouvons, inimaginable, inimaginable, extraordinaire.

Qu'est-ce qui se passe dans nos oreilles, c'est normal?

On peut continuer à parler.

On continue de parler, mon cher...

Oui, on continue à parler avec ce but extraordinaire de Sylvain Vilton,

qui a reçu le ballon dans la surface de réparation, dans les arrêts de jeu,

mais quelle libération!

Coup de masseux pour les Italiens, qui pensaient la victoire à Gilles,

et qui doivent jouer une prolongation.

D'autant que pour la première fois dans un match de cette importance,

c'est la règle du but en or qui s'applique.

Autrement dit, la première équipe qui marque dans ces prolongations,

Caden, et soudain, à la 103e minute, le miracle!

Et c'est pas fini, Robert Pireski récupère,

Robert Pireski crochette, il est parti pied gauche.

Double contact, Pireski va rentrer ses potâtres pour représaiguer Kifra, bébé!

Pireski! Pireski!

Putain d'amour! Putain d'amour!

Putain d'amour! Putain d'amour!

Transaiguer l'ombe qui fait le miracle!

Transaiguer l'ombe qui, à chaque fois, nous donne la victoire!

Un mouvement exceptionnel de Pireski, qui creme à son habitude,

file sur le côté gauche et file, donc, sur la ligne de but, il s'en prend en retrait.

Et là, reprise de Demolais, phénoménale!

On peut le dire, phénoménale, du pied gauche, de Trésaiguer, extraordinaire!

16 ans après l'euro 84, 2 ans après le mondial 88,

la France est de nouveau victorieuse.

Ce 2 juillet 2000, sur les Champs-Élysées, l'ambiance est à son con.

Et le! Et le! Et le!

Seule le résultat du match a changé.

Pour le reste, les Champs-Élysées ont revêtu hier soir les mêmes habits

qu'il y a deux ans après la victoire en Coupe du Monde.

Des habits bleus, blancs et rouges, évidemment.

Dès le but en or de David Trésaiguer, la plupart des supporters parisiens ont envahi

la plus belle avenue du monde, certains jusque sur les kiosques à journaux.

Ils sont des centaines de milliers à fêter cette victoire.

Et la fête est d'autant plus faune que les supporters étaient commandés.

Sceptique.

Franchement, au départ, il ne croit pas.

Et bien après, ils se sont trop réveillés.

Et franchement, après, il méritait quoi.

Franchement, ils ont vu des occasions après, ils méritaient trop.

C'est incroyable.

Incarément, totalement.

Un franchement extraordinaire.

C'est le meilleur scénario qu'il puisse avoir, franchement.

Exceptionnel.

Ce scénario, il se parfait!

Jusqu'à la dernière minute, on a eu peur, on a cru qu'on l'avait perdu!

Merci au Chez les maires!

Merci les Gérards!

Merci à tous!

C'est trop de dénières!

Trésaiguer! Trésaiguer! Trésaiguer!

Le lendemain de la victoire, comme le veut désormais la coutume,

l'équipe de France est au balcon de l'hôtel Le Crayon, place de la Concorde à Paris,

pour saluer les supporters.

Ce fut le balcon du bonheur cet après-midi pour l'équipe de France.

Et la foule venu l'acclamer.

La façade somptueuse du Crayon était recouverte pour la circonstance.

D'un immense maillot bleu, avec une foule au pied du palace,

une foule colorée, différente, bigarrée, si proche et unie dans la joie.

Folclameur, lorsqu'ils arrivent sur le balcon, les Invincibles,

les champions du monde, champions d'Europe, champions de tout.

George K.F. de Snake en tête, déchant, un infatigable,

qui brandit la coupe sans socle, perdu le socle, hier, au cours de la tempête.

Et puis Titi Henry aussi, Bob Noir enfoncé sur la tête,

et la coupe qui passe de bras en bras, jusqu'à ceux de Pires,

qui a sacrément musclé son jeu depuis la Coupe du Monde, et très égais.

Le bombardier, qui n'en finissait plus, d'offrir son sourire d'enfant.

On voit un peu tout le monde, on va tirer Henry avec son petit bonnet.

On voit Zizou avec ses cheveux, il est parti, mais il n'a plus de cheveux.

Zizou! Zizou!

Ils sont où les Italiens?

Avec le football qui donne autant de sensations,

et rien d'autre qu'il peut expliquer tout ce monde ici aujourd'hui.

J'ai vu Zidane et Barthès!

Merci Roger! Merci Roger!

Nous nous ont fait vivre soir, c'est unique, ils sont fous de ne jouer avec nos nerfs comme ça,

mais rien et deux est très égais.

J'ai pas l'impression qu'ils pourraient rien leur arriver.

Moi, à 30 secondes de la fin, je dis honnêtement, j'y croyais pas,

et puis à Sylvain! Sylvain qui a débarqué!

De nulle part!

Merci, merci, merci, merci!

Que tous ceux qui sont dans la vibe,

Lève le doigt!

Que toutes celles qui sont dans la vibe,

Lève le doigt!

Que ceux qui sont assez célèbres,

Suivez pas!

Allez maintenant, on y va!

Ces soirées-là, avant même qu'elles s'aient commencées,

On était déjà dans l'ambiance,

A peine entier sur la piste, on lâche nos derniers pas,

Avec bien plus de cycles que 3 voltards,

Mal qu'en souffler dans la foule, on part en reconnaissance.

C'est vrai!

C'est la seule chose à laquelle on pense,

Chacun fut son numéro pour en avoir un,

Vu que notre essor n'est à pas moyen.

Ces soirées-là,

On braque, on branche,

Toi même tu sais pourquoi,

Pour qu'on finisse ensemble, toi et moi.

C'est pour ça,

qu'on aime tous ces soirées-là.

Jusqu'à l'eau,

On les aime jusqu'à l'eau, bébé.

Dans ces soirées-là,

Tout le monde danse et même le DJ,

Après un tour au par,

On a mis l'ambiance obligée,

Nos vestes,

Le schmise en l'air,

On faisait voltugé,

Fusait les gars,

Fusait les go dans la rompe,

C'est là que je suis tombé,

Elle est si,

J'en suis resté bouj'bé,

En temps normal abordé,

J'aurais pas osé,

Mais tout est permis dans...

C'est soirée-là,

On branche, on branche,

Toi même tu sais pourquoi,

Pour qu'on finisse ensemble,

Toi et moi.

C'est pour ça,

qu'on aime tous ces soirées-là.

Jusqu'à l'eau,

On les aime jusqu'à l'eau, bébé.

Faire soin, c'est de bon à croquer.

C'était Yannick,

avec ces soirées-là,

chanson directement inspirée

par cette année-là de Claude François.

...

L'année 2000,

On de la traconte sur Eropin.

Le 25 mai 2000,

Le célèbre pâtissier français Gaston Lennôtre,

Faites ses 80 ans.

C'est vraiment pour moi,

Le plus beau jour de ma vie,

80 ans,

Toujours en forme,

Et toujours amoureux de mon métier extraordinaire.

Quand on pense à votre carrière,

Gaston Lennôtre,

Ça donne un petit peu le vertige,

Ah vous avez commencé à quel âge?

Présent,

Présent,

Tu vois,

Ça fait cette année,

57 ans,

C'est un petit apprenti pâtissier, hein?

C'est sûrement l'émotion qui lui fait commettre

Cet erreur de calcul,

Car en réalité,

Gaston Lennôtre a débuté dans le métier,

Il y a 67 ans.

Un métier qui commence, d'ailleurs, selon lui,

A manqué de jeunes talents.

Aujourd'hui, est-ce qu'il y a encore place,

Gaston Lennôtre,

Pour des artisans,

Pour des frais boulangés,

Pour des...

Oui, absolument.

Mais oui, d'ailleurs, on en manque.

Le problème, c'est que,

Il faut absolument,

Faire un effort considérable pour la formation des jeunes.

Les jeunes apprentis pâtissiers,

Glaciers, chocolatiers, cuisiniers,

Nous en manquons,

Nous en manquons,

Nous en manquons, c'est fou!

Et nous, nous en formons 40, 50 parents à plaisir,

Sommes les seuls dans ce domaine,

Avoir cette organisation pour former les jeunes,

Avec des professeurs,

Qui les suivent de l'âge jusqu'à cette,

Mais on fait des gars formidables.

Si les jeunes talents viennent à manquer,

En revanche,

Les programmes consacrés à la cuisine,

Ont toujours autant la côte à la télé.

Cette année-là,

Une nouvelle émission fait son apparition sur François.

Au commande de Bon Appétit, bien sûr,

Le chef Joël Robuchon.

Chaque semaine,

Ce triplement étoilé,

Invite un autre chef pour cuisiner à quatre mains.

Bonjour,

Je vais avoir le plaisir de vous retrouver,

Tous les jours,

Du lundi au vendredi,

Entre 11h30 et midi sur France 3,

Pour partager avec vous de beaux moments gourmands,

En compagnie de grand chef ami,

Venu de toutes les régions de France.

Avec chacun d'eux,

Chaque semaine,

Nous ferons pour vous tous les jours,

Une recette simple,

Grâce aux produits savoureux de leur région,

Et nous vous montrerons nos tours de mains et astuces.

À votre tour,

Vous pourrez réaliser très facilement

Chaque une de ces recettes peu onéreuses.

La première semaine est consacrée

Au spécialité Alsacienne.

Cette semaine, avec Marc et Berlin,

Nous vous proposons aujourd'hui

Une excellente entrée,

La Tarte Flambée.

Mardi,

Le potage au caisson et voie de Saint-Jacques.

Mercredi,

De délicieux petits gâteaux pour les enfants,

Des vrais d'Allah à la cannelle.

Je dis un saumon roti à l'ail et au lardon,

Et vendredi,

Le plat traditionnel de la cuisine Alsacienne,

A faire pour le week-end,

La choucroute.

Alors justement Marc,

Il y a beaucoup à boire,

Mais qu'est-ce qu'on boit avec la Tarte Flambée?

Avec la Tarte Flambée,

Je crois qu'il faut boire un pinault blanc.

Ca me paraît pas mal,

Mais c'est une recette qui revient à combien?

C'est une recette très peu chère,

Elle doit revenir à 2-3 francs maximum,

Par personne.

C'est pour ça qu'on peut la servir,

Aussi bien en entrée qu'en apéritif.

Oui, tout à fait.

Et au revoir.

Et tous les jours, pendant 9 ans,

Joël Robuchon conclura son émission de la même manière.

Bon appétit, bien sûr.

Cette année-là,

Le grand écran aussi,

Il va de son hommage à la gastronomie française.

Avec l'histoire de Vattel,

Maître d'hôtel des châteaux de Volvicont

Et de Chantilly sous Louis XIV.

Elle est retracée dans un film du même nom,

Réalisé par Roland Joffé,

Et ses Gérartes par Dieu,

Qui incarnent Vattel.

La visite de sa Majesté est l'épreuve suprême.

Il faut que tout soit parfait.

Mais tout sera parfait, mon prince.

Le maître des festivités, Vattel.

Il faut une nouvelle serviette à Mme de Courne.

Comme c'est beau.

Ingenieux.

Vattel, vous êtes un homme remarquable.

Vous nous avez régalé de saveurs inoubliables.

Chut.

Quel pouvoir avez-vous?

Celui de Cré, celui d'Etonnet.

Pour Gérartes par Dieu,

Accepter le rôle de Vattel était une évidence.

Est-ce que vous avez accepté de jouer ce rôle?

Parce qu'il y avait aussi l'aspect épicurien de Vattel.

Forcément.

Ce qui me plaisait beaucoup à faire,

ce qui est beau,

c'est de voir comment on peut donner du plaisir aux autres.

Et quand ce plaisir passe par la nature,

il y a eu, par la nature,

et aussi comment on peut devenir artiste

à travers ce métier.

Je pense que la Anne de Montosier

dans le film tombe amoureuse de Vattel.

Pourquoi?

Parce qu'elle pense que c'est un artiste.

Pour mettre les petits plats dans l'écran,

la production du film a demandé à Marc Meneau,

le chef de l'espérance à Vaiselet en Bourgogne,

de reproduire les recettes de l'époque.

Ce qui ne va pas sans contrainte, de cinéma.

Il paraît qu'on a dû interrompre une séquence dans le film

quand deux pardus mordaient dans un champ bono

et qu'il a dit, c'est franchement dégueulasse.

C'est vrai?

L'idée que je fais, et me semble que c'était fabuleux,

c'était de mettre en scène de véritables plats,

des plats qui étaient frais,

comme on peut imaginer aujourd'hui que ces plats puissent être faits.

Et malheureusement,

entre le temps où on fait un plat et le temps où la scène se termine,

il se passe parfois huit heures, dix heures, voire deux jours.

Alors, la scène n'a pas été finie.

Il a fallu recommencer l'an dernier soir.

On l'a mis au congélateur.

On l'a ressenti une fois, ressenti deux fois.

Et c'est là que l'on s'aperçoit que de faire du vrai cinéma

avec des vraies recettes que ce n'est pas évident.

Le repin, on de l'attraconte, l'année 2000.

En l'an 2000, le chef d'État en exercice en France, Jacques Chirac,

annonce qu'il veut réduire le mandat présidentiel de deux ans.

La durée du mandat présidentiel, pour des raisons historiques et très anciennes,

puisqu'il a été, cette durée a été fixée en 1873.

Maintenant.

C'est ça.

Et de sept ans, il est certain que c'est un délai long et probablement trop long

compte tenu des exigences modernes de la démocratie.

Et donc, le problème est de savoir si l'on peut réduire la durée

du mandat présidentiel, ce à quoi je n'ai jamais naturellement été hostile,

car c'est une décision qui s'impose aujourd'hui sans mettre en cause nos institutions.

Ça, c'est le vrai débat.

Une fois le texte adopté, plutôt que de convoquer le Congrès,

c'est-à-dire l'Assemblée nationale plus le Sénat,

Chirac choisit de demander leur avis aux Français dans un référendum.

Son directeur de campagne, Éric Raout, pense que c'est le signe d'une bonne santé de la démocratie française.

Parce qu'actuellement, beaucoup de décisions sont parfois prises sans demander la vie des Français.

C'est la raison pour laquelle le référendum, c'est d'abord la démocratie directe.

Se prononcer plus souvent et plus directement, c'est une bonne chose pour le pays.

Je ne pense pas qu'il soit bon de s'abstenir au moment où on vous demande de vous prononcer.

S'il y a quelques années, beaucoup se sont interrogés sur le quinquennat.

Pour ou contre, Chirac a le mérite d'avoir posé la question aux Français.

Il n'était pas pour au début, il a écouté, il s'est plié à l'opinion de beaucoup de nos compatriotes.

C'est la raison pour laquelle c'est vrai que c'est un référendum un peu différent des autres.

Mais dire oui au référendum, oui au quinquennat, pour nous au RPR,

qui sommes le parti du président de la République, ça sera aussi quelque part de dire oui à Chirac.

Pendant la campagne, l'essentiel de la classe politique se positionne en faveur du oui.

Mais il y a quand même quelques réfractaires,

comme le président du Rassemblement pour la France, Charles Pasquois.

Avant la date du référendum, qui est prévue pour le 24 septembre,

il multiplie les meetings pour exposer son point de vue.

Nous irons ensemble dans toute la France, porter la parole,

expliquer aux Français de quoi il est question, car on les berne, on veut les tromper,

nous nous sommes attachés à un président de la République qui en soit un,

nous sommes pour un mandat de sept ans non renouvelables.

Partisants du septembre, Pasquois fustige également la méthode du référendum.

Et il n'est pas le seul, Jisqar, qui militaient pourtant avant Chirac pour le quinquennat,

et contre le référendum lui aussi.

En ce qui concerne le référendum, il faut se poser la question suivante.

Le résultat d'un référendum, ça se mesure avec deux chiffres, et pas seulement avec un chiffre.

La proportion entre les oui et les non, et le nombre de Français qui vont voter.

L'indice de participation.

Autre taux de participation.

Alors, pour un référendum, il est souhaitable que le taux de participation soit important,

de préférence supérieure à 50%.

Donc je crois qu'il faut regarder avec soin le taux de participation,

comme les Français vont considérer que la réforme est sans doute assez largement acquise,

ils auront-ils voté? C'est donc un point central.

Vous voulez dire que s'il n'y a pas l'assurance d'avoir 50% de votants, il vaut mieux pas le faire?

À mon avis, je ne dis pas, il vaut mieux, il n'y a pas de conseil dans cette affaire.

Je dis, mais en ce qui me concerne, on n'aurait pas lancé un référendum,

si je n'avais pas pensé qu'il y ait un taux de participation au moins égale à 50%.

Et il est vrai que les Français interrogés dans la rue, juste avant le jour J,

n'ont pas l'air très concerné.

Est-ce que vous comptez les voter dimanche?

Euh, non, je crois pas.

Non, mais je ne sais pas qu'on va...

...pour virer.

Non, c'est vrai.

On verra, je ne sais pas, c'est possible.

Non, parce qu'il y a des problèmes plus graves que ça.

Et les gens s'en foutent complètement.

Voilà, c'est tout. Et ça va rien changer pour nous.

Voilà, c'est du business en termes politiques et puis c'est tout.

Pour moi, c'était de me voir et c'est normal d'aller voter.

Je sais qu'il n'y aura pas grand monde, mais il faut aller voter.

Ça vous intéresse le quinquennat?

Euh, oui, ça m'intéresse, oui.

Ça m'intéresse dans le sens que, bon, on nous donne un droit,

donc moi, je vais en profiter.

Je ne trouve pas que ça change grand chose au sein de tous ces termes.

Je pense que c'était pas bien le moment, quoi.

Il y avait d'autres choses à faire avant.

Finalement, le 24 septembre 2000,

c'est le oui qu'il emporte,

avec 72,1% des suffrages,

à un score sans appel.

Mais l'abstention est impressionnante.

7 Français sur 10 ne se sont pas déplacés jusqu'aux urnes,

de jamais vus sous la cinquième République.

Des urnes aux deux tiers vides,

c'est d'abord ce que l'on retiendra du référendum sur le quinquennat.

Le oui l'a emporté par presque 73% des voix,

c'est la fin de 127 ans de septennat,

mais 28 millions de Français ont bouddé le scrutin.

Ça fait un taux d'abstention de 69%.

Le record de 1988 est battu,

c'était la consultation sur la nouvelle Calédonie,

mais pour Jacques Chirac,

cela ne veut pas dire qu'il faille renoncer au référendum.

L'abstention ne signifie pas qu'il y a trop de référendum ou trop de démocratie.

Elle signifie au contraire qu'il n'y en a pas assez.

Je connais et je comprends vos préoccupations.

Votre emploi, votre pouvoir d'achat, la sécurité,

l'éducation de vos enfants, le logement, les moyens de transport.

Mais s'agissant d'une réforme qui touche au lien essentiel, unissant le chef de l'État aux Français,

je me devais de vous interroger.

Et pour Charles Pasquoi,

eh bien ce fait-blutôt de participation est un échec cuisant pour le chef de l'État,

mais aussi pour le chef de gouvernement, le socialiste Lionel Jospin.

Pour Charles Pasquoi, la victoire du oui est une défaite,

mais pas seulement celle du non,

ceux qui se réjouissent de l'adoption du quinquennat n'ont rien compris au message sorti les urnes.

Ils représentent tous réunis, présents de la République, pas les ministres, tous les dirigeants des partis politiques et tous les élus,

un Français sur cinq.

Voilà la réalité, si tout au moins cela n'amène pas les dirigeants politiques à s'interroger,

alors il y a de quoi être inquiet.

Et Charles Pasquoi va plus loin.

Il pense que ce tout d'abstention remet sérieusement en cause la légitimité de Chirac et de Jospin.

Pour lui, ils doivent en tenir compte.

Je vous ai entendu, il n'a pas dit, mais qu'il s'en foutait carrément.

Là, c'est se moquer du monde,

mais là, Chirac, à mon avis, n'a plus qu'une chose à faire, c'est démissionner.

Il est un très bon candidat depuis 30 ans ou 40 ans,

mais dès qu'il est aux affaires, c'est un très mauvais gestionnaire.

Jacques Chirac ne démissionnera pas.

Mieux, il sera réélu dans deux ans.

Et cette fois, pour un mandat de 5 ans.

Alors j'entends, j'entends, j'entends la roi des sages et je chante, je chante avec eux.

Quand l'amour n'est plus qu'un devoir, quand mon regard se détruit,

quand je préfère ne pas savoir et que mon âme devient sourd,

quand je dis c'est un que je dois, il me remontre la voix.

Alors j'entends, j'entends, j'entends la roi des sages et je chante, je chante avec eux.

C'était Yannick Noa avec la voix des sages.

L'année 2000, on de la traconte sur Europe 1.

En l'an 2000, ça fait longtemps que le législateur réfléchit à remplacer la prison

pour les courtes peines par le port d'un bracelet électronique.

Et en septembre 2000, ces choses faites.

Décision défendue par la ministre de la Justice, Elisabeth Kikou.

C'est une des mesures pour diminuer la détention provisoire et faciliter la libération conditionnelle.

C'est destiné à remplacer la détention.

Je pense que c'est une de ces mesures qui va nous permettre de privilégier les alternatives à l'incarcération

et donc de diminuer le nombre de détenus et de privilégier la réinsertion.

Quels sont les détenus justement qui seront concernés par le bracelet?

Est-ce qu'il y a un profil type?

Il n'y a pas de profil type, mais ce sont soit des détenus qui auraient pu être placés en détention provisoire

et que le juge de la liberté de la détention aura préféré placer sous bracelet électronique.

Quand personne qui arrive en fin de peine, c'est le juge d'application des peines qui décidera.

Donc ça sera possible à la fois pour des auteurs de délit mais également pour des criminels éventuellement?

Pour ceux qui arrivent en fin de peine, il n'y a pas de... oui, c'est une des mesures.

C'est encore une fois d'aménagement de la peine.

Cette mesure expérimentale est d'abord testée sur 20 détenus de la maison d'arrêt de Luïne près d'exemprovant.

Pour être sélectionné, il faut être volontaire, avoir été condamné à moins d'un an de prison,

justifier d'un logement et d'un téléphone et justifier d'une activité, emploi ou formation.

Jean-Jacques Perrault, qui est chef de projet à l'administration pénitentiaire de Marseille, complète le tableau.

Il sera ensuite accompagné à son domicile où on installera la seconde partie du système puisque le bracelet est un émetteur qui est le récepteur à son domicile.

Ce récepteur va être accordé à une ligne téléphonique qui transmettra des données au centre de surveillance qui sera installé à EX.

À EX, à partir des plages horaires qui auraient été définies par le juge,

eh bien si c'est une absence régulière, il ne se passe rien.

Si c'est une absence irrégulière, il y a déclenchement d'une alarme.

Mais certains juges ne sont pas pour autant rassurés.

Alors il y en a comme Chantal Merce, juge d'application d'épennes à Cronoble, qui demande à tester eux-mêmes le bracelet.

Moi personnellement, peut-être parce que j'ai la conscience tranquille, mais ça m'a pas perturbé énormément.

C'est le poids d'une montre, c'est l'impression d'avoir une montre sans arrêt.

C'est vrai que personnellement, j'arrive ma montre le soir donc là je ne peux pas l'enlever.

Voilà la difficulté. Personnellement, je ne vis pas mal du tout.

– Vous en parlez au présent parce que vous l'avez encore? – Je l'ai encore.

– Et ça fait combien de temps que vous l'avez? – Depuis mardi dernier,

parce qu'au début il y a quelques petites difficultés techniques, donc j'ai voulu continuer à le garder.

Ça ne me paraît pas une chose extraordinaire, ça me paraît naturel de savoir de quoi on parle.

C'est quand même un système complètement nouveau en France.

On connaît les expériences étrangères bien sûr, mais je pense qu'on est dans le premier pays latin

où on met ce système en place, donc notre mentalité peut-être pas tout à fait la même que celles des anglo-saxons,

par exemple, qui acceptent peut-être plus facilement des règles contraignantes.

Donc ça me paraissait intéressant d'essayer, ça m'a vraiment pas paru quelque chose extraordinaire

que d'avoir envie de tester, puis j'ai envie aussi d'avoir confiance en mon système,

et d'être bien certaine qu'il marche vraiment.

– Donc ça marche, mais figurez-vous que certains détenus n'en veulent pas.

– La première personne qu'on envisageait de mettre tout bracelet à refuser,

je pense qu'on avait beau lui expliquer que ça ne se voyait pas ce bracelet,

elle avait l'impression d'être stigmatisée par ça, alors que moi, je vous dis, je le porte depuis mardi.

Ce n'est pas un problème, mais bon, c'est psychologique, on peut rien y faire.

En plus, il est quand même vrai qu'il faut que la famille soit pas vraiment d'accord,

mais au moins ne soit pas hostile, parce que ça va poser des problèmes permanents, sinon.

On a quand même un équipement d'homicile qu'il ne faut pas bouger,

s'il y a des enfants qui donnent des coups de pied dans le récepteur, qui bougent les filéélectriques,

il va y avoir des problèmes.

– Si on appelle la personne, parce qu'il y a une alarme et qu'on veut savoir ce qu'il en est,

et que la famille répond et au style, ça posera des problèmes.

– Donc maintenant, quand vous aurez un détenu face à vous,

vous saurez de quoi vous parler lorsque vous le proposerez ce bracelet?

– Tout à fait, tout à fait, c'est bien le but.

– Heureusement, la plupart des détenus trouvent que c'est la solution idéale.

Et c'est le cas de Pascal, condamné à un an de prison pour vol et falsification de chèque,

il apprécie de pouvoir rentrer chez lui après son travail, plutôt que de dormir en prison.

– Ça n'a rien à voir, c'est le jour de la nuit, par rapport à la prison.

C'est la prison dans la maison, mais bon, ça permet beaucoup de choses,

ça permet d'aller travailler, ce qu'on a fait le nid là, d'être prêt de ses proches,

des horaires respectées, des horaires de sortiers, des genres où je ne dois pas sortir.

Bon là, je viens de sortir, donc je ne vais pas faire son patron, je déconse.

– Est-ce que vous avez l'impression, je dirais, de puir d'être libre, entre guillemets?

– Euh, oui, là, je commence aujourd'hui, je le ressentis hier, pas trop.

Aujourd'hui, ouais, quand même, parce que, bon, j'ai fait des papiers, j'ai fait des démarches, bon.

J'ai envie d'aller faire une tour en ville, je vais me chercher ou faire des courses, bon.

Je peux, c'est clair, je me salue le livre, quoi.

– Et un mois plus tard, la rédaction d'European reprend des nouvelles de Pascal.

– Bon, c'est strict quand même, mais bon, je pense que c'est juste milieu, quoi.

– Alors concrètement, vous le portez où?

– À la cheville. – À la cheville.

– Je pense qu'on avait le choix à la cheville ou au panier, quoi.

– Ouais, ça gêne moins, ou c'est? – Ouais, ouais, ça s'ouvre pas, quoi.

À la cheville, elle lui digne par-dessus, on voit rien du tout, quoi.

– Alors, est-ce qu'il y a quand même des choses que vous ne pouvez pas faire, physiquement?

– Ah non, physiquement, non, il n'y a pas de problème.

Je fais ce que je veux, si j'ai envie de courir, je cours, au boulot, ça m'agène pas.

Et puis j'ai les bottes, quoi.

Ça m'agendaient au début, quoi, c'est normal.

Avoir un truc à la cheville, c'est pas évident, non plus comme le simple, quoi.

– Ouais, c'est étanche. – Ouais, c'est étanche, c'est pour dormir.

– Et pour dormir, ça va? – Je ne sais pas.

– Et je sais pas, votre copine, ça va, c'est pas... – Non, non, ça va, quoi.

– Ça veut dire que vous n'avez pas le sentiment de continuer à complir votre peine?

– Et plus ou moins, quand même, parce que par rapport aux heures, on peut respecter, quoi, quand même.

– En acceptant de porter le bracelet électronique, Pascal a parfaitement conscience des enjeux.

– Mais alors, dites-moi, quand vous avez dit à vos co-détenus que vous sortiez avec un bracelet,

vous vous ont jalousé, non? – Ouais, mais je l'ai pas trop parlé, comme fait.

– Il faut qu'il fasse mieux qu'il l'apprenne une fois que vous étiez parti.

– Ouais, ouais, ouais, parce que là même, là, il y en a plein qui sont dans l'onde de vendée,

et en fait, tout va être refusé, quoi. – Pourquoi?

– Je ne sais rien, quoi, en fait. Parce qu'il y a plein de trucs qui ne sont pas au point.

– Mais techniquement, ça marche, quand même. – Ouais, techniquement, il n'y a pas de problème.

– Pas d'interférence avec, je sais pas, les téléphones portables, rien? – Rien du tout.

– Rien du tout. C'est au point, quoi, quand même.

– Et ça, vous fait quoi de savoir, en fait, que vous êtes une sorte de cobaye? – Ouais, je me considère comme une cobaye.

Il faut que je parle de ce système-là, parce que c'est bien, quoi.

Il faut que j'en parle et que celui qui veut s'en sortir, il s'en sort, grâce à cela, quoi.

– Vous faites un peu la promo du bracelet, en fait? – Ouais, voilà, quoi.

Parce que moi, je sais que si je fais le com, personne n'en bénéficiera pas, après.

Et que si je me tiens à Coro, ce sera un bon exemple, et ils n'entraîneront pas, c'est tout à fait.

Je ne sais plus comment te dire. Je ne trouve plus les mots.

C'est mon qui te faisait rire, mais ce que tu trouvais beau.

J'ai tant de fois voulu t'écrire, mais tant de fois courber le dos.

Pour vivre nos souvenirs, j'ai même aussi folé ta peau.

Vous dis-moi, regarde-moi. Je ne sais plus comment t'aimer et comment te garder.

Parle-moi, parle-moi. Je ne sais plus pourquoi t'aimer et pourquoi continuer.

Mais tu es bas. Mais tu es si loin de moi.

Je ne sais plus comment poursuivre. C'est amour qui n'en est plus.

La québécoise Isabelle Boulet avait par le mois.

Européens ont de la traconte l'année 2000.

En l'an 2000, Johnny Alidé s'apprête à fêter ses 57 ans, et il a l'air en pleine forme.

Et vous savez pourquoi? Il prend de la DHA, un produit contre le vieillissement non autorisé en France.

Retient la vie, c'est dans un grand hôtel parisien que notre Johnny national a reconnu les faits.

Oui, je prends la petite pilule destinée à lutter contre le vieillissement.

C'était une façon comme une autre de justifier les allers-retours à Los Angeles, aux États-Unis.

Johnny Alidé s'apprête à démarrer, vous le savez, une énorme tournée pour fêter 40 ans de métier.

Pour le biologiste français Etienne Emile Beaulieu, qui fait des recherches sur la DHA,

l'aveu de Johnny Alidé pourrait bien faire bouger les choses.

Il compte pour lui qu'il prenne soin de sa santé et de l'avenir de sa santé, ce qui est le but des travaux sur la DHA.

Je ne serai plus content encore si les précautions étaient prises pour qu'on soit sûrs que ce soit approprié pour son état,

qui est certainement très bon. Je souhaite évidemment beaucoup que cet exemple presse les uns et les autres,

ceux qui ont la possibilité de mettre la DHA à disposition du public sur le marché, comme on dit,

dans un contexte bien suivi médicalement et pharmaceutiquement.

Je souhaite que les choses s'arrangent dans ce sens-là encore plus vite, grâce à cet exemple un peu poussé, disons.

Et Johnny de donner la preuve de sa forme dès le mois de juin 2000.

Ça commence le 10 par un concert gratuit au pied de la Tour Eiffel. Ce soir-là, 400 000 personnes viennent l'applaudir.

Même ses collègues desillés sont scotchés par sa pêche, incommensés par François Sardé.

Et je me disais, 40 ans après quasiment ses débuts, il tient bien la route, Johnny.

Ah, c'est fou. Je trouve ça extrêmement émouvant de voir que le public ne fait qu'amplifier, en réalité,

en ce qu'ils concernent et qui est toujours là.

Vous avez vu tous les VIP qui s'enorgueillissent maintenant d'être amis de Johnny.

C'est du plus grand chic maintenant d'être amis de Johnny et de Lidé.

En tout cas, son spectacle de la Tour Eiffel était formidable.

Vous y étiez ou vous étiez dans votre télévision?

Non, mais j'ai regardé ça à la télévision.

Après le concert à la Tour Eiffel, Johnny à Lidé se produit au parc de Sault, en région parisienne, devant 60 000 spectateurs.

Pour ce concert géant, l'idol des jeunes et des moins jeunes a convié plusieurs artistes à le rejoindre sur scène.

Michel Sardou, Paul Personne, Pascal Obispo, Laurent Gérard et Patrick Bruel.

Après avoir chanté en duo avec Johnny, ils sont tous remontés sur scène à la fin du spectacle pour souhaiter un bon anniversaire à leurs amis.

C'était un peu spécial. Comme vous pouvez le voir, j'ai décidé de faire un anniversaire dans toute l'intimité.

D'abord, qu'est-ce que vous avez tous fait dans mon salaud?

Tous, ils étaient là pour écouter leur idol chanté, 24 chansons, les mêmes cochons de mars.

La Tour Eiffel en moins, mais avec toujours quelques feux d'artifice, les fans étaient ravis.

Vous étiez MU à la fin, donc ça va bien plus fuit.

Toujours le King, toujours pareil.

Mais le King n'a pas traîné dès la fin du concert sans prendre le temps de se changer.

Johnny est parti escorter de motards dans son 4x4 noir de l'armée américaine où l'attendait Leticia.

Direction discothèque des Champs-Élysées où entouraient de 300 invités,

tous coiffés de chapeaux de cowboy marqués de ses initiales,

il a enfin pu souffler les bougies de son gâteau.

Dans La Foulée, la star débute une série de 40 concerts à l'Olympia,

une scène qu'il n'a pas foulé depuis 27 ans.

Et comme si ça ne lui suffisait pas,

le soir où il n'est pas programmé à l'Olympia,

Johnny à l'idée se produit en province ou en Belgique ou en Suisse.

Et le 25 août, enfin, soir de la dernière à l'Olympia, toujours aucune trace de fatigue.

Ils ne sont pas nombreux les artistes à pouvoir faire se lever toute une salle

dès les premières notes de la première chanson.

Johnny à l'idée fait partie de cela.

Après la Tour Eiffel, le Parc de Sceaux, une dizaine de stades et deux mois d'Olympia,

jusqu'au dernier concert, il aura été plus fort que les autres.

Une performance, une animement saluée par le public

et par les quelques artistes invités à venir chanter avec lui hier soir.

Jean-Yel Robin, Catherine Lara et Paul Personne,

mais aussi Patrick Bruel et Pascal Obispo.

Je pense que personne n'est capable de faire ce qu'il a fait, c'est hallucinant.

Je crois que la performance de Johnny à l'idée ne se mesure pas.

Ce qu'ils viennent faire ces deux derniers mois ou ces trois derniers mois,

c'est de se mesurer à cette exceptionnelle carrière, à cette exceptionnelle longévité,

à cette relation d'amour qu'il a su entretenir avec ce public incroyable.

Ce soir, il a été très très émouvant.

Mais moi, ça fait trois fois que je vois l'Olympia dans les deux mois

et ça fait trois fois que je suis ému.

...

Johnny, quand on termine une telle série de concerts, qu'est-ce qu'on se dit?

Ouf ou déjà?

Non, on ne se dit rien de tout ça.

On subit la fin.

C'est jamais trégué, vous savez, la fin d'un spectacle.

Parce qu'on a travaillé pour ce spectacle pendant pas mal de temps.

La seule chose positive qu'on peut avoir là-dedans,

c'est qu'on se dit qu'on va travailler pour un spectacle différent, pour la prochaine fois.

Mais ce ne sera pas pour tout de suite aujourd'hui direction Montréal,

pour les trois derniers concerts avant les vacances,

qu'un jour de bateau avec Laetitia au large de l'Italie,

et avant le cinéma, Johnny a l'idée de faire à l'acteur

avant de redevenir chanteur.

Ce sera en 2003 pour ses 60 ans.

...

...

...

C'était un extrait de vivre pour le meilleur de Johnny à l'idée, bien sûr.

Chanson écrite par Lionel Florence et composée par son fils, David à l'idée.

Vous devrez patienter jusqu'à demain pour la suite, les amis.

La suite de notre exploration de l'année 2000 dans le troisième épisode.

...

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Christophe Hondelatte raconte l'an 2000 en puisant dans les archives d'Europe 1. Au programme : On va fêter l’Euro ... avec les Bleus; Lenôtre a 80 ans; le mandat du président de la République passe de 7 à 5 ans et enfin Johnny refuse de vieillir.