Hondelatte Raconte - Christophe Hondelatte: Hondelatte raconte - L'année 1997 - L'intégrale

T'es content de qu'on aille se balader mami?

Non.

Au fait, Sarah t'embrasse.

Vous êtes toujours ensemble.

C'est ta voiture ça?

Oui, j'ai acheté une Volkswagen.

Eh bien allons-y mon chéri.

C'est si facile d'être fier d'une Volkswagen.

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Le 21 février 1997,

la française Jeanne Calment

fête ses 122 cents.

Et bien évidemment,

la douayenne de l'humanité intrigue.

On a tout dit sur la douayenne de l'humanité

qu'elle a entretenu sa santé avec une cigarette

et un verre de porte au quotidien,

qu'elle a connu Vincent Van Gogh,

que le notaire qui avait acheté sa maison en viagée

avait fait ce jour-là une bien mauvaise affaire.

Il faut dire que l'an dernier,

son 121e anniversaire avait pris des allures

d'événement planétaire.

Tout avait été dit et écrit

sur sa vie.

Un disque de rap avait même été enregistré.

La vieille dame se racontant

sur fond de musique techno.

Cette année donc,

cette Jeanne Calment devrait être

plus sobre, plus intime,

moins journaliste probablement,

mais toujours des visiteurs bien sûr.

Les visitants d'ailleurs déjà commençaient

à la maison de retraite du lac.

Mais dans cette maison de retraite,

à Arles, les visiteurs sont quand même

triés sur le volet.

Bonjour madame, nous sommes venus de Suisse

pour vous apporter des fleurs et vous dire bonjour.

Avec des petits enfants qui ont aussi

des vichilles pour vous et du chocolat

pour vous souhaiter bon anniversaire.

C'est pas assez fort?

Alors, est-ce que vous aimez toujours les vichies?

Oui.

Ils arrivent. Je mets les vichies

près de votre main.

Merci.

Pour la gérante au lac Catherine Leveau,

lui permettre de recevoir quelques visiteurs

malgré son âge

est une bonité.

Surtout ne pas faire le vide

autour d'elle.

Je suis persuadée que si on n'aide pas le risque

de régresser, les personnes âgées

ne savent pas.

Régresse fatalement et surtout si elle perd le moral.

Madame Calment a bénéficié jusque-là

d'un moral d'acier.

Comme on dit, elle a une personnalité très forte.

Il faut qu'elle la garde.

Il faut qu'elle soit stimulée, qu'elle soit aidée.

Comment? Il faut qu'il y ait

quelqu'un qui transmet les informations

de part et d'autre.

C'est-à-dire qu'il va aider Madame Calment

à entendre ce qu'on lui demande

et aider la personne qui a posé la question

à comprendre la réponse.

C'est un travail de stimulation qui permet

de garder ses capacités intellectuelles

à l'état où elles sont.

Alors, à défaut de pouvoir approcher

Jeanne Calment, les curieux se rabattent

sur son ancien appartement.

Depuis de magasines chaussures situées

au riz de chaussée, la vendeuse

envoie des filets toute la journée.

Et selon elle,

certains viennent de très loin.

Ce sont surtout les japonais qui apparemment

sont friands des aventures de Jeanne Calment.

Ils inspectent beaucoup au niveau

de l'architecture pour voir si vraiment

c'était un bâtiment particulier.

Ils nous demandent si elle avait beaucoup d'argent.

Ça, ça les intéresse.

C'est surtout les japonais.

Les autoristes d'autres nationalités

ne demandent pas de nouvelles ou d'informations.

C'est vraiment spécifique au japonais.

Les français?

Les français n'ont pas vraiment.

Mais ce qui était inéluctable

finit par arriver.

Le 4 août 1997,

Jeanne Calment rend son dernier souffle.

La disparition de Jeanne Calment

est une immense perte pour les pensionnaires

de la maison de retraite du lac.

Ici, tout le monde regrette déjà la doyenne du monde

à l'image de Yvonne Boulet,

une dame de 80 ans qui a bien connu Mme Calment.

Pour moi, c'était une amie, quoi.

On en est très bien

parce que amener un sonnage comme ça, c'est

c'est beau ça.

Vous voyez un peu, mais je vais pas avoir,

vous savez ce que c'est.

Tout le monde était gentil avec elle.

Ah oui, tout le monde était gentil.

Oui. Et elle prenait pas les médicaments, hein.

Non, non.

Parce qu'elle en avait pas besoin

et qu'elle avait un coeur solide.

Pour moi, ça nous fait de la peine.

Et oui, elle n'est pas écarnelle

sur la rame.

A l'annonce de la mort de Jeanne,

le maire d'Arle, Michel Vosel,

tient absolument à lui rendre mal.

Le drapeau de la mairie d'Arle

est en berne.

Alors, naturellement, il y aura

les cérémonies qui lui sont dues.

La place ou le boulevard que nous lui

dédirons, mais surtout,

elle restera pour nous, ce symbole

de vie qui faisait que,

à l'inverse de l'autre Arlesienne, celle

que l'on ne voyait jamais, elle, elle est présente

et elle restera présente partout.

Quand pour la dernière fois, monsieur le maire?

Je l'ai vu ici dans cette maison, elle était

dans son fauteuil et c'était

comme ça, l'après-midi,

où il faisait beau et elle était là, en train

de se reposer.

Jeanne Calment n'était jamais fatiguée.

Jeanne Calment était vivante.

Elle reste vivante.

Beaucoup de ceux qui n'ont pas pu l'approcher vivante

sont présents à Arles

pour la cérémonie en sa mémoire

et tous sont attristés

par cette disparition.

Je suis le guide d'un groupe belgeant,

mais je savais que la BTR,

nous avons entendu ce matin, à la radio du Caire,

qu'elle était décédée, on a été étonnés.

Ça nous fait quand même un peu de la peine,

on commençait par bien l'aimer quand même,

elle faisait partie...

Elle fait très bien en Belgique.

Moi je crois qu'elle ne mourrait jamais.

C'est triste, je crois,

pour les Arlesiens,

parce que c'était une personne

qui retracait la mémoire

de notre ville et

ça nous laisse un peu de chagrin.

Elle avait exactement un siècle de plus que moi,

122 ans, j'ai 22 ans, vous voyez.

Donc elle a vécu vraiment beaucoup de choses.

Je pense qu'elle était content de terminer sa vie.

122 ans c'est vraiment énorme,

tout ce qu'elle a connu, l'électricité, tout ça.

Et je pense aussi à l'histoire du gars

qui elle a vendu son viagé, qui est mort avant elle.

Il faut voir ce qu'elle a de plus croustillante.

Ah, sa mort, on ne parle bien sûr

que de son exceptionnel longévité.

La gérontologue qui l'a suivée

raconte que Jean Calment

a conservé presque jusqu'au bout

son autonomie.

On appuie beaucoup de travail, je dois dire.

Il faut être franc dans cette affaire.

Mme Calment est arrivée en maison d'entrette.

Elle avait déjà 110 ans.

Et jusqu'à 110 ans, cette femme, elle était chez elle.

Elle était autonome, elle se débrouillait.

Elle faisait sa cuisine, elle s'occupait toute seule?

C'est une dame qui arrivait à se débrouiller,

à s'occuper d'elle-même.

Il faut savoir que c'est une personne qui a eu

pendant toute sa vie de l'aide, de la domesticité.

C'est une dame qui était une grande bourgeoise d'art

et qui effectivement se débrouillait très bien

et menait son monde avec une main de fer

et une volonté sans égal.

Je me pourrais depuis toujours

qu'elle me déchire ou qu'elle soit tendre

elle me dessine après l'amour

un arc en ciel dans notre chambre

et les musiques et certains jours

qu'en notre cœur se fait trop lourd

elle est la seule à pouvoir nous porter

elle a pouvoir nous porter secours

c'est une musée qui évite

il vivra toujours en moirage

à travers son piano forte

la morte est lontana

et le vie au perlet

Bibo Parley, Dandrea Boccelli et L'Encigara

cette chanson le ténor italien

la reprise en duo avec différents interprètes

de différents pays

et sachez que L'Encigara a dû faire une maquette

avant d'être choisi pour la France

On de la traconte

Christophe Ondlat

l'année 1997 commence très mal pour Boris Yeltsin

en janvier le président de la fédération de Russie

est hospitalisé pour une pneumonie

aujourd'hui le président est atteint d'une pneumonie

mais il souffre avant tout

d'un mauvais état général de santé

de nouveau Boris Yeltsin est à l'hôpital

en fait rien a changé

depuis plus de 6 mois il est devenu le fantôme du Kremlin

et l'hôpital s'invite fort bien à son absence

et Boris Yeltsin ne récupérera probablement pas

un état de santé qui lui permettrait d'occuper

dans des conditions normales ses fonctions de président

la classe politique russe s'en est meuf à peine

une personnalité politique pourtant demande sa démission

le général Alexandre Liébet

mais il est bien le seul

Yeltsin doit renoncer à ses pouvoirs

il est à l'hôpital, le premier ministre est en vacances

les gens ne sont toujours pas payés

la production est au point mort

et personne ne s'occupe de l'économie

mais même s'il vient de créer son propre parti

Alexandre Liébet dispose de peu de relais

dans la classe politique et l'opinion

et il aura du mal a faire avancer l'idée

d'une nécessaire démission

en vérité, Yeltsin lui même

qui peut décider de quitter le pouvoir

car en l'état actuel de la constitution

seule une démission du président peut mettre fin

à cette situation

les députés ont une fois de plus évoqué

ce matin une procédure de destruction

contre Boris Yeltsin

et demander aux experts de se repencher

sur la question c'est sans illusion aucune

la constitution n'en prévoit pas

les modalités réelles

et ça n'est pas l'entourage proche du président

Victor Tchernomirdin, le premier ministre

ou Anatoly Chubbais, le chef de l'administration

présidentielle qui pourrait conseiller

à Boris Yeltsin de démissionner

car ce sont eux qui en attendant tirent

l'épicier du pouvoir

en janvier 1997

cela fait 7 mois que les russes

sont sans président

car avant sa pneumonie

Yeltsin avait été hospitalisé

pour un quintuple pontage coronarien

ce n'est pas un président

c'est un homme malade

il doit rester à l'hôpital

et de l'hôpital on ne peut pas diriger

un grand pays comme la Russie

pourtant le Kremlin affirme

Boris Yeltsin est en bonne forme

et il travaille même

à l'hôpital

en tout cas

s'il y en a un qui est en forme

et qui le montre c'est Michael Gorbachev

l'ancien dirigeant soviétique

est en pleine tournée d'épopote

pour promouvoir son autobiographie

et le voilà

à Lille

Michael Gorbachev a encore ses partisans

du moins en France et particulièrement

à Lille où il vient présenter

son dernier livre

ses mémoires plus de 900 pages

et un véritable mise au point historique

il y a eu tellement de mensonges

de choses fausses qui ont été dites

sur ce que j'ai fait

il fallait aussi que je donne ma version

on se bouscule pour entrevoir Gorbachev

et surtout pour obtenir la précieuse dédicace

signé par l'homme qui a bouleversé

la politique mondiale

en France généralement

l'accueil est chaleureux

et ça étonne les russes

qui ne partagent pas le même enthousiasme

pour l'ancien chef de l'état

seulement aujourd'hui

Gorbachev n'est plus président

il est écrivain et entend réussir

la promotion de son livre

bien sûr je suis heureux

que cela suscite un tel intérêt

et que la presse aussi soit présente

je suis content je remercie les français

dans le salle d'hile

direction paris

où l'auteur Gorbachev

est attendu pour une séance de dédicace

au galerie La Fayette

une présence dans le temple de la consommation

qui étonne tout de même certain clire

premier jour des 3 g mais pas d'appel

Tony Truhan

dans le salon Opéra en tout cas

musique de chambre

on attend le couple Gorbachev

et le directeur du magazine Mr Alès fait le fier

les Galeries La Fayette c'est un théâtre

dans Paris c'est au galerie Lafayette que ça doit se passer. Et voilà l'ancien maître du

Kremlin qui surgit entre le rayon bas et le département Chaussette. Mikhail Gorbachev s'engouffre

dans le vieil ascenseur, direction le 7e, il traverse des couloirs de service et prend place

devant des tentues rouges. Souvenir, souvenir, les galeries Lafayette, il connaît déjà.

J'ai été au galerie Lafayette une seule fois dans ma vie il y a 21 ans en 76 quand j'ai acheté des souvenirs

pour Raïsa. Et Raïsa Gorbachev se souvient très bien du cadeau qu'elle s'était offert à l'époque.

Je veux dire qu'elle était très stratégique. Elle se rappelle très bien et s'est achetée un

imperméable. Il y en a toujours une ce qu'elle fallait. C'était un vêtement très pratique, très

commode, elle l'a porté pendant plusieurs années. Vous l'avez encore? Non. Et la file est longue pour

approcher Gorbachev. Certains ont fait trois heures de queue pour lui faire signer son livre. Je sais

sûr que c'est un peu inattendu de le trouver ici en train de faire ses signatures un peu à tout le

monde. On s'est tellement à la mode ces choses là que ça ne me chacque pas du tout. J'espère

discuter un petit peu avec lui et puis c'est l'histoire que j'ai devant moi donc j'ai jamais

eu l'occasion de le voir donc j'en profite. Si on a évité une troisième guerre mondiale,

le désarmement c'est grâce à lui. C'est un moment inoubliable je trouve, c'est historique. Il y a

ceux qui n'achètent pas le livre mais qui ne viennent pas non plus les mains vides. C'est une photo

de lui qui veulent surprendre en Israël avec le grand rabat. C'est assez extraordinaire. Je tenais

lui remettre ses documents et obtenir ses signatures. J'en ai plusieurs au livre d'or. C'est le dernier

que j'ai en main, il était rouge, les hôtels étaient gris ouverts. Et je vais essayer de faire

dédicacer sa salle. Et ce sera chose faite quelques minutes plus tard. Merci beaucoup.

Européens ont de la traconte l'année 1997.

C'est un moment inoubliable, c'est un moment inoubliable, c'est un moment inoubliable.

C'est un moment inoubliable, c'est un moment inoubliable, c'est un moment inoubliable.

C'était l'italienne Gala avec Freed From Desire. Chanson devenue aujourd'hui à un tube

dans les vestiaires des footballeurs et des rugby men. On de la traconte, Christophe Ondelat.

Le 17 mai 1997, le navigateur Olivier de Kersoson bat le record du tour du monde à la voile, sans

escale et en équipage. Et il remporte donc le trophée Jules Verne. C'était sa 4e tentative et ce fut la bonne.

C'est à 9h00 ce matin que le grand trimaran d'Olivier de Kersoson a franchi la ligne d'arrivée au large

d'Ouestan. Le chronomètre officiel installé au far du créage a donné le temps du nouveau record

du trophée Jules Verne. Le parcours a duré 71 jours, 14 heures, 18 minutes, 08 secondes. C'est à dire 3

jours et 8 heures de moins que Peter Blake en 94. Le néo Zélandais va donc transmettre le trophée au

navigateur français qui vient de placer la barre très haut. Des milliers de personnes attendent avec

impatience le retour des héros. Ils sont 7, mais la préférence des Brestois va bien sûr à l'enfant

du pays Olivier de Kersoson. Pour féliciter le marin, les admirateurs sont venus des quatre coins de

France. C'est un grand champion, c'est un grand sportif. Ça fait des années que je suis en admiration devant

lui et son équipe et son bateau. Et en dehors des limites de notre département, je regardais tout

à l'heure des 33, des 49, des 85, des gens du Var, des gens de Lille et Villene. Toute la France est là aujourd'hui, je peux vous dire que c'est un grand bonhomme de la mer.

On est très content qu'il arrive justement, parce qu'on l'attend de pied fermé là depuis 7 heures ce matin.

Oui oui, levé à 6 heures et moi on est très content fait de son parcours et puis sa performance surtout qui nous

ramène le trophée. Et ça n'a pas été facile. Kersoson a dû traverser l'Atlantique Sud au milieu des icebergs et enchaîné

avec l'Atlantique Nord enfrolant l'Anticyclone des Assoirs. Gérard d'Aboville, le rameur solitaire de l'Atlantique, a suivi toutes les étapes de la course.

Je pense qu'Olivier et son équipage, ils arrivent de quelque part, qu'on a beaucoup de mal à imaginer. Et puis tout d'un coup, ils retrouvent la vie avec les gens

et ils la retrouvent en plus. Il va y avoir une foule à l'arrivée, donc c'est vraiment un changement de monde, mais brutal.

C'est d'autant plus phénoménal que c'était prévinent du tout, puisque plusieurs fois pendant cette traversée, on a cru que c'était fichu.

Quelques temps après le départ déjà, quatre jours d'horter, je peux vous dire qu'on se regardait en pensant...

C'est très, très mal parti pourvu qu'il fasse un bon temps dans le Sud. Bon, le bon temps dans le Sud, il l'a fait, mais il y a encore une semaine

quand l'Atlantique Nord était complètement barré par un gigantesque Anticyclone. On s'est dit à nouveau, mais c'est pas possible.

Après même avoir eu pas mal d'avance, ça fond comme neige au soleil et ça va être fichu et puis le ciel a salut le courage et puis il devait en kiffer.

En tout cas, malgré les épreuves, ou peut-être grâce à elles, l'amiral, comment le surnomme, a pris un réel plaisir à naviguer.

Je pense que dans ce schéma de navigation, on est ce type de multicop autour du monde, est-ce qu'on peut faire de plus intéressant?

Donc en fonction de ce que moi j'aime de la mer, à ce que j'aime de ce parcours complet, moi je vois par demain.

Je pense que notre petit armement est sûrement l'armement français qui a aujourd'hui la plus de données et le plus de connaissances au parcours

et le plus de réflexion. Donc moi je repare demain. C'est pas monotone, un tour du monde.

Ne vous imaginez pas que c'est juste une épreuve noire et cruel, c'est une épreuve qui demande beaucoup d'intensité de travail, qui demande beaucoup de l'acharnement,

c'est aussi une épreuve qui apporte la joie de faire des navigations assez exceptionnelles dans des conditions assez exceptionnelles.

Car Sezon est d'autant plus fier que personne ne croyait plus en lui.

Cinquante ans passés, on le croyait trop vieux, trop médiatisé aussi.

En recevant le trophée des mains de Peter Blake, il ne cache pas sa joie.

En prélu de réflexion du violou de mer, un instant d'émotion, avec grande classe, le néo Zélandais Peter Blake a officiellement remis le trophée julverne à Olivier Scar-Sezon

l'occasion pour les deux navigateurs d'échanger quelques mots devant le public breastoir.

Le trophée de Jules Verne, c'est toi. Bravo le trophée julverne et toi.

Vous avez gagné une fois, j'ai gagné une fois du Car Sezon avant d'ajouter peut-être aurons-nous l'occasion de naviguer ensemble la prochaine fois.

Mais Car Sezon, c'est aussi que cet exploit n'aurait pas été réalisable sans l'aide de son équipe sur le pont H24.

Là où on a eu de la chance, c'est que d'abord, je pense qu'on a réussi à constituer une équipe, une équipe qui s'est battue nuit et jour

avec les moyens techniques, matériels et humains qu'elle possédait sur ce parcours.

Et je crois que c'est ce qui a été une des raisons de la réussite de ce trophée.

Je sais bien que c'est le final qui compte, mais moi je me suis souvent dit dans ma tête qu'un bateau qui allait vite dans le sud

devrait être capable d'aller vite ailleurs, pour peu qu'on ait un peu de chance météo.

En plus, le grand sud, c'est la noblesse de ce métier parce que c'est la partie du parcours la plus acrobatique.

Face aux journalistes, Olivier de Car Sezon a aussi cette phrase.

Nous n'avions pas les meilleurs marins du monde, nous n'avions pas le meilleur bateau, mais nous étions certainement les plus conflés et d'ajouter.

Moi ce que j'aime dans le record, c'est d'abord qu'il est open, qu'il est libre, qu'il n'y a pas d'officiel

à vous donner des coups de canon au départ, à un tour, à un état de soum.

On est bien tranquille, on peut foncer, on peut faire du bateau, ne se consacrer qu'à ça,

prendre la responsabilité de son départ, de son parcours et de son arrivée.

Je trouve que dans le domaine du métier de marin, ces trois choix sont formidables.

Cinq ans plus tard, Bruno Perron battra le record de l'Amiral.

Je t'emmène au vent, je t'emmène au déçu des gens

et je voudrais que tu te rappelles notre amour et t'éternales et pas.

Artificiel, je voudrais que tu te ramènes devant, que tu sois là de temps en temps

et je voudrais que tu te rappelles notre amour et t'éternales et pas.

Artificiel, je voudrais que tu m'appelles plus souvent, que tu prennes parfois devant

et je voudrais que tu te rappelles notre amour et t'éternales et pas.

Artificiel, je voudrais que tu sois celle que j'entends,

aller vieux, je t'emmène au déçu des gens

et je voudrais que tu te rappelles notre amour et t'éternales et pas.

Artificiel.

C'était Louise Attac, je t'emmène au vent premier succès du groupe

et chose incroyable, cette chanson a réussi à s'imposer

sans passage radio ni passage à la télévision.

On de l'être à compte, Christophe Ondelat.

Durant l'été 1997, comme tous les hommes,

Interville envahit le petit écran pour le plaisir des petits et des grands.

Ce jeu télévisé voit s'affronter les habitants de deux villes françaises

dans une série d'épreuves physiques, l'émission est très populaire.

Elle est suivie chaque semaine par plus de 10 millions de téléspectateurs.

Jean-Pierre, je ne sais pas si vous avez vu,

mais les couleurs de Belgaard sur Valcerine,

c'est les couleurs du Brésil, quatre fois champion du groupe de football.

Thierry, je ne sais pas si vous avez vu,

mais nous n'avons pas besoin de partir pour le Brésil pour prétendre la victoire.

Car nous savons ce soir les plus forts!

Les deux présentateurs, Jean-Pierre Foucault et Thierry Roland,

passent l'émission à s'écharper gentiment.

Et au milieu de ce joyeux bordel,

un jeune animateur, Olivier Chiabodo, fait office d'arbitre.

Alors qui commence?

Eh bien écoutez, je pense que le fair play est en de soi ce soir,

je pense que les visiteurs pourraient commencer.

Bonne idée, n'est-ce pas?

Merci beaucoup.

À vous.

Cette parole vous honore, mon cher arbitre,

et cette parole vous honore, monsieur Jean-Pierre Foucault, et nous vous remercions.

C'est lui notamment qui est chargé du jeu des questions

qui permet de départager les équipes quand le score s'avère serré.

Mais à la rentrée 97, une fois la saison des déterminés,

voilà que le canard enchaîné publie un article qui va faire sacrément causer.

Le journal révèle que cet été-là, le 2 juillet,

il y a eu tricherie lors de la rencontre entre deux villes des pays de Loire,

le pays d'Ansonie et la commune des sépèses célèbres pour son puits du fou.

Et le responsable de cette tricherie,

ne serait autre que le jeune arbitre Olivier Chiabodo.

Le maire des pèses aurait été en effet aidé par des signes chiffrés

d'un des animateurs Olivier Chiabodo.

Il y avait un choix à faire entre cinq réponses

et l'on voit honnêtement sur les photos du canard enchaîné,

l'animateur indiquait à deux reprises le chiffre 3 avec sa main droite.

C'est bien sûr la troisième réponse qui était la bonne

et d'ailleurs le maire des pèses s'a bien répondu.

Mais le maire des pèses, Jean-Marie De Laet,

ni toute tricherie ou tentative de tricherie.

Je suis partagé entre l'envie d'en rire et puis aussi la lignation

pourquoi? Parce que mon honneur personnelle est en jeu,

puis ce qui est plus grand, c'est l'honneur des plus folais derrière tout cela.

Mais d'un autre côté, c'est tellement ridicule et tellement grotesque

que demain je me demande si on ne va pas me dire dans les journaux

qu'une vachette m'a soufflé carrément aux oreilles.

Enfin, tous les cas, moi ce que j'ai à dire, c'est qu'ils proposent

son difamatoire et que je n'en resterai pas là, ça c'est clair.

Alors, est-ce que oui ou non, vous avez vu les signes d'olivier Chiabodo?

Regarde du tout, je n'ai rien vu du tout.

Rien, rien, rien, rien, rien.

Et je maintiens, sur mon honneur.

Donc vous, vous vous dites que vous avez répondu au hasard?

Tout à fait, tout à fait, on était partagés, Andrew, c'est tout.

Si vous avez vu les images, on est quatre et un deux qui pensaient de manière de l'autre,

et puis je suis choisi au hasard, c'est clair.

Alors, au siège de téléphone, on revisionne l'émission.

Et il apparaît qu'un geste de Chiabodo peut effectivement créer le trouble.

Le représentant de la ville vendéenne

devait répondre à une question concernant l'Andru.

Pour l'aider, quatre réponses lui étaient proposées.

L'Andru, avant d'être guillotiné, a-t-il demandé un curdon,

une coupe de cheveux, un bonne pied ou un coupe papier.

Sur les images enregistrées, l'animateur Olivier Chiabodo

a clairement donné le numéro de la bonne réponse, le 3,

sortant de son rôle d'arbitre.

Il en est fait ouvert trois doigts, le long de sa cuisse,

coïncidence ou tricherie.

Cette bonne réponse a permis au puits du fou d'accéder en finale.

Alors, 24 heures après la révélation de l'affaire,

les vachettes, c'est de la place aux vacheries.

L'animateur porte plein de contricks pour diffamation.

L'association du puits du fou porte plein contre le canard enchaîné.

Et TF1 porte plein contre Olivier Chiabodo et le licenci sur le champ.

Car cette révélation a mis à jour d'autres tricheries.

Oui, il y a bien eu tricherie, mais TF1 n'y est pour rien.

C'est en substance le message d'Etienne Moujot, vice-président de la chaîne.

Il y a bien eu tricherie et à plusieurs reprises ces deux dernières années,

c'est évident, disait-il hier dans un communiqué,

quand on visionne toutes les cassette des émissions d'intervilles.

Mettez à fin n'y serait pour rien.

Pas plus que la société Glam de Gérard Louvain qui produit l'émission.

Pour la chaîne, le seul responsable, c'est Olivier Chiabodo,

l'arbitre du jeu Intervilles.

Jeun animateur en vogue, on lui promettait un bel avenir.

Son émission touchée gagnée, l'une des nouveautés de la grille de rentrée,

a été brutalement suspendue hier matin.

Chiabodo refuse tout interview.

Il se contente d'envoyer un communiqué à l'AFP,

dans lequel il nit fermement.

Des voix commencent alors à se faire entendre.

Comme celle du maire de Monde Marson, en Aquitaine,

qui a perdu l'an final face au prix du fou, justement.

J'ai simplement eu le sentiment en arrivant à l'émission

qu'on prenait davantage un considérateur, le prix du fou, comme Monde Marson.

J'ai dit qu'on n'était pas étonnus de là,

pour se faire brouter le cul par des lapins.

Ça a choqué certaines gens, mais il s'avère que,

finalement, la réflexion que j'ai eue n'était peut-être pas hors de propos et hors de sens.

Si j'ai des réactions, c'est par rapport surtout

à tous ceux qui ont participé à l'émission de Monde Marson,

toute la jeunesse qui a pris ça prévus sérieux.

Si j'ai une réaction, ce sera celle de demander

qu'on donne le Monde Marson vainqueur d'interview de 1997.

Olivier Chiabodo finira par admettre les tricheries,

mais il accusera son producteur, Gérard Louvain,

de l'y avoir contraint.

Louvain en ira et menacera à l'animateur,

qui finira par porter plainte contre lui pour harcèlement moral.

C'était le groupe de rock américain adapté

de Gwen Stefani avec son tube Tonspeak.

On de l'être à compte, Christophe Ondelat.

Le 4 octobre 1997, Julien Claire s'apprête à monter

un open

part de la musique et des chansons, voilà, vous savez, la chanson c'est pas important et c'est important, c'est les deux.

C'est une chose pas importante qu'il faut faire sérieusement.

Est-ce qu'on peut dire que vous avez toujours chanté l'amour et surtout les femmes?

Oui, j'ai eu de la chance parce que les femmes ont toujours composé la majorité de mon public

et en plus elles ont toujours essayé de faire aimer à leurs proches, à leurs enfants,

en particulier ce qu'elles aimaient dans mon travail et mes chansons,

ce qui fait qu'à elles seules elles ont renouvelé mon public.

Pour l'occasion, Julien Haclair a invité ses amis de la chanson à monter sur scène avec lui.

Alors ce soir vous allez avoir beaucoup de vos amis sur scène?

Oui beaucoup, oui ça me fait un grand grand bonheur qui veut bien venir chanter mes chansons sur scène avec moi,

ce qui est toujours un exercice difficile, il faut le savoir,

parce que quand on vient visiter un artiste, un autre artiste sur une scène,

on vient un peu dans son jardin, dans son appartement et c'est difficile de s'immerger là-dedans,

ils le font tous avec bonheur en plus et tous en apportant quelque chose

aux différentes chansons qu'ils ont choisis de chanter,

c'est pour moi le plus beau cadeau d'anniversaire qui soit.

Un cadeau d'anniversaire qui a pour non François Zardy, Pascal Obispo, Marc Lavoine, Alain Souchon ou encore Renaud.

Avec ce dernier, il reprend travailler ses trop-nus.

Cette année-là, Julien Claire est aussi fier de présenter son nouvel album, le 17e, tout simplement intitulé Julien.

Voici son dernier clip, c'est un nouvel chanson, c'est mon espoir,

tiré de l'album sobrement intitulé Julien.

Album qui confirme un retour au sens, un retour au texte, à la tendresse et aux choses de la vie,

avec ses paroliers favoris, Etienne Rodagil, Jean-Luc Dabadi, Jean-Claude Vanier ou encore Jean-Louis Murat.

En 29 ans, il y a eu plusieurs Juliens, le Julien flamboyant et poétique des débuts,

le Julien cœur de rocker qui séduit une nouvelle génération et le Julien mature qui est de nouveau papa depuis un mois.

Julien Claire aura 50 ans l'automne prochain, il les célébrera au palais d'espoir de Paris,

un anniversaire qui consacrera la maîtrise d'un art populaire, la chanson.

Sur ce nouvel album, une chanson en particulier tire son épeuble du jeu, « Assez, Assez ».

« Assez, Assez » c'est une chanson pour rire, pour danser, mais en même temps, on n'est pas très loin d'une manifeste politique.

Voilà, c'est ça. Si non politique, du moins, c'est un petit peu ce genre de chanson qu'on fait que,

dans certains pays, ensoleillés, même latins, c'est-à-dire de dire des choses graves,

pas forcément sur des musiques graves, sur des musiques rythmées ou dansantes.

Dans cette chanson, vous allez dire « Assez, Assez » des machins qui griffent.

Oui, qui piquent, qui tuent, qui coupent, nommons-les, désignons-les.

Oui, on va être dedans. Qu'est-ce qu'ils citent, en dehors du scout à canif,

les crampons de foot, attendez, Assez quoi, les paroles assez de ces machins,

couteaux, coupes-coupes, les tonton m'accoutent.

Et dans la vie au-delà de la chanson, qu'est-ce qu'ils griffent, qu'est-ce qu'ils piquent, pour Julien Clair?

A peu près tout ce qu'il mentionnait là, et certains autres que j'ai fait enlever,

parce qu'il y en avait trop, il y avait trop de mots.

En revanche, il y a une chose que Julien Clair n'a pas enlevé dans cette chanson,

mais peut-être bien qu'il aurait dû, vu la polémique. C'est cette phrase.

Les sains de Sophie Marceau.

C'est quelques mots ne plaisent pas du tout, mais alors pas du tout à l'actrice.

J'étais mal, comme si j'avais fait une bêtise.

Comme si je montrais mes sains à la radio.

Les sains, c'est intime, c'est érotique, c'est sexuel.

Je me suis senti défaite.

À tel point que Sophie Marceau menace d'intenter un procès aux chanteurs.

Finalement, elle n'engage pas d'action en justice,

et finit même par pardonner à Julien Clair,

comme elle le dira des années plus tard à Thierry Ardisson.

Les choses qui vous ont énervées, par exemple la chanson de Julien Clair,

où il parle de vos sains, ça vous a énervé?

Non, pas plus que ça.

C'est de vieilles histoires.

J'écoutais Julien Clair ce matin dans ma voiture.

Julien Clair, lui, s'expliquera sur ces quelques mots

et se dira ravi de savoir que Sophie Marceau ne lui entient pas rigueur.

Quand j'avais vu arriver le texte de David avec le titre

« Les sains de Sophie Marceau », je me suis dit, on est mal barré.

Mais en même temps, quand j'avais vu...

Mais c'était une chanson sur tout ce qui fait mal,

sur ce qui pique, ce qui coupe, ce qui est sur les armes.

En face de ça, on disait qu'il faut des ronds,

il faut des choses qui soient rondes.

Et à chaque fois, la chute, c'était « Les sains de Sophie Marceau ».

Moi, je trouvais ça mignon.

C'est assez, assez, assez, assez, assez.

Il faut des ronds, il faut des ronds, il faut des coups, il faut des coups.

Des marchands de marrons, des marchands de marrons, brûlent coups, brûlent coups.

Au des ballons, au des ballons, des cercesaux.

Et les sains de Sophie Marceau, concupidons et dispensés.

Les abeillés, les crustacés.

Aucun mais pas les chiens dressés.

Les petites boulons, les verres cassées.

Les cut-hors des cours de vincer.

C'était Julien Clair avec « Assez, Assez »,

extrait de son album Julien, sorti en 1997.

1997, on de l'attracte sur Europe 1.

Le 1er juillet 1997, après 150 ans de protectorat anglais, Hong Kong redevient chinois.

A l'ombre des tours d'acier et de verre, à deux pas de Queen's Road et de ses embouteillages de Rolls et de Mercedes climatisées,

il existe encore un petit marché au cœur du quartier de Central.

Dans la moiteur, se mêlent les odeurs d'une ribambelle de canard laquée pendue la tête en bas

et les senteurs des étales qui débordent de citronnel de gingembre frais et de fruits bizarres.

Derrière une montagne de litchies, oui, la marchande est contente de voir partir les anglais

car Hong Kong va revenir au chinois et pour elle, c'est naturel.

Ici, à l'angle, c'est la poissonnerie de maille.

Les mains plongées dans un saut d'anguille gluante, il raconte comment en 1969,

il a quitté la Chine populaire pour Hong Kong, à la nage, avec un géricaine descend sur le dos pour éloigner les requins.

Aujourd'hui, à la veille de la rétrocession, il contrastait ici.

Je n'ai plus peur des communistes, dit-il, car ils ont bien changé. Ils sont plus démocratiques qu'avant.

Si ce pêcheur n'a plus peur des communistes, ce n'est pas le cas d'Ani.

Cet enseignant a fui la Chine dans les années 70 et elle n'a aucune intention d'être présente à Hong Kong le jour des cérémonies.

Tout ce qui se passe ces jours-ci, ici, me dégoûte. Je ne suis pas enthousiaste, mais du tout.

Et l'atmosphère, même les décorations, ça me rappelle la révolution culturelle.

Cette couleur rouge, pour moi, c'est la couleur de sang versée par nos jeunes en 1999.

J'ai vécu une époque terrible. Moi, je ne crois pas que cette époque revienne.

Mais Hong Kong, quand même, je vais partir le 28, parce que je ne peux pas supporter tout ça.

Cet autre ex-patrier a pris angle de changement.

D'origine franco-anglaise, elle, il épouse d'un fonctionnaire du gouvernement de Hong Kong.

Ça me fait un peu mal au cœur de voir que je ne serai plus si bien intégré dans le pays.

Mais c'est normal qu'Hong Kong retourne à la Chine, où ça devait arriver à un moment ou à un autre. Quoi qu'il arrive.

Qu'est-ce qui va changer quand vous allez sortir dans la rue le 1er juillet?

Je pense qu'il n'y aura rien de changer à ce moment-là.

Pas si soudainement, parce que tout est bien établi ici.

Il faudrait vraiment de la mauvaise volonté de la part des Chinois pour que quelque chose change.

Vous allez voir quand même tous les blazons britanniques, tous les emblèmes britanniques disparaître.

Alors ça, ce sera la chose la plus curieuse.

Le 30 juin, on aura les drapeaux anglais, on aura les blazons anglais.

Et le 1er juillet, tout aura été enlevé, on n'aura plus que des emblèmes et des drapeaux chinois.

Autre son necloche, celui d'Alice, 30 ans, heureuse des jours ferriers, accordé à l'occasion de la rétro-session.

Ça va nous donner 5 vacances de plus.

À part ça, on fera des fêtes pendant un jour et après la vie continuera.

Et ça va changer quelque chose pour vous, à votre avis?

La vie de tous les jours? Non, pas du tout.

Je ne sais pas si c'est l'indifférence ou insuffisance ou quelque chose d'autre.

Mais encore, on est plutôt plus préoccupé par le business, par l'argent, par la vie, quelque chose de politique.

Donc de toute façon, on ne peut rien changer. L'armée va arriver.

Ils sont là, on ne peut rien faire, donc on accepte quoi.

S'ils sont nombreux à ne rien craindre du changement.

Ce qui n'est pas le cas de ces d'avocats, également au président d'une organisation de droit de l'homme.

Ils pensent que les libertés sont menacées.

J'ai beaucoup de craintes, d'abord parce que je crois que les nouvelles autorités ne respectent pas la loi.

Ils vont faire ce qu'ils veulent.

Aussi, je crois que les nouvelles autorités ne peuvent pas tolérer l'opposition.

Et j'ai peur que la Chine va supprimer tout ça.

Et j'ai aussi peur qu'il y aura des prisonniers politiques.

Pékin assure qu'elle n'a pas envie de bafouer les libertés individuelles.

Est-ce que vous avez confiance en le régime de Pékin?

Non, parce que c'est une monstre énorme qui ne peut pas contrôler ses membres.

La passation de pouvoir a lieu dans la nuit du 30 juin, au 1er juillet 1997,

à minuit pile, en présence du prince Charles et du président chinois.

La Grande Bretagne a dit adieu à Hong Kong sous un déluge tropical.

21 coups de canon ont accueilli l'arrivée du prince Charles sur la base navale de Victoria.

La Rolls-Royce Phantom s'est immobilisée sur le tarmac des trempées.

Le prince de Gaulle, dans sa tenue d'appare à blanche, a été s'installer dans la trivune officielle au côté du gouverneur Chris Patton.

Puis, pour ouvrir la cérémonie des adieux, devant 10 000 invités triés sur le volet,

des dragons chinois ont dessiné des arabesques sur la piste, au rythme des symboles.

Il eut ensuite des corps d'enfants à un orchestre chinois,

où les musiciens protégeaient leurs violons sous des plastiques, puis est venu le temps des discours.

Très ému et triste de partir, Chris Patton, l'ex-gouverneur, l'architecte de la démocratie à Hong Kong,

celui qui a tenu tête aux chinois pendant 5 ans, est venu assurer qu'il avait confiance en avenir,

avant de dire la gorge serrée, adieu à Hong Kong.

Ce soir-là, dans les ruies de Hong Kong, les jeunes semblent joyeux.

Voilà, c'est chinois maintenant, enfin on est contents.

Enfin, ça est arrivé, parce que ça fait longtemps qu'on attend.

Tout ce qui se passe bien, il n'y a rien, il n'y a pas eu d'incident, donc c'est bien.

Moi, je crois que la plupart des gens sont contents, parce qu'on revient à la Chine.

Annie a fait la grâce matinée, profitant de ce providentiel jour de congé supplémentaire.

Ce matin, sa vie n'a pas changé d'un seul coup.

Il n'y a pas quelque chose différent, par rapport à hier.

Mais vous vous sentez plus chinois que auparavant?

Non. Pas pour le moment. A mon avis, on ne le ressent pas tout de suite.

On ne va pas sentir comme ça du jour au lendemain. Je ne pense pas.

Vous êtes dans le fond content ou inquiète?

Je ne suis pas inquiète du tout.

Mais l'arrivée des militaires chinois, vous vous faites peur?

Non. Non plus.

Parce qu'en principe, ils ne peuvent pas aller dans la rue. Ils vont rester dans leur temps.

Dès les premières heures, le 1er juillet 1997,

ordre du président chinois, 4000 soldats de l'armée populaire de Chine pénètrent dans Hong Kong.

Au bord de 20 déants blindés et de 400 véhicules militaires.

La secrétaire d'État américaine Madeleine Allright déclare alors

que ça n'est certainement pas là le meilleur signal pour commencer.

Quelle forcecito!

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C'était Joe Cookeur avec son succès, n'oubliez pas, le clip a été tourné à Paris avec

Catherine Donner.

On de l'être à compte, Christophe Ondlatt, le 31 août 1997, à 5h46 du matin, une dépêche

tombe sur le fil de l'agence France Presse, et elle fait l'effet d'une bombe.

Un flache spécial Emmanuel Fault.

Avec à l'instant cette information qui nous est donnée par l'hôpital de l'apitiais

salpétrière à Paris suite de l'accident dont ont été victimes cette nuit, l'Edidiana

et le prince Dodi al-Faïed, la princesse de Galle, est morte.

L'information vient de nous être donnée.

Nous allons avoir des imprécisions, bien sûr, d'une minute à l'autre avec Alain

Delmas, notamment qui se trouve à l'hôpital.

Vous savez qu'on a annoncé il y a quelques minutes que la princesse était victime d'un

traumatisme craniens, de fractures, mais bien entendu compte tenu de l'état du véhicule

de la Mercedes accidentée dans le tunnel du Pont de l'Allemagne, près de la Seine,

de la mort du milliardaire égyptien Dodi al-Faïed, qui se trouvait assis à ses côtés, également

de l'un des gardes du corps décédé.

Il y avait des risques, on supposait que la princesse Diana avait pu succomber à cet

accident.

Donc l'information est officielle depuis quelques secondes de Frédéric Albert, la princesse

Diana a succomber à cet accident les décédés.

En ce dimanche de fin d'été, les Français se réveillent donc avec cette nouvelle à

peine croyable.

A Paris, sous le tunnel du Pont de l'Allemagne, l'Edidi est morte dans un accident de voiture.

Boulevard de l'Hôpital devant la pitié salpétrière où la princesse est arrivée

dans la nuit en urgence, c'est la fluence.

L'important service d'ordre est maintenu aux abords de l'hôpital car on dit ici

que plusieurs personnalités dont le premier ministre Lionel Jospin doivent se rendre

à l'hôpital pour s'incliner devant le corps de la princesse de Galles.

Jean-Pierre Chevenement, le ministre de l'Intérieur, s'est rendu ici en pleine nuit pour se tenir

informé minute par minute de l'évolution de l'état de santé de la princesse.

Il est ensuite au cours d'une brève conférence de presse présentée au nom de la France

et condoléance à la famille royale puis aux peuples britanniques.

Dans les rues de Paris, les témoignages vont tous dans le même sens.

Ils s'aimaient la princesse du peuple.

Je suis veuilleur de nuit dans un hôtel et j'ai l'appelé très tôt ce matin et je

me suis dit que quand j'aurais terminé, je viendrais voir ce qui se passait.

Parce que moi, j'aurais toujours bien voulu la rencontrer pour rencontrer Diana et maintenant, c'est trop tard.

Pourquoi vous auriez toujours voulu la rencontrer? Qu'est-ce qu'elle représentait pour vous?

Je ne sais pas, j'ai toujours admiré ce qu'elle faisait, ce qu'elle représentait.

Même après qu'elle a été divorcée, elle a continué à aider les gens, à s'occuper des enfants

et à aller partout, un peu partout dans le monde, je trouvais ça très bien.

Au fil de la matinée, devant l'hôpital, la foule se fait de plus en plus dense.

C'est une femme que j'aimais beaucoup.

Je l'amérais pour tout, pour ton allégance, pour sa gentillesse, pour sa beauté.

Elle était discrète et tout.

Pour moi, c'est scandaleux.

Si elle n'avait pas été persécutée cette femme cette nuit, elle serait encore avec nous aujourd'hui et nous, on serait pas là.

Et elle, elle serait là encore.

Cette pauvre femme et son amie et le garde du corps et le chauffeur et tout le monde.

Tout ça, c'est des morts inutiles.

Immédiatement, les paparazzi sont montrés du doigt, car ils poursuivaient la voiture

dont laquelle se trouvait Diana et son fiancé Dodie Elfaillet.

Mais les photographes se défendent.

Qu'est-ce qu'elle fait d'Horitz avec lui?

Alors qu'ils avaient des appartements dans Paris, il pouvait être tranquille,

avec entrée directe par le parking, ascenseur.

Qu'est-ce qu'il fait d'Horitz? Je comprends pas.

On est les premiers voyeurs, mais derrière nous, il y a des lecteurs.

On est au début de la chaîne, mais le maillon final, c'est l'acteur qui achète la magazine,

la sensation, la magazine pour savoir que deviens ta valette préférée,

que deviens telle ou telle personnalité.

Ça secoue tout le monde.

Là, on va peut-être pas se remettre en question, mais bon, on va réfléchir pour l'avenir.

Ce qui est certes, c'est que la voiture dans laquelle se trouvait la brasse et son fiancé,

filet à vie value.

Les photographes qui espèrent être un cliché du couple peuvent t'en témoigner.

Ils ont vu que la voiture était...

Il a rentré dans la tunnel de Alma avec grand vitesse.

Après moi, là, il a frappé sur la mure.

Directement sur la mure?

Oui.

Et après, la voiture a touché d'autres voitures?

Non, non, non.

Mais après moi, la voiture était très touchée.

C'est-à-dire qu'on fonçait dedans.

Ça veut dire qu'il allait très vite?

Oui, après moi, il allait très vite.

Est-ce que les photographes ont mesuré la vitesse à laquelle ils étaient?

Oui, parce qu'il y a plus de questions à l'heure.

Quand on chauffeur, on ripole également en charge de la sécurité du rythme.

Il n'était visiblement pas en état de conduire ce soir-là,

comme la test l'ordre de ses collègues qui tient à rester anoné.

C'est quelqu'un qui a commencé trop à la base, en ne serait-ce qu'en roulant comme ça.

De lui, c'est l'un qui a été étés, c'est qu'il a été collé.

On serait qu'il n'ait peut-être pas non plus en position de dire qu'il n'ait pas l'état de conduire.

Il aurait dû s'arranger entre temps pour que quelqu'un d'autre prenne le volant.

Parce qu'il savait quand même ce qu'il avait pris.

De toute façon, ce qui est certain, c'est qu'il en a fait beaucoup trop.

Peu importe ce que c'était pour avoir un pourboire à la fin,

ce que c'était pour se faire valoir ou justifier de poste ce qu'il avait.

Peu importe, de toute façon, la personne qui a conduit le véhicule,

les gens du rythme n'auraient jamais nommé dedans,

parce qu'il n'était pas obligé à conduire le véhicule.

Ce qui veut dire que les voitures endormies sont un permis spécifique pour le faire.

Quelques jours après le décès, la famille royale annonce qu'après les funérailles à Londres,

Diana sera inhumée à Altorp, dans les Midlands, dans la propriété de la famille Spencer.

Une église du XIIe siècle, perchée sur une coline au milieu de la campagne anglaise,

quelques dizaines de maisons en pierre, toits de chôme et jardin florie,

c'est là, dans ce décor de cartes postales, que se rendait la princesse Diana,

à quelques centaines de mètres d'Altorp, le domaine familial où elle a grandi.

Jusqu'à présent, les seuls visiteurs qui faisaient le déplacement à Altorp

se rendaient sur la tombe de l'arrière-arrière-grand-père de George Washington,

le premier président des États-Unis. Mais en quelques jours, les choses ont changé.

Nous avons déjà des milliers de visiteurs au moins qui viennent chaque année du monde entier

pour visiter l'église, très souvent à côté liens avec Washington.

Mais tout cela est étalé sur les 365 jours de l'année.

S'ils arrivent tous le même jour, ils risquent d'y avoir un problème.

Le 6 septembre, dans l'abbaye de Westminster, à Londres, où se déroule la cérémonie funéraire,

l'émotion est à son cours.

C'est très émouvant. C'est une cérémonie qui a été très émouvante.

L'émotion de Tony Blair, tout à l'heure le premier ministre disant la lettre de saint Paul au Corinthien,

une lettre consacrée à l'amour de Dieu, mais aussi à l'amour tout court.

Cet amour que Diana est arrivée à représenter, cette princesse belle,

cette princesse qui était née dans une famille privilégie, une famille d'aristro-cibritannique,

qui avait réussi, par miracle, à devenir, à parler aux gens, à parler aux exclus

et qui, on l'a vu toute cette semaine, qui pourrait représenter en quelque sorte

une rebelle au sein de l'establishment et qui les représentait.

L'émotion aussi de son frère, de son frère qui l'a dit dès le départ,

considère que l'intrusion de la presse est en partie responsable de sa mort

et puis l'émotion digne et retenue des deux fils de William et Harry,

suivant le cortège tout à l'heure, la tête baissée, suivant leur mère

et sur le cercueil qui sort actuellement de l'abbaye ou de Westminster,

on voit trois bouquets de fleurs blanches, il y a le bouquet de la Samise Spencer

et devant, il y a un petit bouquet de roses blanches avec une carte

sur laquelle il y a un mot, mami, maman.

Hormis la famille et les proches, beaucoup de grandes se monde assistent à la cérémonie,

à commencer par les têtes coronées comme le roi de Grèce,

le prince héritier du Japon ou le roi d'Espagne.

Dans la foule, on aperçoit également Bernadette Chirac,

Steven Spielberg, George Meike, Tom Cruise ou Luciano Pavarotti.

Serelle Tonjohn, le grand ami de la princesse, est là également

et il est me l'assistance avec cette chanson qui lui est dédiée, Candle in the Wind.

More than you'll ever know

And it seems to me

You've lived your life like a candle in the wind

Never fading with the sunset

When the rain set in

And your footsteps will always forgive

On England's greenest tears

Your candles burned out long before

Your legend ever will hear

C'était Elton John avec Candle in the Wind écrit et composé.

En hommage à son ami L'indidi disparu brutalement le 31 août 1997.

On de l'être à compte, Christophe On de l'Âte.

En février 1997, au casino de Pornichet, en Loire-Atlantique,

un couple remporte la coquette Somme de 2900 000 francs au Machinassou.

Après avoir joué la modique Somme de 3 francs, le responsable de l'établissement raconte.

Ils ont tout simplement introduit 3 pièces de 1 francs

et ont aligné les 4 symboles gagnants du jackpot.

C'est donc le monsieur qui jouait.

On était très très surpris, il n'a pas tout à fait réalisé sur le coup.

Sa femme par contre avait tout de suite compris

et puis elle a fondu donc en larmes.

Parce que toutes les pièces ne sont pas tombées à 1,9 million en pièces, c'est pas possible.

Non, parce que rendre compte à 1,1 million francs en pièces de 1 francs,

c'est en présent des tonnes.

Ils ont eu un chèque, donc le plus gros chèque de France

pour des Machinassous à 1 franc.

Alors suppose que vous aussi vous avez été très surpris.

Oui, nous aussi on a été très surpris

parce que la machine qui était jouée pourtant tous les jours

au rendement et le jackpot on l'attendait depuis 2 ans.

Est-ce qu'ils vont revenir jouer parce que ce sont des habitués?

C'est des gens que nous sommes très très bien

depuis qu'il y a des Machinassous au casino Parnichet.

Ils viennent depuis de longues années, très quotidiennement.

Pour l'instant, il reste un petit peu chez eux,

il préfère rester dans l'anonymat

mais ils reviendront en sorte de plus tard

quand l'affaire sera un peu plus tassée.

5 mois plus tard,

c'est Yvette qui décroche le jackpot au casino de Dauville cette fois.

Montendugin, 5 millions de francs pour 10 francs dépensés

et toujours aux Machinassous.

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs,

le casino de Dauville a le plaisir de vous annoncer

que son super jackpot millionnaire vient d'être renforcé.

20h16, hier soir, au royaume des bandits Manchaud,

Yvette, 48 ans, jette comme de temps à autre au petit bonheur

3 pièces de 10 francs.

Seulement cette fois, la chance lui répond.

J'ai vu tous les fêtes qui s'aligner.

Je n'ai pas cru.

C'était plutôt les personnes qui étaient derrière moi

qui voyaient que j'avais gagné le jackpot.

J'ai cru que j'avais mis que deux pièces

et que je n'avais pas gagné le jackpot.

Un chèque de 5 millions et des miettes

qui a comblé cette célibataire secrétaire à Elbeuf,

près de Rouen, où elle vit avec sa mère.

Une entrée au club des millionnaires

dont pourront aussi profiter ces neveux,

d'autant qu'en décochant les jackpots,

il y a encore un corps explosé.

C'est non seulement le plus gros gain

jamais touché à Dauville,

mais c'est également le plus gros gain

gagné au machinasseau dans un jackpot en France.

4 coups de canon et un feu d'artifice plus tard,

déjà 11h du soir,

Yvette n'a pas souhaité faire de vieux eaux,

car lui restait à mettre son réveil à 6h15

pour ne pas manquer son travail ce matin.

En 1997, partout en France,

les caginos font le plat.

Et particulièrement, ceux qui ont investi dans les machinassesaux.

Grâce à elles, ils attirent une clientelle

plus modeste que celle des tables de jeux.

Un casino, en particulier, tire son épingle du jeu.

Le casino de Lyon, et ses 400 machinassesaux.

Champagne pour le casino Lyon vert

qui devient cette année le premier casino de France

avec un produit brut des jeux de quelques 320 millions de francs.

Ainsi, cet établissement a-t-il supplanté

dans le cœur des joueurs le casino de Lyon, X n°1.

Il est vrai que sous l'impulsion du groupe Partouch,

qui reprenait en 1991 le somme-nolant casino de Charbonnière,

il a connu une expansion étonnante,

elle est encore cette année de 13%.

En cette année 1997,

on parle le même de véritables démocratisations du jeu.

En 1988, l'arrivée des machinassesaux

dans les casinos français

réveillait un secteur d'activité un peu engourdi

et dont les clients se renouvelaient difficilement.

Un accès plus facile, des mises à la portée de tous

à partir de deux francs,

le secteur connaît désormais une nouvelle jeunesse.

À la fin de l'année 1997,

les Français ont dépensé 50 millions de francs

dans les casinos.

Mais un concurrent pointe le bout de son nez, internet.

Car désormais, on peut jouer en ligne.

Avec un marché prodigieux, le monde entier.

Malgré tout, ce n'est encore qu'un début

et si l'on gagne quelque chose,

ce sont surtout des voitures, des voyages

ou d'autres cadeaux.

Tous les jeux sont possibles sur internet,

roulettes, des ou blackjack par exemple,

avec bruit et applaudissement.

Vous pouvez jouer pour de rire

ou sérieusement avec votre carte bancaire.

Les systèmes d'encodage et de cryptage

se consolitent chaque jour

et dans ce domaine,

le joueur prend peu de risque.

Les casinos ne sont pas seuls sur internet

et de nombreuses voteries nationales

ou privées s'y installent.

Un seul problème est de taille

qui fera la loi dans ce casino du monde

où l'argent des joueurs risque de flamber

sans contrôle.

Elle ressemble à un portrait

de Normand Recoeur.

Derrière les traits usés

on devine qu'elle était belle.

Il y a encore dans ses yeux

comme une petite étincelle

signe de vie et d'amour

un don tombé du ciel

juste là pour elle.

C'est une vieille dame toute seule

qui sert son sac tout contre elle.

Elle contient toute sa vie

le voyage qu'avec elle.

Elle renferme des trésors

qui font figure des cibles

des astants sublimés

qui l'aident encore à vivre.

Elle danse et sourire.

Elle regarde le monde actuel

avec sa vie jamais cruelle

comme dans un portrait

Normand Recoeur.

Elle n'attend rien de la vie

elle lui atte tout de mes prix au prix.

Elle presse un l'univers

Normand Recoeur, Normand Recoeur.

Edé Mitchell avec un portrait

de Normand Recoeur

en 1997

peintre que le chanteur

particulièrement.

En février 1997

le français Luc Alphan

est à la lutte pour remporter

la Coupe du monde de ski Alpine.

A Garmisch-Partenkirchen

le skieur de 31 ans

remporte le premier superge

et la descend.

Mais il calme dans le 2e superge.

Les sports, petite déception ce matin

à Garmisch-Partenkirchen en Allemagne

Luc Alphan n'a pas réalisé

la Passe de Troyes.

Il s'est incliné tout à l'heure

dans le 2e superge,

6e seulement Christian Prudhomme.

Oui, d'un superge dominé

par l'autrichien Hermann Mayer

étonnant d'au fin

déjà d'Alphan Vendredi

dans le 1er superge de Garmisch.

Alors qu'il était parti

avec un dos à relever

qui a donc frappé

encore plus fort.

Ce matin, Mayer

devance de 52 centimes

l'italien Guedina

qui a longtemps fait figure de vainqueur.

Le skieur de Cerche-Valier

était sans aucun doute

émoussé physiquement

et nerveusement

après ses succès

de 2 derniers jours, on espérait mieux,

mais sa performance

est tout de même satisfaisante.

Elle lui permet, en tout cas,

d'accentuer encore son avance

sur qui est-il Andréo Mott

en tête du classement général

de la Coupe du Monde.

Le Français a désormais

plus de 170 points d'avance.

Alphan dispose d'une belle avance

sur le Nord Vechien.

Mais celui-ci n'a pas renoncé.

Depuis le début de saison,

le skieur de Cerche-Valier

a remporté 4 descents

et 2 supergers

qui n'étant pas

de terminer

1er au classement général

de la Coupe du Monde.

Aucun Français

n'a réussi une telle performance

depuis Jean-Claude Culli

en 1968.

Spécialiste des épreuves de vitesse,

Luc doit aujourd'hui et demain

engranger le maximum de points

pour maintenir à distance

qui est-il Andréo Mott,

le Nord Vechien,

skieur très polyvalent,

qui jouera son va-tout

dans les disciplines techniques,

le géant et le salom,

samedi et dimanche.

Spécialiste des épreuves de vitesse,

Alphan ne dispute pas

le slalom de veille

dans le Colorado.

Mais à Mott, si,

or si le Nord Vechien

termine 1er ou 2e de cette épreuve,

c'est lui qui s'adjugera

le gros globe.

Dès lors, le Français

est un peu nerveux.

En plein soleil,

l'air d'arriver du salom

de la Coupe du Monde

a brutalement la lourde

de ses arènes chaudes

où l'on guette la mise à mort

du taureau,

son dernier coudrin.

Tout au bout de son effort,

le Nord Vechien,

à Mott,

boxe ses derniers piquets,

en vain, il est battu,

septième seulement.

Luc Alphan,

lunette noire,

barbe taillée,

le regard un peu perdu,

ne réalise pas immédiatement

qu'il vient de remporter

la Coupe du Monde au général

30 ans après qu'il y est.

Et c'est fait.

Amand est seulement septième

du Salom

et Alphan

remporte la Coupe du Monde.

Malgré les blessures,

malgré les opérations,

les efforts du Français

n'ont pas été vain.

J'ai du mal à réaliser

tout de suite ce qu'il se passe.

Je réalise pas vraiment.

Donc je prendrai le temps

de savourer ça tout seul.

Quel bonheur, Luc,

après tant d'années de travail

et de...

et vraiment de doute,

parfois, mais au bout du compte,

le bout presque.

Non, mais les années,

les années de galère,

c'est sûr, mais là,

on oublie tout.

Ça fait trois ans

que ce qu'il se passe,

c'est vraiment fantastique.

Et voilà,

je n'ai rien de plus à dire.

C'est tout simple,

c'est tout bête,

mais je suis vraiment heureux

aujourd'hui.

Pour le patron

du magazine Skye Français,

Gilles Chapaz,

Luc Alphan

est arrivé

au bout du chemin.

Lui, il avait toujours dit

qu'il voulait laisser

une trace dans le ski,

donc une victoire

se suffirait de victoire.

C'était déjà de la frise

sur le gâteau

et maintenant,

il a gagné 3 Coupes du Monde,

de Dessence,

une Coupe du Monde,

sportivement,

il ne peut pas faire mieux,

même un titre olympique,

ça serait plus intéressant

sur le plan métatique,

sur le plan notoriété,

mais sur le plan sportif,

il est au sommet,

c'est son Everest.

On ne va pas revenir

sur des comparaisons

et sur les anciens.

Parlez-nous de Luc Alphan,

qu'est-ce qui fait son charme,

sa forme

et ce qu'il restera.

Il a une qualité

très rare,

je crois,

pour un champion,

c'est sa générosité.

C'est-à-dire que c'est

un garçon qui donne,

il donne autour de lui,

il donne,

ça peut être des conseils,

mais ça peut être aussi

la bonhomie,

ça peut être de la gentillesse,

ça peut être

de la colère aussi

et c'est un type

qui est nature.

Dans le genre type nature,

j'en connais un autre,

l'Américain,

Mike Tyson.

Le 22 7 juin,

à Las Vegas,

le boxer combat

pour le titre

de champion du Monde,

des lourds,

WPA,

face à Evander Olyfield.

Et voilà qu'en plein combat,

il m'aura pleine dans l'oreille

de son adversaire

et il lui a râché un bout de chair.

Selon le spécialiste

de la boxe Jean-Philippe Lustig,

Tyson aurait agi

par frustration.

Et ce Mike Tyson est maintenant

plus que l'ombre

du champion

qu'il était avant son incarcération.

Il n'a jamais trouvé la solution

et dans la troisième reprise,

il est dominé,

il est dominé au point

par un Olyfield donc impérial

et il devient fou,

il se met à mordre

l'oreille droite,

excessivement violemment.

Il arrache un morceau

de l'oreille droite

de l'Olyfield

qui hurle sa douleur,

qui fait des bons,

qui fait des bons de rages,

ça dure quelques instants,

l'arbitre avertit Mike Tyson,

match interrompu,

ça dure 30, 40 secondes,

le match reprend Tyson

pour pouvoir faire aussi mal

et arracher un bout

comme ça de l'oreille,

a été obligé de cracher

son protège dans,

parce qu'il ne pouvait pas

avec le protège dans bien sûr.

Et là il recrache son protège

dans et remord dans les secondes

qui suivent l'autre oreille.

Même conséquence,

le match s'arrête,

l'arbitre va prendre

tranquillement sa décision,

il va attendre quelques instants

et Tyson est disqualifié

donc à l'appel du quatrième.

Sa disqualification le met en râle.

Tyson devient incontrôlable

et il se met à frapper

tous ceux qui tentent

de le faire sortir de ring.

Ça va durer pendant 10 minutes,

12 minutes,

finalement au bout de 20 minutes,

Tyson va quitter sous les huées,

sous les jets de verre,

sous les jets de différents projectiles.

Ça a été incroyable

et Tyson va continuer

à se battre avec

le service d'or dans les vestiaires.

Tyson va même frapper un policier.

C'est incroyable,

on n'a jamais vu un Tyson

qui est devenu fou,

complètement fou,

comme s'il n'avait plus rien à perdre,

comme si Tyson,

finalement avec tout ce passé

lourd qu'il a aujourd'hui,

n'est plus le même.

Il se dit maintenant,

ce match-là,

c'était plus important,

je ne pouvais pas le gagner,

il fallait que je trouve une solution,

il fallait que je le triche.

L'ex-boxeur français

à Carriès est horrifié.

Pour lui,

Tyson a bafoué

les veneurs du sport.

Et là il a sauté des plans carrément.

Il a sauté les plans

et il a utilisé

ce stratagème

affreux

de lui voir

les oreilles à Holyfield.

Et ça,

ça mérite la disqualification

et il n'y a pas d'autre nom.

Et je ne sais pas

si ça va s'arrêter là,

parce qu'en plus de ça,

je me demande

qu'est-ce qu'il faut sur un rig,

en faisant des trucs comme ça.

C'est pas digne d'un grand champion,

demande l'oreille de son adversaire.

D'un grand champion

et même d'un petit champion,

si ça existe,

de n'importe quel sportif,

on ne doit pas user

de ces choses-là

pour gagner quelque chose,

ou une course,

ou un combat,

ou n'importe quoi.

C'est

l'antithèse du sport.

Donc à partir de là,

on devrait même plus le voir

sur un rig.

Mike Tyson

sera sanctionné

et il devra rercé à Holyfield

3 millions de dollars.

Et il se verra également

en retirer sa licence pendant un an.

Des années plus tard,

Tyson et Holyfield

apparaîtront dans une pub

dans laquelle ils reviendront non sans humour

sur cet épisode de l'oreille.

Et le spot se terminera

par une étrange.

Tu dis l'amour sans langage

et moi les mots ne servent de rien

si tu te fous des phrases en otage

comme un saut sur un parchemin

comme un saut sur un parchemin.

...

Jean-Jacques Goldman,

bien sûr,

avec sa très belle chanson d'amour,

sache que je...

...

En mai 1997,

Michael Jackson présente son court-métrage

Coste au Festival de Cannes.

Un film de 35 minutes

où écrit Rick Stephen King

et dans lequel la star de la pop

dévoile deux titres inédits

dont celui-là,

tout bataque.

...

...

Malgré des similitudes évidentes

avec son plus célèbre clips thriller,

les fans sont en épulition

et sur la croisette,

la rumeur court,

Michael Jackson vient afficher.

Où est-il?

Que fait-il?

Il est dedans,

il est dehors, c'est lui,

c'est pas lui,

c'était bien là

les seules préoccupations

de centaines de fans

massées toute la journée

devant le Carlton.

En réalité,

Michael Jackson est bien sorti

sur la croisette

utilisant toujours les mêmes ruses,

le directeur de l'hôtel le confirme.

D'après ce que j'ai pu savoir,

il a acheté des livres

et puis il est rentré calmement

dans l'hôtel

en rubanais de rouge

avec juste les lunettes

qui sortaient de son turban

et tout le monde pensait

que c'était un sosie.

C'était le plus drôle

parce qu'en fait,

moi j'ai reconnu

si il voulait les gardes du corps

ce qui m'a permis de savoir

que c'était vraiment lui

qui rentrait dans l'hôtel

mais sinon on a eu une éneval

toute la journée de sosie

de Michael Jackson

qui essayait de rentrer,

qui essayait de se faire passer

pour le vrai

et plus personne n'y croyait.

Et lorsque le vrai est rentré,

personne n'a la suivi

et donc il est remonté

dans sa chambre.

Il a passé le reste de l'après-midi

cette nuit parce qu'il avait

le décalage heureux

et qu'il a beaucoup travaillé

cette nuit

et voilà, il a mangé,

maquillage, tenu, etc.

Il va sortir

dans très peu de temps maintenant.

Le 7 mai, soir de la projection,

Michael Jackson monte

les marches du palais

des festivals

et sur les trottoirs,

les badeaux hurlent.

Idem pour le public

à l'intérieur

du Grand Auté Tokyo.

A la descente des marques,

c'est carrément une foule

en délire

qui est une foule

qui est une foule

qui est une foule

qui est une foule

qui est une foule en délire

qui accueille la star.

Certains ont même du mal

à réaliser.

Oui, j'aurais jamais

pensé que j'aurais pu

l'approcher de Cyprien,

quoi.

Ah oui, il y a un moment

de foule,

on l'avait tout près de nous.

Il y avait Jackson,

d'équipage,

il y a tout le monde

qui devient fou.

Même des photos

que des gens lui avaient

données.

Vous avez rêvé, là?

Ah oui, totalement.

Sur deux, j'adore.

Maintenant, j'ai envie

d'aller danser.

C'est vraiment Michael

tout-puissance.

C'est vraiment génial, quoi.

Les musiques sont

extraordinaires.

Magnifique.

Je pense que même ceux

qui n'aiment pas Michael

Jackson ont découvert

la bonne facette

de Michael Jackson.

C'est-à-dire pas la facette

des faux scandales,

des tableaux-hydes.

Vraiment, la facette positive.

Vraiment génial.

Excellent.

Sautillant et posant

sur les marches,

Jean-Paul Gaultier,

le dernier, quasiment,

a quitté la salle.

J'ai trouvé ça extraordinaire,

très étonnant,

très déroutant,

très, très, très intéressant

et très gratif.

C'est comme une introspection.

Voilà.

Après Cannes,

c'est à Paris

que le spectacle se poursuit,

car Michael Jackson

est programmé

pour deux dates

au Parc des Princes

avec son spectacle

History World 2.

Michael Jackson

débarque sur scène

comme le Messie

attendu et vénéré.

Un Messie de science-fiction

déguisé en robot

et caché

dans une fusée

qui sort de scène.

Tout le spectacle

est à l'avenant,

mise en scène grandiose,

décor monstrueux,

écran immense sur les côtés de la scène.

Pour ces trois heures de spectacle,

la tournée History

transporte 240 tonnes d'équipement.

Sur scène,

le chanteur se répète un peu

et reprend beaucoup

de ses vieux titres,

mais le danseur

est toujours aussi fabuleux.

Michael Jackson

star planétaire,

joue son rôle jusqu'au bout,

il pleure,

il sourit,

il danse avec une fan

qui parvient à monter

sur scène

et il fait se pâmer

toutes les autres.

Effectivement,

dans le show,

l'artiste

est blouillé

Gene ou Srealer.

Srealer,

pour les fans

de la première heure,

disons que ça manque

un peu de surprise.

Moi, j'ai vu le précédent,

un 92,

c'est un peu près similaire,

le même enchaînement,

un peu de

chose à la mode.

Après,

ils reviennent en arrière

sur des hits anciens

et puis,

ils reviennent

sur les derniers clips,

c'est le même genre.

Pas surprise,

sauf au début,

la navette

qui arrive,

la navette spatiale

qui arrive au début,

ça c'est pas mal,

parce qu'il y a toujours

une surprise au début.

Dans la mise en scène,

il y a toujours des choses.

Dans la mise en scène,

oui.

Et niveau mise en scène,

la star américaine

n'est pas du tout du genre,

à l'essiner sur les moyens

qui t'a allé

fait loin

dans le délire.

Dans son dîtes,

Hearthstone,

qui est de Nîmes-Nalapé,

il amaisait

sur un décor de ruines

en carton pâtes.

Les danseurs

sont grimés

en civils errants.

Et sur l'écran géant,

on projette

des images

de la guerre

en Bosnie

ou dans le Gaulle.

Ceurise sur le gâteau,

en fin de chanson,

un char

débarque sur scène.

Mais heureusement,

le chanteur

envint le militaire

à son bord

de baisser son arbre.

Il est sûrement

mégaloman,

il faut l'être

pour faire des chuteurs

extraordinaires.

C'est des couleurs,

c'est des images,

c'est des séquences,

c'est des mouvements.

Et c'est surtout

la façon de danser

et de faire des spectacles

de Michael Jackson.

C'est vraiment exceptionnel.

Le concert à Saint-Gloire,

c'est un concert

qui est de l'apologie

de tout ce qu'il a fait

parce que c'est en fait

un résumé

de toute sa carrière.

Mais c'est quelque chose

d'assez extraordinaire.

Ce qui est sûr,

c'est que le public

en redemande.

Super,

formidable,

c'est super.

C'est moi,

c'est de moi,

j'ai été par côté de nous.

J'aurais bien voulu

le serif.

Mais bon,

ce sera pour la prochaine fois.

Il est beau,

il danse bien,

la vidéo,

les vidéos qu'il a passées

est trop bien.

Tout,

il n'y a rien à dire,

tout.

Un mille pour mille,

même plus,

c'est génial.

Je viens de le voir,

impeccable.

En plus,

tout le public a suivi

et tout,

c'est une bonne ambiance

du début jusqu'à la fin.

À part moi,

il y a des gens

qui veulent plus partir,

ils restent,

ils appellent.

Mais bon,

il y a trop en haut.

...

...

...

...

...

...

C'était Michael Jackson

avec

They Don't Care About Us.

1997,

on de la traconte

sur Europe 1.

...

Le 15 juillet 1997,

le couturier italien

Gianni Versace

est tué du debat

dans la tête

devant sa maison

de Miami.

Comme chaque matin

vers 7h,

Gianni Versace

s'était rendu au news café

pour y lire son journal

devant un petit déjeuner.

C'est en rentrant

de son escapade matinale

qu'il a été tué

de debat dans la tête.

Le couturier italien

aurait été pris possible

par un jeune homme blanc

d'une vingtaine d'années

alors qu'il ouvrait

la porte

de sa superbe villa

située à South Beach

dans le quartier

le plus huppé

de Miami.

Un témoin interrogé

sur les lieux

d'avoir vu l'homme

de 50 ans

tomber après un premier coup

de feu

et son agresseur

se rapprocher

pour tirer

une seconde fois.

En croire ce promeneur

Gianni Versace

était encore en vie

quand l'ambulance

est arrivée sur les lieux.

C'est un homme

baignant

dans son sang

que les médecins

ont récupéré.

Le couturier est mort

à son arrivée

à l'hôpital.

C'est une véritable

tragédie

on estimé les habituées

du quartier

réunis par dizaines

devant la célèbre

ville la Blanche.

A peine la nouvelle

on va sortir

leur appareil photo

pour garder

à jamais en mémoire

ces traces de sang

sur l'escalier principal

de la demeure

de Versace.

Joints par téléphone

quelques heures

après l'annonce

de la mort

de Versace.

La Française

Sonia Riciel

est anéantie.

Ma réaction

est terrible.

En plus

je le connaissais

bien.

Je connaissais

bien sa villa

Miami

qui était une villa

pas du tout isolée

de la ville

avec des maisons

des deux côtés

c'est absolument étrange

et fou

ce qui s'est passé

c'est dramatique

c'est évident.

Cette assassinat

vous a surpris

est-ce que vous lui

connaissiez des ennemis?

Ecoutez vous savez

non

naturellement je lui

connaissais pas

des ennemis

c'était quelqu'un

de très doux

de très tendre

de charmant.

Deux hypothèses

commencent alors

à circuler

ses fréquentations

dans le milieu

homosexuel

et aussi la mafia

car Versace

est originaire de

calabres

en Italie

le correspondant

d'European à Rome

ne croit pourtant

à aucune des deux pistes.

Jean-Yves Versace

était homosexuel

il n'en faisait pas mystère

mais

d'après ce que l'on sait

il ne menait pas

la vie que pouvait mener

Pasolini

il y a une vingtaine d'années

donc pour l'instant

rien ne peut

permettre de penser

que ce qui est arrivé

cet après-midi

soit lié à son mode

de vie

et à ses choix

sexuels

alors effectivement

un journal américain

un jour

a dans un article

laissé entendre

que la réussite

de Versace

pouvait

être liée

à l'apport

de l'argent

de l'Andrangheta

qui est la mafia calabresse

mais Versace

qui était plutôt

un homme facile

gentil

assez doux

d'abord

a tout de suite fait

un procès

qu'il a gagné

et il était

très vigilant

on ne l'associe pas ça

Peu à porte

finalement

puisque les journaux italiens

sont déjà sur une piste

celle du serial killer

homosexuel

Du son sur la haute couture

Versace assassinée

titre la stamp

alors que le messagero

affirme à la une

Versace assassinée

par un serial killer

La piste du serial killer

est la plus accrédité

ce matin par les journaux italiens

Le Corrière et de la Serre

a publié même

une photo

du suspect numéro 1

Andrew Cananam

un homosexuel

qui se prostituait

et qui est aujourd'hui

un des hommes

les plus recherchés d'Amérique

Cananam

à 27 ans

il est déjà recherché

pour 4 meurtres

dans 3 états

dès mois

que le FBI est sur ces traces

mais ce fumeur de crack

manipulateur et mitoman

est incésissable

on l'appelle d'ailleurs

l'homme

au mille visages

son visage figure

à la une des journaux

et sa photo

a été placardée

sur toutes les vitrines

de Miami

on devrait dire

l'un de ces visages

l'une de ces photos

car même sur le plan

de l'apparence physique

il est incésissable

cet homme est un caméléon

reconnait ce policier

c'est un as du déguisement

un maître 75, 75 kilos

cheveux bruns

un visage passe partout

on lui connait au moins

6 apparences différentes

le FBI n'exclut pas

qu'il se soit déguisé en femme

après plusieurs jours de track

la police localise Cananam

à Indian Creek

au nord de Miami Beach

mais avant qu'elle ne l'interpelle

Cananam se suicide

d'une balle dans la tête

le soulagement des policiers américains

est à la mesure des angoisses

qu'ils ont éprouvés ces dernières heures

et le chef de la police de Miami Beach

avait un ton quasiment théâtral

pour annoncer la nouvelle

la nuit dernière

ce soir à travers tout le pays

l'alerte est terminée

et nos concitoyens peuvent pousser

un soupir de soulagement

le règne de terreur qu'a voulu nous imposer

Andrew Kunanan est terminé

notre enquête préliminaire

a révélé que les empreintes digitales

correspondaient à celles de Philippe Andrew Kunanan

la police avait toujours pensé

qu'il était encore dans le secteur

je ne suis pas surpris

il n'a parcouru que quelques centaines de mètres

à cause de la pression sans précédent

qu'on fait peser sur lui la police

les médias et tous les gens qui le recherchaient

je pense qu'il était désespéré

et que pour lui le moindre mouvement

était très très difficile

l'arme correspond assez l'utilisé

pour le meurtre du couturier

en revanche le lien entre Versace et Kunanan

n'est pas clairement établi

et le motif du meurtre

reste assez flou

Andrew Kunanan, 27 ans, était un personnage complexe

homosexuel flamboyant

attiré par la gloire et l'argent

charmeur intelligent

sa vie a soudain basculé en avril

pour qu'il a quitté San Diego

que s'est-il passé? comment a-t-il choisi ses victimes?

on sait par exemple peu de choses

sur ses relations avec Gianni Versace

les deux hommes auraient ces connaissances

de façon un peu cocasse

en 1990

c'est du moins ce que raconte aujourd'hui Eric Grunwald

un ami de Kunanan

il m'a dit que la première fois qu'il avait rencontré Versace

il n'a pas cru que c'était Versace

Kunanan lui a dit

ah bon vous êtes Gianni Versace

et moi c'est Coco Chanel

on se demande toujours si Kunanan

n'a pas découvert sa céropositivité

peut-être a-t-il voulu se venger

ce n'est qu'une hypothèse

et selon Sanford Ungar

expert du FBI à l'American University de Washington

on ne connaîtra peut-être jamais la vérité

finalement leur rapport d'autopsie

révélera la céronegativité

dans nos Kunanan

quand au mobile du meurtre

il ne sera jamais vraiment établé

durant l'été 1997

la station spatiale ruse

mire a des soucis

alors en septembre

il est décidé d'envoyer une équipe sur place

pour la réparer

une opération pilotée par la NASA américaine

qui embarque sept réparateurs

à bord de la navette Atlantis

cinq américains

un russe

et un français

Jean-Luc chrétien

59 ans

c'est son troisième vol dans l'espace

il sera chargé du transfert du matériel

entre la navette et la station

l'équipage d'Atlantis

apporte trois tonnes de pièces détachées

à la station mire

la priorité c'est le module Spectre

il a été endommagé par une collision

avec le vaisseau Progresse en février dernier

et il n'alimente plus la station en oxygène

arrive aussi un ordinateur de secours

pour remplacer celui qui est tombé

trois fois en panne depuis un mois

car mire est une station en fin de course

il y pousse des champignons

à cause de l'humidité

les risques d'incendies

et de nouvelles pannes sont connus

la mission est ardu

mais le français est confiant

sur une station qui a doublé son temps de vie

on peut pas s'attendre à retrouver du matériel 9

et donc c'est comme un vieux cargo

sur l'océan

et qu'on aborde pour aller l'explorer

il n'y a pas plus de danger

sur la station mire

sachant que si ce passait

quoi que ce soit, l'équipage a parfaitement

le temps de se rendre dans son véhicule

pour revenir à terre

donc

nous ne sommes pas inquiets

ni moi ni le reste

de l'équipage

le départ et le retour sont des phases

qui ont présent de beaucoup plus de risques

que la rimage avec une station comme mire

le commandant de l'opération

l'américaine James Wetherby

est du même avis

et d'ailleurs il fait une déclaration

à ce sujet

tous les 10, nous avons parlé des risques

et nous pensons que les bénéfices

de cette mission sont beaucoup plus importants

que les risques, c'est pour cela que nous sommes ici

telle est la réponse des astronautes

aux politiciens américains qui trouvaient

cette mission trop dangereuse

à cause de la vétustée de la station mire

car cette station vieillissante

est une formidable opportunité

pour tous

aussi bien pour les russes que pour les américains

et les européens

les informations collectées

vont permettre de préparer la suite

ce que l'on apprend sur mire

et en particulier sur un mire vieillissant

ayant de plus en plus de problèmes

est extrêmement précieux

pour la mise en place

du programme de la station internationale

donc on apprend tous les jours plus

et on découvre ici à Houston

que tous ces événements

sont extrêmement riches d'enseignement

pour tous les groupes de spécialistes

qui préparent la grande station internationale

donc on est ravis d'exploiter

jusqu'à son dernier souffle

une station qui nous apprend

à manœuvrer dans des eaux difficiles

pour l'astronaute français Michel Tonini

la peur existe

à bord

mais elle disparait vite

c'est un petit peu comme si vous étiez pilote

vous connaissez votre avion par coeur

vous connaissez votre matériel

vous faites confiance aux techniciens

vous travaillez main dans la main avec les techniciens

pendant des mois et des mois

et vous arrivez à comprendre la technique parfaitement

et à y croire

si vous arrivez dans un décollage

de navettes sans ne connaître rien

c'est absolument rien dans la vête

là il est tout à fait normal d'avoir de la peur

et quand vous connaissez bien matériel

cette peur est beaucoup moins importante

ça fait maintenant quatre jours que là-haut

l'équipe a les mains dans le Cambuay

et Amy

l'épouse de Jean-Luc Chrétien

n'a pas l'air inquiète du tout

si c'était dangereux il n'irait pas

nous dit Amy, l'épouse américaine de Jean-Luc Chrétien

en fait les passionnates français

présents ici aux Etats-Unis

ne semblent avoir peur que d'une chose

que leur belle aventure touche à sa fin

tous évoquent avec inquiétude

les récentes déclarations de Claude Alegre

le ministre de l'Education nationale

et de la Recherche qui est hostile

à la participation française

à des vols spatiaux habités

pour le petit monde des passionnates gaulois

ce serait le ciel qui leur tombe sur la tête

et finalement

le 5 octobre 1997

après dix jours à bord

et 7 millions de kilomètres

parcourus dans l'espace

les 7 mécanos

sont de retour sur terre

et Jean-Luc Chrétien raconte

on est devant un vieux véhicule

mais qui marche bien

comme comparer des voitures

on peut le comprendre un vieux train, un vieux bateau

un vieil avion

mais qui est bien entretenu

grâce aux efforts faits par les uns et les autres

la station survie et survit bien

l'américain Michael Foll

était présent en juin

lorsqu'un incendie s'est déclaré

dans la station Mère

et Jean-Luc Chrétien a échangé avec lui

avant de partir

il a été impressionné et chaque fois qu'il y a eu

ces événements et on en a longuement parlé avec lui

mais il n'a pas du tout été affecté

il a fait face donc à ces événements avec ses camarades

et moi j'ai surpris parce qu'il s'attendait

quand même pas que ce genre de choses lui arrive

mais en fait

c'était en pleine forme rayonnant

et il est prêt à repartir sur la station

et prêt à repartir sur Mère

et vous Jean-Luc Chrétien vous êtes prêts à repartir?

Tout à fait, tout à fait

ce sont des missions fantastiques

qui ont un énorme avantage

c'est qu'elles peuvent être répétées assez rapidement

les missions courtes et

bon s'il n'y avait pas

le problème de la distribution des places

pour le nombre de gens qui attendent

et qui s'entraînent

on peut remettre un équipage là-haut très vite

Si je comprends bien vous êtes candidat pour repartir rapidement

tout à fait

c'est aussi enjeu mais moi

perdus dans le désert

tu es perdus dans le désert

tu es perdus dans le désert

tu es perdus dans le désert

tu es perdus dans le désert

montre-moi ma place

sur ces pierres flas

pour que j'oublierai

je t'avance

pour que je

protège ton corps

et ton âme

pour que je

m'amuse

des mirages que tu attends

pour que je

m'amuse

pour que je

m'amuse

si la poussière

me portait l'air

de lumière

je serais ta lune

ton repère

oh oh

c'est le soleil nous burges

j'appréviens qui tu voudras

pour que tu me l'attends

pour que tu me l'attends

oh oh

c'est le désert

mon soleil

nous m'appréviens

pour que tu m'appréviens

si la poussière

me l'attends

je serais ta lune

ton repère

je t'avance

pour que tu me l'attends

pour que tu me l'attends

je t'avance

pour que tu me l'attends

pour que tu me l'attends

je t'avance

pour que tu m'attends

pour que je t'avance

cette ORO

doré par une fois

aussi

nousроis

Dès le 1er jour, 500 000 pèlerins envahissent la pelouse du Champ de Mars.

Sur les pelouses du Champ de Mars, des groupes de pèlerins chantent et dancent sur des aires africains, asiatiques ou sud-américains.

C'était le début de la célébration, 120 choristes et musiciens chauffaient la foule avant que le pape n'arrive vers 16h.

Un tour en papa mobile autour du Champ de Mars pour saluer les fidèles, et à 17h, il monte sur le podium, salué par la voix de Diddy Bridgerater.

Ambiance de fête pour cette communion moderne sous forme de spectacle. Ce n'est pas une messe, mais une célébration.

Les jeunes y participent. Sur le podium, ils sont aussi nombreux que les archevêques, les évêques et les cardinaux.

Vêtus de t-shirts aux couleurs vives, ils rythment la cérémonie avec leurs champs et leurs dents.

Pour les participants, à ces JMJ françaises, il faut donner une image festile et moderne à ce rassemblement religieux.

C'est joyeux, une messe. Ce n'est pas un truc triste, alors c'est pour ça qu'on exprime notre joie.

La jeunesse, c'est ça. On n'est pas enfermés dans des églises à être...

C'est la joie de vivre aussi.

Oui, c'est une joie de vivre. Il y a quelque chose qui nous ressemble à des centaines de millions ensemble. C'est unique, c'est vraiment trop fort.

Et le pape, non, tout ça?

On est venus ensemble rencontrer le Seigneur. On est en communion avec lui pour aller vers le Christ, tout simplement.

Ce n'est pas nous qui n'ont pour lui ou lui qui vient pour nous. On va ensemble.

Pour moi, le pape est très charismatique, mais le pape, ce n'est ni plein ni moins l'évêque de Rome, donc c'est un homme parmi nous autres.

Quant au croyant plus âgé, ma foi, ils ont l'air plutôt séduits par ce vent de fraîche-faire.

C'est tout à fait la fête parce que si ce n'était pas la fête, les jeunes, il n'y aurait plus de religion.

Alors c'est une façon de transmettre aux jeunes la religion. Ça nous donne envie de retourner à la messe quand on voit l'esprit qu'il y a chez les chrétiens.

Il y aurait que la messe, on s'en lasserait. Ça, ça nous donne la foi chrétienne.

Dans la foule, il y avait aussi des religieux en robes traditionnelles. L'un d'entre eux, un moine suisse, confessé.

C'est trop bruyant pour moi, mais cela c'est du légende et l'essentiel est là dans la communion qui nous rassemble ici.

En parlant de communion, il y a quand même un souci.

La date choisie pour la veiller à l'hypodrome de l'Enchant est déprévue le 24 août et côté protestants s'attiquent un peu.

À l'occasion de ces journées mondiales de la jeunesse, certains protestants avaient été choqués de la concordance des dates entre la commémoration de la Saint-Bartélémy,

le 25 août des protestants par les catholiques, le 24 août 1572 à Paris et les célébrations d'aujourd'hui.

Jean-Paul II, conscient de ce problème, n'a pas manqué hier soir différents illusions pour condamner cette page noire de l'histoire de l'Église catholique.

Le 24 août 1572, plus de 3000 protestants étaient massacrés en France sur ordre du roi Charles IX.

Cette même date, du 24 août, choisie pour célébrer la messe quantificale avait fait grincer des dents, certains parlant d'une coincidence douloureuse.

Hier soir, devant plus de 700 000 jeunes, le pape n'a pas élu de la question.

À la veille du 24 août, on n'ait pas oublié de douler ma chacre de la Saint-Bartélémy en motivation bien obscure dans l'histoire politique et religieuse de la France.

Quoi qu'il en soit, le soir du 24 août, les milliers de jeunes présents ont des préoccupations beaucoup plus triviales.

Le début était un peu laborieux parce que au niveau des sanitaires, c'était pas génial. On nous a fallu aller dans le bois de Boulogne, traverser tout le parc, revenir, réussir à marcher entre les duvets, entre les gens qui dormaient déjà, qui allaient dormir, qui chantaient, voilà.

Les organisateurs vous ont encore demandé de vous tasser ce matin pour faire de la place aux gens qui arrivent pour la messe. Est-ce que vous pensez que vous n'allez pas être un peu serrés ce matin?

Ben ça m'a obligé parce que là, on prenait chacun de la place pour dormir et parait-il qu'il faut qu'on soit dix au Maître Carré cet après ce matin.

Donc, l'autre jour, on était cinq au Maître Carré, c'était déjà pas mal. C'était aujourd'hui dix.

On savait en venant ici qu'on allait pas avoir notre périmètre de survie normale, alors il nous faut assumer quand on vient là.

Le 24 août au matin, la France apprête à vivre la plus grande messe de son histoire.

Dans la nuit, les 700 000 fidèles sont passés à un million. Et ça y est, le pape arrive.

Il est 9h30 et la papa mobile pénètre sur l'hypodrome de Longchamps au son du cœur des esclaves du Nabouko de Verdi.

Un frisson traverse la foule, le pape est là, fatigué, très fatigué mais bien là.

Il salue, bénite une foule en lyes à perte de vue des centaines de milliers de bras se lèvent pour agiter un foulard, un chapeau, un drapeau, une croix.

Puis la messe commence, le cardinal Lustigé accueille Jean-Paul II sous un soleil écrasant.

En votre nom à tous, je dis au pape Jean-Paul II un immense merci.

Dès l'arrivée de Jean-Paul II, l'ambiance survoltée, c'est de la place au recrument.

Ça nous rassure et ça nous renforce d'une autre fois, je pense.

Et ça nous permet de voir qu'il y a une attente des jeunes et de l'église de France entière de voir un renouveau dans son église.

Qu'est-ce que vous allez en faire de ces GMJ, justement?

J'espère que ça va être un tremplin dans ma foi et je pense que ça en est un.

Et aussi un tremplin dans ma vie de mission en tant que chrétien d'annoncer le Christ et de dire que vraiment c'est ma joie.

Pas même l'espoir d'être aimé, apprendre à rêver.

Arrivée pour de rien qu'enfermant les yeux et sa ordonnée.

Donnez sans rature ni demi-mesure, apprendre à rester.

Vouloir jusqu'au bout, rester malgré tout, apprendre à aimer.

Ça m'a dit. Ça m'a dit.

C'était Florent Pagny avec Savoir Aimer en 1997, titre qui marque un tournant dans la carrière du chanteur et qui a été composé par Pascal Obispo.

On de l'attracte, Christophe Ondlatt.

En 1997, les jeunes Français ont dans la poche un petit boîtier baptisé TAMTAM qui sonne quand quelqu'un cherche à les contacter.

Boîtier sur lequel on peut laisser des messages.

Si je suis en courge libre et si je suis autre part, je mets la sonnerie et il me sert aussi le matin pour me réveiller parce qu'il y a un réveil.

Les messages vont des amis et des parents, c'est tout.

C'est mon ordinateur.

Hé, c'est quoi?

C'est quoi?

Ça me sert.

Le message personnel.

Qu'est-ce que c'est?

On se donne rendez-vous à 13h30 au parc Olivier, salut.

C'est génial.

On peut faire parvenir comme ça jusqu'à 4 lignes de texte à son interlocuteur,

en ditant son message à un opérateur pour 4 francs 22 centimes.

Je pense à toi, bisous.

Je pense à toi, bisous, signé Bruno.

Quel type de message recevez-vous?

Des messages aux deux jeunes, des messages d'amour ou des messages étudiants, de collégien, de lycéen, surtout.

Mais comment ferais-t-on sans TAMTAM?

TAMTAM est une marque de CGTEL.

Mais moins cher que le TAMTAM de CGTEL, il y a le tatou de chez France Télécom.

400 francs contre 1000 francs.

On peut passer l'été à chercher cette rebuffe.

On peut aussi trouver cette revue tout de suite.

Tatou.

Pendant les vacances, votre revue garde le contact avec vous.

À partir de 490 francs et sans abonnement.

Mais avec le tatou, on ne peut pas envoyer des messages.

On ne peut envoyer que des séries de chires.

Par exemple, si vous recevez 900 sur votre moitié,

et bien ça veut dire, je t'aime.

Et on peut envoyer comme ça jusqu'à 15 chiffres.

En 1997, le tatou franchit la barre du million d'utilisateurs en France.

60% ont moins de 26 ans.

Une petite centaine d'élèves sur les huit cents de l'établissement possèdent un tatou,

coby, TAMTAM, des messages de poche qui facilitent apparemment la vie d'un certain nombre de familles,

Juliette, élève de première.

Je me sers lorsque ma mère veut me joindre pour me donner des rendez-vous,

ou pour me dire de la rappeler d'urgence, et pour mes amis aussi qui veulent me joindre.

Il y avait des fois, elle pouvait rester sur le trottoir pendant une heure et quart en se disant,

mais où sont les parents, comment est-ce que je rentre à la maison?

Tandis qu'avec un TAMTAM, un petit message,

rentre toute seule, je viens de chercher dans 20 minutes,

elle sait maintenant où on est, et ce qu'elle doit faire,

c'est peut-être un peu une laisse électronique, je sais pas,

mais au moins moi en tant que mère, je suis tranquille.

Mais en cette année 1997, il y a encore mieux que les messageries de pauvres,

il y a déjà le téléphone portable.

Mathieu, lycéen de terminal, vient d'un milieu plutôt aisé.

Il possède un téléphone portable pratique pour appeler les copains.

Il s'est pourtant juré de ne jamais l'utiliser en cours.

Je vois pas l'utilité d'avoir un téléphone en cours,

ou alors téléphoner, ou recevoir des coups de téléphone,

surtout qu'on devrait plutôt se pencher niveau scolaire que le savoir,

ce qu'ils font les copains.

Quand on entend en classe le téléphone qui sonne,

ou alors des tattoos qui s'ébettent, je trouve que c'est débile.

Le proviseur adjoint du lycée connaît bien les nouveaux utilisateurs,

élèves de tous milieux sociaux, mais aussi professeurs, Pierre Kintz.

Il est clair qu'il y a ce qu'on pourrait appeler une tribu des possesseurs de cet appareil,

c'est un signe de reconnaissance,

et c'est devenu un signe extérieur d'un certain modernisme,

tant de nombreux cas, on peut parler de Frim.

Surtout que ces appareils s'accrochent à la ceinture, se mettent à la veste,

au sac à main, ils sont toujours visibles.

Les jeunes Frim, avec leurs GSM ou avec leurs tattoos,

et certains sont même déjà accros, comme leur raconte ce professeur.

C'est une de mes propres élèves qui tout à coup s'est faite porter pâle,

tout simplement parce qu'elle a eu besoin de soi-disant d'aller à l'infirmerie,

et en fait on l'a surprise en train de passer un coup de téléphone à la cabine téléphonique,

dans le hall d'entrée.

Et elle avait été prévenu par son tatou?

Par son tatou.

Voilà, qu'il fallait qu'elle rappelle quelqu'un d'urgence visiblement,

et c'était une élève d'une douzaine d'années.

Désormais donc, les Français veulent être joignables H24.

Sur la plage à Saint-Tropez, standing oblige, on est plutôt GSM.

À Pompelonne, c'est l'heure de l'apéritif,

l'heure des rendez-vous à prendre avec les amis pour la soirée.

Les téléphones portables crépitent dans les sacs de plage, entre Serviette et Mayo.

Plus loin, à une table, un homme d'affaires en vacances travaille,

l'appareil collé à l'oreille.

Le téléphone portable est devenu indispensable pour de nombreux vacanciers

qui ne veulent pas perdre le contact.

Mais comme le poste transistor, il y a 30 ans,

le bruit des sonneries finit par déranger, à l'ombre des parasols.

Et certains, évidemment, commencent à se plaindre de ces sonneries intempestives.

C'est terrible dans les restaurants, c'est maman gassant.

Il faudrait les arrêter dans tous les lieux publics, comme la cigarette, ça serait bien.

Non, les transistors c'est mieux parce que ça fait de la musique agréable.

Alors que les téléphones portables, c'est une sonnerie assez égue,

et un peu désagréable.

J'espère que ça envahira pas la plage, parce que c'est un peu dommage,

on est là pour passer des vacances.

Et bon, quand on se fait déranger par un coup de téléphone,

c'est pas toujours génial.

Les personnes ont l'air quand même d'être dérangées,

quand elles sont sur leur téléphone, parce qu'elles sont sur la plage, tranquillement,

en train de se faire bronzer.

Elles n'ont pas trop envie qu'on leur téléphone.

Alors je me demande pourquoi elles ont des portables.

C'est la question, pourquoi?

Le club 55 de Sintrop, le gérant fait preuve de compréhension.

Même si...

Ce qui est désagréable, c'est la sonnerie.

C'est deux sonneries en même temps,

avec 50 personnes qui fouillent dans leur sac,

pensant que c'est leur téléphone qui sonne.

Pour l'instant, ça ne pose pas de preuve majeure,

dans le restaurant.

C'est vrai que sur la plage,

on a l'impression que les gens prennent un peu plus de liberté

avec leur téléphone portable.

Et là, c'est moins agréable,

peut-être qu'ils le laissent à la consigne.

Maintenant, c'est les parents qui flippent les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Je vais à la fête de la façon la plus lente,

mais j'aurais dû sécher pour éviter la miante.

J'ai des potes de toutes sortes,

j'ai des jambes bonnes,

on se voit après les cours

et j'pourrais sauver ping-pong.

Dans les soirs et grave,

j'attaque pour Stalomac.

Montaine-Bachloch,

Stac avec une perte de Nike.

J'avais dans ma classe des fanatiques d'Inness

au café PMU.

C'était plus pire et de presse,

c'est pas le du temps,

du salut dans la rue,

de la simplicité,

mais ça n'existe plus sans blague.

Les gens s'affichent comme des tags,

on drague,

même avec la phone portable.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Les tensions.

Le 31 janvier 1997, Johnny Alidé reçoit la Légion d'honneur des mains du président de la République Jacques Chirac à l'Elysée.

Et on apprend à cette occasion que le président est fan.

C'est visiblement ému que Johnny Alidé recevait il y a quelques minutes la croix de chevalier de la Légion d'honneur des mains de Jacques Chirac,

un Jacques Chirac visiblement admirateur de notre Johnny national.

Je m'appelle aussi de Bercy, où je suis allé te voir quatre fois.

Quatre fois... Non, pas quatre fois pour le même spectacle, c'est pas...

Non, j'aime beaucoup Johnny Alidé, mais enfin...

Je me souviens comme beaucoup d'entre vous au Parc des Princes, où il avait réussi à réunir 180 000 personnes pour son anniversaire,

un spectacle prodigieux si fort d'émotion.

Pour l'occasion, Johnny s'est fait couper les cheveux, il a mis en costume et une cravate.

Mon cher Johnny, pour moi, un grand privilège de te voir avec une cravate.

Je veux dire que ce sera, pour moi, un souvenir, et je dirais un souvenir chaleureux.

Je n'allais quand même pas venir avec un perfecto, comme pas aujourd'hui.

Mais moi, je ne suis pas très habitué aux modernités, déjà, en premièrement.

Disons que je suis plus à l'aise sur scène, donc je suis un peu nerveux, c'est vrai.

Johnny est nerveux et Chirac, manifestement, très ému.

C'est vrai, je sais qu'il aime beaucoup en cravate, mais je sais qu'il aime beaucoup en cuir aussi, en requerre,

mais ça fait plaisir de le voir en cravate pour une fois.

Je choisis la cravate et il a choisi le costume.

Là, ça va mieux parce que c'est passé, mais j'étais très très ému.

C'est quand même touchant, et puis lui avait beaucoup le track, donc ça fait que...

Maintenant, je crois qu'il sent mieux. Il transpire un peu, mais ça va.

Pas de tournée prévue pour Johnny à l'idée en cette année 1997,

mais il prépare son grand retour l'année prochaine au stade de France.

Cette année-là, en revanche, le groupe irlandais Yutu débute une tournée mondiale.

93 concerts sur six continents.

Tournée qui marque la sortie de Pop, leur 9e album.

En avril, les irlandais donnent leur premier concert à Las Vegas.

Et après une trentaine de dates aux États-Unis, les voilà de retour en Europe.

Premier concert à Belfast, en Irlande d'une heure, qui leur tient beaucoup à coeur.

Ça fait un mois seulement que catholiques et protestants ont cessé de s'affronter

et que l'ira l'armée républicaine irlandais à concéder un cessez-le-feu.

Alors ce soir-là, devant 40 000 personnes, Yutu débute son concert avec cette chanson.

Cette chanson n'est pas une chanson rebelle, cette chanson c'est Sunday, Bloody Sunday.

Mardi soir à Belfast, le chanteur de Yutu prononcera cette phrase pour la première fois depuis 10 ans.

Une référence au dimanche sanglant le 30 janvier 1972, le jour où l'armée britannique a ouvert le feu

sur les catholiques irlandais faisant 13 morts.

10 ans d'absence et une bonne raison au retour du groupe, un nouveau cessez-le-feu

de l'ira l'armée révolutionnaire irlandaise qui dure maintenant depuis un mois.

Bono le chanteur y tient, Yutu est un groupe irlandais ni catholiques ni protestants.

Je crois que nous représentons toute l'Irlande et ça n'est pas une insulte.

Alors quand nous jouerons dans le Nord, ce sera un moment extraordinaire.

Et j'espère que les deux communautés nous accueilleront parce que nous sommes proches de toutes les deux.

Après Belfast, le groupe doit se produire à Dublain en République d'Irlande.

Pour ce professeur d'université, ces concerts sont surtout symboliques.

Les jeunes sont effectivement très heureux de voir Yutu à Dublain et aussi à Belfast.

Et surtout à Belfast, depuis dix ans, Yutu a dit non, c'est trop dangereux, les risques sont trop élevés, on n'y va pas.

Donc dans un sens, il y a une signification politique pour ces jeunes qui ont grandi dans un climat de tension, de guerre.

En irlande comme ailleurs, Yutu affiche complet.

Il faut dire que le groupe n'a pas lésiné sur les moyens.

Yutu a aujourd'hui atteint un véritable somme-homme.

Le concert est un peu plomb à la fois grandiose et kitsch.

Le son est supersonique.

Les effets spéciaux hollywoodiens.

Un écran vidéo de 7000 mètres carrés, 50 mètres de long diffusent tout au long du concert des tableaux de Andy Warhol

ou de Kisa Ring retravaillés en images de synthèse,

comme pour mieux se moquer de cette société de consommation qui les a fabriqués.

Bon, en réalité, l'écran vidéo ne fait pas 7000 mètres carrés, mais 700 mètres carrés.

Ce qui est déjà pas mal. Le public est bluffé, comme ici à Montpellier.

J'ai vu au début, j'ai acheté le premier album, j'ai suivi depuis.

Et puis de l'épiste de l'avant-gardiste, si on veut, mais c'est l'avant-garde.

L'avant-garde un peu derrière-garde, donc ça peut au grand public, c'est bien.

C'est toujours mieux que c'est une lion.

Moi, je fais que les grands concerts.

Tout j'aime bien parce que c'est un style et puis je ne retrouve pas ailleurs.

C'est un gros show. C'est un gros show.

Et qui dit grand show, dit dispositif sénique à la hauteur.

Aide fait partie des nombreux bras qui œuvrent au montage et au démontage.

Il y en a qui montent un écran géant, d'autres qui montent des enceintes, etc.

Le backline, tout ce qui est en pli-guitare, toute la finition.

Hier, on était 120, je crois, pour le montage.

On va être 230 pour le démontage, parce qu'on démonte tout dans la nuit.

Car il faudra démonter les 35 km de câble, la rampe de spot de 1700 mètres de long,

52 camions, 15 bus et un Boeing 727 sont nécessaires pour faire tourner le plus gigantesque show rock'n'roll du moment.

C'est un gros show.

C'est un gros show.

C'est un gros show.

C'est un gros show.

C'est un gros show.

Mais le 31 janvier 1997, le mort se s'est terminé, pile au moment où ce mode de communication entre marins du monde entier

allait fêter ses 100 ans d'existence.

Et c'est à la radio maritime Brest le Conquet, en Bretagne, qu'il vit ses derniers instants.

Un arrêt que regretta un peu le directeur de la station.

Moi je regrette, oui, je ne suis pas la seule, je regrette énormément, c'était une façon de discuter avec les bateaux.

On avait toute une série de codes pour parler, mais de choses et d'autres, en dehors du travail, des messages qui nous passaient, des météo qu'on envoyait.

On avait nos petites habitudes, on avait notre manipulation, on reconnaissait les collègues à droite à gauche, même les anglais, même les espagnols, on savait qui était à la manif.

Et surtout avec le mort, il était aisé de se comprendre.

De par sa simplicité, une suite de points de trait, ça passe très bien sur les ondes, et ça s'entend très bien, même dans un brouillage.

Et d'autre part, ça n'a pas l'air covénient de l'échange parlé en radio, où les accents, suivant les accents, c'est pas toujours facile de comprendre quelqu'un dans une langue étrangère.

Mais en ce début d'année 1997, le constat est sans appel.

Le conquet radio n'a échangé que 150 de messages en morce au cours de l'année précédente, contre 200 000 par radio.

Impossible de rivaliser.

Reste alors les souvenirs de vie sauvés grâce à ce mode de communication.

Entre le SOS du Titanic et celui de l'Amoco Cadiz, bien d'autres navires ont demandé secours à l'aide de ce procédé inventé par Samuel Morse en 1837.

A partir de demain soir minuit, finit le martellement du manipulateur et ses combinaisons de points et de traits espacés représentant en tout l'alphabet les chiffres et la ponctuation.

Bon, en défense, on se met à rêver, s'il y avait catastrophe quelque part, et bien obligatoirement, le morce reviendrait en force, parce que c'est le plus fiable.

C'est France Télécom qui est à l'origine de la décision d'arrêter le morce, et les raisons est bien les voici.

La fait du morce pour deux raisons essentielles. D'abord, c'est que France Télécom souhaite moderniser son service radio-maritime pour essayer au mieux d'adapter les produits aux besoins des clients.

Et aujourd'hui, les besoins des clients ont très fortement évolué, surtout depuis l'invention du morce.

Et je crois qu'aujourd'hui, on ne comprend plus, et on ne comprendrait plus que France Télécom continue à offrir ce produit et n'offre pas les produits les plus évolués.

Donc le morce disparaît parce qu'il n'est plus utilisé, parce qu'il est remplacé par d'autres produits beaucoup plus performants.

Cette année, 1997, Marc, vous allez le voir, la fin d'une époque dans le monde maritime, et pas seulement parce que le morce disparaît.

L'un de ses plus célèbres représentants vient de s'éteindre lui aussi, le commandant Jacques Cousteau.

Le commandant Cousteau a donc rejoint le monde du silence, c'est en ces termes que les proches de l'océanographe ont annoncé la nouvelle.

Il y a un peu moins d'une heure. Jacques Cousteau s'est éteint ce matin à Paris, il avait 87 ans.

C'était le français le plus populaire dans le monde. Il laisse derrière lui plus de 110 films et des dizaines de livres consacrés à la merde.

À l'annonce de la mort du commandant Cousteau, 87 ans, les hommages sont nombreux. Ici, son fils est né, Jean-Michel Cousteau.

Premier hommage, celui du fils du commandant Cousteau, Jean-Michel. L'œuvre de mon père est un hymne à la vie.

Le chagrin que j'éprouve à sa mort est apaisé par la philosophie qu'il m'a transmise des maplutandres en France et qui a guidé mes pas tout au long de mon existence.

Le commandant Cousteau jouissait également d'une grande notoriété à l'international, ce qui n'était d'ailleurs pas forcément une bonne chose, comme l'explique son biographe Bernard Violet.

C'est vrai qu'il est quand même considéré comme le plus populaire des français. Il aimait rigoler en disant, de toute façon, moi mes films sont plus vus que Dallas.

C'est vrai, je l'ai constaté, plus d'une centaine de pays voyaient les films du Cousteau. Donc une notoriété extraordinaire, ce qui en a fait un personnage effectivement aux multiples facettes.

Je veux dire, il était aussi bien habile, cadroi, que courageux, qui était parfois humble, que parfois très orgueilleux, mais bon, c'était avant tout un être humain.

C'est vrai qu'il était quand même obsédé par son travail, qu'il était obsédé par ses découvertes et que ça le rendait des fois abuable, comme on dit.

Mais bon, attachant pour beaucoup de gens, dont le génie, je crois, était de voir chez les gens justement quel était leur talent et puis de leur permettre à ce talent de s'épanouir.

Et d'ailleurs, à l'annonce de sa mort, il n'y a pas que des louanges. Certains disent qu'il était dur, manipulateur et même faussement écologiste.

Mais pour l'explorateur Jean-Louis Etienne, l'heure n'est pas à la critique.

Alors bien sûr, de temps en temps, on avait quelques biographies sur lui qui n'étaient pas très gentils avec lui.

Mais je crois qu'il faut faire abstraction de l'homme. Je crois qu'il faut regarder l'œuvre.

On n'a jamais demandé à Picasso, à cette époque-là, d'être aussi quelqu'un de facile, d'être attractif, d'être gentil.

C'était sûrement quelqu'un que la notoriété avait aussi un peu isolé. Le commandant Cousteau devait se protéger.

Il avait une telle stature mondiale qu'il devait se protéger. Et ça ne facilité pas ses relations avec le grand public, avec tout le monde.

Mais je crois qu'il faut être pachonou sur son œuvre.

Les obsèques du commandant Cousteau se déroulent à la cathédrale Notre-Dame de Paris devant un parterre de personnalité.

Et la foule des anonymes est là aussi, massée sur le parvis, malgré la pluie.

C'est un adieu personnel, si vous voulez, à quelqu'un avec beaucoup de stigme.

Je viens le samedi et le dimanche régulièrement sur Paris et je suis resté le lundi exprès pour venir à la cérémonie de Cousteau.

Le commandant Cousteau, j'ai beaucoup d'admiration pour lui, pour son œuvre humanitaire.

C'est d'être interprète entre la mer et la terre.

Et c'était important pour vous de venir aujourd'hui?

Ouais, c'est un moment historique.

Le commandant Cousteau est ensuite inhumé au cintière de Saint-André de Kubzak, sa ville natale, en Giron.

Sous-titres réalisés par la communauté d'Amara.org

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C'était les Britanniques de cake avec leur reprise pop-rock de I Will Survive.

On de l'attracte, Christophe Ondelat.

Le 21 avril 1997, le président de la République Jacques Chirac décide à la surprise générale de dissoudre l'Assemblée nationale.

J'ai acquis la conviction qu'il faut redonner la parole à notre peuple afin qu'il se prononce clairement sur l'ampleur et sur le rythme des changements à conduire pendant les cinq prochaines années.

Il faut aborder cette nouvelle étape. Nous avons besoin d'une majorité ressourcée et disposant du temps nécessaire à l'action.

Des élections législatives anticipées ont lieu au mois de mai et aux grands dames de Chirac.

C'est la gauche, la gauche plurielle qui l'emporte avec 319 sièges contre 257 seulement pour la droite.

Et c'est donc Lionel Jospin qui devient premier ministre à la place d'Alain Juppé.

Vingt heures précises, les premières estimations, c'est la victoire, il est impassible, il sort saluer la foule qui l'acclame et réconforte une jeune militante qui fonte en larmes.

Mais ça c'est les larmes de 97, c'est pas les larmes de 93, c'est pas les mêmes.

À la maison de l'Amérique latine à Paris où le parti socialiste a installé son quartier général, la fête passe son plat.

En tout, 2 000 personnes rejoignent sur le tarp par quelques ténors comme Michel Rocard, Laurent Fabius ou Bernard Couchner.

Les Hurra et les On a gagné ponctu tout au long de la soirée, l'annonce des résultats favorables à la gauche.

A l'applaudimètre, Serge Blisco, le tombeur de Jacques Toubon à Paris, bat tous les records avant que n'arrive très tard, par le fond du jardin, Lionel Jospin, accueillit dans une chaleureuse bousculade.

A fâter une heure trente, Lionel Jospin s'adresse aux Français.

A l'heure où je m'adresse à vous, il apparaît que le peuple français a choisi de porter, et avec quelle clarté, une nouvelle majorité à l'Assemblée nationale.

Dès lors se pose une question. Chirac, qui a dit sous l'Assemblée et perdu les élections, doit-il démissionner?

D'après à un sondage saufresse, les Français disent non à 63%. Mais d'autres continuent de dire qu'il doit partir. C'est le cas du président du Front national, Jean-Marie Le Pen.

Jacques Chirac est battu. Battu deux fois. A la majorité des suffrages exprimés au premier tour, à la majorité des députés au second tour.

S'il ne s'était pas impliqué comme président de la République, mais aussi comme premier ministre, il ne s'agirait que d'un avatar banal de la vie politique.

Mais ce n'est pas en occurrence le cas. Il a joué à qui tout double, il a perdu. Il doit donc tirer les conséquences et remettre son mandat au peuple qui lui a refusé sa confiance.

Chirac, finalement, ne part pas. Et Jospin, qu'on pose son gouvernement. Le 4 juin, les noms tombent. Jean-Pierre Chevenement, à l'intérieur.

Martine Aubry, à l'emploi. Claude Allegra, à l'éducation. Et Élisabeth Guigou, à la justice. C'est la première fois qu'une femme devient garde des sauts.

Né à Marrakech, il y a 51 ans, économiste et narque, un temps rocarvienne, Élisabeth Guigou est sortie de l'anonymat en 1982 grâce à Jacques Delors, ministre des Finances, qui l'appelle à son cabinet.

Elle est ensuite remarquée par François Mitterrand et devient, en 90, ministre des Affaires européennes, succédant à Edith Cresson.

Puis, cette farouche supporter du traité de Maastricht, qu'elle défend ici à l'Assemblée, est élu au Parlement européen en 94.

C'est la première fois qu'une femme est garde des sauts.

Oui, oui, oui.

Est-ce que c'est une fierté pour vous?

Ah oui, puis c'est une fierté d'être garde des sauts.

La justice, c'est un postarisme.

Tout est à risque.

Oui, mais particulièrement celui-là, quand même.

Tout est à risque.

Dans un mouvement.

Moi, je pars dans ce ministère avec des idées précises, celles de l'indépendance de la justice et celles d'une justice pour prendre les jambes.

Le lendemain, Jacques Toubon, garde des sauts sortant, passe le témoin à Guigou, avec une petite vacherie quand même.

En termes d'image, vous n'aurez aucun mal à me succéder et à me surpasser.

Ce sera moins facile quant à la réalité de l'action.

Et quand arrive le 14 juillet, à la gardienne partie de l'Elysée, anciens et nouveaux ministres ont tous répondu présent.

Certains poussaient pour la première fois les portes du palais, d'autres étaient déjà venus.

Il y a longtemps, sous François Mitterrand, Charles Pasquois, lui, était heureux.

Il faut dire qu'il en a vu d'autres.

Vous savez, j'ai déjà vécu de la gardienne partie de la cohabitation, sauf que le Président n'était pas le même.

On est dans une situation un peu inverse.

Mais je dirais que le climat est très convivial, il y a des genres de sensibilité diverses.

Ce qui est normal, c'est le président de la République de tous les Français.

Et tout le monde oublie un peu les petites carreles.

Et je te reçois, voilà.

A écouter le nouveau secrétaire d'État à l'outre-mer, Jean-Jacques Keran, tout le monde s'entend même à merveille.

Oui, beaucoup de monde présent ici, une ambiance qui ne paraît détendue, beaucoup de jeunes aussi.

Moi, j'étais venu évidemment avant 1993, à l'époque du Président Mitterrand.

Et puis ici, je crois que c'est la rencontre de la nation tout entière.

Je pense que les traditions sont respectées.

Vous voulez dire que c'est un peu à l'image de la cohabitation, cette guerre en partie?

J'ai le sentiment que c'est à l'image d'une France qui se respecte réciproquement.

Et puis de gens qui viennent évoquer différents problèmes qu'ils connaissent, mais sans agressivité.

La cohabitation au Chirac Jospin durera cinq ans.

Je les efface

Et chaque faux pas que tu feras

Je tomberai à ta place

Mon seul plaisir sera de t'offrir

Une vie idéale, centaine et cent mal

J'ai découvert que je suis

Tout a changé le jour où je t'ai donné la vie

Et si jamais le monde était trop cruel

Je serai là, toujours pour toi et de moi

Tout a changé le jour où je t'ai donné la vie

Et si jamais le monde était trop cruel

Je serai là

Tout a changé le jour où je t'ai donné la vie

Et si jamais le monde était trop cruel

En 1997, le Festival de Cannes fait ses 50 ans.

Et c'est Jeanne Moreau qui est chargée du discours d'ouverture.

Et maintenant, pour déclarer ouverte, la cinquantième soirée du Festival de Cannes,

la délicieuse, la bellissima, celle que nous aimons à double titre,

Chiara Mastroyani, accompagnée de la stade du héros du cinquième élément de Ludbesson, Bruce Willis.

J'ai déclaré ouverte le cinquantième Festival international du film de Cannes.

Et c'est aussi Jeanne Moreau qui introduit la nouvelle présidente du jury, Isabelle Atchani.

Ce soir, vous êtes présidente du jury, je l'étais il y a deux ans.

En acceptant cette présidence, je sais que vous allez exercer votre énergie,

passionnée, professionnelle, réfléchie, non pas dans les films mais au service des films.

Et ce cinéma, qui est une part de notre vie, de votre vie,

cet amour du cinéma, qui est une part de notre amour,

vous ne l'aimeriez jamais aussi fort que nous, nous vous aimons.

Je remercie, Jeanne, je remercie votre accueil.

Je ne m'attendais pas à ce très très joli hommage que j'espère précoce.

Et j'espère surtout que nous serons là pour représenter tout ce que le cinéma continuera à faire,

c'est-à-dire d'inscrire et d'écrire la liberté dans le monde pour les êtres qui ont besoin de cette liberté.

Atchani avait refusé la présidence du jury de Cannes il y a sept ans.

Mais cette fois, elle prend son rôle très à cœur.

Je suis là pour aider un jury, neuf personnes,

hommes et femmes à suivre les films qui seront présentés en sélection officielle, en compétition,

et à partager avec eux des émotions, des idées, des conceptions, des opinions.

Et on est tous amenés à vivre pendant à peu près deux semaines des accords et des désaccords sur des couches foudres.

Est-ce que vous êtes du nature plutôt dirigiste,

comme l'était Jeanne Moreau qui le racontait quand elle était présidente du festival du jury?

Ce que je pense, c'est que je saurais tenir ce rôle à la perfection quand le festival sera terminé.

C'est-à-dire le lendemain de la clôture, je serai prête, archiprête.

Son rôle de présidente, Atchani l'a peut-être pris trop à cœur.

C'est ce que disent les membres du jury.

Durant tout le festival, c'est elle qui a décidé de l'ample du temps de tout.

Heureusement, ça n'a duré que dix jours.

Bonsoir, good evening, et voilà, c'est la fin.

Ce soir est le dernier soir du cinquantième anniversaire du festival international de Cannes.

Mais vous le savez, tout doit finir pour mieux recommencer.

Est-ce parce qu'il s'agit du cinquantième anniversaire?

En tout cas, cette année-là, ce n'est pas un, mais deux films qui se voient desserner la prestigieuse palme d'or.

Il y a d'abord Longui, un film japonais.

Et le deuxième, s'il vous plaît.

Le second, le goût de la cerise réalisé par Abbas Kurosami.

Le goût de la cerise est réalisé par l'Iranien Abbas Kurosami.

Quand Catherine de Neuve vient lui remettre la palme, il l'embrasse.

Autant vous dire que ça déplaira fortement au gouvernement iranien.

Pour ce cinquantième anniversaire, les organisateurs ont aussi décidé de remettre une palme d'or spéciale.

Et pour la fin de cette année-là, c'est la fin de cette année-là.

Les organisateurs ont aussi décidé de remettre une palme d'or spéciale.

Et pour l'occasion, tous les détenteurs du prix sont invités au festival.

Il s'agit d'honorer le réalisateur suédois Ingmar Bergman.

30 des plus grands organisateurs, puisque c'est lui la palme d'or,

étaient en rang, comme ça, en smoking, humble, silencieux.

Avec une jeune moro en paillette, habillée comme pour un film de Fellini,

qui était en mette en M. Loyal, avec une roi d'ingote,

et un pantalon d'aimants, il parait que ça posait 16 kilos, mais elle n'a peur de rien.

Et puis, quand ils ont, c'est notre amie,

Gene Campion, qui était la seule femme primée,

qui a annoncé la palme des palmes, donc Ingmar Bergman.

Oui, oui, c'était très émouvant parce qu'il n'était pas là.

On sait qu'il avait dit à l'avance qu'il ne viendrait pas.

Présent tout de même. Présent tout de même à travers ses femmes et sa fille,

Linulman, qui a cité des paroles très belles, la vie m'a rattrapée,

je suis pas ce qu'il est dans sa petite idée.

Il était présent avec ses paroles, qui étaient magnifiques,

et on n'a pas senti son absence.

Il était mieux qu'il ne vienne pas même, puisqu'il était encore plus puissant, plus fort.

Le palma reste de ce cinquième festival de Cannes,

inspire dès le lendemain,

cette déclaration du vice-président de l'UDF, Andrés Santini,

éternel rieur.

J'ai essayé hier, en entendant le palma reste du festival de Cannes,

d'abord d'observer que les Français avaient le choix

entre l'anguille jospin ou le goût de la cerise jupée.

Ils ne vont pas hésiter longtemps.

Et j'ai pu me procurer, mais a été tout à fait exceptionnel,

donc je vous demande d'être très discret.

En marge du palma reste, j'ai obtenu la liste des gamèles dehors du Parti Socialiste.

Si vous voulez, je peux vous en donner quelques-unes.

Meilleurs scénarios de science-fiction,

le programme social ou communiste,

meilleurs trucages, les propositions socialistes en matière d'emploi,

meilleurs décors, le vert jospin, celui des meetings et des tracts,

meilleurs prises de son gilménage pour les écoutes,

meilleurs second rôles, Laurent Fabius,

meilleurs espoirs déçus, la génération Mitterrand,

meilleurs dialogues, le débat avorté, Jupé, Léotard, Jospin, U,

meilleurs adaptations, le recyclage des cent dix propositions de 80,

et pris de la figuration Robert U.

Pourtant, je rêverais

Je rêverais qu'on pouvait s'aimer

Au souffle du ventreau

C'est le bel homme humain d'été

Son honte au deux cents ans

Je m'accrachais au honteau

N'est-ce pas le vrai mais pas le beau

Je rêverais qu'on pouvait s'aimer

Je rêverais qu'on pouvait s'aimer

Je rêverais du monde aimé

Mylène Farmer avec Rêver

Le 4 décembre 1997, à lieu au Stade Vélodrome de Marseille,

le tirage au sort, en vue de la coupe du monde de football,

qui doit avoir lieu en France l'année prochaine.

Roger Zabel et Carole Rousseau sont les maîtres de cérémonies.

Il fait un froid de canard.

France 98, c'est parti!

La température gâche un peu la fête.

Et les 20 000 supporteurs installés dans les tribunes n'aident pas,

à tel point que le Président de la Fédération Internationale de Football,

Seb Blatter, doit mettre le haut-là.

Mesdames, messieurs,

quand même un tout petit peu d'attention

pour qu'on puisse suivre ce tirage au sort.

Brésil et la France avant, parce que ce sont les deux seuls privilégiés,

le Brésil ira dans le groupe A et la France dans le groupe C.

Dans le groupe C,

la France érite de l'Afrique du Sud,

de l'Arabie saoudite et du Danemark.

Le 1er match de la France est prévu dans 6 mois.

Mais la préparation des bleus débute elle dès le mois de décembre.

Et mais Jacques et le sélectionneur convoquent tous les joueurs à Tignes en Savoie

pour un stage intensif mais familial.

Parce que c'est Noël, quand même.

C'est surtout un stage convivial.

C'est une semaine familiale.

Donc nous avons convié toute la famille

et 29 joueurs, 28 joueurs puisque Bernard ne sera pas là.

Donc on va essayer de vivre quelques jours ensemble

et de passer ces belles fêtes de Noël dans l'amitié.

Et mais dans ce stage, les femmes sont admises.

C'est-à-dire que les joueurs sont venus soit avec leurs femmes, soit avec leurs compagnies.

Qu'est-ce que vous attendez du rôle de ces femmes durant cette période de stage?

On n'attend rien du tout.

On les a invités.

On va les mettre sur les pistes.

Elles vont se décontracter.

Elles ont vécu déjà une demi-saison extrêmement dure

avec des maris qui ne sont jamais à la maison,

qui ont des exigences sportives énormes.

On va bien les entourer.

On va les mettre sur les pistes.

Elles vont se détendre pour aborder la deuxième période

parce que tous ces joueurs ont besoin de soutien.

Et pour satisfaire tout ce petit monde,

la Fédération Française de football a mis les pouches et d'eau.

De la bisque de l'angoustine pour commencer,

une assiette de saumon fumé

ou un croustillant de pétanclos à franc

suivi d'un carré d'agneur roti

ou d'un mai à base de lotte.

Et pour terminer, le traditionnel plateau de fromage

est ambuffé de bûches de Noël.

Le tout, bien sûr, à Rosé de Champagne.

Les joueurs de l'équipe de France ont fêté Noël ensemble et en famille,

oubliant l'espace de quelques heures,

le respect de la diététique du sportif de haut niveau.

Joueurs et dirigeants tricolores étaient bien sûr

loin de la pression qui va les envahir

petit à petit avant le début de la Coupe du Monde,

le 10 juin prochain.

Et mes jaquets tenaient beaucoup

à ce rassemblement familial décontracté

où les joueurs ont la possibilité de se découvrir

en dehors de l'univers du football.

Après le repas, tout ce petit monde,

100-7 personnes au total,

a pu profiter d'un orchestre jusqu'à minuit.

Ensuite, chacun avait quartier libre jusqu'à ce matin 10h30,

jusqu'au rendez-vous ski de fond quotidien

où les joueurs, beaucoup plus à l'aise,

ballent au pied que sur des planches, rivalisent

pour le palmarès de la plus belle chute.

Mais un événement vient malheureusement

perturber la tousse harmonie.

Des contrôleurs du ministère de la Jeunesse et d'Esport

débarquent sans crier gar à T.

6 joueurs de l'équipe ont dû se soumettre

à un test anti-dopage.

Rénal Péros, Florian Maurice, Bruno Ngotty,

Franck Gava, Fabien Barthès et Lionel Charbonnier

tous tirés au soeur.

Après les récents contrôles positifs dans le monde

du football, Marie-George Buffet avait prévenu

qu'elle serait impitoyable contre le dopage.

Même si Émé Jaquet était plus ou moins prévenu,

il est furieux de cette intrusion.

Je trouve très déplacé, mais alors très déplacé.

Cette situation, c'est irrespectueux vis-à-vis des joueurs

puisque moi je me suis battu depuis un an

pour prendre sur leurs vacances

et leur imposer une concentration

qui n'a rien de professionnel

puisqu'il n'y a pas de match.

Alors il y a 365 jours dans l'année.

Les joueurs professionnels sont disponibles

en entraînement tous les jours

et on trouve moyen en France

qui est un pays quand même un peu évolué

de faire un contrôle anti-doping.

J'espère que le public français en prendra connaissance

et j'espère bien qu'il manifestera

vis-à-vis des gens qui prennent certaines décisions

que vraiment, vraiment que c'est inacceptable.

Je suis vraiment déçu, enfin très déçu.

On s'ouvre la gare pour faire des choses

et on s'aperçoit qu'on est devenu des petits,

tout petit.

Je suis tout à fait pour, mais quand même,

soyons un petit peu humain,

un petit peu familial.

Vous savez ce que c'est la traite des confisseurs?

Bien sûr.

Alors, alors.

J'ai dit trop beaucoup.

Il n'y a rien de plus que je peux penser

à vous dire.

Mais tout ce que vous avez à faire

c'est de voir à moi

que tout le monde est vrai.

C'était Madonna, avec Don't Cry For Me Argentina.

En 1997, nul par ailleurs cartonne sur Canal Plus

depuis dix ans.

Avec à sa tête le présentateur Philippe Gildas

et aussi Bafi, Antoine Deconne

ou José Garcia.

Excuse-moi, vous parlez de lui?

Oui.

Oui, vous parlez de lui.

Oui, je lui parle.

Donc, j'entends tous mes animaux avec moi

et je m'en vais vivre aux Etats-Unis

avec mon nouveau fiancé, Robert De Nireu.

Je veux dire que...

Coup de chenar!

You fucking chenar!

De Sten!

You fucking chenar!

Si l'émission nul par ailleurs

est connue pour sa liberté de tout,

certains soirs, il faut le dire,

s'adhéra.

Les joies du direct.

Au mois de mars 1997,

une danseuse d'un groupe de rock se lance

sans prévenir personne

dans un show hérotique

qui choque les téléspectateurs.

Et Philippe Gildas, lui,

est où, très?

Dans la dernière minute, tout d'un coup,

parce que c'était par petite sénète brève,

il ne faut pas nous dire qu'on a fait une minute 30

de danse passive.

Non, non, il y a eu pendant une minute

un individu plutôt mal foutu

qui, par petite touche,

fait une fois ses fesses, puis une fois ses seins,

puis une fois...

faisait mine de ce masturber, puis une dernière fois

montré sa quiquette, et on disait,

ça y est, c'est un travesti.

Jamais un groupe américain nous fera ça.

Les répétitions, c'est fait pour montrer

exactement ce qu'on va faire le soir

et ne pas surprendre la caméra.

Là, ça s'appelle vraiment un piège,

c'est de la provocation.

Je crois qu'ils sont en train de gagner parce que

moi, je ne vais même pas vous dire leur nom,

car je crois que c'est ça qu'ils cherchaient,

ils sont tous contents, enfin ils sont connus.

Et puis la deuxième chose, et c'est mon

plus gros reproche, c'est que c'était

une vulgarité, mais c'était minable,

c'était lait, il y a eu unanimité.

J'ai cru que Bafi allait dégueuler tellement

il trouvait sa lait, c'est pour ça qu'on s'est excusé.

Trois mois après ce bug,

Philippe Gildas décide

de raccrocher. Et pourtant,

il n'a que 61 ans.

Le 27 juin,

il présente son dernier nul

par ailleurs. Tous ceux qui ont

participé à l'émission depuis son lancement

sont présents sur le plateau.

Bruno Gassio,

l'homme des guignoles, est chargé

du discours d'adieu. On se voit

d'être gays, c'est la fête, c'est la dernière de

Philippe à nul par ailleurs, c'est aussi la dernière

nul par ailleurs de l'année, et pourtant on est un peu triste.

Il y a tellement de choses que j'ai envie de vous dire, Philippe,

tellement de choses que j'ai envie de te dire.

Mais c'est personnel devant ces gens, la télé,

tout ça, c'est un peu impudique, tu pars,

mais bon, c'est triste, mais comment dire

ce que je ressens, comment dire

que j'ai encore envie de toi, envie de ta peau,

envie de sentir tes cheveux

bleus crisser entre mes dents, encore une fois.

En ce moment, je n'ai qu'une envie,

vraiment, c'est me blottir une dernière fois

sous ton essel, et profiter

encore une fois de cette alène complexe,

d'osages uniques de cigars

froids et de varèques frais, je juge.

Très ému, Gildas se compte

ensuite de faire

court.

Merci rapidement à tous les invisibles, que ce soit

ceux des guignoles, bien sûr,

que du plateau se dérégie, puis

tous ceux de la production, là-haut, au 3e,

avec qui on a travaillé pendant 10 ans.

10 ans, et bien c'est aussi la durée

d'un autre programme phare

de la télé française, le club

Dorothée.

En réalité, en 1997,

ça ne fait pas 10 ans, ça fait 19 ans

que Dorothée est la vedette

des petits français.

9 ans sur antenne 2,

et 10 sur TF1.

Mais alors que l'émission

fait toujours de l'audience,

voilà que le patron de TF1

Etienne Moujotte annonce

à l'animatrice que son contrat

est terminé, à la rentrée

plus de Dorothée.

Alors le 29 août 1997,

pour la dernière, la présentatrice

ne cache pas sa tristesse.

Bonjour à tous et bienvenue au club Dorothée,

le ton est donné les copains.

Oui car c'est notre dernière

grande matinée du club Dorothée

de l'été.

Oui, nous avons passé

10 ans ensemble, 10 ans de folie

comme vous l'avez vu, 10 ans de grands moments,

d'attentions, de grandes rencontres,

de grandes aventures,

de grands voyages, et surtout

toujours de grandes folies.

Mais heureusement, de nouveaux

programmes arrivent sur le petit écran.

Sur France 3, par exemple,

les téléspectateurs peuvent

désormais découvrir la France

et ses artisans depuis leur canapé.

Et ce, grâce à une nouvelle

émission, un magazine de reportage

qui s'appelle Déracine

des Ailes, créé et présenté

par le journaliste

Patrick de Carolis.

Pourquoi ce titre? Et bien parce que

les racines, ce sont toutes les rencontres

que nous ferons à travers le pays

tous les mois en direct pour retrouver

les Français sur leur lieu de vie

c'est l'ancrage dans la réalité

et puis les ailes

c'est l'extérieur,

c'est se tourner vers les autres,

c'est se tourner vers ce monde, ce monde qui bouge,

qui se transforme, qui l'évolue

et nous verrons comment les Français

appréhendent, perçoivent ce changement.

C'est un magazine de rencontres

et de reportages, c'est la proximité, c'est la curiosité.

A la fin de l'année 1997,

TFN lance aussi

un nouveau programme.

Il s'agit d'un téléfilm

dont le personnage principal

est une femme de petite taille,

Josephine Delamar

incarnée par Mimi Matty.

Josephine a le don

de régler les problèmes de gens qu'elle croise

et ce, grâce à

la finesse psychologique

et au pouvoir magique

puisque c'est un an.

Moi, c'est Alice, mais ma vie c'était pas le pays des merveilles.

C'est 5 ans de puissance.

Tiens, c'est ta médaille.

Sauf qu'un jour, j'ai rencontré Josephine.

Je t'ai dit que je te lance gardien.

Personne ne l'a cru.

Profession déjà.

Sauf moi, parce que maintenant,

je suis sûre que les comptes de fait, ça existe.

Oh là là, c'est beau!

Lundi à 20h50, sur TF1,

un ange gardien vraiment, Mimi.

Dès la première diffusion,

le 15 décembre 1997,

Josephine, profession ange gardien,

est un carton d'audience.

7 millions

de téléspectateurs.

Pour TF1, c'est certain,

ce téléfime doit devenir

une série.

Les épisodes s'enchaînent alors

chaque semaine.

Et 20 ans plus tard,

Josephine, Alice, Mimi, Mathie

continuera de voler au secours des français

en difficulté.

Tout son chemin,

j'attendais

que j'attendais

J'attendais ton amour

ton beau, ton bel amour

je l'attendais pour en feuilles

en donnant un tour

J'attendais

Ah bah voilà, c'est l'Indion

et sa chanson, J'attendais.

1997,

on de la traconte sur Europe 1.

En 1997, à New York,

le champion du monde des échecs,

Gary Kasparov,

s'apprête à affronter Deep Blue,

un ordinateur joueur d'échecs

mis au point par IB.

L'année dernière,

il a pas tué la machine, 4 à 2,

va-t-il récidiver?

Pour l'instant, c'est bien parti.

Gary Kasparov a remporté la première partie,

mais le suspense ne fait que commencer.

Ce nouveau match au sommet

entre le champion du monde et Deep Blue,

le meilleur ordinateur d'IBM,

se déroule en 6 parties

et devrait durer 9 jours.

Il a lieu au 35e étage

d'un gratte-ciel New Yorkais.

Il est suivi par des milliers de mordus sur Internet.

Le vainqueur empochera 700 000 $,

4 millions de francs.

Gary Kasparov est confiant,

sauf à faire de grosses erreurs de concentration,

dit-il, on pourra toujours battre un ordinateur.

L'an passé, Kasparov avait perdu la première partie,

mais il avait fini par l'emporter 4 à 2.

Les ingénieurs d'IBM soulignent

que l'intérêt de la rencontre va au-delà du jeu d'échec.

Il s'agit d'améliorer le dialogue

entre l'homme et la machine.

Des ordinateurs comparables à Deep Blue

sont déjà utilisés pour réguler le trafic aérien.

L'ordinateur Deep Blue peut analyser jusqu'à

200 millions de coups à la seconde.

Et il a en mémoire toutes les parties jouées par Kasparov,

plus celles des autres grands-mètres.

A la fin de la deuxième partie,

le score est de 1 partout.

Mais Kasparov est confiant.

Je ne doute pas que le résultat final sera le même.

Pas si vite réplique les adversaires,

c'est-à-dire les ingénieurs d'IBM.

Les deux équipes jouent très bien.

Deep Blue et ses assistants jouent très bien.

Attendons la fin du match.

Kasparov semble confiant parce que quelle que soit sa puissance,

la machine manque de cette qualité essentielle au jeu d'échec

et que l'on appelle l'intuition.

Le champion russe reconnaît cependant que Deep Blue

n'est pas un adversaire facile et qu'il doit se concentrer

davantage dans ce genre de match.

Cependant, Kasparov, le point fort de Deep Blue,

c'est d'être imprévisible.

Il faut dire qu'habituellement,

Kasparov élabore sa stratégie

en étudiant les parties de son adversaire.

Cette fois-ci, forcément,

il avance à la bugle.

Pour le chef de l'équipe d'IBM,

Chiang Gentan,

l'enjeu va bien au-delà d'une partie d'échec.

L'enjeu, c'est l'avenir,

l'ordinateur va nous aider à vivre dans l'avenir.

Et là, par exemple, vous avez un Gary Kasparov,

Superman des échecs,

qui prépare le match avec son propre ordinateur portable

et qui me dit que des projections

qui lui prenaient jadis 15 jours

lui prennent maintenant 15 minutes

et peut-être un jour 15 secondes.

La prochaine manche au radio demain,

les ingénieurs d'IBM sont persuadés

que leur machine finira un jour ou l'autre

par l'emporter.

Maintenant, ce match entre Kasparov et Diplou

fait débat.

Certains commentateurs n'hésitent pas à dire

que l'humanité tout entière

attend du champion

qu'il confirme la supériorité

de l'intelligence humaine sur l'ordinateur.

Dans le monde des échecs,

il se dit même que Diplou est mauvais.

C'est en tout cas l'avis du grand maître

Joseph Dorfman.

L'élève de Joseph Dorfman est un peu plus réservé.

Ce n'est autre qu'Étienne Bacro,

le plus jeune grand maître international du monde.

A 14 ans, il analyse froidement les deux partis

et se dit prêt à relever le défi.

Dans la première partie, Kasparov

il a joué quelque chose de peu connu avec les blancs.

Il a un peu attendu la faute de Diplou.

Diplou a faiblis sa position

et Kasparov en a très bien profité.

Mais dans la deuxième, Diplou a bien joué techniquement.

Kasparov, je pense, a fait une erreur

au 34e coup. Il aurait pu avoir

une chance de compliquer la position.

Kasparov a de bonnes chances de gagner.

À l'issue de la cinquième partie,

Kasparov et Diplou sont toujours à égalité.

Et finalement, le vainqueur est...

Patrick Bala.

Victoire de l'ordinateur

sur le champion du monde d'échecs,

Gary Kasparov.

L'homme et la machine étaient à égalité.

Mais hier soir, à New York,

Diplou, le dernier année d'IBM,

a battu le champion en 19 coups.

Kasparov était furieux.

Les champions d'échecs sont frustrés.

C'est la première fois qu'un champion d'échecs

est battu par un ordinateur.

Pour le numéro 1 français,

la nouvelle lotier Kasparov a perdu pied.

Je trouve que c'est un peu honteux

pour un champion du monde de perdre

non seulement contre cet adversaire,

mais d'une telle façon, la dernière partie en particulier.

Parce qu'il s'est fait un peu éclater,

comme on dit.

En plus, j'ai jamais vu perdre une partie de cette façon.

Il y a quelque chose qui s'est passé dans sa tête.

J'ai l'impression qu'il n'était pas en son assiette.

Comment est-ce que Kasparov a abordé

cette sixième et dernière partie?

Il a joué une ouverture qu'il ne joue jamais d'habitude.

L'avant de Karokhan, il a joué ça quand il était plus jeune

et encore d'une façon un petit peu différente.

Est-ce que c'était un choix trop audacieux, selon vous?

Non, je dirais pas que c'est audacieux.

Je dirais que c'est plutôt le choix d'un joueur

qui ne sait plus trop quoi faire

et qui, au lieu de jouer son jeu habituel,

cherche des recettes miracles un petit peu

pour faire pencher la balance de son côté.

Mais vraiment, ça m'a laissé l'impression d'un joueur

qui n'était pas du tout dans son état normal.

Pour le monde des échecs, Kasparov en tête.

Cette victoire ne signifie rien.

Et le France est lotier et d'accord là-dessus.

Diplou est fort, ça, c'est clair.

Maintenant, je ne trouve pas plus fort

qu'un grand-mètre qui serait parmi les vingt mières genres du monde

ou même en dessous.

Donc, oui, Diplou peut gagner contre Kasparov,

mais il n'est pas plus fort que Kasparov, ça, c'est certain.

Et je dirais même que peut-être il faudrait essayer

de faire d'autres matchs contre Diplou, pas seulement Kasparov,

parce qu'il y a, je pense qu'il y a des tas de joueurs

qui seraient peut-être plus adaptés contre lui.

Donc pour vous, de toute façon, à l'heure actuelle,

l'homme reste supérieur à la machine.

Ah oui, j'en suis absolument convaincu,

parce que d'abord, la machine n'a gagné qu'un point.

Et si on regarde quand même sur les partis,

il est clair que la machine avait souvent...

était souvent des avantages

et que Kasparov a mal exploité ses positions.

Europain, on de l'attracte.

L'année 1997.

L'année 2007.

L'année 2007.

L'année 2007.

L'année 2007.

L'année 2007.

L'année 2007.

L'année 2007.

L'année 2007.

L'année 2007.

L'année 2007.

L'année 2007.

Monsieur Charles,

un mythe vivant surnommé le Cobra,

car il hypnotisait ses victimes.

Fils de tailleur indien et de mer vietnamienne,

personne ne sait vraiment ce qui a fait de lui

un tueur en série dans toute l'Asie.

Il débute sa sombre carrière, comme voleur,

à Paris, à Marseille.

À Strasbourg, il s'évade,

sans vol pour la Grèce, la Turquie et l'Iran.

Partout, la même technique.

Il sert de guide à des touristes,

puis les drogues avant de les dépouiller.

Mais très vite, il empoisonne, à la Strychnine.

Le tueur se fait prendre à Kaboul.

Il ressemble à Rosentunel et se sauve encore.

En Thaïlande, on l'accuse d'avoir tué

une douzaine de touristes.

En Inde, il se fait reprendre.

Pour éviter d'être extradé,

il s'évade une fois de plus en servant

à ses jolies un gâteau empoisonné.

Capturé à nouveau, il prend dix ans.

Pénitence de luxe en lisant Nietzsche,

en écoutant Chopin.

Aujourd'hui, il a purgé sa peine.

François Cotier, journaliste au Figaro,

est le dernier journaliste

à l'avoir rencontré en prison.

Il raconte sur Europe 1

que, malgré son terrible palmarès

de tueur en série,

il continue de séduire

des femmes.

Maintenant que le serpent est sorti de prison,

les autorités indiennes

veulent à tout prix

l'expulser.

Trop dangereux pour le paix.

Pas question pour les autorités indiennes

de laisser, selon leurs propres termes,

ce criminel en durcit,

cette menace pour la société

se promener libre dans les rues

de New Delhi, s'obrage,

serait expulsé vers Paris.

Pourtant, le gouvernement semble avoir été pris de cours.

Ce n'est qu'hier, par exemple,

et le serpent est-il français

comme il l'affirme depuis le remariage

de sa mère vietnamienne

avec un militaire français.

Le ministère de l'Intérieur doit examiner

les registres de l'État civil

pour retrouver la trace éventuelle

de cette naturalisation.

Mais toutes ces vérifications

prennent du temps.

Et pendant ce temps-là, en France,

on l'attend de pied ferme.

Les familles des victimes du tueur en série

espèrent qu'il sera rejugé

d'une mausée long assassinée

en 1976, en l'âge.

André Bertol, un ami de la famille,

est devenu de puté-puté.

Raconte à quel point

c'est difficile pour elle.

Elle ressente d'abord

un deuxième choc.

Elle revit

la douleur

qui accompagnait

l'annonce du décès

de Luc Salomon.

Elle revit une deuxième fois.

Que c'est une deuxième atteinte

qui est portée à la mémoire de Luc Salomon.

La famille de Luc Salomon souhaiterait

en tout cas faire rejuger Charles

Saubrage en France.

Si la possibilité juridique existe

sans aucun doute.

Le ministre de la Justice, Jacques Toubon,

y est fabonable.

Alors dans la tente de son expulsion

d'Inde, Saubrage se prépare.

Il fait appel

à l'avocat Jacques Vergès pour le défendre.

Et le 8 avril 1997,

le serpent arrive à roissy.

Et sans surprise,

Saubrage est interpellé

avant même sa descente d'avion

et conduit à la direction centrale

de la police judiciaire.

Maître Vergès est devenu pour l'accueillir.

Il n'a pas pu le voir.

Et il s'en assure.

Vous voyez comment ça se passe.

Il a fallu sept semaines pour lui délivrer un lycée passé.

Aujourd'hui,

avec ce lycée passé, il doit être arrivé.

Il est arrivé, il était dans l'avion.

Et actuellement, on le retient, je ne sais où.

Je suis persuadé qu'ils seront forcés de le relâcher

et de perdre la face.

Pendant sept semaines, ils lui ont refusé

des papiers, au bout de sept semaines, ils lui ont donné des papiers.

Cette fois-ci, ils le retiennent.

Et à la fin, ils seront forcés

de le relâcher.

Et ils vont perdre la face une deuxième fois.

C'est la preuve que l'Etat actuellement

est incapable d'assumer

ses responsabilités et de prendre

ses responsabilités dans une affaire aussi banale

qu'un Français.

Il n'a pas reçu sa peine à l'étranger

et qui rentre en France alors qu'il n'existe

aucune procédure contre lui.

Maintenant, je vais rentrer à mon cabinet

et m'enquérir auprès des autorités.

Si jamais il était détenu

illégalement plus longtemps qu'il ne faut,

il est bien évident que je porterai plainte

pour atteindre la liberté.

Si ce brage a été interpellé et conduit

à la péjide nantère,

c'est notamment pour une plainte

qui date des années 70, un Français,

qui l'accusent d'avoir tenté

de rentrer en plainte.

Mais faute de preuve suffisante,

saubrage est relâchée.

Je suis très heureux d'être en fin libre

sur le sol français.

Ce matin, lorsque je suis sorti

de l'avion, il m'a arrêté immédiatement.

La police française.

Qu'est-ce que vous comptez faire en France,

monsieur saubrage?

D'abord, je pense négocier

pour mes contrats. C'est une affaire qui est terminée.

C'était juste une excuse, je pense.

Vous rentrez en France uniquement

si vous comptez pas, monsieur saubrage?

Non, pas cela, pas uniquement pour cela.

Mais vous demandez à mon avocat.

Ok, d'accord. Bon, vous bougez.

Mais de quel contrat

parle-t-il?

Eh bien d'un téléfilm qui racontait

sa vie. Yves Régné

jouerait son rôle.

Et il se dit que le comédien

serait prêt à débourser

15 millions de francs

pour interpréter son personnage.

Moi, je suis intéressé par la vie

de saubrage, non pas en tant que

meurtrier, parce que je trouve que

je ne suis pas particulièrement admiratif

de son parcours, de ce qu'il a fait.

Mais le personnage,

je trouve, le personnage est aussi complexe

qu'un Andrew ou un potio.

Et c'est à ce titre

que je trouve qu'il est intéressant.

Et qu'il plus est, en fait, il n'y a jamais eu

de fines de faits d'un

serial killer qui soit encore vivant.

Le projet Régné

tarde d'avoir le jour.

Et pendant ce temps, Charles Saubrage

coule des heures paisibles

dans le 13e arrondissement de Paris.

Quelques années plus tard,

il commettra l'erreur de se rendre

à 4 mandous au Népal

où il sera interpellé pour un double

meurtre commis en 1975.

Il écopera de 19 ans

de prison. Au terme

duquel il sera libéré

et rentrera à Paris,

c'était il y a quelques mois.

En décembre 1987,

le Thalys s'apprête

à inaugurer un nouveau tronçon

à grande vitesse.

Une heure 25 pour faire

Paris Bruxelles.

Contre presque 2 heures précédemment.

Le premier Thalys Nouvelle Formule

est parti à 6h55 ce matin

de la Gare du Nord.

Les habitués des trajets parellis,

l'envoiture connaissent bien

ce train de couleur grenat

que l'on voit finie.

Il dessert depuis un an et demi

Bruxelles et Amsterdam

et connaît déjà un réel succès

auprès de la clientèle d'affaires.

Succès qui devrait s'amplifier

avec les améliorations

qui interviennent à partir d'aujourd'hui.

La première concerne le trajet Paris Bruxelles

que l'on fait désormais en 1h25

au lieu de 2h. Ce gain de temps

se retrouve aussi sur le trajet Paris Amsterdam.

Il fallait jusqu'à présent 4h40

pour rallier la capitale culturelle

des Pays-Bas. Il ne faut plus maintenant

de 12 minutes. Il faut dire que le Tanis

atteint désormais les 300kmh

et sachant

tout.

La voiture qui s'arrête

sur l'autoroute et le train qui passe

qui défait la 300kmh alors

formidable.

Moi je vais passer des années à faire

3h pour ce train qui était super

mais bon c'est 3h

c'est non. Il est en 1h30 c'est rien.

Là c'est amusant parce que c'est la première

que ça va aussi vite

mais en fait on ne s'en apercevra

tellement que je trouve normalement vite.

Partir, revenir, rentre, c'est important

ça donne de la liberté et cette impression

et si on pouvait aller plus loin

et si on pouvait aller encore plus vite ce serait mieux.

Actuellement plus de 4 millions de voyageurs

ont emprunté ce trajet.

La SNCF et son homologue belge ont décidé

de mettre des trains supplémentaires

en service pour mieux les satisfaire.

Parmi les passagers du Tanis version

grande vitesse c'est eux pour qui c'est

une première. Je viens de

aller en train donc à Bruxelles en fait.

C'était la première fois que j'ai pris

un train à grande vitesse

la toute première fois

alors ça s'est bien passé

à part qu'on n'a peut-être pas eu des places les moins chères

mais enfin on est content d'avoir pris les places qu'on a pris là maintenant

on ne sent même pas la vitesse

ça m'a un peu étonné sauf quand on se déplace pour aller

pour se déplacer un petit peu dans le train

pour aller vers le bar où on a été à la fin du trajet

mais je trouvais ça très agréable.

En fait j'ai été étonné je me suis même demandé

est-ce qu'on est vraiment à 300 km à l'heure

mais bon comme on est dans les temps apparemment

c'est remarquable on a beaucoup parlé

dans le train et en fait on s'est pas rendu compte

le temps a passé tellement vite

on est là ici à Paris maintenant

je suis un peu surpris en fait

oui je le reprendrais certainement

mais pas tous les jours en fait

En tout cas

ce nouveau train à grande vitesse

fait les affaires de l'île

la grand place

n'est plus qu'à 38 minutes

du mancan peace

Paris-l'île en deux heures

maintenant c'est Bruxelles-l'île en 38 minutes

en 2002 ça sera Londres en 1h30

donc voilà l'île située

dans ce qu'on appelle le triangle magique

des trois capitales

vous vous rendez compte de l'erture

on était enfermés dans nos frontières depuis

trois siècles puis voilà que par le miracle de l'Europe

par le miracle du TGV on devient

un carrefour européen majeur

et je pense peut-être le plus important carrefour d'Europe aujourd'hui

il faut je pense

espérer que Bruxelles prendra toute sa place

à l'hôpital européenne parce qu'on a tout à gagner

si vous voulez avec à 38 minutes

il est clair que des hauts fonctionnaires

des entreprises de Bruxelles-l'île

l'horizon ça va venir ici beaucoup plus facilement

38 minutes c'est la l'erture en du matinée

c'est extraordinaire on aura 16 trains par jour

dans chaque sens vous imaginez l'impact économique

pour nous c'est tout à fait exceptionnel

sauf que dit le deuxième jour

le service est perturbé par une grève

des cheminots belges c'est ballot

grève qui heureusement ne dure que quelques heures

mais 10 jours plus tard

le trafic est à nouveau interrompu

cette fois à cause d'un incendie

une énorme pagaille

la gare du nord totalement paralysée

trois heures durant

à l'origine l'incendie vers 14h30

d'un câble électrique situé

dans l'un des souterrains du bâtiment

il provoque un court circuit qui rend impossible

tout aiguillage

et pas de peau, ce problème d'aiguillage

intervient pile poil

pendant l'effet de Noël

donc là vous savez pas quoi faire?

bah non c'est pas, il n'y a pas une navette de mien en route

rien du tout, bon bah c'est un petit peu le bazar

vous avez essayé d'avoir des informations ou est-ce qu'on vous en a donné?

bah non, aucune, aucune information

ça commence à bien faire, ça semble long

il fait froid, on rentre

chez nous après les fêtes

on est fatigué, on a de rentrer

et ça commence à nous énerver sérieusement

longtemps la regardée

connaitre son histoire

et son décor

et son passé

c'est étrange peut-être

cette curiosité

enfin pour admettre

pour ne plus imaginer

ou je voudrais comprendre

même si ça me casse

puisqu'elle a su te prendre

puisqu'elle a pris ma place

je sais déjà son parfum

ou si son écriture

ce mot doux chiffonné

oublié dans notre voiture

je veux voir aussi l'autel

si tu as mis le prix

si la chambre était belle

et si c'était un grand lit

Patricia casse

avec je voudrais la connaître

chanson écrite vous avez peut-être reconnue

le style par Jean-Jacques Coleman

au début de l'été 1997

Paris accueille

l'europride

la version européenne

de la guépride

près de 300 000 personnes y participent

selon les organisateurs

150 000 selon les autorités

pour le reporter d'Europe

en tout cas c'est l'occasion de constater

que les gens venus de toute l'Europe

et bien sûr des quatre coins de France

partagent un même combat

ici on parle de visibilité

comprenez d'existence au grand jour

se montrer pas simplement pour provoquer

juste souligner que les homosexuels existent

amis, proches, collègues de travail

pour Jean-Claude venu avec son compagnon

Paris et l'europride c'est une haubaine

c'est notre journée

c'est votre journée

on en profite au maximum

on vient de Grenoble

oui c'est vrai qu'on est un petit peu

surtout en province

mon Paris c'est complètement différent

mais en province c'est vrai qu'on est un peu limité

donc là on s'éclate, on revit

on a plus besoin de se cacher

on ne subit plus des critiques

des choses comme ça

une centaine de chars

plus de 150 organisations

des associations de lutte-contrôle

si d'un comacte

mais aussi la ligue des droits de l'homme

et même des représentants

des lieux de nuit

ont pris place dans le cordel

pour prendre ensemble

une seule valeur

les ronds

le cortège de cet europride

n'est pas réservé au homosexuel

loin de là

Sylvie et son mari tiennent aussi

à prendre part à la lutte

on habite à côté donc on fait un peu un bout

parce que

je suis pour les droits de l'homosexuel

même si je ne la suis pas du tout

je suis pour la légalisation des droits de l'homosexuel

cette marche dans Paris

se termine au parc de Ruy

dans le 12e arrondissement de Paris

dans loin de la place de la passée

et les artistes

sont venus nombreux pour animer la fête

de fin de parcours

quel est votre programme ce soir?

programme de la danse

de la joie

de la liberté

vous voulez rester jusqu'à quelle heure?

quel est votre programme ce soir?

passer une bonne soirée et après on verra

jusqu'à quelle heure?

jusqu'à la fin

la fin justifie les moyens

vous avez du café?

je ne vois pas de café donc on verra bien

donc elle est dans la fête

une rêve partie cosmopolite

avec des artistes d'horizons aussi variés

que Jimmy Somerville, Bonnet M,

les DJs les plus courus

et notre event torneur national

venus défendre le droit d'aimer

autrement dit, une juste cause

l'amour est la plus belle chose

l'amour, la sincérité

l'affection, l'attachement

le lien

c'est-à-dire une fête où les gens ne se tapent pas dessus

j'ai remarqué qu'ils s'embrassaient plus de quoi de chose

oui, tout ça

mais tout ce qui était là

préféreront la fête jouer

danser, s'y rélamer

un copain

que de prendre jugie

si l'Eurobride est une fête

c'est surtout un moyen

de faire avancer la cour

et en cette année 1997

un combat en particulier

mobilise les participants

la défense du

contrat d'union sociale

qui permettrait à n'importe quel couple

d'être reconnus comme telle

et d'avoir un statut juridique

la ministre de l'Environnement

Dominique Vuané est présente

au défilé et elle est

à interroger sur le sujet

la lutte contre l'exclusion, la lutte contre le chômage

sont les priorités de ces gouvernements

et le contrat d'union sociale

participe de la lutte pour l'exclusion

donc ça devrait venir assez vite

le contrat qui concernerait

tous les couples, y compris

les couples hétérosexuels

comme l'explique le président du collectif

pour le contrat d'union sociale

Jean-Paul Poulikin

ça peut être des couples sexuels

hétérosexuels, ça peut être également

des étudiants qui partagent une chambre

des personnes âgées, des hébergens

des situations tout à fait multiples et diverses

finalement

le contrat d'union sociale

deviendra l'EPACS

adopté deux ans plus tard

en 1999

Saint

C'est la première fois que j'ai regardé une vidéo de ce genre, et j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de gens qui ne l'ont pas regardé.

C'est la première fois que j'ai regardé une vidéo de ce genre, et j'ai l'impression qu'il y a beaucoup de gens qui ne l'ont pas regardé.

C'était Texas avec son plus grand succès commercial sorti en 97.

On de l'être à compte, Christophe Ondelat.

Le 24 novembre 1997, Barbara meurt brutalement à l'âge de 67 ans.

Les médecins de l'hôpital américain se sont limités à communiquer l'aconique ce matin. Barbara a été victime d'un choc toxie infectieux d'origine foudroyante.

Malgré la réanimation, on n'a pas pu la sauver. Barbara souffrait depuis de nombreuses années de problèmes respiratoires.

Elle avait été admise dans la nuit de dimanche à lundi après un malaise respiratoire à son domicile.

Gérard Depardieu est passé ce matin, tôt, seul, sur sa moto. A l'instant, l'ine Renault vient de sortir très bouleversé.

La semaine dernière dit l'ine Renault, Barbara, elle est encore très bien.

Elle ne voulait pas qu'on la voit, elle voulait qu'on garde d'elle une belle image.

Même si l'Adam Ornoir avait arrêté la scène depuis trois ans déjà, elle avait sorti un album il y a un an à peine, simplement intitulé Barbara.

Le Plamandon, Jean-Louis Aubert ou encore Guillaume Depardieu, avait signé quelques-unes de ces chansons,

comme cette sublime et déchirante, à force de, écrite par Depardieu, fils.

Je t'ai perdu, maintenant libre de toi, c'est là que tu me manques, enfin libre de toi, c'est là que tu me manques, c'est là que tu me manques, tu me manques.

Ce dernier album avait permis à Barbara d'être nommé artiste interprète féminine de l'année au victoire de la musique, face à Zazi et au Félie Winter.

Elle n'était pas présente à la cérémonie, mais Michel Drucker avait réussi à la joindre au téléphone.

Quelle réflexion ça vous inspire d'abord ce vote, cette victoire?

Alors dire que bon, je pensais pas que je suis la meilleure, que je suis la plus vieille et que de toute façon, le plus beau de la route est dans elle et que c'est par, voilà, je suis pas la meilleure interprète, mais voilà, c'est comme ça quoi.

En apprenant la disparition de Barbara, le maire de la commune où elle habitait, précis sur Marn, tient absolument à lui rendre hommage. Il faut dire que c'est un chanteur lui aussi, il s'appelle Yves Dutay.

Barbara était une personne extrêmement sensible, extrêmement discrète, extrêmement secrète et en fait, nous, notre réaction, c'est une réaction de chagrin.

On a perdu quelqu'un de très cher, on se rend compte au vide qu'elle laisse que sa discrétion n'était pas du tout un effacement, qu'elle a toujours été présente dans les actions du village,

dans la façon dont elle répondait aux préoccupations des gens. Elle était très, très impliquée dans le combat contre le SIDA et elle était très inquiète pour les jeunes.

Elle menait des actions de prévention à l'égard des jeunes. Elle était aussi très présente sur le thème des enfants puisqu'elle participe à chaque année au cadeau des enfants à la fin de l'année.

Elle offrait des voyages pour les personnes âgées, pour les jeunes du village. Elle était extrêmement généreuse et ça ne se savait pas beaucoup parce qu'elle était très discrète.

Quatre jours après son décès, les funérailles de Barbara sont célébrées dans le carré israélite du cimetière de Bagnieu, en banlieue parisienne.

Parmi les personnalités présentes, Brigitte Fontaine, Jacques Higelin, Henri Comaciasse, Fanny Ardon, Catherine Lara et Anne-Nigir Ardot, qui témoignent ici au micro de repas.

C'est un tout pour moi. C'est une voix, c'est quelqu'un de drôle que j'ai connu un petit peu. Je lui ai même téléphoné, même dimanche soir. Et elle a eu une voix hallucinante. Elle était là, elle rigolait et tout.

Gérard de Parnieu est présent lui aussi et il a tenu à réciter des vers de la chanson d'automne de Verlaine ainsi que des extraits de l'illipation, leur spectacle commun.

Les sangles au long des violons de l'automne agacent mon cœur d'une violence monotone. Comment apaiser mon âme? Tu es parti le jour où on coiffe les vierges.

Novembre, Sainte Catherine, tu n'as jamais aimé ce mois, toujours difficile à passer. Tu t'es méfié de novembre mon ange, tu as tout donné, tu t'es envolé, délesté de ton poids, de tes poids, il me reste toutes tes amours, toutes tes souvenirs, tes regards, tes plaintes et ta joie, publique orphela.

Tu chantais de l'eau de là, tu as pésé nos craintes et redonnais l'espoir mon amour, chante, chante, chante encore comme disait David à l'illipation.

Tu vis maintenant dans ton île, ton île au Mimosa où déjà tu es reine, chante-moi l'amour mon ange, chante, je t'aime.

Mais il n'y a pas que des vedettes qui sont présents aux obsèques de Barbara. Deux mille personnes se pressent au cimetière de Bagnieu et parmi elles, beaucoup d'anonymes.

Je me devais vraiment d'être là aujourd'hui. Elle m'a accompagné jusqu'à présent tout au long de ma vie, puis que j'ai l'âge de dix ans et puis je l'ai accompagné pendant tous les concerts auquel j'ai pu assister.

Et aujourd'hui pour moi c'était tout à fait naturel d'être là. Je viens du Pas-de-Calais, je viens d'Arras et j'ai pris une journée de congé.

Je suis un peu ému d'un jour et du mal à vous parler, mais c'est quelqu'un que j'ai découvert en 82, à une période assez douloureuse de ma vie.

Et bizarrement ces chansons qui sont souvent des chansons un peu tristes sur le fond signifiaient beaucoup de choses pour moi, me réconfortaient.

Un soir en septembre, vous étiez venu m'attendre, ici même vous en souvenez-vous, à vous regarder sourire, à vous aimer sans rien dire, celle-là que j'ai compris tout à coup.

J'avais fini mon voyage et j'ai posé mes bagages. Vous étiez venu au rendez-vous, qu'importe qu'on peut t'en dire, je te laisse à fou de pire, ce soir je vous remercie d'avoue.

Qu'importe qu'on peut t'en dire, je suis venu pour vous dire ma plus belle histoire d'amour, c'est fou.

Barbara, bien sûr, avec ma plus belle histoire d'amour, déclaration qu'elle faisait à son public à la fin de chacun de ses concerts.

Et il n'était pas rare que la salle se lève et applaudisse pendant plus de 20 minutes à la fin de cette chanson.

Mais plus belle histoire à moi, et bien je l'ai doit dans cette émission à Guillaume Vaso, à François Démoulat, à Claire Lutron, à Julien Pichnet et à Valérie Innisant.

Ainsi se termine notre série en cinq épisodes, consacrée à l'année 1997. Vous trouverez sur votre application de podcast d'autres séries consacrées à d'autres années.

Retrouvez-on de la traconde tous les jours sur Europe 1 et quand vous voulez sur europe1.fr, l'appli Europe 1, vos réseaux sociaux et vos plateformes d'écoute.

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