Hondelatte Raconte - Christophe Hondelatte: Hondelatte raconte - L'année 1997 - 1/5

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T'es content de qu'on aille se balader mami?

Non.

Au fait, Sarah t'embrasse.

Vous êtes toujours ensemble.

C'est ta voiture ça?

Oui, j'ai acheté une Volkswagen.

Eh bien allons-y mon chéri.

C'est si facile d'être fier d'une Volkswagen.

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Voici le 1er épisode consacré à l'année 1997.

Au programme.

La doyenne de l'humanité qui souffle ces 120 de bougies,

car sautons toujours vaillants,

Gorbachev au galerie Lafayette,

des tricheries à intervines,

et Julien Clair qui en a assez assez.

Le 21 février 1997,

la Française Jeanne Calment fête ses 120 de dessins.

Et bien évidemment, la doyenne de l'humanité intrigue.

On a tout dit sur la doyenne de l'humanité

qu'elle a entretenu sa santé avec une cigarette

qui a été un verre de porte au quotidien,

qu'elle a connu Vincent Van Gogh,

que le notaire qui avait acheté sa maison en viagée

avait fait ce jour-là une bien mauvaise affaire.

Il faut dire que l'an dernier, son 121e anniversaire

avait pris des allures d'événement planétaire.

Tout avait été dit et écrit sur sa vie.

Un disque de rap avait même été enregistré.

La vieille dame se racontant sur fond de musique techno.

Cette année donc, l'anniversaire de Jeanne Calment

est une journaliste probablement,

mais toujours des visiteurs bien sûr.

Les visitants d'ailleurs déjà commençaient à la maison de retraite du lac.

Mais dans cette maison de retraite, à Arles,

les visiteurs sont quand même triés sur le volet.

Bonjour madame, nous sommes venus de Suisse

pour vous apporter des fleurs et vous dire bonjour.

Avec des petits enfants qui ont aussi des vichys pour vous

et du chocolat pour vous souhaiter bon anniversaire.

C'est pas assez fort.

C'est pas assez fort? Alors, est-ce que vous aimez toujours les vichys?

C'est fort!

Ils arrivent. Je mets les vichys près de votre main.

Merci.

Pour la gérantologue Catherine Leveau,

lui permettre de recevoir quelques visiteurs

malgré son âge est une bonne idée.

Surtout ne pas faire le vide autour d'elle.

Je suis persuadée que si on n'aide pas le risque de régresser,

les personnes âgées qui sont isolées, qui ne voient pas, qui n'entendent pas

régressent fatalement et surtout si elles perdent le moral.

Mme Calment a bénéficié jusque-là d'un moral d'acier.

Comme on dit, elle a une personnalité très forte.

Il faut qu'elle la garde. Il faut qu'elle soit stimulée, qu'elle soit aidée.

Comment? Il faut qu'il y ait quelqu'un qui transmet

les informations de part et d'autre.

C'est-à-dire qu'il va aider Mme Calment à entendre ce qu'on lui demande

et aider la personne qui a posé la question à comprendre la réponse.

Et d'autre part, elle a absolument besoin à son âge et dans son état

d'un travail de stimulation qui permet de garder

ses capacités intellectuelles à l'état où elles sont.

Alors, à défaut de pouvoir approcher Mme Calment,

les curieux se rabattent sur son ancien appartement.

Depuis de magasines chaussures situées aux réchossées,

la vendeuse envoie des filets toute la journée.

Et selon elle, certains viennent de très loin.

Ce sont surtout les Japonais qui apparemment sont friands

des aventures de Mme Calment.

Ils inspectent beaucoup au niveau de l'architecture pour voir

si vraiment c'était un bâtiment particulier.

Ils nous demandent si elle avait beaucoup d'argent.

Ça, ça les intéresse, oui.

C'est surtout les Japonais, les autoristes d'autres nationalités

ne demandent pas vraiment de nouvelles ou d'informations.

C'est vraiment spécifique au Japonais.

Les Français?

Les Français n'ont pas vraiment.

Mais ce qui était inéluctable finit par arriver.

Le 4 août 1997, Mme Calment rend son dernier souffle.

La disparition de Mme Calment est une immense perte

pour les pensionnaires de la maison de retraite du lac.

Ici, tout le monde retraite déjà la doyenne du monde

à l'image de Yvonne Boulet, une dame de 80 ans

qui a bien connu Mme Calment.

Pour moi, c'était une amie, quoi.

Non, l'estimier bien, parce que amener un sonnage comme ça, c'est...

c'est beau, ça.

Vous voyez, un peu, mais je vais pas avoir...

Vous savez ce que c'est, oui?

Oui, le résultat de la police, c'est repas, oui.

Tout le monde était gentil avec elle?

Ah oui, oui, tout le monde était gentil, oui.

C'est pas le médicament, hein?

Non, non, mais parce qu'elle en avait pas besoin,

elle avait un coeur solide.

Pour moi, ça nous fait de la peine.

Et oui, c'est un détail écarnel sur la rame.

A l'annonce de la mort de Jeanne,

le maire d'Arle, Michel Vosel,

tient absolument à lui rendre mal.

Le drapeau de la mairie d'Arle est en berne.

Alors, naturellement, il y aura les cérémonies qui lui sont dues.

Il y aura la place où le boulevard que nous lui dédirons,

mais surtout, elle restera pour nous ce symbole de vie

qui faisait qu'à l'inverse de l'autre Arlesienne,

celle que l'on ne voyait jamais, elle, elle est présente

et elle restera présente partout.

Quand pour la dernière fois, monsieur le maire?

Je l'ai vu ici dans cette maison, elle était dans son fauteuil

et c'était comme ça, l'après-midi où il faisait beau

et elle était là, en train de se reposer.

Vous vous semblez fatiguée, est-ce que vous pas assez fatiguée?

Jeanne Calment n'était jamais fatiguée.

Jeanne Calment était vivante, elle reste vivante.

Beaucoup de ceux qui n'ont pas pu l'approcher vivante

sont présents à Arles pour la cérémonie en sa mémoire

et tous sont attristés par cette disparition.

Je suis le guide d'un groupe belge, mais je savais que la BTR,

nous avons entendu ce matin, à la radio du Kerck,

elle était décédée, on a été étonnés.

Ça nous fait quand même un peu de la peine,

on commençait par bien les mecs en mai,

mais elle faisait partie, oui, on la connaissait très bien en Belgique.

Moi je pense qu'elle ne mourrait jamais.

C'est triste, je crois, pour les Arlesiens,

parce que c'était une personne qui retracait la mémoire de notre ville

et ça nous laisse un peu de chagrin.

Elle avait exactement un siècle de plus que moi,

122 ans, j'ai 22 ans, vous voyez,

donc elle a vécu vraiment beaucoup de choses.

Je pense qu'elle était content de terminer sa vie,

122 ans c'est vraiment énorme,

tout ce qu'elle a connu, l'électricité, tout ça,

ça fait beaucoup, et je pense aussi à l'histoire du gars

qui elle a vendu sans viagée, qui est mort avant elle.

Il faut bien se quitter plus couche.

Ah ça meurt, on ne parle bien sûr que de son exceptionnel longévité.

La géontologue qui la suivait

raconte que Jan Cahlman a conservé, presque jusqu'au bout,

son autonomie.

On appuie beaucoup de travail, je dois dire.

Il faut être franc dans cette affaire,

Mme Cahlman est arrivée à mes endroits,

elle avait déjà 110 ans.

Et jusqu'à 110 ans cette femme, elle était chez elle,

elle était autonome, elle se débrouillait.

Donc, elle faisait sa cuisine, elle s'occupait toute seule?

C'est une dame qui arrivait à se débrouiller, à s'occuper d'elle-même.

Il faut savoir que c'est une personne qui a eu pendant toute sa vie de l'aide, de la domesticité.

C'est une dame qui était une grande bourgeoise d'art, et qui effectivement se débrouillait très bien.

Elle a mené son monde avec une main de fer et une volonté sans égale.

Il faut savoir que c'est une personne qui a eu pendant toute sa vie de l'aide, de la domesticité.

Il faut savoir que c'est une personne qui a eu pendant toute sa vie de l'aide, de la domesticité.

Elle a mené son monde avec une main de fer et une volonté sans égale.

Elle a mené son monde avec une main de fer et une volonté sans égale.

Elle a mené son monde avec une main de fer et une volonté sans égale.

À travers son piano, farde la mort de l'ontana, je vivos pour elle.

Vivos par les D'Andrea Boccelli et l'Encigara.

Cette chanson, le ténor italien, la reprise en duo avec différents interprètes de différents pays.

Il sachait que l'Encigara a dû faire une maquette avant d'être choisi pour la France.

On de l'être à compte, Christophe Andlatt.

L'année 1997 commence très mal pour Boris Chelsea.

En janvier, le président de la Fédération de Russie est hospitalisé pour une pneumonie.

Aujourd'hui, le président est atteint d'une pneumonie, mais il souffre avant tout d'un mauvais état général de santé.

De nouveau, Boris Chelsea n'est à l'hôpital. En fait, rien n'a changé.

Depuis plus de 6 mois, il est devenu le fantôme du Kremlin, lequel s'habitue fort bien à son absence.

Et Boris Chelsea ne récupérera probablement pas un état de santé qui lui permettrait d'occuper dans des conditions normales ses fonctions de président.

La classe politique russe s'en est meuf à peine.

Une personnalité politique pourtant demande sa démission.

Le général, Alexandre Liebet. Mais il est bien le seul.

Chelsea doit renoncer à ses pouvoirs.

Il est à l'hôpital, le premier ministre est en vacances, les gens ne sont toujours pas payés, la production est au point mort et personne ne s'occupe de l'économie.

Mais même s'il vient de créer son propre parti, Alexandre Liebet dispose de peu de relais dans la classe politique et l'opinion.

Et il aura du mal à faire avancer l'idée d'une nécessaire démission.

En vérité, il n'y a que Boris Chelsea lui-même qui peut décider de quitter le pouvoir.

Car en l'état actuel de la Constitution, seule une démission du président peut mettre fin à cette situation.

Et si des députés ont une fois de plus évoqué ce matin une procédure de destruction contre Boris Chelsea et demandé aux experts de se repencher sur la question, c'est sans illusion aucune.

La Constitution n'en prévoit pas les modalités réelles.

Et ce n'est pas l'entourage proche du président, Victor Tchernomirdin, le premier ministre ou Anatoly Chubais, le chef de l'administration présidentielle, qui pourrait conseiller à Boris Chelsea de démissionner, car ce sont eux qui en attendant tirent l'Efficiel du pouvoir.

En ce mois de janvier 1997, cela fait sept mois que les Russes sont sans président.

Car avant sa pneumonie, Chelsea n'avait été hospitalisé pour un quintuple pontage coronarien.

Ce n'est pas un président, c'est un homme malade, il doit rester à l'hôpital.

Et de l'hôpital, on ne peut pas diriger un grand pays comme la Russie.

Pourtant, le Kremlin affirme, Boris Chelsea n'est en bonne forme et il travaille même depuis sa chambre d'hôpital.

En tout cas, s'il y en a un qui est en forme et qui le montre, c'est Michael Gorbachev. L'ancien dirigeant soviétique est en pleine tournée d'épopotes pour promouvoir son autobiographie.

Et le voilà à l'île.

Michael Gorbachev a encore ses partisans, du moins en France et particulièrement à l'île où il vient présenter son dernier livre, ses mémoires, plus de 900 pages véritables mises au point historiques.

Il y a eu tellement de mensonges de choses fausses qui ont été dites sur ce que j'ai fait, il fallait aussi que je donne ma version.

On se bouscule pour entrevoir Gorbachev et surtout pour obtenir la précieuse dédicace signée par l'homme qui a bouleversé la politique mondiale.

Sans lui, peut-être que le mur de Berlin n'aurait pas été.

Pour l'instant, il y a partout une histoire, peut-être qu'il sera parti à nouveau de l'histoire ou ce n'est pas.

En mon avis, c'est possible de trouver à Rousse qui peut dire que j'aime bien Gorbachev.

On a eu beaucoup de difficultés, on a eu beaucoup de malheurs à toutes les Rousses pendant le temps que lui il était le président.

Seulement aujourd'hui, Gorbachev n'est plus président, il est écrivain et entend réussir la promotion de son livre.

Bien sûr, je suis heureux que cela suscite un tel intérêt et que la presse aussi soit présente. Je suis content, je remercie les Français.

Après l'île, direction Paris, où l'auteur Gorbachev est attendu pour une séance de dédicace au Galerie Lafayette, une présence dans le temple de la consommation qui étonne tout de même certains clients.

Premier jour des 3 J, mais pas d'appel Tony Truhan, dans le salon Opéra, en tout cas musique de chambre. On attend le couple Gorbachev et le directeur du magasin M. Hallez fait le fier.

Les Galeries Lafayette, c'est un théâtre et à chaque fois, quand il y a un événement dans Paris, c'est au Galerie Lafayette que ça doit se passer.

Et voilà l'ancien maître du Kremlin qui surgit entre le rayon bas et le département chaussette.

M. Gorbachev s'engouffre dans le vieil ascenseur, direction le 7e, il traverse des couloirs de service et prend place devant des tentues rouges. Souvenir, souvenir, les Galeries Lafayette, il connaît déjà.

J'ai été au Galerie Lafayette une seule fois dans ma vie, il y a 21 ans, en 1976, quand j'ai acheté des souvenirs pour Raisa.

Et Raisa Gorbachev se souvient très bien du cadeau qu'elle s'était offert à l'époque.

Il s'appelait très bien et s'est acheté un impermérables.

C'était un vêtement très pratique, très commode, et il l'a porté pendant plusieurs années.

Vous l'avez encore?

Non.

Et la fille est longue pour approcher Gorbachev. Certains ont fait trois heures de queue pour lui faire signer son livre.

Je sais sûr que c'est un peu inattendu de le trouver ici en en train de faire ses signatures à tout le monde.

On s'est tellement à la mode ces choses-là que ça ne me chacque pas du tout.

J'espère discuter un petit peu avec lui, puis c'est l'histoire que j'ai devant moi, donc j'ai jamais eu l'occasion de le voir, donc j'en profite.

Si on a évité une troisième guerre mondiale, le désarmement, c'est grâce à lui. C'est un moment inoubliable, je trouve. C'est historique.

Il y a ceux qui n'achètent pas le livre, mais qui ne viennent pas non plus les mains vides.

C'est une photo de lui qui va le surprendre en Israël avec le grand rabat.

C'est assez extraordinaire. Je tenais à lui remettre ses documents et obtenir ses signatures.

J'en ai plusieurs au livre d'or. C'est le dernier que j'ai en main. Il était rouge, les hôtels étaient gris ou verts.

Et je vais essayer de faire dédicacer sa femme.

Et ce sera chose faite quelques minutes plus tard.

Merci beaucoup.

Il n'y a pas de fame. Il a de l'air fort.

Mon amour n'a pas de mornée. Il a de l'air fort.

...

...

...

C'était l'italienne Gala avec Freed From Desire.

Chanson devenue aujourd'hui à un tube d'or les vestiaires des footballeurs et des rugby men.

On de la traquante, Christophe Ondelat.

Le 17 mai 1997, le navigateur Olivier de Kersoson bat le record du tour du monde à la voile sans escale et en équipage.

C'est remborde donc le trophée Jules Verne.

C'était sa quatrième tentative et ce fut la bonne.

C'est à neuf heures ce matin que le grand trimaran d'Olivier de Kersoson a franchi la ligne d'arrivée au large d'Ouestan.

Le chronomètre officiel installé au far du créage a donné le temps du nouveau record du trophée Jules Verne.

Le parcours a duré 71 jours, 14 heures, 18 minutes, 08 secondes.

C'est à dire trois jours et huit heures de moins que Peter Blake en 94.

Le néosélandais va donc transmettre le trophée au navigateur français qui vient de placer la barre très haut.

Des milliers de personnes attendent avec impatience le retour des héros, ils sont sept, mais la préférence des Brestois va bien sûr à l'enfant du pays Olivier de Kersoson.

Pour féliciter le marin, les admirateurs sont venus des quatre coins de France.

C'est un grand champion, c'est un grand sportif, ça fait des années que je suis en admiration devant lui et son équipe et son bateau.

Et en dehors des limites de notre département, je regardais tout à l'heure des 33, des 49, des 85, des gens du Var, des gens de Lille et Villene,

toute la France est là aujourd'hui, je peux vous dire que c'est un grand bonhomme de la mer.

La fin de compte, on est très content qu'il arrive justement parce qu'on l'attend de pied fermé là depuis 7 heures ce matin.

Levé à 6 heures et moi on est très content fait de son parcours et puis sa performance surtout qui nous ramène le trophée.

Et ça n'a pas été facile, Kersoson a dû traverser l'Atlantique Sud au milieu des icebergs et enchaîner avec l'Atlantique Nord en frôlant l'anticyclone des Assoirs.

Gérard d'Aboville, le rameur solitaire de l'Atlantique, a suivi toutes les étapes de la course.

Je pense qu'Olivier et son équipage ils arrivent de quelque part qu'on a beaucoup de mal à imaginer et puis tout d'un coup il retrouve la vie avec les gens

et il la retrouve en plus. Il y avoir une foule à l'arrivée donc c'est vraiment un changement de monde mais brutal.

C'est d'autant plus phénoménal que c'était prévinent du tout puisque plusieurs fois pendant cette traversée on a cru que c'était fichu.

Quelques temps après le départ déjà, 4 jours d'hors d'heure, je peux vous dire qu'on se regardait en pensant.

C'est très très mal parti pourvu qu'il fasse un bon temps dans le sud. Bon le bon temps dans le sud il l'a fait mais il y a encore une semaine

quand l'Atlantique Nord était complètement barré par un gigantesque anticyclone, on s'est dit à nouveau mais c'est pas possible.

Un temps d'effort après même avoir eu pas mal d'avance, ça fond comme neige au soleil et ça va être fichu et puis le ciel a salué le courage et puis il y a eu de vent qu'il fallait.

En tout cas malgré les épreuves ou peut-être grâce à elle, l'amiral comment le surnomme a pris un réel plaisir à naviguer.

Je pense que dans ce schéma de navigation, on est ce type de multi-coq autour du monde, est-ce qu'on peut faire de plus intéressant?

Donc en fonction de ce que moi j'aime de la mer, à ce que j'aime de ce parcours complet, moi je vois par demain.

Je pense que notre petit armement est sûrement l'armement français qui a aujourd'hui la plus de données et le plus de connaissances sur ce parcours et le plus de réflexion.

Donc moi je repars demain. C'est pas monotone un tour du monde, ne vous imaginez pas que c'est juste une épreuve noire et cruelle,

c'est une épreuve qui demande beaucoup d'intensité de travail, qui demande beaucoup de l'acharnement,

c'est aussi une épreuve qui apporte la joie de faire des navigations assez exceptionnelles dans des conditions assez exceptionnelles.

Qu'Arson Jean est d'autant plus fier que personne ne croyait plus en lui.

A 50 ans passés, on le croyait trop vieux, trop médiatisé aussi. En recevant le trophée des mains de Peter Blake, il ne cache pas sa joie.

En prélu de réflexion du vieux loup de mer, un instant d'émotion.

Avec grande classe, le néo Zélandais Peter Blake a officiellement remis le trophée Jules Verne à Olivier Scarcezon

l'occasion pour les deux navigateurs d'échanger quelques mots devant le public Brestois.

The Jules Verne Trophy is yours. Bravo le trophée Jules Verne à toi.

You win one time, I win one time, maybe we can rest together next time.

Vous avez gagné une fois, j'ai gagné une fois d'Icarson avant d'ajouter peut-être aurons-nous l'occasion de naviguer ensemble la prochaine fois.

Mais Icarceau c'est aussi que cet exploit n'aurait pas été réalisable sans l'aide de son équipe sur le pont H24.

Là où on a eu de la chance, c'est que d'abord je pense qu'on a réussi à constituer une équipe, une équipe qui s'est battue nuit et jour

avec les moyens techniques, matériels et humains qu'elle possédait sur ce parcours.

Et je crois que c'est ce qui a été une des raisons de la réussite de ce trophée.

Je sais bien que c'est le final qui compte mais moi je me suis souvent dit dans ma tête qu'un bateau qui allait vite dans le sud

devrait être capable d'aller vite ailleurs, pour peu qu'on ait un peu de chance météo.

En plus, le Grand Sud c'est la noblesse de ce métier parce que c'est la partie du parcours la plus acrobatique.

Face aux journalistes, Olivier de Carcezon a aussi cette phrase.

Nous n'avions pas les meilleurs marins du monde, nous n'avions pas le meilleur bateau

mais nous étions certainement les plus conflés et d'ajouter.

Et moi ce que j'aime dans le record, c'est d'abord qu'il est open, qu'il est libre, qu'il n'y a pas d'officiel

à vous donner des coups de canon au départ, à un tour à l'état de soum.

On est bien tranquille, on peut foncer, on peut faire du bateau, ne se consacrer qu'à ça,

prendre la responsabilité de son départ, de son parcours et de son arrivée.

Je trouve que dans le domaine du métier de marin, ces trois choix sont formidables.

Cinq ans plus tard, Bruno Perron battra le record de l'Amiral.

Allez viens, je t'emmène au vent, je t'emmène au-dessus des gens

et je voudrais que tu te rappelles notre amour à tes ternellés pas.

Artificiel, je voudrais que tu te ramènes devant, que tu sois là de temps en temps

et je voudrais que tu te rappelles notre amour à tes ternellés pas.

Artificiel, je voudrais que tu m'appelles plus souvent, que tu prennes parfois devant

et je voudrais que tu te rappelles notre amour à tes ternellés pas.

Artificiel, je voudrais que tu sois celle que j'entends.

Allez viens, je t'emmène au-dessus des gens et je voudrais que tu te rappelles notre amour à tes ternellés.

Artificiel.

Artificiel, je voudrais que tu te rappelles notre amour à tes ternellés pas.

Artificiel, je voudrais que tu te rappelles notre amour à tes ternellés pas.

C'était Louise Attac, je t'emmène au vent, premier succès du groupe et chose incroyable.

Cette chanson a réussi à s'imposer sans passage radio ni passage à la télévision.

On de l'être à compte, Christophe Ondelat.

Durant l'été 1997, comme tous les hommes, Interville envahit le petit écran pour le plaisir des petits et d'écran.

Ce jeu télévisé pour affronter les habitants de deux villes françaises dans une série d'épreuves physiques.

L'émission est très populaire, elle est suivie chaque semaine par plus de 10 millions de téléspectateurs.

Jean-Pierre, je ne sais pas si vous avez vu, mais les couleurs de Belgaard sur Valcerine, c'est les couleurs du Brésil.

Quatre fois champion du monde de football.

Chérie, je ne sais pas si vous avez vu, mais nous n'avons pas besoin de partir pour le Brésil pour prétendre à la victoire.

Car nous serons ce soir les plus forts.

On va voir ça Jean-Pierre.

Les deux présentateurs, Jean-Pierre Foucault et Thierry Roland, passent l'émission à s'écharper gentiment.

Et au milieu de ce joyeux bordel, un jeune animateur, Olivier Chiabodo, fait office d'arbitre.

Alors qui commence?

Eh bien écoutez, je pense que le fair play est en de soi à ce soir, je pense que les visiteurs pourraient commencer.

Bonne idée.

N'est-ce pas?

Merci beaucoup.

À vous.

Cette parole vous honore, mon cher arbitre, et cette parole vous honore, monsieur Jean-Pierre Foucault et nous vous remercions.

C'est lui notamment qui est chargé du jeu des questions qui permet de départager les équipes quand le score s'avère serré.

Mais à la rentrée 97, une fois la saison d'été terminée, voilà que le canard enchaîné publie un article qui va faire sacrément causer.

Le journal révèle que cet été-là, le 2 juillet, il y a eu tricherie lors de la rencontre entre deux villes des pays de Loire,

le pays d'Ansonie et la commune des sépèses célèbres pour son puits du fou.

Et le responsable de cette tricherie ne serait autre que le jeune arbitre Olivier Chiabodo.

Le maire des pèses aurait été en effet aidé par des signes chiffrés d'un des animateurs Olivier Chiabodo.

Il y avait un choix à faire entre cinq réponses et l'on voit nettement sur les photos du canard enchaîné

et l'animateur indiquait à deux reprises le chiffre 3 avec sa main droite.

C'est bien sûr la troisième réponse qui était la bonne et d'ailleurs le maire des pèses s'a bien répondu.

Mais le maire des pèses, Jean-Marie De Laet, ni toute tricherie ou tentative de tricherie.

Je suis partagé entre l'envie d'en rire et puis aussi l'indignation parce que mon honneur personnelle est en jeu

et puis ce qui est plus grand c'est l'honneur des puffolais derrière tout cela. Mais d'un autre côté c'est tellement ridicule et tellement grotesque

que demain je me demande si on ne va pas me dire dans les journaux qu'une vachette m'a soufflé carrément aux oreilles.

Enfin tous les cas, moi ce que j'ai à dire c'est qu'ils proposent son difamatoire et que je n'en resterai pas là, ça c'est clair.

Alors est-ce que oui ou non vous avez vu les signes d'olivier Chiabodo?

Regarde du tout, je n'ai rien vu du tout. Rien, rien, rien, rien, rien. Et je maintiens sur mon oeuvre.

Donc vous vous dites que vous avez répondu au hasard?

Tout à fait, tout à fait. On était partagés en plus c'est tout. Si vous avez vu les images, on est 4 et on a 2 qui pensaient de manière de l'autre

et puis j'ai choisi au hasard c'est clair.

Alors au siège de téléphone, on revisionne l'émission. Et il apparaît qu'un geste de Chiabodo peut effectivement créer le trouble.

Le représentant de la ville vendéenne devait répondre à une question concernant l'Andru. Pour l'aider, 4 réponses lui étaient proposées.

L'Andru, avant d'être guillotiné, a-t-il demandé un curdon, une coupe de cheveux, un bonne pied ou un coupe papier?

Sur les images enregistrées, l'animateur Olivier Chiabodo a clairement donné le numéro de la bonne réponse, le 3.

Sortant de son rôle d'arbitre, il en est fait ouvert 3 doigts le long de sa cuisse. Coincidence ou tricherie,

cette bonne réponse a permis au puits du fou d'accéder en finale.

Alors 24 heures après la révélation de l'affaire, les vachettes c'est de la place au vacherie. L'animateur porte plein de contriques pour diffamation.

L'association depuis du fou porte plein contre le canard enchaîné. Et TF1 porte plein contre Olivier Chiabodo et le licenci sur le champ.

Car cette révélation a mis à jour d'autres tricheries.

Oui, il y a bien eu tricherie, mais TF1 n'y est pour rien. C'est en substance le message d'Etienne Moujot, vice-président de la chaîne.

Il y a bien eu tricherie et à plusieurs reprises ces deux dernières années, c'est évident, disait-il hier, dans un communiqué, quand on visionne toutes les cassettes des émissions d'intervilles.

Mais TF1 n'y serait pour rien. Pas plus que la société Glam de Gérard Louvain qui produit l'émission.

Pour la chaîne, le seul responsable, c'est Olivier Chiabodo, l'arbitre du jeu Intervilles.

Jeun animateur en vogue, on lui promettait un bel avenir.

Son émission touchée gagnée, l'une des nouveautés de la grille de rentrée, a été brutalement suspendue hier matin.

Chiabodo refuse tout interview.

Il se contente d'envoyer un communiqué à l'AFP, dans lequel il nit fermement.

Des voix commencent alors à se faire entendre.

Comme celle du maire de Monde Marson, en Aquitaine, qui a perdu l'an final face au prix du fou, justement.

J'ai simplement eu le sentiment, en arrivant à l'émission, qu'on me prenait davantage un considération le plus du fou, comme Monde Marson.

J'ai dit qu'on n'était pas étonnus de là, en culottes de choux, pour se faire abrouter le cul par des lapins.

Ça a choqué certaines gens, mais il s'avère que, finalement, la réflexion que j'ai eue n'était peut-être pas hors de propos et hors de ça.

Si j'ai des réactions, c'est par rapport surtout à tous ceux qui ont participé à l'émission,

Monde Marson, qui est toute la jeunesse, et qui a pris ça prévus sérieux, si j'ai une réaction, ce sera celle de demander qu'on donne le Monde Marson vainqueur d'interview de 1997.

Olivier Chiabodo finira par admettre les tricheries, mais il accusera son producteur, Gérard Louvin, de l'y avoir contraint.

Louvin en ira et menacera l'animateur, qui finira par porter plainte contre lui pour harcèlement moral.

L'envie de Gérard Louvin a été une des meilleures réactions pour lui.

L'envie de Gérard Louvin est une des meilleures réactions pour lui.

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On de l'être à compte, Christophe On de l'Âte.

On de l'être à compte, Christophe On de l'Âte.

Vous n'avez jamais fait autre chose que ce métier que vous aimez le plus parfaitement possible.

Vous y êtes tenu, vous n'avez été tenté par rien d'autre?

Non, ce qui m'intéresse c'est la musique et d'apporter du bonheur aux gens,

enfin de les concerner par de la musique et des chansons.

Vous savez la chanson c'est pas important et c'est important, c'est les deux.

C'est une chose pas importante qu'il faut faire sérieusement.

Est-ce qu'on peut dire que vous avez toujours chanté l'amour et surtout les femmes?

Oui, j'ai eu de la chance parce que les femmes ont toujours composé la majorité de mon public

et en plus elles ont toujours essayé de faire aimer à leurs proches, à leurs enfants particuliers,

ce qu'elles aimaient dans mon travail et mes chansons,

ce qui fait qu'à elles seules elles ont renouvelé mon public.

Pour l'occasion, Julia Clair a invité ses amis de la chanson à monter sur scène avec lui.

Ce soir vous allez avoir beaucoup de vos amis sur scène?

Oui beaucoup, ça me fait un grand bonheur qu'il veut bien venir chanter mes chansons sur scène avec moi,

ce qui est toujours un exercice difficile il faut le savoir,

parce que quand on vient visiter un artiste, un autre artiste,

sur une scène on vient un peu dans son jardin, dans son appartement et c'est difficile de s'immerger là-dedans,

ils le font tous avec bonheur en plus et tous en apportant quelque chose

aux différentes chansons qu'ils ont choisis de chanter, c'est pour moi le plus beau cadeau d'anniversaire qui soit.

Un cadeau d'anniversaire qui a pour non François Zardin, Pascal Obispo, Marc Lavoine, Alain Souchon ou encore Renaud.

Avec ce dernier, il reprend travailler ses trop deux.

Et je prends mon vieux cheval et j'attrape ma vieille salle et je selle mon vieux cheval pour aller chercher ma belle.

Tu connais si loin la grande bout de l'art de Saint Antoine à Beaumont, mais le long du Grand Texas,

je t'ai cherché bien longtemps. Travailler c'est trop nu et voler c'est pas beau,

de prendre la charité, c'est quelque chose je peux pas faire.

Cette année-là, Julien Clair est aussi fier de présenter son nouvel album, le 17e, tout simplement intitulé Julien.

Voici son dernier clip, c'est un nouvel chanson, c'est mon espoir, tiré de l'album sobrement intitulé Julien.

Album qui confirme un retour au sens, un retour au texte, à la tendresse et aux choses de la vie, avec ses faroliers favoris.

Etienne Rodagil, Jean-Luc Dabadi, Jean-Claude Vanier ou encore Jean-Louis Murat.

En 29 ans, il y a eu plusieurs Juliens, le Julien flamboyant et poétique des débuts,

le Julien cœur de rocker qui séduit une nouvelle génération, et le Julien mature qui est de nouveau papa depuis un mois.

Julien Clair aura 50 ans l'automne prochain, il les célébrera au palais d'espoir de Paris,

un anniversaire qui consacrera la maîtrise d'un art populaire, la chanson.

Sur ce nouvel album, une chanson en particulier tire son épeuble du jeu, assez, assez.

C'est une chanson pour rire, pour danser, mais en même temps, on n'est pas très loin d'une manifeste politique.

C'est un peu ce genre de chanson qu'on fait dans certains pays ensoleillés, même latins,

c'est-à-dire de dire des choses graves, pas forcément sur des musiques graves, sur des musiques rythmées ou dansantes.

Dans cette chanson, vous allez dire assez, assez des machins qui griffent, qui piquent, qui piquent, qui coupent,

nommons-les, désignons-les.

Mais dans la vie au-delà de la chanson, qu'est-ce qui griffe, qu'est-ce qui pique pour Julien Clair?

A peu près tout ce qui est mentionné là, et certains autres que j'ai fait enlever parce qu'il y avait trop de mots.

En revanche, il y a une chose que Julien Clair n'a pas enlevée dans cette chanson, mais peut-être bien qu'il aurait d'eux,

vu la polémique, c'est cette phrase.

Les seins de Sophie Marceau, c'est quelques mots ne plaisent pas du tout, mais alors pas du tout à l'actrice.

A tel point que Sophie Marceau menace d'intenter un procès aux chanteurs.

Finalement, elle n'engage pas d'action en justice et finit même par pardonner à Julien Clair,

comme elle le dira des années plus tard à Thierry Ardisson.

Les choses qui vous ont énervées, par exemple la chanson de Julien Clair où il parle de vos seins, ça vous a énervé?

Non, pas plus que ça, c'est de vieilles histoires.

J'écoutais Julien Clair ce matin dans ma voiture, vous voyez, donc je n'en veux pas.

Julien Clair, lui, s'expliquera sur ces quelques mots et se dira ravi de savoir que Sophie Marceau ne lui entient pas rigueur.

Quand j'avais vu arriver le texte de David avec le titre Les seins de Sophie Marceau, je me suis dis, on est mal barré.

Mais c'était une chanson sur tout ce qui fait mal, sur ce qui pique, ce qui coupe, ce qui est sur les armes.

En face de ça, on disait qu'il faut des ronds, il faut des choses qui soient rondes, etc.

Et à chaque fois, la chute, c'était Les seins de Sophie Marceau. Moi, je trouvais ça mignon.

C'est machin qui griffe, crampon de foot, bijou, vancliffe.

Ton ton m'accoute, scoutac canif, assez de ces machins qui griffent.

Assez, assez, assez, assez.

Il faut des ronds, il faut des ronds, il faut des coups, des marchands de marrons, rues de coups, rues de coups.

Il faut des ballons, des cercesaux, et les seins de Sophie Marceau.

Bon culpidon est dispensé, les abeilles et les cruces, assez.

Aucun mais pas les chiens dressés, assez.

Les pices boules et les verres, assez, assez.

Les coteurs découpent de Vinci.

C'était Julia Clair avec Assez Assez, extrait de son album Julien Sentis en 1997.

La suite de notre redécouverte de l'année 1997 dans le deuxième épisode.

Retrouvez-on de l'attraconte du lundi au vendredi sur Europein et quand vous voulez sur europein.fr, la plie Europein, vos réseaux sociaux et vos plateformes d'écoute.

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Christophe Hondelatte raconte l'année 1997 en puisant dans les archives d'Europe 1. Au programme : la doyenne de l'humanité souffle ses 122 bougies; de Kersauson toujours vaillant; des tricheries à Intervilles et Julien Clerc en a "Assez, assez"