Hondelatte Raconte - Christophe Hondelatte: Hondelatte raconte - L'année 1965 - 4/5

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4e épisode de ma série de podcasts consacré à l'année 1965.

En voici le programme.

Un ovni en Provence.

Un bébé enlevé en pleine journée dans une maternité.

Barel et Brassens, côte à côte sur Europe n°1.

Et Lino Ventura et son association Personneige.

Europe 1, on de la traquante l'année 1965.

Le 1er juillet 1965, Maurice Macet, un cultivateur provençal, raconte qu'il a vu un ovni

alors qu'il était dans ses champs à Valençol, près de Manosque, dans les Alpes de haute Provence.

Eh ben j'ai entendu le sifflement et je me suis approché vers le sifflement.

Là, j'ai vu un appareil qui m'a apparu tout à fait à normal quoi.

Combien de mètres étais-vous?

J'étais à 60 ou 70 mètres, d'après ce que nous avons constaté les gendarmes.

À quoi ressemblait cet appareil?

Je ne peux pas dire juste à quoi il ressemblait, qu'à quoi il ressemblait à un gros ballon de rubique, la forme de la dauphine.

Il n'avait rien de commun, par exemple, avec un hélicoptère?

Non, non, non, rien du tout.

Pas trop tort, il n'avait pas trop tort?

Non, non.

Et il avait des pattes, vous avez dit qu'il ressemblait un peu à une araignée?

Il m'assemblait, j'ai vu qu'il y avait six pattes à mon bout de vue qui étaient posées par terre et qu'un bivot.

Mais Maurice Macet a fait plus que voir un ovni, il dit qu'il a vu des extraterrestres.

Il y avait une personne à la dame, il y en avait une qui était par terre à terre qui voulait tourner le dos.

Il ne coupait pas le dos de celui-là, par lequel il a perçu le type qui était là-dedans.

Comment était-il ce genre-là?

Moi, il m'assemblait petit, il fait le rapprochement avec une gosse de 8 à 10 ans.

Que porte est-il?

Il avait une tête, il avait des cheveux comme nous et j'ai vu qu'il avait des mains et tout parce qu'il n'avait rien, ni la tête, rien d'anormal.

Et ses vêtements?

Ce vêtement, je ne sais pas s'il avait un salopette ou quelque chose de... le tenu.

Vous avez eu l'impression qu'ils vous ont vu?

Oui, pour l'avoir vu, m'a eu, et ça a décollé.

Il y avait une porte à glissière?

Il y avait une porte qui a coulissé de bas en haut.

Est-ce qu'elle apparaît à démarrer rapidement?

Ça fait un beau tour et il est démarré très rapidement.

Et les pattes qui étaient en dessous, sur lesquelles il était posé, m'ont donné l'impression qu'elle a tourné quand elle me partait.

Je ne sais pas l'ingénie que c'est, tu ne vas pas dire que c'est une sous-coupe parce que...

C'est une sous-coupe, j'ai vu que c'était pas normal, c'est un ingénie, je commande, je ne sais rien.

C'est pas un appareil que j'ai vu.

Voilà, tout ce que je peux décrire, c'est pas un appareil que j'ai vu.

Les gendarmes vont sur place, et effectivement, ils constatent quelque chose de bizarre.

À l'endroit indiqué par le cultivateur, il y a un trou de 20 cm de diamètre sur 80 cm de profondeur.

Le commandant de gendarmerie est circonspé.

On a vu des trous suspects, d'après les dires de M. Mass, d'un appareil inconnu, de conception inconnue.

Nous avons interrogé la personne qui nous a déclaré avoir eu, dans la matinée du 1er juillet, vers 6h45,

l'après lui, une sous-coupe volante.

Un petit tome était déjà à terre quand il a perçu l'appareil, un autre à l'intérieur.

La personne qui était à terre, qui a perçu M. Mass, est remontée immédiatement à l'appareil.

L'appareil est parti en oblique, à environ 7,6 mètres d'auteur, partie en oblique, vers le nord-ouest.

Quelle description vous en a fait M. Mass, de l'homme qu'il a vu?

Il a décrit une norme d'une grandeur d'environ 1 mètres, de corpulence assez importante, vêtue d'une combinaison.

Il ressemblait tout à fait au portrait-robot du martien, 10 ans?

C'est ça, oui.

M. Mass est un homme sérieux digne deux fois?

Oui, oui, c'est normal.

Dites ici dans le village qu'il est absolument sain d'esprit?

Ah oui, oui, pour ça il est sain d'esprit, c'est d'ailleurs pas un buveur, ni rien.

Le gendarme dit aussi que M. Massait avait peur de raconter son histoire, il pensait qu'on ne le croirait pas.

C'est un homme discret?

C'est un homme discret, c'est-à-dire qu'il voulait surtout empêcher d'avoir des ambettements, il avait peur des ambettements.

Alors par la suite, à force de le refaire, on lui a posé pas mal de questions, on lui a dit qu'il n'y avait aucune crainte à avoir, on l'a mis en confiance, et alors par la suite, il a tout décrit.

Il avait peur peut-être aussi de l'ironie publique?

Aussi, il avait peur qu'on ne le croirait pas, enfin...

En tout cas, vous vous êtes rendu sur les lieux, et alors là, à ce moment-là, qu'avez-vous constaté?

Ah bien, nous avons constaté, parce que quand on se rendait sur le lieu, le terrain avait déjà été pas mal piétiné, et il y avait évidemment un trou qui provient évidemment d'un appareil qui s'est fixé au sol,

avec un coup d'amiron de 80 cm de profondeur, et de 14 à 15 cm de diamètre.

Quelle était la consistance de la Terre à cet endroit-là?

La Terre était très dure, comme du ciment, alors que quand l'appareil a décollé, d'après les dires de M. Mass, la Terre était détrampée, et quelques heures après, la Terre est devenue très dure, comme du ciment.

On peut donc dire que quelque chose de toute façon s'est posé à cet endroit?

Ah oui, ça a quelque chose de s'est posé, ça c'est effectivement quelque chose de s'est posé, oui.

Tout le village de Valence-Sole est au courant, et comme ce Maurice Massé n'est pas un raconteur d'histoire, ni un poivreau, on le croit.

Et vous madame, est-ce que vous y croyez?

Oui, oui, parce que ma foi, je parle à M. Mass, il a commandé ça, et puis beaucoup de personnes qui s'y ont trouvé là-bas, ils ont dit que vraiment, il avait dû se penser quelque chose, quoi.

Est-ce que c'est un homme qui a l'habitude de raconter des histoires dans le pays M. Mass?

Non, quand même, c'est pas... C'est un homme sérieux?

Non, là, je crois que c'est vrai, on peut pas dire si c'est une soucoupe volante, mais en fait, de s'être posé quelque chose, il s'est posé quelque chose.

Alors il y a beaucoup de gens ici qui y croient?

Oui, en principe, tout le monde y croit.

Les journalistes rapplient évidemment à Valence-Sole, y compris d'ailleurs des correspondants en russe et américains.

Pour apprendre finalement que l'ovni est en fait un hélicoptère de l'armée qui s'est posé à Valence-Sole, et qui a donc fait cette trace dans le champ.

Le point d'interrogation semble s'être envolé en même temps que la soucoupe, et aujourd'hui, si les empreintes posent encore un problème aux enquêteurs,

il semble cependant que la soucoupe était en réalité un hélicoptère, une allouette 2 ou 3, qui participe aux manœuvres Provence 1965.

Quoi qu'il en soit, la vie à Valence-Sole n'en est pas pour autant perturbée, et les habitants continuent à additionner les soucoupes à la tirasse des cafés, en pratiquant l'un de leurs sports nationaux.

C'est le point d'interrogation de Valence-Sole à Valence-Sole.

C'est le point d'interrogation de Valence-Sole à Valence-Sole.

C'était It's Not A New World, succès de Tom Jones en 1965.

Le 10 février 1965, un nourrisson de 6 jours disparaît de la maternité de Ville-Franche-sur-Sonne. Le gynécologue est sidéré.

Je suis par conséquent arrivé dans mon service à la minute, j'ai abandonné mon cabinet, et je suis venu ici à Titallure vérifier un petit peu dans tous les points où pouvait être ce nourrisson et je n'ai rien trouvé.

C'est l'heure des visites à la maternité, et le nourrisson est placé à côté de la mère, mais pour ce qui est des malades qui ont tenu ces aryennes, le nourrisson est ici à la maternité, et la mère est dans un autre service en chirurgie.

Alors ces nourrissons sont gardés dans une pièce spéciale qui est une pièce technique où ne rentrent que les gens du série, c'est-à-dire les péricultrices et les médecins, plus les parents qu'on emmène évidemment dans ces pièces pour voir leurs enfants.

Le nourrisson s'appelle Franck Pesch, et pour l'instant, la police n'a pas de pistes.

Toujours aucune nouvelle de Franck Pesch, les policiers n'ont pour le moment aucun indice, aucun détail susceptible de les mettre sur une piste, ils passent en revue toutes les hypothèses et à vrai dire à l'heure actuelle ils sont très embarrassés.

Ce matin, ils ont sondé le Morgan, un ruisseau qui traverse la ville et qui passe notamment à côté de l'hôpital, mais rien, aucun résultat.

Les enquêteurs ont également entendu les quelques 80 personnes qui sont allées à l'hôpital hier à l'heure de la visite au moment du rap, mais là encore, aucun témoignage ne semble avoir retenu l'attention des policiers.

Quant à monsieur Pesch, le père du petit Franck, il ne comprend pas non plus.

Je l'ai remonté de voir ma femme, c'était 3h10, et c'est à ce moment-là que le docteur m'a dit qu'il ne faut plus se nu plus ici, on le cherche partout.

Et sur l'antenne d'Europe numéro 1, le père du petit Franck lance un appel au roi viceur.

Est-ce que les parents du petit auraient été victimes d'un rap contre Ranson, ou d'un règlement de compte? Leurs amis sont assez dubitatifs.

C'est un jeune couple, comme pas mal d'autres jeunes couples, qui attendent à un bébé et qui l'attendent avec impatience.

C'est la vengeance par exemple, qu'est-ce qu'ils ont pensé?

Ça paraît peu probable, pour pas dire impossible. Je crois qu'il n'y a pas de mots qui peuvent expliquer ceci.

Vous, madame, vous connaissiez bien votre voisine, madame Franck? Qu'elle va être sa réaction?

La piste de la demande de Ranson ne tient pas la route. Les parents du petit Franck n'ont pas d'argent. Le médecin chef de la maternité se perd en hypothèse.

Il s'agit de savoir si on veut ranciner M. Peck. Il semble pas étonner que M. Peck apparaît-il, enfin je ne le connais pas, mais d'après ce que j'entends dire depuis ce matin, il y a une situation modeste.

Il n'est pas question d'envisager une rancion de M. Peck. Une autre rancion éventuelle, c'est la rancion de l'hôpital. C'est de ranciner l'hôpital, l'hôpital est assuré, l'hôpital a de l'argent.

On peut envisager l'hypothèse comme celle-là. La deuxième hypothèse que j'ai entendu soulever à la radio ce matin, c'est celle d'une péricultrice du service qui aurait laissé tomber cet enfant et paniquant, le cachant, etc.

Ça me parie d'une hypothèse absurde, en ce sens que ces nourrissons se trouvent dans une pièce dont le sol est en matière spéciale qui est élastique.

D'abord, une nourrisson quand ça tombe, ça se fait pas mal, ça se fait à la rigueur une bosse au front. Et puis enfin, je ne vois pas pourquoi laissant tomber et je ne vois pas comment cet enfant a été suffisamment atteint pour qu'une piéricultrice panique,

au point de perdre les pédales, au point de mettre cet enfant, ne cachait, je ne sais pas, ce que l'on aurait pu penser.

Alors, la troisième hypothèse, c'est celle d'une femme, une ardente de maternité, une folle, une déséquilibrée qui serait venue prendre un enfant.

Deux jours passent et toujours aucune trace du gamin. Et chose incroyable, pour ne pas alarmer la maman du petit Franck, personne ne l'a prévenu de la disparition de son bébé.

Son mari, avec la complicité des infirmières, lui fait croire que l'hôpital est en quarantaine à cause d'une épidémie de grippe.

Ce doute de rien, tout va bien pour elle. L'enfant du mois et la quarantaine est toujours appliquée. La grippe s'évite en ville Franche.

Elle me demande des explications pourquoi on ne l'amène pas, mais comme elle est à côté, l'autre dame ne voit pas son nouveau nez non plus.

Elle croit que c'est la grippe. Elle ne se fait pas de soucis, elle me croit. De toute manière, je vais devoir le commissaire et il est d'accord pour atteindre un corps.

Et je verrai tout à l'heure le médecin et c'est lui qui jugera, mais tant qu'on pourra atteindre, on atteindra.

Et pendant ce temps, l'enquête de police patouche toujours dans le yaourt, avec tout de même une piste.

53 heures se sont maintenant écoulées depuis le moment où le petit Franck Pesch a été enlevé.

Les enquêteurs n'ont négliger aucun détail dans leur recherche et pourtant tout à l'heure, le commissaire divisionnaire Chafnay, chargé de l'enquête, m'a dit,

nous sommes obligés de vous dire que nous n'avons à peu près rien, nous n'avons rien qui puisse véritablement orienter une enquête.

Notre seul espoir, le seul indice que nous ayons, c'est celui qui nous a été fourni par les époux Favre.

Il a remarqué, en effet, devant l'hôpital, un homme qui portait une valise.

M. Favre n'aurait plus pensé à cet homme si, quelques minutes plus tard, il ne l'avait pas rencontré à nouveau dans les escaliers de l'hôpital.

Et cet homme a précisé M. Favre paraissait très agité. Cet homme, un des enquêteurs, nous a donné le signalement.

J'ai de 45 à 50 ans, taille 1,70 m, corpulence moyenne, vêtue d'une canadienne beige grise, coiffée d'un béret,

les cheveux bruns sortaient légèrement, il avait un timmate, paraissait l'air d'un atteinte.

Il était porteur d'une valise à ses grandes dimensions, 75 cm sur 30, sur 15 cm. De couleur marron, marron rouge.

Grâce à des témoins, un portrait robot est réalisé. Et c'est payant.

Ce matin, au commissariat de Ville-Franç-sur-Saône, il y a de l'animation.

Le signalement de cet homme, que l'on appelle maintenant l'homme à la valise, qui a été diffusé à la radio, semble avoir été entendu par plusieurs personnes.

Ce matin, des témoins se sont présentés au commissariat.

Tout d'abord, de jeunes gens, de jeunes gens de l'un qui affirment avoir effectivement remarqué devant l'hôpital un homme qui portait une valise

et qui correspondait au signalement diffusé, c'est-à-dire un homme de taille moyenne et de type méditerranéen.

Un détail, cet homme, au moment où il a été aperçu par ces deux jeunes gens, était accompagné d'une femme.

Si ce témoignage n'apporte pas grand-chose de nouveau, celui de Mme Bellico et celui de son père, que vous allez entendre tout de suite,

ont en revanche retenu l'attention des policiers.

Le fait que nous avons annoncé, ce qui s'est passé il y a plus d'un mois, le 4 janvier, on avait essayé d'enlever ma petite fille.

Ma fille se rendait chez une de ses amis et elle a été accostée par un monsieur qui a essayé de lui enlever sa fille.

Il lui a demandé de lui remettre le bébé. Même moyennant, il a sorti de l'argent, probablement un détraqué.

Ma fille a baissé les yeux, elle a surtout remarqué que ce monsieur avait de très petits pieds, les chaussures noires,

qui étaient très courts et très étroits.

Je pensais que c'était ou un fou ou un homme qui avait bu.

Mais vous ne l'aviez jamais vu d'auparavant.

Non, non, c'est possible qu'il soit vivre France quand même, j'en sais rien.

Le petit Franck aurait donc été enlevé par un déséquilibré.

Et pendant ce temps-là, la mère n'est toujours pas au courant.

Le père continue de lui raconter des craques.

J'ai toujours espoir qu'on retrouvera Franck avant que je lui annonce la nouvelle.

Au moment où je lui annonce cette nouvelle, je demanderai au docteur Trétin de venir avec moi, on ne sait jamais.

Chaque fois que vous la voyez tous les jours, aujourd'hui comme hier, est-ce qu'elle vous pose des questions à propos de son fils?

Elle me pose beaucoup de questions sur le bébé.

Elle parle de tricotter des bonnets plus gros que ce qui était parce que le gamin est bien plus gros que ce qu'on avait prévu.

Alors moi, je coupe au cours.

Je lui parle surtout de... Je lui demande de me dire l'évolution de son mal.

Et elle accepte quoi, elle me croit.

Elle croit toujours que votre enfant est fatigué et qu'il a l'agric?

Elle le croit toujours.

C'est sûr, elle le croit.

Comme on ne descend pas la petite rosoline qui est à côté, dans la chambre à côté,

c'est ce qui fait maintenir la thèse de l'agric.

Malheureusement, le lendemain, une femme retrouve le bébé mort sur les marches d'un immeuble vétuste à 100 mètres de l'hôpital.

Je suis sorti cause à une dame et j'ai vu des jeunes dames qui étaient sur le tout à voler.

J'en ai eu une qui prête d'accoucher qui était en train de prendre mal.

Elle criait, j'ai écouté.

Et j'ai vu qu'elles ont dit, je crois bien qu'on a repouvé le bébé.

Alors elle s'en allait toute, je leur ai dit ben il faut y aller voir.

Et effectivement, c'est de ta noir.

On a pu lui faire la mini-tree, j'ai vu le bébé.

Il a juste une petite bande sur le ventre, de bande.

Et puis il a les épaules qui pensent qu'on se fait comme s'il était pas scoleste, vous voyez.

Il est sépulé en fait d'un couloir.

Juste avec une petite bande de gaz, on voit que c'est un petit garçon, il est vraiment tout nu.

Oui, et vous, ça c'est... Est-ce que vous savez qui l'a amené là?

Oh ben non, je ne suis sûrement pas, non.

C'est un couloir où les gens passent souvent?

Bien sûr, c'est une allée de traverses qui trappent, il est là.

Et donc il y a tout le lieu de roi qu'il a été déposé récemment?

Oh oui, puisque les dames montaient chez elle et elles l'ont trouvé en montant.

Le père du nourrisson ne tarde pas à apprendre la nouvelle, par hasard.

M. Pesch, Henri Pesch, le père, était à m'écouter dans les couloirs de l'hôtel de ville à 15h28,

lorsque deux policiers essoufflés sont arrivés en courant.

Il précédait à un jeune homme, porteur de l'horrible nouvelle.

C'est ainsi que M. Pesch a appris la mort de son premier enfant, de son premier fils.

Sa femme, au premier étage de l'hôpital de Villefranche-sur-Saône, ignore encore tout du drame.

M. Pesch hésitait encore tout à l'heure à lui annoncer l'enlèvement du bébé.

Maintenant, ce qu'il lui faut annoncer, c'est la mort de cet enfant, attendu depuis dix ans avec espoir par un couple sans histoire.

Très vite, le reporter d'Europe n°1, Jean Nouéac, obtient les premières réactions du père, qui n'a toujours rien dit à son épouse.

Il est dans l'arrière-salle obscure d'un café de Villefranche.

Autour de lui, ses frères, des garçons solides qui lui ressemblent et ses belles sœurs.

Elles sont capres. Tous sont, dans cette petite salle, la tête appuyée contre le mur.

Ils pleurent doucement, sans sanglots, sans explosions de douleurs.

Comment l'avez-vous appris, monsieur?

Par monsieur, le commissaire divisionnaire Schaffner qui m'a l'air annoncé dans son bureau.

Vous étiez tout à l'heure dans le couloir lorsque ce jeune homme est arrivé en courant?

Oui, j'étais dans le couloir et c'était mon plus grand espoir.

J'ai dit, Frank m'a été rendu à moi et surtout à sa mère.

Enfin, je passe surtout à elle. C'est derrière là que je passe à ma toux.

C'est pour ça que j'ai tenu jusqu'à maintenant.

Si j'ai eu le courage de tenir, c'était un passage à elle.

J'en peux plus.

Pour l'instant, vous n'avez évidemment rien annoncé à votre femme.

Je n'ai rien annoncé à ma femme, non.

Je ne demande aucune chose que la justice soit rendue.

Et si vraiment, je tenais la personne qui a fait ça,

sur la tête du petit Frank, je lui ferais le même, monsieur.

L'enquête patine pendant plusieurs semaines

et puis une jeune mineure de 16 ans est arrêtée.

Elle avait effectué des stages à la maternité de Ville-Franche-sur-Saône.

C'était elle qui renlevait le bébé parce qu'avoir un enfant était devenu son obsession.

Mais elle n'a pas su s'occuper de lui. Il est mort étouffé par le contenu de son biberon.

La jeune femme est incarcérée dans un centre pour mineurs.

La jeune femme est un homme, un homme avec le poids touché,

un poids touché,

un poids touché, un poids touché.

La jeune femme est un homme, un homme avec le poids touché,

un poids touché, un poids touché.

C'était Goldfinger de Shirley Basset, titre qui triomphe partout dans le monde en 1965,

grâce au film James Bond dont il est la bande originale.

En 1965, Jean Serge, qui est animateur sur Europe n°1, invite Jacques Brel et George Brassens pour une série d'entretiens exceptionnels.

Pendant plusieurs heures, les deux artistes dissertent sur des thèmes lancés par l'animateur.

Nous avons précieusement conservé les enregistrements.

Je voudrais vous demander, étant la difficulté de vous joindre, que vous êtes les deux seuls de la chanson qui refusait le téléphone,

comme vous refusez apparemment toutes les contraintes du confort,

s'il s'agit pour vous, pour l'autre d'un système, ou si c'est simplement un accident ou une coïncidence?

Je n'y refuse pas du tout le confort, mais on place peut-être le confort ailleurs que dans ce qu'on appelle les choses confortables.

Le confort c'est la paix, c'est la liberté, c'est ça le grand confort, c'est le droit de dire ce qu'on veut, voilà le vrai confort.

Un fauteuil, alors là ça fait autre chose, c'est un confort de mouche.

Je ne pense pas que le téléphone soit quand même quelque chose de très confortable.

Ça fait du bruit, ça sonne, ça dérange.

Ce n'est pas confortable du tout.

C'est un instrument de travail, le téléphone, alors ce n'est pas...

Et comme nous nous aimons bien nous reposer, n'est-ce pas Jacques?

Dans ce domaine-là, oui.

Non mais le confort conventionnel, traditionnel, vous êtes certainement les deux seuls à avoir cette conception du confort qui est loin,

qui est même l'opposé du confort de la maison de campagne, de l'appartement somptueux, des meubles qui...

Je crois que quand nous avons besoin avec Jacques de confort, nous dormons, nous nous couchons.

C'est pas ton avis?

Oui, oui.

Au cours de cet entretien, Braille et Brassens évoquent aussi la mort à un thème très présent dans l'œuvre des deux artistes.

Mais qu'est-ce que les mots qu'on me dit, ça, c'est encore un sujet difficile.

Moi, je me sers de la mort, en ce qui me concerne, mais je ne veux pas répondre pour Jacques.

Je me sers de la mort pour m'amuser un petit peu.

La mort, c'est une espèce de clown blanc, pour moi, c'est un faire valoir.

Je me sers de la mort pour... pour venter le...

Pour donner de l'importance à la vie, parce que dans le décor, elle est très...

Elle me paraît assez...

Ah, c'est photogénique aussi, la mort, elle paraît avoir de l'importance.

Et puis aussi, parce que j'ai beaucoup fréquenté des poètes qui parlaient d'un...

Très souvent, j'y suis habitué.

Et puis, peut-être parce que je suis aussi un peu d'origine...

D'origine belle, là-haut, et dans ces régions-là, c'est pas comme ici, chez nous.

Là-bas, on n'a pas peur de la mort.

La mort est une chose importante dont on parle sans avoir peur.

C'est ici que la mort fait peur au champ.

Oui, c'est ça.

Il y a deux morts. Il y a la mort méditerranéenne et la mort dans le restaurant du monde, en réalité.

La méditerranéenne a inventé une forme de mort avec des sanglots, avec des voiles, enfin, avec des choses.

La mort italienne, enfin, est une chose extraordinaire, enfin.

Le fait de vivre me paraît largement suffisant dans la vie.

Alors j'en peux la mort comme ça.

C'est un peu voulu, c'est symbolique, mais la mort, je m'en fous.

Vraiment, moi, alors je m'en contrefous.

Je ne dis pas ça parce qu'elle est foutue de nous descendre dessus comme ça en vitesse.

Mais si j'en parle, c'est l'idée de l'absurdité de tout nos chagrins.

Tout ça va s'arrêter de toute façon.

Ça n'est pas très important vivre.

C'est formidable, c'est gay, mais c'est pas important du tout.

Ça ne sert à rien, il n'y a personne.

Même pas à soi, on se détruit doucement.

Alors j'en peux la mort qui...

C'est la justice, la mort.

C'est la vraie justice.

Bref, les brassins se parlent de la mort, mais pas qu'eux.

Il y a un sujet sur lequel ils sont intarissables.

Les gros mots.

En fait, nous sommes un peu belles sur tous les deux.

Tu vas prendre alors les belles.

J'aime beaucoup ce genre de plaisanterie.

C'est pas vrai, Jacques.

Puisque moi, j'ai un nom flamant et lui, il est flamant.

Et moi, je suis flamant et d'origine espagnole.

Moi, je crois qu'on emploie simplement...

Enfin, là, je parle pour moi, je ne sais pas, je vais pas répondre pour George.

Moi, j'en peux les mots qui sont des mots courants,

des mots que les gens emploient quotidiennement.

Et je crois qu'il est essentiel d'écrire,

comme on parle, comme on respire.

Quand on dit bonjour à quelqu'un,

je crois qu'il faut lui dire bonjour, comme on est réellement.

C'est-à-dire que si un jour je me mets à penser en anglais,

peut-être bien que je ferai le bassement,

comme le font les Français qui veulent paraître anglais.

Mais dans la mesure où je pense d'une certaine façon,

je crois que ce serait mal honnête de ma part

de ne pas écrire avec ces mots-là.

Et effectivement, je dis putain de merde dans la vie.

Et je ne vois pas pourquoi en écrivant quelque chose, je n'écris même pas.

Tu dis des choses comme ça dans la vie.

Putain de merde.

Fais de la peine, en moins que tu erreurs des gros mots.

Et je crois que c'est une question d'honnêteté, presque, en plus, voilà.

Enfin, si tu pourrais résumer ce que, déjà,

quand nous disons merde, nous, c'était pour des raisons d'honnêteté.

C'est parce que nous sommes simplement bien élevés

à l'égard des gens qui nous existent.

C'est ça, c'est la vraie manière d'être bien élevée, d'ailleurs, à mon sens.

Dire une péripathéticienne est une grossièreté monstrueuse.

Alors que dire une putain est un geste,

une action honnête, une action précise, en plus.

Et d'ailleurs, tu vois que sur des disques, sur les affiches,

on met la paix respectueuse, par exemple,

loupée de toit pour les...

C'est bien plus cochon. Là, c'est cochon, c'est porno.

C'est comme la danse classique, c'est porno.

Et les deux chanteurs continuent de débattre

pendant de longues minutes

sur la nécessité de dire des gros mots.

C'est surtout pour m'amuser que je fais ça.

Et là, dans le pornographe du phonographe,

je me suis amusé, si tu veux, à me mettre en boîte

et à mettre en boîte ce qui n'attendait de moi que des gros mots,

ce qui pensait que je faisais exprès de dire des gros mots

pour gagner ma vie.

Bien sûr, en fait, c'était un peu ça, quoi.

On m'a accusé, qu'on m'a accusé, Jacques, aussi,

d'avoir employé ces mots-là, exprès,

sans s'apercevoir qu'on pouvait très bien se dispenser

de les employer, parce qu'on l'a bien prouvé ailleurs.

Autrefois, quand j'étais marmeau, j'avais la faux bidet gros mots

et si je pensais maire de tout bas, je ne le disais pas mais

aujourd'hui, comme on gagne pain, c'est de parler comme un turlupin,

je ne pense plus maire de pardis, mais je le dis.

Je suis le pornographe du phonographe, le polisson

de la chanson.

Afin d'amuser la galerie, je crache des gauloiseries,

des pleines bouches de mot grus, tout à fait incongru,

mais sans me retrouver seul sous mon toit,

dans ma psyché, je me montre au doigt et m'criva te faire un correct,

voire parler grec.

Je suis le pornographe du phonographe, le polisson

de la chanson.

Au moment de cette discussion à bâton remplu sur Europe n°1,

Marelle cartonne avec une chanson Amsterdam

dans laquelle justement, il utilise un gros mot, le mot putain.

Fatalement, dans le pornat Amsterdam, ce sont des putains,

d'ailleurs, Amsterdam c'est vrai, il y a tout ce quartier qui s'appelle

le Walkes, au bord de la canal qui est un plus ravissant,

où les filles sont à vendre, comme les jeunes filles sont à vendre,

encore d'un, enfin, elles ne sont plus à vendre,

maintenant, elles sont allouées dans la société moderne,

puisqu'elles ont des amants en général et qu'elles s'organisent autrement,

mais on parle exactement de la même chose.

Une femme qui ne sait vraiment rien faire dans la vie,

si ce n'est un jour séduire un garçon et se faire entretenir

par ce monsieur toute sa vie et se faire pondre deux enfants,

c'est indiscutablement une putain aussi.

Et j'aime infiniment mieux les putains honnêtes,

c'est-à-dire que ce qu'on appelle vraiment les putains.

Alors j'emploie ce mot-là parce qu'il est vrai.

Je ne peux pas dire qu'une femme mariée soit péripathéticienne,

c'est un mot faux, c'est un mot malhonnête,

mais il y a plein de mots malhonnêtes,

et grossi infiniment plus grossier que ce qu'on emploie,

je crois, dans la chanson.

Quand on entend un mot réternel,

vous ne croyez pas que c'est une grossièreté?

Vous connaissez quelque chose de plus vulgaire,

de plus con que ça?

Non, seulement c'est une grossièreté,

mais encore, c'est une faute.

C'est une faute, c'est une erreur, c'est une malhonnêté.

C'est une malhonnêté.

C'est ça la vraie vulgarité.

Dans le port d'Amsterdam,

il y a des marins qui chantent

les rêves clientes

au large d'Amsterdam.

Dans le port d'Amsterdam,

il y a des marins qui dorment

comme des oriflames,

le long des bergements.

Dans le port d'Amsterdam,

il y a des marins qui meurent

plein de pierres et de drames

au premier lieu.

Dans le port d'Amsterdam,

il y a des marins qui naissent

dans la chaleur épaisse

des longueurs océales.

C'était un extrait d'Amsterdam

par Jacques Preil.

1965, on de la traconte

sur Eropin.

En 1965, Lino Ventura

tient le haut de la fiche

dans un film dialogué par Michel Haudière

la métamorphose des cloportes.

Il y a interprète d'un truant

lâché par ses complices

et l'œil de ses cloportes

est interprété par la vedette

de la chanson Charles Naveau.

Tu sais que de temps en temps

je vais t'appeler le carton au club des astronautes.

La sainte semaine que j'ai pas touché un brelan.

Ils m'ont d'abord étouffé mes économies

et puis Frédot m'a fait du crédit.

Il n'en faut rien.

La résultat, je suis en cours

mettre des briques.

Joli.

Mais sans indiscretion,

qu'est-ce que tu veux que j'y fasse?

Quand tu veux, tu peux tout.

Bah rien.

Si tu comprends, je m'amène au club

à six heures du mat.

Je trie pas le cloc offre

et je récupère tes reconnaissances de dette.

En disant, j'ai connu deux étourdis

qui ont essayé de le casser le grec.

J'ai trouvé le premier dans le canal de l'or

qu'elle deuxième à la consigne salazar

dans une malle d'osier.

Quand tu t'arrives pour rien,

je t'ai jamais demandé de casser le grec.

Je veux que j'ai eu l'heure de venir.

Je dérange.

Excuse-moi.

Je t'aurais pas apportuné, madame, non plus

si c'était pas une question de vie ou de mort.

Il y a combien de temps que l'on se connaît?

Trois.

Ce film, disons-le tout de suite,

n'est pas un succès.

Un million d'entrées seulement.

Alors que Lino Ventura d'habitude fait

deux ou trois millions d'entrées.

Mais Lino Ventura ne s'émeut pas de ce demi-échec

parce que, en cette fin d'année 1965,

il a un combat bien plus important à mener.

Le 6 décembre 1965,

il lance un appel à l'aide

pour les enfants, pas comme les autres.

Car sa fille Linda a été victime d'un AVC

qui lui a causé un handicap mental.

Il s'agit des enfants,

des enfants pas comme les autres.

Des enfants que Simone Saint-Claire a appelé

des anges incompris

et que la médecine appelle

les enfants inadaptés.

Je suis peur d'une enfant, pas comme les autres.

Il y a plusieurs problèmes.

Bien sûr, il y a d'abord le fait

qu'il faut sauver ces enfants.

Il y a aussi le problème

de la détresse des parents.

Il y a aussi un troisième problème

qui est le suivant.

C'est qu'avant ces enfants s'éliminer de même.

Maintenant, avec les projets de la médecine,

on les soigne

et ils vivent.

Alors si on les fait vivre,

il faut avoir la dignité, le courage,

de les emmener jusqu'au bout de leur vie.

Et c'est ce qui n'est pas le cas.

Et il y a aussi donc ce problème majeur

qui habite

les nuits sans sommeil de tous les parents

qui est le suivant.

Quand nous ne serons plus là,

que deviendront-ils?

L'inoventura explique

que tout le monde peut soutenir les parents

d'enfants pas comme les autres.

Une simple attention suffit.

Tout d'abord, je crois que vous pouvez les aider

avec beaucoup de chaleur humaine.

C'est-à-dire que,

lorsque vous rencontrez un enfant pas comme les autres

dans la rue,

il ne faut pas le regarder comme un monstre.

Il ne faut pas le regarder avec de la pitié.

Ce n'est pas de la pitié que ces gens la volent.

Au contraire, c'est de la justice et de la chaleur humaine.

Vous pouvez les aider également

en nous apportant de l'argent.

Si je suis là, c'est pour ça.

Parce que je sais

que c'est avec quelque chose de concret

et de palpable qu'on pourra arriver à nos fins.

C'est-à-dire qu'avec cet argent,

je voudrais construire un centre pilote,

un centre où on puisse

prendre des enfants, les rééduquer,

essayer à un âge avancé

d'essayer de leur faire faire quelque chose de leur main,

des ateliers,

essayer qu'ils puissent se réintégrer dans la société

quand nous ne serons plus là.

Il faut que je réussisse.

Voilà, merci.

Quelques mois plus tard,

l'innoventure affondera l'association Personneige

qui deviendra le combat de sa vie.

Et Personneige existe toujours

et contribue à la réinsertion des enfants

et des adultes avec des déficiences mentales,

avec un cap physique ou psychique.

C'est si l'un bleu garni qui nous servait de nuit

ne payait pas le mine,

c'est l'un qu'on s'est connu,

moi qui criais famine et toi qui pose nu.

La bohème,

la bohème,

ça voulait dire

on est heureux.

La bohème,

la bohème,

nous ne mangeons qu'un jour sur deux.

Dans les cafés voisins,

nous étions quelques-uns qui attendions la gloire,

et bien que miséreux,

avec le ventre creux,

nous ne cessions d'y croir

et quand quelques bistros

contre un bon repas chaud,

nous récitions des verres

groupés autour du poids

dans l'oubliant l'hiver.

La bohème,

la bohème,

ça voulait dire

tu es jolie.

La bohème,

la bohème,

et nous avions tous du génie.

Souvent il m'arrivait devant mon chevalet

de passer des nuits blanches

retouchant le dessin

de la ligne d'un sein

du galbe du lanche

et ce n'est qu'au matin

qu'on s'asseillait en fin

devant un café grème

épuisé mais ravie

et ce n'est qu'on aime la vie

La bohème,

24e épisode

la suite et la fin

demain vendredi

Guillaume Maury, Julien Pichnet

et Boris Pachinsky

qui était à mes côtés aujourd'hui

la suite de notre immersion

dans l'année 1965

dans le 5e épisode

Retrouvez-on de la traconte

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Christophe Hondelatte raconte l’année 1965 en puisant dans les archives d'Europe 1. Cette année-là… un OVNI en Provence, un bébé enlevé en pleine journée dans une maternité, Brel et Brassens sur Europe n°1 et Lino Ventura et son association Perce Neige.