Hondelatte Raconte - Christophe Hondelatte: Hondelatte raconte - L'année 1963
Europe 1 8/19/23 - 48m - PDF Transcript
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J'explore pour vous les archives d'Europe 1 et voici l'épisode consacré à l'année 1963 au programme.
La première femme dans l'espace, la délinquance juvénile en augmentation,
Le ciel de Paris, bien triste pour la môme.
Et fourrir garantie avec Dalida pour le jeu des gages.
1963, on de la traconte sur Europe 1.
Mi-juin 1963, une femme fait beaucoup parler d'elle.
C'est une soviétique.
Valentina Torezhkova.
Elle s'apprête à devenir la première femme dans l'espace.
M. Chauvin, vous êtes technicien de la NASA.
J'aimerais savoir si en tant que technicien de la NASA,
vous pensez que les femmes peuvent faire comme les hommes et devenir cosmonaute.
Oui, je pense que la femme peut faire le vol,
si elle peut survivre aux difficultés du vol.
Est-ce que vous pensez donc qu'une femme est capable de faire comme un homme
un entraînement très dur au point de physique
ou est capable de supporter la fatigue nerveuse
qui est normale au moment d'un départ de fusée ?
Fusée pacifiquement, il n'y a pas de raison que la femme ne peut pas faire le vol.
On est d'accord.
Mais les femmes alors, les femmes de 1963, elles sont partantes ou pas ?
Mlle, si vous aviez l'occasion de partir comme un cosmonaute dans l'espace,
est-ce que vous iriez ou est-ce que vous n'iriez pas ?
Si j'avais su l'entraînement, oui, bien sûr.
N'auriez pas peur.
Un petit peu, si, l'entraînement.
Et pourquoi vous iriez vous partir ?
Pour voir ce qui se passe, mais j'aurais surtout peur de par descendre.
Oh, je serais enchantée.
J'appartiens à l'armée de l'air, alors je représenterai la France.
Ce serait la moindre des choses.
Pourquoi ?
Parce que j'ai les épeurs.
Le 16 juin 1963, alors que la cosmonaute soviétique est dans l'espace,
les radio diffusent un message inaudible de la jeune femme.
Et puis le son s'éclaircit un peu et l'interprète peut retranscrire ses propos.
Je vous rappel, les surseurs de croix, tout va bien, tout va bien.
Je dirais de toutes mes forces, de toutes mes connaissances,
pour accomplir mon rôle avec succès.
Le six jours de Valentine Teruchkova dans l'espace,
deux ans seulement après le voyage de Yuré Gagarine,
et mes femmes du monde entier, dérogées dans les rues de Paris,
elles ne cachent pas leur admiration.
Je voudrais savoir ce que vous pensez de Valentine Teruchkova,
qui est la cosmonaute soviétique qui tourne déjà ?
Ah non, et bien moi je trouve que c'est magnifique,
c'est un exploit que aucune femme jusqu'à présent n'aurait osé, évidemment.
C'est très bien.
Est-ce que si vous en aviez eu l'occasion, vous auriez fait la même chose ?
Non, maintenant je suis trogée,
et du temps de la jeunesse on va faire l'écoute de ces choses-là.
C'est un exploit que j'aurais bien aimé accomplir.
Je ne dis pas que je voudrais être à sa place,
parce que j'aurais peut-être pas le courage,
mais je trouve admirable qu'une femme fasse ça,
et je dis carrément que je suis féministe,
c'est que je trouve admirable que les femmes soient capables de faire ce que font les hommes.
Ouais, c'est vrai bien.
Pour elles, net pour moi.
Je voudrais bien être à sa place.
C'est quelque chose de fantastique,
et j'aime vraiment découvrir à la France.
La place d'un homme, c'est pas la place d'une femme,
c'est extraordinaire.
Ça devait arriver un jour.
Je trouve qu'elle a beaucoup de courage.
Est-ce que si vous aviez été à sa place,
vous auriez fait la même chose ?
Je ne pense pas là.
Pourquoi ?
Parce que je tiens ma vie.
Mais pour cette infirmière que vous allez entendre,
il ne faut surtout pas en faire un exploit aux féminins.
Et voici la raison.
Je considère que, venant à présent de Cosmonaut,
elle n'a pas tellement de mérite,
évidemment.
Si elle avait été la première,
elle aurait pu en faire une histoire.
Mais là, vraiment,
ça n'a pas d'intérêt spécial.
C'est surtout un intérêt
du fait qu'elle va, vraisemblablement,
se rencontrer avec le Cosmonaut
qui est déjà en train de se tourner.
Le fait qu'il ne sois une femme n'a pas d'intérêt.
Aucune importance.
Elles sont aussi solides que les hommes.
Je suis infirmière.
Je sais ça.
J'en sais quelque chose.
Cinq mois plus tard,
c'est au tour de la France
d'organiser un voyage dans l'espace.
Mais cette fois,
il ne s'agit pas d'une femme,
ni d'un homme.
Il s'agit d'une chatte,
une dénommée Félicette.
Le 18 octobre,
Félicette s'élance donc
depuis la base de Colombes-Béchard
dans le Sarah algérien.
Les autres envoient des hommes.
Est-ce que ça ne fait pas un peu mesquene ?
Envoyer simplement des animaux ?
Non, parce que nous voulons
faire certaines expériences de physiologie.
Nous étudions actuellement
l'orientation et l'équilibration dans l'espace.
Nous voulons les étudier
sur des animaux successivement
de plus en plus importants,
mais des animaux dont nous connaissons
parfaitement le cerveau
et les réactions cérébrales.
Dès les premières minutes,
l'expérience menée avec Félicette
savait être un succès.
Cinq,
quatre,
trois,
deux,
un,
go !
Et c'est le tir d'une vis évéronique
en portant d'une petite chatte
nommée Félicette.
Deux minutes,
100 km.
L'expérience en l'air
confirme celle du sol.
L'animal est parfaitement calme.
On en voit comme au laboratoire
une impulsion par radio
et le cerveau réagit normalement.
Que les âmes sensibles ne s'émeuvent pas,
Félicette est si bien entraînée
que son équilibre électrique,
sa respiration, son cou,
rendu visible sur le syllographe,
ne varie pas.
On l'a bien choisi, Félicette,
car la moindre réaction de terreur,
de crainte, lui,
fait éliminer.
Les signaux reçus
auraient été illisibles.
Reste maintenant
à envoyer un homme sur la lune.
Le président des États-Unis,
John F. Kennedy,
en fait la promesse.
Et pour Albert Ducro,
le spécialiste scientifique d'Europe 1,
c'est pour bientôt.
L'homme vers les planètes,
cela viendra,
mais pas dans l'immédiat.
Et avant qu'il soit question
d'aller sur les planètes,
la lune devra évidemment
constituer
le premier objectif
des engins habités.
Apparemment,
l'homme en est encore loin.
Il ne s'est pas élevé
à plus de 327 km
au-dessus de la Terre.
Toutefois,
on peut considérer
que le plus difficile
maintenant a été fait.
En effet,
une satélisation
exige 8 km2.
Or,
depuis une orbite
proche de la Terre,
les voyages en direction
de la lune et des planètes
exigent seulement
des impulsions
de 3 à 4 km2.
Européens ont de la traconte
l'année 1963.
Lorsque l'on s'occupe
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
et du protection
d'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
de l'éloignement
d'éloignement
de l'éloignement
And hold me tight
And always be by my side
If I am wrong or right
I'm begging you
Don't make me over
Don't make me over
Now let me touch me at your command
Et ça te fait poire
Et ça te fait poire
Et ça te fait poire
C'était la chanteuse américaine Dionne Warwick
avec Don't make me over en 1963
le premier single de toute sa carrière
On de la traconte
Christophe Ondlatt
En 1963
ce qu'on appelle la télinquance juvénile
est en augmentation
C'est en tout cas ce que disent les médias
Dans la capitale ce sont les blousons noirs
qui dans des expéditions punitives sèment la terreur
C'est ainsi qu'au mois de juin
une bande débarque chez un parisien de 40 ans
pour lui régler son compte
C'est ici dans cet appartement que les choses se sont passées
Hier soir, 20 ou 25 jeunes gens
ceux que dans le quartier on appelle les blousons noirs
sont arrivés ici, chez vous et vous en frappez
C'était exact, oui
Ils ont fait fructure à la porte
J'en ai mal, ils l'apportaient tout
J'ai tombé par terre et ils ont dans le sain
Ils ont bien revendu à mon chien
On les appelle des blousons noirs
Les blousons noirs, oui, il y a un qu'on l'appellera le serpent
Les journalistes parviennent à identifier l'un des agressoires
et à l'interroger
Le gamin reconnaît l'agression
mais il se défend d'être un blouson noir
L'un des jeunes garçons de cette opération punitive
je les retrouvais dans le même quartier
Pourquoi cette opération ?
Parce que j'avais une étape tout le monde
puis il se prend pour un grand stère
On dit dans le quartier c'est Al Capone
C'est lui qui le dit ou c'est vous ?
C'est lui qui le dit
Comme l'autre fois mon frère
il était dans l'escalier à un autre
et puis il arrive derrière lui avec un couteau
Vous savez que ce que vous dites c'est assez grave
tout de même c'est désaccusation
C'est vrai, c'est vrai
Même une autre fois
je me suis rappelée maintenant
il nous a couru après moi bio
et puis mon frère Jackie nous a couru après avec un couteau
Vous avez quel âge ?
Moi j'ai 14 ans et demi
Dans le quartier on dit de vous aussi
ce sont des garçons qui ne sont pas très sages
on dit quelques fois ce sont des blousons noirs
Parce qu'on reste en bas et qu'on fait un peu de bruit
Vous savez que la police peut vous causer
quelques petits ennuis aussi
avoir cassé une porte, ces violations de domicile
On a tapé la porte
Vous avez tapé fort quand même
On n'est pas rentrés, on n'a tapé la porte c'est pas pareil
Non non vous avez tapé fort sur la porte
parce que la porte elle est un assez mauvais état
Bah oui pour moi on n'a tapé la porte
on n'est pas rentrés, il n'y a pas de violation de domicile
Et puis il y a du sang dans l'appartement
C'est dingue là, hier j'ai vu un copain
il m'a dit qu'il s'était coupé les montées là-haut
Qu'est ce que vous faites toute la journée par exemple ?
Moi, moi
bah chez moi j'ai ma mère un petit peu
Vous n'avez pas l'école ?
Cette même année, 1963
un adolescent de 15 ans
est blessé par balle
à la sortie d'un cinéma
sauf que cette fois c'est l'agressé
qui fait partie des délinquants et pas l'agresseur
Les jeunes ont prétendu
que le monsieur qui avait tiré
qu'il était sous
qui était sous et qu'il avait
tiré trois côtes revolvères
C'est la deuxième balle qui atteint
le jeune homme
c'était une bande de
dizaines de gosses
de 14 ans à 17 ans
Mais c'est ce qu'on appelle des bousons noirs
ou des jeunes ?
Non, ce ne sont pas exactement les bousons noirs
ce sont des petits jeunes
qui cherchent un peu la noise
et d'après eux
c'est le bonhomme qui était sous
et ensuite le deuxième son de cloche
c'est que le monsieur
n'était pas sous du tout
Ce sont les jeunes qui l'ont embêté
qui l'ont attaquiné
qui lui ont acheté des pierres
c'est là que le monsieur qui était assez susceptible
a sorti une fois de chez lui
Il habite juste à côté de chez vous ?
Oui il habite à côté de chez moi
c'est à dire à 50 mètres
Alors je ne suppose qu'ils l'ont déjà embêté
déjà à la soirée de le cinéma
Puis ensuite à la sortie ils l'ont suivi
Oui, ils l'ont suivi, ils l'ont attaquiné
Alors je vous dis maintenant la vérité
la délinquance juvénile
n'est pas un phénomène parisien
en province aussi, elle s'est vie
comme ici à Metz
à tel point que la police doit prendre des mesures
et faire appel à des renforts
Pourquoi cette opération salubrité publique
à Metz monsieur commissaire de visionnaire ?
Depuis quelque temps j'étais alarmé
par la recrudescence de la délinquance
la nuit dans l'agglomération Messine
de son côté
l'opinion publique est d'inquiète
et nos gens n'aient pas le monsieur le préfet
avec son accord j'ai obtenu le concours
de la CRS 61 de Rince
que j'ai répondu
depuis samedi dernier toutes les nuits
à Metz
Les résultats pratiques de cette opération ?
Les résultats pratiques sont les suivants
je vous donne des chiffres
7337 personnes ont été contrôlées
passées dans les fichiers
3151 véhicules ont été contrôlées
181 personnes ont été amenées
au commissariat central et ont fait
l'objet d'informations diverses
lesquelles on a retenu 36 personnes
avec arrêtation définitive
dont on trouve 16 pour vol qualifié
et pour agression
Le résultat
provenant actuellement c'est que
depuis samedi dernier
il n'y a plus d'agression
et il n'y a presque plus de vol
A la fin de l'année 1960
ça se confirme
des études brous que la délinquance
juvénile est bel et bien
en augmentation
le congrès réunit en ce moment
à Strasbourg des spécialistes
étudiant la criminologie
et la délinquance juvénile
ces spécialistes viennent
de prouver que la délinquance
chez les jeunes est en nette
progression et en être cru d'essence
Mais alors
quelle en est la raison ?
Si on tend le micro
aux français cette année là pour savoir
qui est responsable, voici ce qu'ils disent
Les jeunes, sur temps entre 14 et 18 ans
qui ne sont pas assurés par les parents
ils ont un peu trop de liberté
à mon avis
et ils fréquent
beaucoup les cinémas
Il y a des jeunes qui peuvent pas se permettre
que d'autres jeunes ils peuvent s'y permettre
alors ils cherchent
une solution
Tout le monde veut venir plus
qu'ils sont
veut venir plus, veut venir plus
ils vont venir plus
On leur idole
et d'autres
dans chaque jeune champ
il y a un petit Halliday
qui dort et qui sommeille
et puis
alors il croit pourquoi pas moi
parce que c'est tellement facile
à gagner de l'argent
alors eux qui sont obligés de travailler
à gagner quelques sous par jour
la différence est trop grande
Et bien
la lecture des romans de série noire
la jeunesse est souvent l'idée à elle-même
étant donné que les parents
sortent travailler
et puis les films de gangster
C'est possible, il m'empêche pas de penser
Cette fille-là, mon vieux
elle est terrible
Il y a rien d'un peu
cette voiture
On l'a dit, elle est vraiment faite pour moi
et il doit faire bon roulé
avec ça
Et la chance que je pense, ça pute les sens
Je persuppite mon envie
de me l'artepiller
Ah mais tout ceci, il m'empêche pas de penser
Cette voiture-là, mon vieux
elle est terrible
Attends un peu
à que je travaille
Quand je pourrais me la payer content
j'inviterai la belle vie
à monter dedans
la capote de B.C. sans trop nous presser
à nous descendons les changéliser
et les copains nous voyons
passer d'hier au médicin
Il n'y a pas à dire ce gars-là
Ah, il est terrible
C'est beau d'rouler
en répand
Voilà, j'arrête ma vieille citron
et j'ébonne mine devant la belle maison
de celle que j'aime
l'épaule chapeau
et pourtant si elle m'embrasse il y a
qu'une fois
je dirai certainement en parlant de moi
Il n'y a pas à dire ce gars-là
Ah, il est terrible
C'était junior l'idée
avec elle est terrible
que l'idol de jeûne
interprète la toute première fois
à l'Olympia
avant même de l'enregistrer
On de l'être à compte
Christophe Fondelat
En mars
1963
à la fin d'un tour de chan
Edith Piaf entre à l'hôpital
pour des troubles pulmonaires
et Antéo Sarapo se veut rassurant
Edith va beaucoup mieux
c'est-à-dire qu'elle a eu cette fameuse bronchite
qui s'est déclenchée à Bobino
et puis qui ne s'est jamais arrêté
c'est-à-dire qu'elle s'est soignée
elle était un peu guérite
et on a refait une tournée
elle a réattrapé froid
finalement on est venu à cette clinique
pour qu'elle soit soignée beaucoup mieux
Depuis quand était-elle en clinique ?
Nous sommes ici depuis 48 heures
à peu près je crois que dans 2 ou 3 jours
on lui fait des analyses
on lui fait un peu de tout
des analyses, des radios de façon
on a parlé d'intervention chirurgicale
c'est absolument faux, il n'y a aucun
absolument aucune intervention chirurgicale
heureusement Dieu merci d'ailleurs
Une fois sorti de l'hôpital
Edith Piaf part se reposer
sur la côte d'Azu
où Europe n°1
parvient à la joindre par téléphone
Vous pouvez me dire un petit peu le temps qu'il fait
comment ça se passe ?
Vous êtes à quel endroit ?
À Saint-Jean-Caphera
Et il ne fait pas beau ?
Bah aujourd'hui non
Et l'ambiance c'est quoi ?
C'est la grande fouille c'est...
Pas encore non
Vous savez je suis au convaincance
alors je prends beaucoup de précautions
je ne sors pas encore
enfin je vais bien s'en sortir
j'attends le retour de Theo et puis là peut-être
je sortirai un petit peu
Il ne fait pas froid quand même ?
Non non, ça ne va pas jusque là
Est-ce que les gens se baignent d'après ce que vous avez pu savoir ?
Ah oui
Et vous, ça va bien ?
Moi très très bien
Je me remets tout doucement
Vous, ressentrez quand ?
Eh bien je pense à partir du 27 juillet
Où ?
À Saint-Raphaël
Mais Edith ne se produira pas
à Saint-Raphaël
ni même ailleurs
car deux mois et demi après cet entretien téléphonique
la môme rend son dernier souffle
elle avait 47 ans
sa secrétaire raconte
Mme Bonnel
vous êtes la secrétaire des Lipioff
vous étiez à ses côtés à Place-Cassier
vous avez été les témoins de ces derniers instants
qu'est-ce qu'il a amené à quitter brusquement grâces hier ?
Nous avons pensé qu'elle était très mal
et je me trouvais seul là-bas avec elle et son infirmière
nous avons demandé à M. Barillé et à son mari M. Sarah Po
de venir tout de suite et puis de décider
et comme elle était vraiment très mal
nous avons pensé avec les docteurs
du reste que le mieux c'était de la ramener tout de suite à Paris
s'il y avait une chance
est-ce qu'elle avait conscience de la gravité de son état ?
non, jusqu'à temps de perdre conscience complètement
c'est-à-dire de rentrer dans cet état comatue
elle ne donnait pas l'impression
au contraire nous avons fait les projets
deux jours avant
nous avons entendu le disque de Carnegie Hall
toutes les deux et elle m'a dit
oh nous avons encore de beaux voyages à faire
elle se rendait pas compte, je crois pas
à l'annonce de la mort d'Édith Piaf
Europe n°1 envoie immédiatement un reporter
dans le quartier parisien de Belleville
où Édith a grandi
là-bas, tout le monde la connaissait
c'était une malheureuse mais elle était très sympathique
vous aviez des disques d'elle ?
j'en avais, oui
c'est mes petits enfants qui les ont maintenant
quelle est votre chanson favorite d'Édith Piaf ?
j'aimais bien Milor
moi aussi j'aimais bien Milor
je crois qu'elle est née vers le 75 de la Lujien-Lacroix
dans l'ambulance qu'il emmenait en 1918 je crois
et vous croyez que les jeunes de Belleville
savent qui est Édith Piaf
oh sûr !
quand on connait Édith Piaf, comment on connaissait Molly Chevalier ?
elle avait un drôle de coffre
quand elle dépensait dernièrement à l'Olympia
c'était merveilleuse
il faut dire que la chance est pendue
c'est une perte énorme
et Yves Montand, qui doit ses débuts au musical
à Piaf, raconte lui aussi son Édith
c'était un être assez exceptionnel
pour qu'on puisse remercier profondément
et mais surtout ce que je voudrais vous dire
je voudrais pas du tout rester sur une question
sur une chose mélancolique ou triste
parce que ça va comme ça
je pense que les auditeurs aujourd'hui ils ont leur dose
je voudrais simplement vous dire
qu'on s'est beaucoup marrés
on a beaucoup ri
je l'ai fait beaucoup rire
vraiment aux éclats je l'ai vu malade de rire
me supplieant d'arrêter parce qu'elle riait trop
c'est ce souvenir-là que je veux garder d'Édith
c'était une fille extrêmement drôle
probablement parce qu'elle est chantée toujours des choses
tellement profondes et tellement
quand même tristes dans l'ensemble
de son répertoire sur la scène
qu'elle ait prouvé le besoin ensuite
après d'être vraiment au maximum
de la drôlerie et de la mystification
Le jour des obsèques
Boulevard-là n'a Paris
là où habite Édith
autant vous dire que c'est l'influence
avant ce soir
plus de 80 000 personnes
auront rendu un dernier hommage à Édith
qu'à plus de 80 000 personnes
qui auront défilé devant
le cercueil de la grande chanteuse
dans la bibliothèque du 67 Boulevard-là
je suis au milieu de cette foule
beaucoup plus de femmes que d'hommes
des gens habillés simplement
mais aussi des gens aisé
beaucoup ont amené des fleurs
qui s'accumulent devant l'entrée
pour que ces fleurs ne soient pas écrasés
les gens les tiennent au-dessus d'eux
à bout de bras
La foule est contenue par des barrières
qui s'allongent sur plus de 500 m
mais par endroit
les barrières ont cédé
le service d'ordre a été débordé
par les gens qui voulaient approcher
il y a même eu des coûts échanges
Et parmi les dizaines de milliers
de personnes présentes
beaucoup sont en colère
car l'église catholique a refusé
à piaf des obsèques religieuses
en raison de sa vie privée
tumule tuelle
ce qui n'a pas été le cas pour son amie Jean Cocteau
décédé un jour après
et dont la vie elle n'a pas été sage non plus
Je suis venue voir Edith Piaf
pour réparer un peu l'injustice
qui a vis-à-vis de Jean Cocteau et elle
et Edith Piaf c'est toute une époque
Pourquoi parlez-vous d'injustice ?
Parce que Edith Piaf elle ne sera pas entière
à l'église Jean Cocteau
La raison d'être honteuse
l'église est ouverte à tout le monde
Je vois pourquoi on l'ouvre pour Edith Piaf
Il y a une minelle qui s'y passe à l'église
elle n'a jamais tué ni volé
elle a fait que le bien c'est une femme
c'est une femme hors mérite
Pourquoi êtes-vous venue madame ce matin ?
pour rendre la nommage à Edith Piaf
parce que c'est une femme qui a fait que du bien
Vous venez de loin ?
de Saint-Denis
Qu'avez-vous ressenti en pénétrant dans cette maison ?
J'avais l'estomac drôlement serré
Papy Tédith revoit
Très sentiment, doppialité toute petite
J'ai toujours celui à Marseille
Je l'ai vu débuter
Je l'ai vu son mariage
J'ai lui donner une croix à le m'embrasser
J'étais intime avec elle
Je l'ai vu, je suis contente
Au moment de l'inhumation
au cimetière du Père Lachaise à Paris
il y a
40 000 personnes dans le cimetière
tous ont pu rentrer
mais très vite il s'avère que le cimetière
est beaucoup trop petit
Baissez pas là
Oui mais c'est pas une grande raison
avec cet enfant madame
avancez comment ?
Vous avez une coeur ?
L'émotion se met à la confusion
ça se bouscule
ça s'insulte
Encore par ici
Tout s'écrit
pour faire un chemin
une double E
afin de permettre
de porter le cercueil
des milliers de gens
massés, aglutinés
dans les allées du Père Lachaise
grimper sur les cavaux
sur les tombes
Maintenant la famille
va bénir
pour la dernière fois
le cercueil
et les piafs
Après l'inhumation
la famille et les proches se retiennent
et là c'est le délire
Vous avez vu des évanouissements ?
Nous avons vu une petite vieille
qui s'est évanouie et une jeune fille
qui a eu la main écrasée
Une dame se penchait tellement dans la fosse
que la feuille tombait
et je l'ai retenue par le manteau
Le français est vraiment multidiscipliné
piétiné sur les tombes
les fleurs offertes
à Edith Piaf c'est vraiment dégoûtant
je t'ai vu que c'est parce que ça aurait pu être tellement bien
avec Edith Piaf
il était tellement gentil
il avait tout le monde, il fallait quand même un peu de respect
Edith Piaf s'en va
emporté par la foule
et à la sortie du cimetière
Maurice Bruzek, reporter d'Europe n°1
ne rencontre que des parisiens
effarés
ça a été une horreur vraiment parce qu'ils ont piétiné les courons
c'était un admissible
qu'on piétinait des courons comme ça
les gens se busculaient d'écrit tout ça
c'était terrible
j'ai trouvé que c'était tout à fait ridicule
qu'il y ait une foule de se busculer
pour une chance pareille
d'avoir laissé rentrer tout le monde
la conduite de la foule a été déchaînée
alors il y en a que c'était tout le même pas bien
parce qu'ils montent trop sur les tombes
les gens montaient sur les tombes
qu'ils étaient au 14 juillet
moi j'ai été scandalisée de voir
les gens jugés sur les tombes
des gens qui fumaient des cigarettes
et le service d'ordre a été très mal fait
nous avons vu une petite vieille
qui s'était évanouie puis une jeune fille qui a eu
la main écrasée
des objets que tout le monde devrait être ému et silencieux
c'est tout le contraire, pendant un moment
on aurait dit la fois
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
si vous me laissez raconter
oui oui
oui oui
Oui oui
Zack
Cardenstone, dans le nord de l'Écosse, et c'est là qu'il commette un acte hautement
répréhensible, qui met bientôt en émoi le peuple britannique, et qui menace l'héritier
du trône de lourdes sanctions.
Son crime, avoir vidé d'un coup d'un seul, un verre de brandie dans un bar d'un hôtel
de Stanaouen.
Avec trois tes camarades, Charles, après une ruse journée d'exercice, un bordu yautécolle
était venu tirer sa bordée en vie.
Au moment du dîner, Charles n'était pas à tâche.
Le détective Green, son ange gardien, parcouru l'hôtel, il vit au horreur.
Charles a coupé au bar, un verre vide à la main, bref ayant contrevenu à la loi, interdisant
au mineur l'absorption de poissons alcooliques.
Pris sur le fait par Donald Green, le détective royal, celui-ci décide d'infliger une sanction
immédiate au prince héritier.
Comme première sanction, il l'infligea de manger jusqu'au bout la triste pitante de
l'hôtel.
Dans le même temps, Donald Green essaye d'étouffer l'affaire.
Malheureusement pour lui, la rumeur fait son chemin et au palais de Buckingham, on n'a
pas d'autre choix que de sépire.
Charles aura donc puni, mais quelle sera son châtiment ? Normalement, la condition
devrait être s'écoutte qu'un sur le postérieur, mais à Gardenstown, son école, on est progressiste.
Ce sera donc la marche forcée avec méditation, ou bien la perte de certains privilèges.
Peut-être un palais assistratif discrètement pour la correction ? Une bonne fessée ? Voilà
qui rapproche les anglais de bonne souche, voilà qui associra plus étroitement le futur
roi d'Angleterre à tous ces sujets qui ont vécu cet expérience.
Mais ce soir, on peut même desserrer une sorte de fierté nationale devant un cartade
du prince qui, loin d'être intiste à sa maman, va révouloir vivre des exemples
plorieux de l'Anglais-Douard et d'un autre Édouard, l'arrière-arrière-grand-père,
qui commence à être très jeune dans l'extrême-alors.
En cette même année 1963, l'alcool, autant vous le dire, n'est pas prohibé en Bourgogne,
et c'est là que certains ont l'idée d'enfermer dans une cave pendant 37 ans, 2 000 bouteilles
de côte de bonne, millésimées, 1959.
Les bouteilles sont placées derrière d'énormes grilles qui vont être scellées par monsieur
le chanoenqir doyens de l'Assemblée nationale.
Les trois clés fermant ce caveau ont été déposées la première à l'hôtel de ville
de Bonne, la deuxième aux auspices de Bonne, la troisième à la direction de la maison
patriarche père et fils.
Je députais maire, qu'est-ce que vous pensez de cette cérémonie dans la cave avec les
grilles fermées pour jusqu'à l'an 2000 ?
Eh bien, je pense que c'est une chose, c'est que, étant de service pour la fermeture
des grilles, je ne serai pas là pour l'ouverture en l'an 2000.
Eh oui, dans 37 ans, c'est l'an 2000.
C'est André Boisseau de la maison patriarche qui a eu cette idée.
Monsieur Boisseau, qu'est-ce qui vous a donné cette idée de faire ce dépôt de 2000 bouteilles
pour l'an 2000 ?
J'ai pensé à ça un matin, le matin, quelques fois, on a des idées comme ça.
Et puis, je me suis dit tout de même, on parle toujours de c'est en 2000, de cette
année extraordinaire, que ça l'en 2000, ou une année sensationnelle, ou ça ne s'applue
rien du tout.
Nous avons des grands vins, des très grands vins, de l'année 1959, cette année 1959 qui
considérait tout de même comme l'année du siècle, pourquoi ? On ne les conserverait
pas jusqu'à l'an 2000.
Mais on a également scellé dans ce cavo un coffret, un coffret de bois avec trois
serrures, et que contient-il ?
Il contient tout ce qui a trait à aujourd'hui, c'est-à-dire des photos de la semaine, des
journaux d'aujourd'hui, et puis il contient mon secret.
Il y a donc un secret dans ce coffret.
C'est un secret, je ne peux pas vous le dire.
Alors, pour le savoir.
Ben écoutez, vous n'avez qu'à attendre l'an 2000, et être là, moi j'espère bien
que j'y serai aussi, bien que j'aurai 91 ans.
Il est 20.
Eh bien, je suis persuadé qu'ils sont excellents.
Malheureusement, André Boiseau ne sera plus là, en 2000, pour ouvrir le cavo, c'est
son fils, Jacques, qui s'en chargera.
Je n'ai pas tous les temps, ne me dis pas que c'est trop tard, que tu n'as plus pour
moi un seul regard.
Tu parais la plus forte, mais tu sais bien que toi et moi, on ne peut pas se séparer
comme ça.
En 1963, Dalida est une habituée d'Europe numéro 1.
C'est sur cette station auquel elle a démarré, et depuis, elle ne refuse jamais une invitation,
au point même de se plier de bonne grâce à toutes les expériences qu'on lui promote.
Comme cette année-là, le jeu dégage, présenté par Michel Cogoné.
Je suis posé à Dalida des questions très indiscrètes, que je trouve indiscrètes par
rapport à une interview normale, et où tu réponds, où tu ne réponds pas.
Et alors, si tu ne réponds pas, tu auras un gage.
On a quelques gages, tu les tireras, tu vois, il y a un petit chapeau là, un chapeau
d'un camarade à nous, et tu vas tirer un petit papier, puis tu auras un gage, tu le
lieras toi-même à nos amis, et tu devras essayer du moins de satisfaire à ce gage.
Ça te va, hein ?
Oui.
Elle se débute par une question sans grand danger, elle porte sur sa carrière.
Est-ce que tu veux répondre d'abord ? Tu réponds ou c'est un gage ?
Je peux très bien répondre, bien sûr, d'ailleurs, ma carrière, c'est une chose publique,
tout le monde la connaît, donc je peux très bien répondre à cette question.
Une carrière, mon dieu, ça fait déjà presque sept ans que je chante, alors il y a eu
des hauts et des bas, mais je pense qu'avec des hauts et des bas, ça va bien, quand même.
T'es en haut ou en bas ?
Actuellement.
Je ne sais pas, il faudrait le demander.
Tu sais, tu vas avoir un gage et tu ne réponds pas.
Non, non, je pense que ça va bien.
Non, non, je pense que ça va.
La deuxième question est plus délicate.
Elle porte sur ce que Danida gagne en un nom.
Combien d'argent gagne-tu par an ?
Combien gagne-tu ?
Oui, non, t'as très bien compris tout ça, c'est pas la peine.
Attention, c'est la réponse au legage, hein ?
Non, je pense que je ne pourrais pas te répondre parce que je ne veux pas avoir des histoires
de mon percepteur, alors je ne réponds pas.
Tu vas avoir un gage ?
Eh bien, je joue donc, c'est le jeu.
Ça va aller en...
Tu sais, les gages vont aller en difficulté croissante.
C'est-à-dire tu vas commencer gentiment et ensuite...
Tiens, voilà, tu vas parler d'une chose dont j'ai très envie de parler.
Oui.
Et tu vas le dire à nos amis à ma place, si tu veux.
Il s'agit de parler...
de DoDi.
De DoDi.
Vas-y.
Premier gage, Danida.
D'Orloté, bien nourri, choyé.
Oui, bébé, à tout pour être heureux.
Tout à condition que vous preniez grand soin de lui, éviter certaines rougeurs,
vite apparue, si son épiderme s'y fragile.
Ce que tu veux dire par là ?
Adopter donc le lait de toilette DoDi pour la toilette de bébé et vous serez tranquille.
Pour son premier gage, Danida s'en sort plutôt bien.
Mais les questions opposées par Michel Cogoni, le maître du jeu,
s'avèrent de plus en plus chatouilleuses.
Cette fois, l'animateur n'hésite pas à lui poser une question
sur le programmateur musical d'Europe n°1, Lucien Maurice.
Danida et lui viennent tout juste de se séparer.
Tu veux répondre à une autre question encore ?
Allons-y, tenez, repartons cinq là.
Tu veux que je te la pose ?
Très souvent, demandez sur les lettres.
Sans Lucien Maurice,
serait-tu devenu une vedette de la chanson ?
Oui, je pense que je peux répondre à cette question.
Pas de gage ?
Je ne pense pas.
Enfin, on verra bien si je réponds bien ou pas.
Non, on veut du moment que je réponds, donc il y a un peu de gage.
Non, ça dépend de comment tu réponds, je te le dis.
Lucien Maurice a fait énormément pour moi.
C'est du coup, il m'a découvert, il m'a donné des conseils et tout.
Et je pense que sans lui,
ce n'est pas que je ne serais pas devenu vedette.
Je pense que je serais venu vedette quand même,
mais ça aurait mis un peu plus de temps.
Voilà, je crois.
Réponse valable.
Danida se prête volontiers au jeu
et cumule pour l'instant peu de gage.
Pourtant, la station a déployé les grands moyens pour varier les plaisirs.
L'animateur et son invité peuvent même sortir des studios,
ce qui se produite à la question suivante.
Et tu es heureuse en ce moment ?
Ah là, tu as bien choisi ta question.
Je ne réponds pas.
Tu ne réponds pas ?
Non.
Bon, mets ton manteau.
Ah bon, parce qu'en sort...
Tu sais quel est le gage qui t'attend ?
Vas-y, mets ton manteau.
Range ta brosse à cheveux et tout.
Je vais t'expliquer pendant ce temps-là.
Tu n'as pas le temps de te coiffer.
Dépêche-toi.
Non, mets ton manteau.
Voilà.
Nous allons emmener Danida en voiture autoradio,
je vous tendra au courant,
au drugstore des Champs-Élysées.
Je vais la placer au stand de la vente de disques
et je la mets en demeure de vendre 5 disques en 5 minutes
par tous les moyens d'elle.
Attention, sinon, ça serait facile.
10 minutes plus tard,
Danida, accompagné par l'équipe de route numéro 1
est au drugstore des Champs-Élysées,
situé à quelques pas des locaux de la radio.
Eh bien voilà, nous sommes maintenant
au drugstore des Champs-Élysées.
Nous sommes au stand de disques, très exactement.
Et on a pris un petit peu pendant quelques secondes
la place de la disquière qui est charmante,
qui s'appelle de son prénom.
Daniel.
Approchez-vous, Daniel.
Voilà.
Je vous demander simplement de vous faire remplacer...
ça vous arrive de temps en temps.
Oui, avec plaisir.
Danida, quelques secondes et de l'aider également,
étant donné que la comptabilité n'est pas son fort,
à essayer de vendre ces 5 disques.
Alors, m'attends-tu à le micro,
nous sommes là au Champs-Élysées.
Tu vas vendre 5 disques de Danida.
Vas-y.
D'accord.
Moi, je vais essayer de vendre,
mais vous allez faire la comptabilité.
D'accord.
Elle est très gentille, elle va m'aimer.
Et voilà.
Voilà.
Mais qu'est-ce qu'il y a ?
J'ai une disque de vendu, déjà.
C'est vrai ?
Oui.
Vous achetez un disque ?
Bien sûr, oui.
Vous l'achetez comme ça,
par hasard,
ou vous venez pour ça ?
Pas par hasard, non.
J'écoutais l'émission dans ma voiture
et j'ai couru.
Vous avez bien fait.
Voilà.
Et j'ai mis moins de temps
pour venir du pont de Surène
que de la rue Fonssois-Premier.
En quelques minutes,
le drugstore est pris d'assaut
et Danida remporte son gage
au la main.
Et la question suivante
ne tarde pas à tomber.
Je vais te poser
une question d'Alida.
Oui.
Tu veux bien toujours en voiture,
en direct ?
Bon,
crois-tu,
c'est sérieux,
crois-tu que tu as raté
au point où tu en es,
ta vie sentimentale ?
Mais écoute,
tu es méchant, Michel.
Comment méchant ?
Parce que tu me poses
des questions,
je peux pas répondre.
Je suis désolé,
mais je peux pas répondre.
Tu ne peux pas répondre.
Mais oui, je sais.
J'aurai un autre gage,
tant pis pour moi,
mais tu me poses des questions.
Je sais pas si ça sera
le dernier, d'ailleurs,
en principe,
mais...
Tu sais ce qu'on va faire ?
On va attendre.
Je parle à notre amie...
Tu vois où est l'Olympia ?
Je parle à notre amie chauffeur, là.
Oui, tout de suite à gauche.
Tout de suite à gauche.
Alors on va à l'Olympia,
on passe pas à la rue Comartin.
Voilà, donc,
Dalida en route
pour le quartier de l'Opéra
et de la salle mythique
de l'Olympia.
Et son gage, le voici.
Bon, je ne t'ai pas encore
annoncé, Dalida,
est-ce que tu avais affaire ici
à l'Olympia ?
Je suis inquiète, d'ailleurs.
Tu connais Roger,
qui présente le programme,
et tu vas aller enseigner
avec lui,
quand Vassilie va passer
dans quelques instants,
tu vas me faire le plaisir
d'aller présenter
devant tous ces gens
de l'Olympia,
qui ne sont absolument pas
au courant d'aller présenter
Vassilie avec Roger.
Si t'as dit si t'as fait
5 minutes plus tard,
Dalida fait son entrée
sur la scène de l'Olympia
devant des spectateurs
interloqués.
Allez, on ne peut pas
marcher au plat formé
et je ne dis plus
de bonne femme.
Je vous en prie, Dalida.
Alors là,
ce qui est d'une surprise,
vous voyez ?
Écoutez.
Et voilà.
Écoutez.
Non, non.
C'est gentil de...
Vous êtes en direct
depuis l'Olympia.
Non, non, mais c'est-à-dire
que je vais vous expliquer ça,
parce que je suis en direct
sur l'aéroport numéro 1.
Il y a un jeu,
j'ai perdu,
alors j'avais un gage,
j'ai présenté le programme.
Alors c'est pour ça,
je suis là
et je vous présente
Pierre Massilieu.
Bon, elle est formidable.
Elle a pas peur, hein ?
Et voilà.
Ça s'est bien passé,
Dalida, explique-moi.
Tu as dû entendre, non ?
On écoute Pierre
un petit peu maintenant.
Voilà.
Et mes enfants,
voilà, c'est terminé.
C'était le dernier gage de Galida.
On va la laisser
un petit peu se reposer maintenant.
Il y a une petite promenade
dans Paris,
on a joué au jeu de la vérité,
tu as eu tes gages,
tu les as remplis.
J'espère simplement que
les amis qui nous ont écoutés
pourront être amusés,
distraits et mûs intéressés
par ce qu'on a fait ce soir.
On pourra le refaire,
si tu veux, hein ?
Oh, mais pas...
T'as tu gants ?
Je t'en fends.
Bon, on va le refaire.
Est-ce que c'est une grotte maintenant ?
Il y a dix heures,
c'était dans le vent.
Bonsoir, à demain.
Bonsoir,
qu'à les regards des vibres,
moi je n'ai peur de poudre.
Eux,
dans leur inconscience,
c'est leur insolence
qui parle pour eux.
Eux,
dans leur innocence,
ils enlènent des sens,
des gens trop heureux.
Eux,
les regards des vibres,
c'est ouvrir un livre
où tout serait bleu.
Eux,
c'est une légende
qui ferait offrande
de sa vie pour eux.
On les regarde donc
dans un amour si grand,
j'en ai le coeur
qui pleure un truc à Dieu.
M'aboncer ces gars
par un simple regard,
par ces d'amour
je l'ai connu comme.
Eux,
dans leur inconscience,
même posant silence,
un rêve évanoui.
Eux,
dans leur innocence,
raniment la danse
d'un bonheur enfui.
Eux,
les regards des vibres,
c'est pour moi de vivre
des jours de l'héro.
Eux,
revient les légendes
qui m'a fait offrande
d'un bonheur trop grand.
On les regarde donc
dans un amour si grand,
j'en ai le coeur
qui pleure un truc à Dieu.
M'aboncer ces gars
par un simple regard,
par ces d'amour
je l'ai connu comme.
C'était Darida avec Eux
en 1963, magnifique chanson
écrite par Daniel Gérard
et Pierre Barou.
Ainsi se termine cet épisode
consacré à l'année 1963.
Vous trouverez sur votre application
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consacrés à d'autres années.
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Christophe Hondelatte raconte l'année 1963 en puisant dans les archives d'Europe 1.