Hondelatte Raconte - Christophe Hondelatte: Hondelatte raconte - L'année 1956
Europe 1 8/12/23 - 44m - PDF Transcript
Bonjour, ici Europe N°1.
Voici mon épisode consacré aux archives de l'année 1956, au programme.
Hommage à Pierre Belmark, il lance cette année-là. Vous êtes formidable.
Renault qui présente la dauphine au salon de l'auto, le mental de vainqueur d'Ancutil et de Mimoun,
le mariage de Grace et de Régné est un jeune chanteur prénommé Elvis qui affole la planète.
1956, on de la traquante sur Europe 1.
Le 10 avril 1956, une nouvelle émission voit le jour sur Europe n°1.
Son titre, vous êtes formidable.
Et le premier thème de vous êtes formidable, c'était d'où nous entendez vous.
Et la personne qui a gagné en quelques cents, c'est le monsieur que nous entendez de Dakar et ça donnait ça.
Allô, je vous entends, oui, d'où appelez-vous ?
Dakar, oh Dakar, vous rendez contre, nous entendez Dakar.
Mais ce qui est énorme, c'est qu'en faisant cette émission, en appelant l'auditeur et que l'auditeur nous appelle,
nous lancions quelque chose qui n'existait absolument pas.
C'est Europe 1 qui a inventé le téléphone en liaison avec ses auditeurs.
A présent un générique emprunté à Pro-Coffier, Pierre Belmar, jeune journaliste de 25 ans, lance le programme.
Vous êtes formidable.
Pour vous en convaincre, Europe n°1 présente comme chaque mardi l'émission de Jacques Antoine.
Vous êtes formidable.
Dans cette émission, réalisée par Etienne Biry, Armand Jamau, Robert Lamine, Jacques Péry et André Barron,
l'acteur essentiel, c'est le public, c'est vous.
Vous, qui allez transformer en miracle une émission comme les autres, parce que vous êtes formidable.
Et quelques mois seulement après son lancement, l'émission prend un tour inattendu.
Le 8 août, une catastrophe minière frappe la Belgique, à Marcinelle, près de Charleroi.
J'ai quitté il y a un instant la mine tragique du bois du casier,
autant dit que continue de s'affaire les sauveteurs héroïques des familles entières pleurent leur disparu,
où s'accroche à cet ultime espoir, celui que peut-être, peut-être, à 1035 m souterre, il y aurait quelques survivants.
J'ai appris qu'elle était, au moment de la catastrophe, le nombre d'hommes repartis aux étages différents,
et je vous le communique immédiatement.
Ils étaient 27 à 715 m, ils étaient 80 à 835 m, ils étaient 7 à 907 m, 13 à 975 m,
et 130 à 1035 m.
Ce sont ces 1035 m qu'on essaie d'atteindre coûte que coûte.
Seuls deux mineurs échappent à la catastrophe.
Le bilan humain est dramatique, 272 morts, ou plutôt ensevelés.
Les sauveteurs n'ont réussi à sortir que six corps de la mine.
Le 13 août, jour des obsèques, l'émotion est insoutenable, comme le raconte Jacques Paulet.
...
Ce matin devant l'église de Marcinelle, tout est gris.
Le ciel, les murs, la terre.
La poussière du charbon se mêle à la poussière du sol.
Et sur ce sol de Marcinelle, des pas, des pas innombrables,
des pas de ceux qui viennent en fil interminables,
en cortège saluaient les six dépouilles.
Six décors qu'on a arrachés au puits du bois du casier.
Six cercueils tendus de noir, devant l'église tendus de noir.
La paleur des visages, les traits tirés, les yeux rougis.
Devant moi, sur cette place de l'église, à Marcinelle,
auprès des représentants des gouvernements belges, français, italiens,
les gens de la minue, casques, bleus de travail, botte, foulard,
ou mouchoir à carreau, autour du cou.
Pour eux, pas de costume de deuil, la tenue de travail, simplement.
Car la plupart de ces hommes, je les ai vus cette nuit, au puits du casier.
Lampe sur le front, inhalateur à la bouche, ils sortaient du puits.
Ils avaient vécu dans un enfer.
Les bleus collés à leurs épaules, à leurs poitrines,
ils sortaient dans le vent froid de Marcinelle.
Ils s'en allaient sans un mot.
Et sans un mot, ce matin, ils sont là, avec leurs drapeaux,
crépés de noir, devant la dépouille de leurs camarades.
Six cercueils tendus aux couleurs nationales,
trois italiens, deux belges, un polonais,
qui dorment de leurs derniers semelles.
Le monde entier pronta leur mesure des conditions de travail des mineurs de fond.
Et à Europe n°1, le directeur Louis Merlin,
a l'idée de lancer une chaîne de solidarité à l'intention des familles de Minin.
Et le meilleur programme pour le faire, c'est vous êtes formidable, de Pierre Belma.
Nous avons eu cette idée de demander à des gens qui avaient des automobiles
pour faire le parcours entre la ville où ils étaient et de Marcinelle.
15 auditeurs répondent à l'appel.
Ces automobilistes bénévolent une mission, parcourir des kilomètres
pour récolter un maximum de dos.
Parpérit les suivis et commentés chaque jour sur l'antenne d'Europe n°1.
Ces voitures, pendant 7 jours, ont parcouru la France,
sur des parcours tous différents bien entendu,
qui étaient annoncées par les meneurs de jeu d'Europe 1 toute la journée.
Toutes les voitures sont toutes arrivées le même jour et presque à la même heure,
à Marcinelle et ont remis leurs sous, c'était des millions et des millions de francs.
Vous êtes formidable.
C'est avec vous et grâce à vous que nous avons pu, au moment de la catastrophe de Marcinelle,
faire parvenir près de 50 millions aux orphelins des victimes.
Et à la fin de l'été 1956, dans la foulée de la catastrophe de Marcinelle,
vous êtes formidable, devient officiellement le programme de sauvage.
Pierre Belmar en animera 125 numéros jusqu'à l'art et du programme en 1960.
Toi qui m'a donné du feu quand, les croquantes et les croquants,
tous les gens bien intentionnés m'avaient fermé la porte au nez.
Ce n'était rien qu'un feu de boîte, mais il m'avait chauffé le corps
et dans mon âme il brûle encore à la manière d'un feu de joie.
Toi, l'Auvergne, quand tu mourras, quand le croc mort t'emportera
qu'il te conduise à travers ciel au Père éternel.
Elle est à toi cette chanson. Toi, l'autest, ce qui s'enfaçonne
m'a donné quatre bouts de pain, quand dans ma vie il faisait faim.
Toi qui m'ouvrit à euche quand, les croquantes et les croquants,
tous les gens bien intentionnés s'amusaient à me voir jeûner.
Ce n'était rien qu'un peu de pain, mais il m'avait chauffé le corps
et dans mon âme il brûle encore à la manière d'un grand festin.
C'était Georges Brassens avec Chanson pour l'Auvergne, Chanson de 1956.
En 1956, les Français découvrent la Renault Dauphine.
Elle est présentée à Paris, au Palais de Chailloux, où se tient à l'époque
le salon de l'automobile.
Le domaine de la propulsion terrestre vient de s'annexer.
La Dauphine, qui après deux millions de kilomètres
d'essais poussé sur toutes les routes et sous tous les climats,
a été au Palais de Chailloux l'objet de la curiosité générale.
La curiosité que soulève la nouvelle venue de l'écurie automobile française
s'explique par ses caractéristiques, dont deux d'entre elles
retiennent particulièrement l'attention.
Sa vitesse, 115 kilomètres heure, sa consommation, 6,5 litres.
Et après Paris, c'est au tour du salon de l'auto de Genève
d'accueillir la dernière naie de Chevron.
La Dauphine a été présentée hier à Paris.
Nous sommes maintenant à Genève et nous allons procéder
à la première présentation mondiale de cette voiture
sur le terrain de la libre concurrence que représente le marché suisse.
Et ensuite, la Dauphine met le cap sur la course,
cette fois pour des essais sur route avec des journalistes.
Alors, Europe numéro 1, ici, à Jaxio.
Depuis trois mois environ, les courses sont assez étonnées
par cinq petites voitures de couleurs différentes,
bleues, gris clair et crème,
qui sillonnent à toute vitesse toutes les routes,
même les plus accidentées de l'île.
Ces voitures, ce sont six Saint-Cheveau,
Dauphine, Renault, qui sont aux essais en course
et qui, depuis quelques jours, sont présentés à la presse.
Et maintenant, je suis sur la route d'Ajaxio à Portichio,
je vais faire un essai de vitesse et de freinage.
Alors, je tourne la clé de contact et je démarre.
Et dans la foulée, le journaliste de Europe numéro 1
partage ses impressions avec les auditeurs.
La première monte immédiatement à 40,
puis la seconde, la seconde que nous allons monter
à 70, 75, puisque c'est la vitesse normale et moyenne.
Voilà, 70, troisième.
La troisième de cette voiture est prévue
pour monter environ à 110,
la vitesse chronométrée, je crois, de l'ordre de 107 km 500,
pour une voiture standard.
Nous sommes à 100, 105 compteurs,
ce qui doit faire à peu près 97,
puisque on m'a averti qu'il y avait 8% de différence.
La voiture, comme vous pouvez vous en rendre compte,
est extrêmement silencieuse.
Le compteur accuse maintenant entre 110 et 115,
et l'accélérateur est pratiquement au plancher,
ce qui doit conférer précisément cette vitesse
de l'ordre de 107 km 500, 107 km.
Et c'est, je crois, véritablement,
une voiture dont la catégorie manquait en France,
une voiture qui, tout en restant très économique,
puisque sa consommation vérifiée,
je l'ai vérifié moi-même,
est de 7,5 litres au 100 km,
une voiture qui permettra d'avoir un engin peu coûteux,
son prix de vente sera de 550 000 francs,
et une voiture qui tout de même
permettra un confort et des performances supérieures
à sa catégorie, si l'on peut dire.
La reparticularité de la dauphine
est dédotée d'un système qui permet de surveiller
au plus près sa consommation d'essence,
et de faire donc des économies.
Économiser l'essence en roulant moins vite
et en conduisant mieux est une évidence,
mais une évidence que l'on oublie parfois de chiffrer.
Ainsi, cette voiture, la première alimentée
par une éprouvette permettant de lire
la consommation au gramme près,
est lancée à la vitesse stabilisée de 115 km heure.
Elle consomme 7,9 litres au 100 km,
la même roulant maintenant à 60 km heure,
ne consomme plus que 6,2 litres.
En pourcentage, l'économie réalisée est de 29%
presque l'économie demandée à chaque automobiliste
pour qu'il n'y ait plus de problèmes de l'essence.
Et ça tombe bien, parce qu'en cette année 1956,
l'essence vient à manquer en France
en raison de la crise du canal de Suez.
Et d'ailleurs, le gouvernement vient de demander
aux Français de ne plus circuler au-delà
de leur département d'immatriculation
et des départements limitrophes,
sauf autorisation spéciale.
Monsieur Verretembelle, vous posez une ou deux questions.
Vous avez une autorisation de circuler ?
Oui.
Vous l'avez eue pour des motifs professionnels ?
Un motif professionnel d'intérêt général.
La création de colonies de vacances dans Lyon.
Nous faisons partie de la jeunesse en plein air.
Je ne pense pas que la restriction
par département soit véritablement valable.
Efficace.
Parce qu'elle peut d'abord, elle gêne d'abord d'une part
l'industrie automobile dans un cadre général
et d'autre part, elle gêne également
certains particuliers pour des cas de force majeure
ont besoin tout de même de se déplacer.
Mais j'ai confiance au civisme du Français
pour savoir qu'il s'inclinera
et qu'il ne consommera pas de l'essence
pour le plaisir d'en consommer.
Et dans l'ensemble, ces restrictions
sont plutôt bien acceptées par les Français
qui appliquent les consignes.
Mon capitaine, est-ce que vous avez constaté
aujourd'hui une diminution de la circulation
sur cette route ?
Oui, une diminution de la circulation.
Hier également.
On était sur la route hier et nous avons marqué
une très, très nette diminution de circulation.
Ce qui donne l'impression que les Français
ont compris l'avertissement qui leur était donné.
De quel pourcentage, à peu près, est-ce que vous...
Aux moins de 40%.
Aux moins de 40%, c'est considérable.
Vous avez constaté des infractions
depuis hier à la circulation ?
Nous avons fait plusieurs services de contrôle
et nous n'avons en revanche jusqu'à poisson
aucune infraction.
Tous les gens qui circulent
avec des numéros étrangers au département
dans lequel ils ont le droit de circuler
possèdent une autorisation qui leur permet
de circuler, par conséquent, ils sont en règle.
Ils sont en règle.
...
...
...
...
...
...
...
C'était Johnny Cage avec I Walk The Line
en 1956.
Chanson écrite parait-il en une seule nuit.
...
Le 29 juin 1956,
Jacques-Anne Cotill tente de battre
le record de l'heure jusqu'à la détenue
par le cycliste italien Fausto Coppi.
Il est 19 heures près.
Jacques-Anne Cotill a 60 minutes
devant lui pour battre le record
du monde de l'heure.
Et sur cette même piste du Vigorelli
de Milan, où 14 ans par avant
Fausto Coppi réussit à couvrir
45 km 788,
il faut faire mieux.
Pendant 50 minutes, avec une volonté
de fer, le Normand reste exactement
dans l'étend de Coppi
et nettement en-dessous de ses propres
possibilités.
...
Puis, à 10 minutes de la fin,
la foule éclate en bravaux,
car elle sent que Jacques-Anne Cotill
a l'ancien sprint victorieux.
Et la raison, cette foule,
car Jacques-Anne Cotill
réussit une éblouissante performance,
dépasse les 46 km dans l'heure
et devient recordman du monde
avec 46 km 159.
Un grand exploit,
un vrai digne d'un grand champion.
...
Un exploit vitrelégué aux oubliettes.
40 septembre 1956, à Milan,
l'italien Baldini bat le record
donc-il de 150 mètres.
Jacques-Anne Cotill,
ce record de l'heure que vous déteniez
avec 46 km 159,
vient d'être battu par Baldini
avec 46 km 394.
Qu'est-ce que vous pensez de ce record ?
Je crois qu'il a fait quelque chose
formidable, mais il l'a préparé
surtout depuis deux années.
Vous pensez que l'on peut faire mieux
que ce 46 km 394 ?
Faire mieux, c'est difficile,
mais enfin, je crois quand même
que l'on peut atteindre
45 km 46 km 500
ou 46 km 600.
C'est le maximum que vous pouvez donner
à ce record de l'heure ?
Je crois pouvoir aller jusqu'à 46 500.
Mais vous avez l'intention
de vous attaquer à de nouveau
à ce record de l'heure ?
Je vais essayer,
car quand je l'ai fait au mois de juin,
je l'ai fait quatre jours
après un premier échec,
j'avais à peine récupéré,
il faisait encore chaud à ce moment-là,
et je crois quand même
pouvoir faire mieux.
Cette même année 1956,
un autre sportif
fait battre le coeur des Français.
Alain Mimoune,
le coureur de fond,
il est à Melbourne,
en Australie,
pour les geo d'été.
A 34 ans,
il s'apprête à courir le marathon.
Et, coup de chance,
le favori, le Tchécoslovak,
Émile Zatopek,
vient d'être opéré
d'une hernie.
Et sur la ligne de départ,
il a l'air fatigué.
Et donc à la fin,
c'est Mimoune
qui l'emporte
devant 120 000 spectateurs.
À son arrivée à Orly,
quelques jours plus tard,
la foule est là pour l'accueillir.
Dès le lendemain,
Alain Mimoune est l'invité
de l'émission d'Europe numéro 1,
36 chandelles,
présentées par Jean Noa.
Voilà.
J'ai Mimoune peut-être un petit mot.
Je sais que vous aimez
mieux courir que parler.
On nous l'a dit.
On pourrait faire un échange,
si vous voulez,
par l'instant.
Simplement.
Voilà.
Nous, on a su
que vous aviez gagné
en même temps
que nous avons appris
que la course,
on n'a pas eu surprise.
Mais vous,
quand vous êtes partis,
est-ce qu'on peut vous demander
à quel moment
que vous avez compris
que vous avez gagné, M. Mimoune?
Pour vous dire la vérité,
j'ai compris que vous avez gagné
qu'à 2 km de l'arrivée.
Tout à fait, à la fin.
Vous avez eu peur
jusqu'au bout?
Ah oui, j'ai eu peur.
C'est-à-dire que je me suis détaché
à partir du 18e km.
Oui.
Et de là,
je n'osais pas me retourner.
N'est-ce pas?
Et puis j'étais mal renseigné.
Et j'ai attrapé une défaillance
au 30e km.
Oui.
Et de là,
j'étais vraiment,
vraiment fatigué
jusqu'à 2 km de l'arrivée.
Là, j'ai eu,
j'ai senti des ailes.
Oui.
Et puis, quand vous êtes entrés,
est-ce qu'on n'est pas
câblé par cette masse
de gens qui cliquent et hurrent?
Oui.
Quand je suis rentré dans le stade,
là, vraiment,
je pensais tout,
tout de suite,
quoi,
à la première place,
quoi,
marseillaises, tout ça.
Ça,
ça m'a fait vraiment plaisir.
Et vraiment,
j'ai été vraiment vite
sur la piste, quoi.
Vous avez été vite sur la piste,
oui.
Devant ces 120 000 spectateurs,
là,
vraiment ça faisait plaisir.
Cette même année,
1956,
le journal L'Équipe
lance la coupe
des clubs champions européens.
16 équipes
et parmi elles,
le stade de race
de Raymond Copa,
qui se qualifie
sans difficulté
pour les demi-finals.
Pour accéder à la finale,
a race doit maintenant
battre les écossés
du FC hibernien,
une fois au match allé,
et une autre au match retour.
La première rencontre,
se déroule au Parc des Princes.
Et race
l'emporte 2-0.
Vraiment coparque,
dites-nous un peu
vos impressions sur ce match.
J'étais fortement impressionné
par la vitesse
du jeu
des écossés.
Je pense que
c'est dans les derniers quart d'heure
que nous avons gagné le match,
ça.
Dernier quart d'heure,
je pense,
et de lui ça, même.
Oui,
vous avez fait
une très, très bonne première mi-temps.
Vous avez eu un petit passage
difficile
en début de seconde mi-temps.
C'est dans les quart d'heure
qu'on a gagné le match.
Oui, donc vous êtes
en bonne condition physique.
Oui,
je pense, sûrement,
c'était moral.
En championnat,
bien entendu,
nous n'arrivons jamais à gagner,
mais je pense que c'était plutôt moral
que physique.
Non,
à jouer le match,
retour.
L'entraîneur Albert Bastieu
est plutôt confiant.
En fait,
ils n'ont pas eu d'occasion
véritablement à venir.
On n'a pas l'impression
qu'à part
quelques échappés de l'élier gauche,
à part un excellent travail
général,
l'élier droit,
qui se montrait,
à mon avis,
le meilleur joueur de l'Iberienne.
Les écossés
n'ont pas réussi
à mettre
notre défense
hors de position.
On n'a jamais eu le sentiment,
par exemple,
que le but
allait rentrer,
parce que le joueur
s'avançait seul
et n'aurait pu marquer
en certaines occasions,
mais plus à la faveur
de situations confuses,
ou le tir
d'écochir assez loin,
plutôt que
en conclusion,
l'action menée
de façon
rationnelle.
Eh bien,
je crois que c'est
la vie générale
et on ne peut que
féliciter
l'équipe de Rince
pour le très bon match
qu'elle nous a offert
ce soir.
C'est votre avis,
Pibarro ?
Je pense qu'il peut
beaucoup mieux faire.
Eh bien,
alors on va leur souhaiter.
Merci,
messieurs.
Effectivement,
c'est la finale.
La finale a lieu
le 13 humains
56,
face au Real de Madrid,
toujours
au Parc des Princes,
à Paris.
Mais malgré un match
exceptionnel,
l'équipe champenoise
est battue.
Les Espagnols
arrachèrent la victoire
quatre bus à trois,
mais il fallut
toute la science
de Distefano
et de Rento
pour venir à bout
de Raymond Copay
et de ses camarades
qui firent ce jour-là
un match extraordinaire.
A l'issue de cette
magnifique finale,
les Espagnols
recevaient
leur première coupe
d'Europe des clubs.
Européens
ont de la traconte
l'année 1956.
C'est ce que j'ai entendu dire.
J'ai vu un peu de l'alligator.
J'ai vu un peu de l'alligator.
J'ai vu un peu de l'alligator.
J'ai vu un peu de l'alligator.
J'ai vu un peu de l'alligator.
J'ai vu un peu de l'alligator.
J'ai vu un peu de l'alligator.
J'ai vu un peu de l'alligator.
J'avais pensé dewhat she told me
He nearly made me loose my hair
but the next time that I saw her
reminded her of what she said
See ya later alligator
Hack the walled rock and eye
See ya later alligator
Hack the walled rock and eye
Can't you see you're in my way now
C'était Bill Halean, The Commets avec See You Later Alligator en 1956.
On de la traconte, Christophe Ondelat.
En 1956, le bras regnait de Monaco s'apprête à épouser l'actrice olivoudienne Kress Kelly.
Et comme ça se fait à l'époque, juste avant, il se confie à Europe N°1.
Vous savez que votre histoire d'amour est la plus belle histoire que nous connaissions en France.
Est-ce que vous pourriez un petit peu nous raconter la façon dont vous vous êtes rencontrés avec Miss Kelly ?
Vous êtes très gentil et c'est évidemment une question un peu difficile.
La réponse est un peu difficile. Il est toujours difficile de parler de soi-même.
Je suis très touché que vous la qualifiez de la plus belle histoire d'amour et qu'elle vous intéresse et qu'elle vous passionne aussi.
C'est une histoire d'amour très sympathique et très belle, comme vous l'avez dit, parce que c'est une histoire vraie.
Ce n'est pas du tout une histoire frie de publicité ou artificielle.
Quand à vous dire exactement comment nous sommes rencontrés pour la première fois,
est-ce que même les amoureux les plus simples, les plus dans la vie que nous le savent ?
Je ne sais pas.
Et figurez-vous que cette interview du prince régnait à Europe N°1 se termine par un cadeau de mariage.
Mon Seigneur, je tiens à vous remettre au nom d'Europe N°1 un disque spécialement enregistré à votre intention
par la direction d'Europe N°1 qui, vous devez le savoir, prépare ce qu'on appelle le bouquet de la princesse.
Ce bouquet est un ensemble de fleurs, de petites fleurs qui ont été cueillies par tous les enfants de France
et qui sera remis le jour de votre mariage à votre fin.
D'abord je voudrais vous remercier et remercier surtout d'Europe N°1 de son initiative que je trouve très touchante
et qui, quand je n'en ai parlé à Miss Kelly, l'a infiniment touché évidemment.
Je trouve que l'idée de recueillir ces fleurs cueillies par les enfants de France est vraiment très sympathique
et je crois que c'est une manifestation qui marquera d'une façon touchante les événements qui vont quand même marrer le mariage.
Une semaine avant le mariage, les reporters rendre et marrer un Gilbert Lozin multiplie les reportages
pour rendre compte de l'effervescence qui règne sur le rocher.
Gilbert Lozin et moi-même nous sommes présentés à Monaco et comme nous venons pour le mariage de son altesse sérénissime
le prince regnait trois de Monaco et mademoiselle Grèce Kelly, nous nous sommes tout naturellement rendus au palais.
C'était logique. Comment nous a-t-on reçu ?
Bonjour monsieur. Je représente rock n°1. Je veux savoir s'il était possible d'interviewer, éventuellement, son altesse, le prince ?
Vous demandez au fait une sollicité de la France. Vous pouvez avoir des ordres, une adresse.
Et vous mettez votre adresse, votre numéro de téléphone. Et puis on vous... sûrement que nous n'aurons pas de réponse.
Il y a beaucoup de journalistes, vous menez quelques détails là-dessus. Il y a beaucoup de journalistes qui veulent essayer d'interviewer.
Vous savez pas ?
Ah bon, on n'a pas le droit de lire vous-là. D'accord.
Pendant ce temps, journalistes, reporteurs, photographes, caméraman, courte, courte, inlassablement et dans tous les sens,
alors cherchent d'un improbable laisser passer. Si l'essai passé était prêt, ainsi que les cartes de presse,
mais un incident de bernière heure s'est produit, certains malins en ont fait imprimer de force.
Ce qui fait qu'il a fallu tout reprendre, repartir à zéro et recommencer à redistribuer de nouvelles cartes.
Évidemment, ça ne va pas sans l'écrimination, mais ce qui prouve en Rémarin qu'à Monaco, les jeunes ne sont jamais faits.
La future mariée arrive à Monaco le 12 avril 1956.
Et bien sûr, les journalistes d'Europe n°1 sont au premier loge.
Enfin, Grèce va.
Vers dix heures, le déo juvanté, battant pavillon du prince, quittait le port de Monaco,
se rendait au-devant du constitution et accueillait à son bord la ravissante future altesse sérénissime.
Puis, ce fut le retour dans le port de Monaco, nous y étions.
Dans un tribune de prince et quelques personnalités du monde littéraire,
membres du jury du prix littéraire de Monaco nous ont fait, je puis dire, l'honneur d'être à l'autre côté.
Monsieur Minambio, Monsieur André Morois, Monsieur Paul Géraldi,
mais voici les sirènes, toutes les sirènes du port de Monaco qui se font entendre
au moment où le bateau du prince entre dans le port.
Cependant que du yacht déo juvanté,
ils sont partis des fusées et assez fusées et d'être accrochés des parachutes
aux armes de la principauté.
Une à une, les sirènes s'arrêtent.
Cependant, que continue à donner le canon.
Le bateau est maintenant près de nous,
à l'avant, sur la base ral supérieure,
mais Grèce, qu'elle est coiffée d'un extraordinaire grand chapeau
qui me paraît d'ici jaune, mais nous ont l'occasion de l'envoi.
Le 18 avril, enfin, c'est le grand jour, celui du mariage civil,
uniquement réservé aux proches.
En ce 18 avril, de l'an de Grèce 1956,
la première partie du grand événement s'est produite ce matin à Montécarlo.
La cérémonie du mariage civil, qui s'est déroulée vers 11h
dans la salle du trône du palais principais.
Tout s'est passé et, pour le mieux,
un soleil un peu pâle peut-être participer à la cérémonie
et le prince est arrivé, avec deux minutes d'avance,
sur l'horreur prescrit.
Le prince et Miss Grèce Kelly prirent place à leur balcon 40 minutes
après leur prévu.
Un feu d'artifice succéda à ce spectacle populaire
et, aujourd'hui, Miss Grèce Patricia Kelly est devenue devant les hommes,
Madame Grimaldi.
Le lendemain, 19 avril,
le prince rayé et la princesse Grèce échangent leurs vœux
à la cathédrale de Monaco, devant un parterre de 600 invités,
parmi lesquels Alfred Hitchcock, le témoin de Grèce,
mais aussi Jean Kelly et même Annie Cordy.
Le mariage est retransmis en mondo-vision.
Il est suivi par plus de 30 millions de téléspectateurs.
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C'était les plateurs avec The Great Pretender en 1956.
On de la traquante, Christophe Ondelat.
Le 27 janvier 1956,
un jeune chanteur du nom Delvis Presley
signe un contrat record de 40 000 $
avec la maison de disque RCA.
Et dans la foulée, sort son premier disque.
Dès le lendemain, 28 janvier,
il est l'invité du Stay Show sur la chaîne CBS.
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Avec son titre Shake, Rattle & Roll,
Elvis fait mouche auprès du jeune public.
Jean-Marie Poussin, qui connaît la musique,
en est comme tauron de flanc.
On n'a jamais vu ça, c'est-à-dire que dès le janvier 1956,
il avale tout, il bat tous les records.
Donc, c'est un truc incroyable.
Et là, là, là, véritablement,
toutes les lits de vertu et les journalistes,
toutes les gens, et bien pensant, voilà,
tout ça, ils vont se liger contre lui.
Eh oui, Elvis chantait, surtout,
bouge d'une manière qui peut être jugée,
indécent, mais ça n'empêche pas le phénomène
Elvis de dépasser les frontières de l'Amérique
et de débarquer en France.
Dès 1956, en France,
Elvis est repris par des chanteurs français.
Alors, qui sont les chanteurs ?
Voilà, c'est la vieille balle, quoi.
Mais ils adaptent à leur manière
l'étude d'Elvis, quoi.
Elvis lui a gagné la planète dans quelques mois,
alors que aux États-Unis, à la télé,
on s'assponde, c'était très bien.
Mais dans tous les autres pays, en Europe, notamment,
il va gagner l'Europe sans passage télé
en étant interdit à la radio.
Naturellement, heureusement, il y a l'Europe n°1.
L'Europe 1 a été dans les pionniers
et Elvis passait régulièrement par la suite
des chouchous d'Europe n°1, ça, c'est certain.
En 1956, Europe n°1
est le seul média français qui diffuse du Elvis.
Et le bouche à oreilles fait le reste.
Et dans la foulée, Paris Match publie
les premières photos du gamin.
Vous voyez un Elvis couché sur le sol,
sur une scène avec les filles en poli.
Et là, quand vous êtes gamin, vous le dites,
mais c'est quoi, ça n'est pas ce que c'est, quoi.
D'autant que vous avez entendu la voix
sans voir de photo.
La voix, déjà, le rythme son,
vous a mis en l'air.
Et après, vous voyez ces photos, mais c'est quoi.
La jeunesse adore la voix, le style,
la coiffure, le déancher.
Bref, tout ce qui est nouveau est séduisant chez ce Presley.
Aux États-Unis,
chacune de ses apparitions télé
bat des records de l'évent.
Le 9 septembre 1956,
Elvis Presley est l'invité de l'émission
la plus populaire d'Amérique,
le Hetzel-Evanshow.
Jusqu'à présent,
le présentateur jugeait le jeune homme
inapproprié pour une émission familiale.
Mais vu la déferlante,
eh bien il n'a pas eu d'autre choix
que de l'inviter.
Wow, c'est probablement le plus grand honneur
que j'ai eu dans ma vie.
Il n'y a pas grand-chose qu'on puisse dire,
sauf peut-être vous remercier
du fond du cœur.
Et maintenant,
Don't Be Cruel.
Ce même soir,
Elvis enchaîne avec une autre chanson,
extraite de la bande-son du film
le cavalier du crépuscule
dans lequel il tient l'un des rôles principaux.
Le grand chulweste nous offre
l'aventure sensationnelle des frères Renault
et de la femme qu'il convoitait
avec Richard Hagan
dans le rôle de Vance Renault
qui revient de la guerre
pour récupérer sa fiancée.
Débra Paget,
dans le rôle de Cathy
qui aimait un des frères Renault
mais en marie un autre.
Et avec pour la première fois,
Elvis Presley
dans le rôle de Clint Renault
qui aimait son frère
mais aimait également
la femme de son frère Renault.
Il n'y a pas d'autre chose
mais aimait également
la femme de son frère Renault.
La vérité c'est qu'au départ
Elvis voulait faire
l'acteur
comme James Dean
comme Marlon Brando
et c'est son impresario
le colonel Parker
qui a eu l'idée de le faire chanter
un peu contre son gré.
Merci beaucoup
Merci mesdames
Et maintenant mes amis
je voudrais vous présenter
une toute nouvelle chanson
qui est complètement différente
de ce que vous avez entendu
et c'est le titre du film
de la 20 Century Fox
je voudrais remercier la
20 Century Fox
les grandes stars
les acteurs
qui ont tous été merveilleux
le réalisateur
le producteur
c'était mon premier film
et ils m'ont vraiment aidé
C'est une chanson intitulée
Love Me Tender
Love Me Tender
Love Me Sweet
Never Let Me Go
I've Made My Life Please
And I Love Your Soul
Love Me Tender
Love Me Tender
Love Me Tender
Love Me True
All My Dreams Will Fill
For My Darling
I Love You
And I Always Will
Le film sort en novembre 1956
aux États-Unis
et il fait tant carton
en cette année 1956
Elvis Presley est partout
sur grand écran
donc et en tête du 8 de parade
avec 4 titres différents
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
Oh
C'était Elvis Presley avec Heard Break Hotel en 1956, qui vaudra au chanteur son premier disque d'or.
Ainsi se termine cet épisode consacré à l'année 1956.
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Christophe Hondelatte raconte l'année 1956 en puisant dans les archives d'Europe 1.