Hondelatte Raconte - Christophe Hondelatte: Happy Face Killer - Episode 2

Europe 1 Europe 1 9/8/23 - 24m - PDF Transcript

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Rappel de l'épisode précédent, en 1991, à Portland, aux États-Unis, John Sofnowski

et sa compagne L'Averne Pavlinak sont condamnés à la prison à vie pour le meurtre de la

jeune Tonya Bennett.

Ils vont finir leur vie en prison.

Trois ans plus tard, alors que les deux autres croupissent dans leur pénitentier, le procureur

de Portland et un journaliste du journal local l'Oregonienne reçoivent de drôles

de lettres anonymes.

Je dis drôle parce que d'abord l'écriture est très étrange, un mélange de majuscule

et de minuscule.

Et je dis drôle aussi parce que ces lettres sont truffées de smiley, d'un bout à l'autre.

Vous savez ces petits dessins très naïfs, un rond jaune, deux yeux et une bouche en

forme de banane.

Ça veut dire sourions, soyons heureux, vivent la vie.

Et bien il y en a partout sur ces lettres anonymes et ce qui est étonnant, très étonnant,

c'est le contenu de cette lettre.

Je suis le vrai meurtrier de Sonya Bennett, j'ai découpé les boutons de son jean, je

l'ai violé, je l'ai battu, son visage était dans un sale état et je l'ai tué et je

l'ai abandonné avec son pantalon sur les chevilles.

Un homme et une femme ont été condamnés pour ce crime.

Alors il a écrit Sonya et pas Tonya et vu l'erreur de prénom, on a tendance à dire

que c'est un plaisante, d'autant plus que dans l'une de ces lettres il écrit.

J'ai attaché une corde blanche autour de son cou, la corde faisait un centimètre

de diamètre, elle était brûlée à un bout.

Et ça, c'est n'importe quoi.

L'accord d'utiliser pour étrangler Tonya Bennett n'était absolument pas brûlé

à un bout.

Il t'est aussi qu'il a appuyé avec son haut-poids sur la gorge de Tonya.

C'est faux, le légiste n'a jamais dit ça, ce type raconte n'importe quoi.

Encore un qui se fait mousser, encore un fou, mais écoutez la suite.

J'ai commencé quelque chose que je n'arrive pas à arrêter.

Elle était ma première, je pensais ne jamais recommencer, mais je me trompais.

Le gars, prétend qu'il était un tueur en série, il écrit qu'à Prétonia il a

commis cinq meurtres et il donne des prénom et des noms de ville aux quatre coins du pays.

Un jour, en Californie, j'ai accosté une fille qui s'appelait Claudien et je l'ai enlevée.

Une autre fois, j'ai tué une pute qui s'appelait Sintien, je lui ai marché sur la gorge.

Il y a eu aussi l'Ori, et puis Carla.

Le journaliste de l'Origonienne destinataire de ses lettres se dit, bah ça coûte rien de vérifier.

Est-ce qu'il y a bien eu des crimes aux dates et dans les villes qu'il cite ?

Est-ce que les prénom collent ? Et si oui, est-ce que ces crimes ont été résolus ?

L'inconnu par exemple parle d'une certaine Claudienne qui l'aurait tué en Californie.

Au fil de ses appels, le journaliste s'aperçoit que quatre des cinq meurtres que le type revendique dans ses lettres

ont bien eu lieu aux dates et à l'endroit qu'il indique.

À partir de ce moment-là, il est comme une pile électrique.

Il se dit, je tiens quelque chose. Les deux autres sont peut-être innocents.

Alors il en parle au policier.

C'est très intéressant ce que vous nous dites.

Parce qu'il y a quelque chose qui nous trouble depuis qu'on a reçu ses lettres nous aussi.

Le garivoque des détails qui n'ont jamais s'était donné dans la presse. Jamais.

Ces détails, je ne vous dirais pas lesquels. Il n'y a que le tueur qui pouvait les connaître.

Ça voudrait dire que la vieille laverne et sauf nos skins, il n'y était pour rien.

Alors, monsieur le procureur ?

Peut-être. Peut-être.

Vous l'entendez-ce ? Peut-être.

Les enquêteurs de l'Oregon et le procureur n'ont aucune envie d'en rouvrir ce vieux dossier.

Deux personnes ont avoué. Ils ont été condamnés.

Pourquoi diable ressortir cette vieille histoire ?

Le journaliste, lui, ne lâche pas.

S'il arrive à démontrer que les deux autres sont innocents, c'est un gros coup.

Peut-être le plus gros coup de sa carrière.

Alors, il décide d'aller voir laverne Pavlinak dans sa prison.

Mme Pavlinak, il y a quelque chose que je ne comprends pas.

Pourquoi est-ce que vous avez avoué ce crime ?

Alors que rien, madame, ne vous impliquez dedans.

Pour finir par dire après que c'était pas vous.

Mais je voulais me débarrasser de lui.

Il me rendait de la vie impossible.

Je me suis dit, si je dis que c'est moi, forcément il serait impliqué lui aussi, vous voyez.

Et tant pis, tant pis, si je dois passer ma vie en prison.

Donc il était plus là, vous savez, ça m'allait.

Autre chose que je ne comprends pas, madame.

Puisque vous me dites que vous n'avez pas tué.

Et que vous n'étiez pas là, n'est-ce pas ?

Comment est-ce que vous avez pu emmener les enquêteurs

à l'endroit où on a retrouvé le coeur ?

Mais parce que je l'ai vu dans les journaux, par dit.

C'est aussi simple que ça.

Et ensuite, le journaliste de l'Origoniane

va voir Softnowsky dans sa prison.

Si je vous dis, monsieur,

que j'ai peut-être la preuve que ça n'est pas vous

qui avez tué Tonya Bennett.

Pardon ?

Vous auriez la preuve de ça ?

Putain, ça me rend fou ça.

Tout le temps que j'ai perdu ici.

Trois ans que je suis en prison pour rien.

Trois ans bordel.

Je comprends pas, monsieur Softnowsky.

Vous n'avez pas contesté à l'époque.

Vous n'avez jamais dit, j'ai rien fait, j'étais pas là.

Il y avait des bases sur qui avez tué, mais vous,

vous n'avez jamais nié être sur la scène de crime.

Vous avez toujours dit que vous aviez rencontré cette fille

ce soir-là, au language bar.

Ouais, je sais, je sais.

J'ai menti parce que je savais que j'allais être condamné.

Voilà.

C'est vertigineux, vertigineux.

Ils auraient menti tous les deux

au prix de la prison à vie.

Elles, pour avoir la paix,

et lui parce qu'il pensait qu'on ne le croirait pas.

À ce stade, il n'y a aucune certitude.

Mais enfin, cette affaire est folle.

Complètement folle.

Alors qu'est-ce qui fait le journaliste de tout ça ?

Ah bien, des articles, bien sûr.

Plusieurs articles qui reprennent

tous les incohérences de l'enquête à l'époque,

les confidences des deux ozots en prison,

et les lettres du taré qui revendiquent le meurtre.

Et vous avez trouvé un titre pour votre article.

Vous avez quelque chose qui accroche bien, hein ?

Ouais.

Ouais, j'ai bien réfléchi.

Que pensez-vous de Happy Face killer ?

Ça en jette, non ?

Le tueur qui sourit, référence au smiley, bien sûr,

c'est bien trouvé, hein.

Ça va bien marquer les esprits, ça.

Et puis ça sonne bien,

dit Happy Face killer.

Et les articles sortent les uns après les autres.

Imaginez la tête du procureur quand il lit ça.

Lui qui n'a aucune envie de rouvrir sa vieille affaire.

Vous ne voulez pas remettre l'ouvrage sur le métier ?

Monsieur le procureur,

je crains que vous n'y soyez obliger.

Lol, smiley, Happy Face.

Dans les mois qui suivent,

il se passe quelque chose d'absolument extraordinaire

et typiquement américain.

Aux États-Unis, les journalistes ont le droit d'interviewer des prisonniers.

Ça se fait souvent.

Et là-bas, ça ne pose aucun problème.

En France, ne l'imaginez même pas.

Bref, dans l'état de Washington,

une chaîne de télévision locale, Channel 2 News,

décroche l'interview exclusif d'un détenu.

Un type qui s'appelle Keith Hunter Jasperson.

Il a tué sa petite amie et il est dans l'attente de son procès.

Il leur a promis du lourd.

Ils ne vont pas être déçus.

Je suis responsable des meurtres de Happy Face Killer.

J'ai tué huit personnes dans cinq états des États-Unis.

Et je suis vraiment désolé.

Je pourrais jamais comprendre moi-même pourquoi.

Le type s'accusent de lui mort,

dont celui de Tonya Bennett.

Il dit que c'était la première.

C'est lui qui a écrit les lettres l'année dernière.

Il a été arrêté entre temps pour le meurtre de sa petite amie,

mais c'est le même bonhomme.

Et ça se confirme quand on compare son ADN

à celui retrouvé sous un timbre de lune des lettres.

C'est le même.

Et maintenant, il a un nom.

Keith Hunter Jasperson.

Un très grand type avec des lunettes et une tête d'employés de banque.

Le procureur, quand il voit ça à la télé,

d'autant que ça fait tâche-lui.

Vous connaissez les journalistes,

bèèèè, bèèèèèè,

des moutons.

Toutes les chaînes de télé, tous les journaux et toutes les radios,

ne parlent que de ça.

continue de penser que c'est un abruti en quête de reconnaissance.

C'est un type qui s'accuse de lui maître pour se faire moucher,

pour qu'on parle de lui à la télévision,

pour tenter d'entrer par la petite porte au panthéon des tueurs en série.

Mais bon, vu le bruit que ça fait tout ça,

faut qu'il se remue un peu.

Alors il appelle l'avocat de ce geste personne,

qu'il connaît très bien et en qui la confiance ?

Moi je t'assure,

il m'a demandé de te dire que c'est bien lui qui est responsable du meurtre de Tonya Bennett.

Et moi je le crois,

moi je le crois quand il me dit ça.

Et c'est un tournant.

Pour la première fois dans son fort intérieur,

le prog commence en envisager que l'Averne Pavlinak et John Sosnowski

sont peut-être innocents

et que c'est peut-être l'autre taré qui a tué Tonya Bennett.

Alors il va voir qui ce geste personne dans sa prison.

Un gaillard de plus de 2 mètres qui doit poser dans les 120 kilos

et qui lui raconte le meurtre de Tonya Bennett dans les détails.

Je l'ai rencontré dans un impas où j'étais venu jouer au billard.

Ça a matché tout de suite entre nous.

Elle était super caline et tout ça.

Sympa.

Alors j'ai voulu l'inviter au resto.

Elle m'a dit oui.

Et là je me suis aperçu que j'avais pas assez d'argent sur moi.

Alors je lui ai proposé de passer chez moi, prendre de l'argent.

Arrivé chez moi, on a commencé à s'embrasser.

Et puis voilà, on a couché ensemble mais

pour vous dire la vérité,

ça ne s'est pas trop bien passé.

Je n'ai pas réussi à lui faire prendre son pied.

Elle disait je ne sens rien, je ne sens rien.

Mettez-vous à ma place.

Ce n'était pas facile à entendre.

Surtout que ma femme avant me disait exactement la même chose.

Ça m'a fait sortir hors de moi.

J'ai commencé à la frapper.

Et puis j'arrivais plus à m'arrêter.

J'ai frappé, frappé, sans m'arrêter.

Et puis je l'ai tranquillé.

À un moment je me suis aperçu qu'elle bougeait plus.

Et qu'elle était morte.

Et là braguette alors.

Pourquoi elle avait découpé, monsieur ?

Parce que je me suis dit qu'on allait retrouver mes empreintes digitales sur les boutons.

D'abord ça, que je l'ai découpé.

Sur le tissu, il n'y avait pas de risque.

Mais sur les boutons, je me suis dit c'est plus prudent de faire ça.

Il raconte qu'après, il a mis le corps dans la voiture et qu'il a roulé.

Il cherchait un endroit où se débarrassait du cadavre.

Et là il a repéré un bosquet d'arbres au bord de la route.

Il s'est arrêté.

Il a tiré le corps de Tonya hors de la voiture.

Et il l'a traîné jusqu'à l'endroit où on l'a trouvé.

Elle avait son sac à main.

Je n'ai pas voulu le laisser à cause des empreintes encore.

Et tout ça pour pas qu'on puisse l'identifier.

Je m'en suis débarrassé le lendemain matin, pas loin.

Tout ça colle parfaitement avec la scène de crime.

Au millimètre.

Et vous seriez d'un corps pour aller sur place ?

Monsieur Jess Personne.

Et nous montrez très exactement où vous avez déposé le corps.

Oui.

Oui, bien sûr.

Vous pensez que vous vous en souviendrez ?

Oui.

Enfin oui, je crois.

Alors, le procureur l'embarque dans une fourgonnette

avec son avocat et une perte de policier.

Et il le ramène dans l'oregone, dans la région du crime.

Et c'est parti pour le jeu de piste.

Tournez à droite là, tournez à gauche ici.

Tout droit.

Stop.

Stop, je crois que c'était dans ce coin-là.

Il se trompe.

Ça n'est pas là qu'on a retrouvé le cadavre de Tonya Bennett.

C'est beaucoup plus à l'Ouest.

Et le sac à main, les papiers d'identité.

Vous pouvez nous amener là où vous dites les avoir jetés.

C'était il y a quatre ans.

Mais il désigne un endroit recouvert de buissons.

C'était là.

C'était là, j'en suis sûr et certain.

Puisqu'il est sûr de lui,

le procureur fait venir des débroussrayeurs.

Et assez vite, le terrain est complètement dégagé.

Et on ne retrouve rien.

Ni le sac à main de Tonya, ni ses papiers d'identité.

Du coup, est-ce qu'on ne serait pas en train de perdre notre temps

avec ce chat de personnes ?

Est-ce qu'il n'est pas seulement venu là pour prendre l'air ?

Lui qui va probablement passer le reste de sa vie

derrière les portes d'un pénitentier.

Oui, elles vont bientôt se refermer.

Oui, c'est là qu'il finira sa vie, comme d'autres gars l'ont fini.

Et donc, hypothèses qu'ils nous baladent.

Et qu'ils se baladent.

On ne sait toujours pas s'il est vraiment l'assassin de Tonya Bennett.

Une semaine plus tard,

l'un des enquêteurs appelle le procureur.

Filurez-vous que j'ai trouvé la carte d'identité de Tonya Bennett ?

Qu'il l'a ou il disait qu'il l'avait mise ?

Ah bon ? Je ne comprends pas.

J'ai fait fouiller toute la zone.

J'ai fait appel à des scouts, monsieur le procureur, un bel etique.

Ces gens-là, monsieur le procureur,

s'a fouillé dans des meutes de foin.

Il n'y a pas mieux que les scouts.

Et donc, ils ont retrouvé la carte d'identité exactement là où il l'avait dit.

Mais ça change tout.

Il n'y a que lui qui pouvait savoir où était cette carte d'identité.

Donc, il n'a pas menti.

Il est bien le meurtrier de Tonya Bennett.

Et les deux entreprises en prison sont innocents.

Ils se sont laissés condamner sans moufter alors qu'ils n'avaient rien fait.

Mieux, ils ont menti pour se faire condamner.

Enfin, elle a menti pour le faire condamner lui.

Et tant pis si elle passait à l'essoreuse elle aussi.

Les voilà innocentées sans qu'il n'ait jamais levé le petit doigt.

Ils ont passé cinq ans et neuf mois en prison pour rien.

Autant vous dire qu'on s'en presse de les libérer.

Ils sortent tous les deux de prison en novembre 1995.

Entre-temps, la verne Pavlinaque est devenue grand-mère,

une vraie mamie pour le coup.

Elle va voir grandir ses petits-enfants.

Durant l'instruction,

Kiss Hunter Jess Personne revendique le meurtre d'eux.

185 femmes. 185.

Mais au final, on ne peut lui en attribuer avec certitude que huit,

dont celui de Tonya Bennett.

Il faut que je vous dise deux mots sur l'oiseau.

Sans surprise, son père était alcoolique et violent,

et il le battait à coup de ceinture.

Quand il était petit, le jeune qui savait une femme,

quand il était petit, le jeune qui savait une potion.

Il adorait torturer les animaux, les chats, les chiens,

et aussi les oiseaux qu'il capturait.

Il les brûlait, il leur arrachait les points,

il les s'écartelait, et à la fin,

il les s'étranglait toujours.

Sous les applaudissements de son papa,

qui était très fier de lui.

Vers l'âge de dix ans, le jeune qui se passe au niveau supérieur.

L'un de ses rares copains, Martin, a fait une bêtise.

Et voilà qu'on l'accuse lui.

Il se jette sur Martin et il veut le zigouiller.

Ça se joue à pas grand-chose.

Un an plus tard, il a onze ans,

il est en train de nager dans un lac.

Un garçon de son âge arrive,

et il lui colle la tête sous l'eau jusqu'à ce qu'il ne puisse plus respirer.

Quelque temps plus tard, il se vange.

Ça se passe à l'école.

Il fonce sur le garçon, il le tire vers la piscine,

et il gloue, gloue, gloue,

il lui tient la tête sous l'eau.

Il faut l'intervention du maître nageur

pour empêcher la noyade.

Il dira plus tard qu'à cette époque,

il ne songeait qu'à étrangler des êtres humains.

Après,

Jasperson donne l'impression de rentrer dans l'an.

Il devient chauffeur de camion.

Et puis, à 20 ans, il se marie avec Rose.

Et ensemble, ils ont trois enfants,

deux filles et un garçon.

Sa femme, mais 14 ans,

a s'enfuir avec les gamins.

Elle vivait l'enfer.

Et l'infigurez-vous qu'il veut devenir

gendarme royale au Canada.

Car il est de nationalité canadienne.

Et il est enrôlé comme gendarme.

Et puis, il se blesse et il doit arrêter.

C'est juste après qu'il tue Tonya Bennett

et laissez d'autre.

À l'issue de son procès,

Keith Hunter Jasperson est condamné à la prison à vie.

Pour lui, meurtre.

Happy face, Keith.

Happy face.

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Un tueur en série américain qui a revendiqué 185 meurtres et qui a été condamné pour 8. C’est lui notamment qui a tué Tonia Benneth, en 1991, dans l’Oregon. Meurtre, pour lequel deux autres personnes avaient été condamnées.