Hondelatte Raconte - Christophe Hondelatte: 📣 Découvrez cette chronique de Gaspard Proust : "C'est mon mari qui va être content !"

Europe 1 Europe 1 9/1/23 - 6m - PDF Transcript

Européen matin.

Allez, place à vos signatures.

Européen programme chargé.

Jusqu'à 9h, le zapping politique européen

dans un gros quart d'heure avec Louis Dragnel,

le chef du service politique d'Europe.

Bonjour Louis.

Bonjour Dimitri, bonjour à tous.

Au programme.

On va parler du maître mot du jour, Abaya.

Emmanuel Ducro va nous rejoindre également

dans un instant.

On parlera de Beignade dans la scène.

La revue de presse d'Olivier de la Garde.

Bonjour Olivier, à la une semaine matin.

Bonjour Dimitri.

On va parler d'Abaya également.

Et on parlerait aussi d'anciens présidents

qui n'ont pas le temps de peut-être pas là

où ils se trouvent.

Allez, dans dix petites minutes.

C'est à vous.

Et c'est aujourd'hui, c'est présentement la rentrée

de Gaspard Proust.

Bonjour Gaspard.

Bonjour, bonjour tout le monde.

Bonjour la vie.

Bonjour la garde, le nouveau bisu.

Qu'est-ce que je suis content de revenir à la mine

et de vous retrouver, vous mes frères d'armes.

Comme dirait Zolas, il avait pondu un bouquin

sur notre dur métier après germinale matinale.

Le roman qui décrypte le monde impitoyable

des gueules blanches de l'info.

D'ailleurs, chers auditeurs, comme nous sommes filmés,

vous pourrez vous amuser à constater la vitesse

avec laquelle va disparaître le brosage de l'autronche

au fur et à mesure de la progression de la saison.

Alors bien sûr, certains ici sont privilégiés

et possèdent naturellement un thym plus hellé que d'autres.

Je pense évidemment à Dimitri,

et tienne l'entier des inclomènes.

Ce qui, contrairement aux autres, a eu la chance d'avoir

une enfance baignée par les rayons du réacteur

numéro 3 de Chernobyl.

On croit presque que vous êtes contents d'être

revus parmi vous.

Parce que vous m'avez manqué, vous savez,

que durant ces vacances, quand je me suis retrouvé

dans ce très bel hôtel en Suisse,

à temps de mon tourneau d'horocini et boire mon lafite 90,

avant, je lui ai dit, mais qu'est-ce qu'ils sont en train de foutre

les autres boucles de la matinale ?

J'étais limite d'aller les retrouver.

Je me suis dit, bon, Pavlenko, c'est vite fait.

C'est pas le moment d'aller à Bakhmut.

Adadi, elle doit être entre Paris.

Clairement Ferrand, je fais chasseigne.

Rester Sonia, et je me suis dit,

bon, même s'il y a beaucoup de monde en l'été,

le cap ferrait, je connais pas.

Ah, vous connaissez pas le cap ferrait ?

Non, j'ai vu une fois les petits mouchoirs,

j'ai mis direct ça sur ma note-toudou liste.

La note-toudou liste, mais du coup, vous n'y êtes pas, allez.

Non, j'ai renoncé, je sais pas, je suis dit,

je vais me retrouver là-bas,

pour peu qu'on propose une excursion sur l'île aux oiseaux

et que je vois trembler au loin d'amour une cabane sur pilotier,

ça va acheter un froid quand on va rentrer.

Ouais, je te confirme.

Et voilà, je te connais ma mabreque.

Ouais, moi aussi, mon gars.

J'ai oublié de dire à nos auditeurs

que notre invité politique, Olivier Grégoire,

est restée pour vous écouter.

Elle a un beau temps, allez, en l'occurrence.

L'actualité n'a pas chaud, mais cet été,

vous avez eu envie de commenter,

ça vous a manqué.

Si vous savez à quel point cet exercice m'a manqué,

ce crossfit verbal de l'actu.

Franchement Dimitri, peut-on imaginer

un instant une vieureuse et épanouie

sans se lever à 5 heures du matin

pour aller décortiquer les arabesques intellectuels

d'Olivier Ford ?

Je pense que c'est de l'ordre

de l'hygiène mentale. Vous savez, c'est le fameux

sutra des trois nobles vérités

sur la politique française du Bouddha.

Et trois nobles vérités sur la

politique du Bouddha ? Vous ne connaissez pas.

Je pense à Macron, posture du pigeon,

je pense à ton delier, posture du chandelier.

Si Papendia y passe par là, vite, un chien t'est en bas.

Ça ne vous dit rien.

Non, je ne le sais pas. Il ne vous aura pas échappé

que Papendia n'est plus au gouvernement.

Oui, quelle perte. Après Prigogine, accident d'avion,

Papendia et l'accident de ministère.

Mais bon, c'était prévisible.

Ah, vous vous trouvez ? Ah bah il n'était pas taillé pour toi.

Le poste, si tu prends un conducteur

du métro de la RATP, tu le fous

dans le cockpit d'un Airbus. Et tu lui dis

bon, amène-moi à Tokyo. Un an plus tard,

t'es sûr d'être toujours collé à l'avant-tousse d'un terminal de Roissy.

Bon, vous avez vu qu'il a rebondi

nos nominations au Conseil de l'Europe.

Ouais, ça c'est une bonne idée, ça c'est malin.

Comme c'est un poste qui sert à rien, il va enfin pouvoir donner la pleine mesure

de son talent. Et je vais vous dire,

j'attends avec impatience qu'il nous pond d'un bouquin

intitulé La Baya, ou l'histoire

d'une vraie tradition folklorique bretonne.

Alors il ne vous a pas échappé également que

l'égoire restait avec nous,

et ministre du Tourisme,

mais aussi des PME et du commerce.

Oui, et ça c'est un choix super malin

pour ce poste. Pourquoi ?

Nommé une femme qui est balance pour établir le déficit

de la balance commerciale,

c'est du bière à 25 bandes d'énarques

sous enphétamine quand même. Vous êtes

renseigné sur son signe astrologique.

C'est ma passion, vous savez que je sais que je dégage

spontanément une aura d'intellectuelle, comme

une sorte de Michel Onfret mais en drôle,

mais je suis avant tout une Elizabeth

d'essayer avec un Segegg.

Et puis, surtout, comment dire,

j'ai une passion pour les femmes balance.

Adadie, bon, on est balance aussi, on est.

Oui, oui, oui.

Dieu sait, si je n'aime pas parler de ma vie intime,

il y a quelques années, avant de me mettre en troupes

avec Mathilde Panot et Assa Traoré,

j'ai eu un scrunch pour Olivier Grégoire.

Un scrunch ?

Oui, c'est un crush en version xxl.

Et je la suivais partout,

j'étais déguisé, bon, j'étais déguisé,

là par paire, j'étais imperméable, perru crousse,

j'en relève sur les dents.

Parfois, je voyais Olivier qui se retournait et disait

« Mais pourquoi il me souvient partout, Al-Roumanov ?

C'était un amour impossible.

Un amour impossible ?

Oui, parce qu'à l'époque, on peut en parler.

C'est mon mari qui va être content.

Oui, elle roulait

de la place de nouveau.

Comment il s'appelait, déjà, le vendeur de tapas

à Patrice, attendez.

Manuel Valls, je les ai vus ensemble

faire les boutiques de l'Avenue Montaigne.

Chez les femmes, il y a les croqueuses de diamants

du suisseur de Chouros. Alors ça, il faut se méfier.

Et je me suis dit « Mais qu'est-ce qu'il fout

avec lui ? Qu'est-ce qu'il fout avec lui ?

» Et curieusement, d'habitude, on voit un mec, on se dit

« Mais qu'est-ce qu'il a de plus que moi ? »

Et là, je me suis dit « Mais qu'est-ce qu'il a tellement

en moins, au point qu'elle finisse par le trouver

attachant ? »

Sur cette profonde méditation, sur la psychologie

féminine,

je vous laisse,

j'ai vu que Sarkozy passe par là.

Mais oui, vous pouvez rester.

J'ai écrit un livre passionnant.

Même les imitations de cette année, en plus.

Oui, j'ai décidé de me spécialiser.

Merci beaucoup, Gaspard.

Ah, du crô.

Eh ben voilà, oui, y a foule, j'ai tous les biens.

J'irai.

Merci Olivier Grégoire.

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Gaspard Proust face à Olivia Grégoire : «C'est mon mari qui va être content»

Chaque mardi, mercredi et jeudi dans la matinale de Dimitri Pavlenko, Gaspard Proust livre son regard sur l'actualité.