Les Grosses Têtes: DÉCOUVERTE - "Les pourquoi du rugby" : le plaquage, geste indissociable du rugby

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Bonjour, c'est Arnaud Cronpon, bienvenue dans les pourquoi du rugby.

A l'occasion dans la coupe du monde en France, je vais vous expliquer tout ce que vous devez

savoir sur le rugby, ses règles, ses codes, sa ferveur, et tant d'autres choses.

Dans cet épisode, attention, ça va piquer, pourquoi le placage?

C'est bien simple, parce que ce geste défensif est indissociable du rugby.

Quel stade n'a pas raisonné au son d'un gros bouchon?

Quel stade n'a pas rugi devant un gros placage?

Ce ouf des supporters qui indiquent que le caramel était étonnamment bien salé, mais de qualité.

Le placage consiste à stopper le porteur de balle pour l'emmener au sol.

Il peut s'effectuer seul ou à plusieurs.

Alors, d'abord, on a le placage aux jambes, donc sous la taille simple et efficace,

qui laisse libre les bras de l'adversaire, certes, mais qui l'empêchera de continuer sa course.

Essayez de courir à 100 mètres avec un pantalon sur les chevilles,

d'autant que, dans le cas présent, je le rappelle, le pantalon est un gaillard de 100 kilos.

On a ensuite le placage qui se situe au-dessus de la taille.

Là, ça découpe.

On oublie les soirées poésies au coin du feu pour passer à la trancheuse à jambon de Jackie,

le roi de la boucherie.

C'est ce placage qui donne les fameux arrêts buffets, comme on dit dans le jargon.

Rien à voir avec le peintre Bernard Buffet qui a peint la tête de Cloume,

même si en rugby, on peut ressortir avec un nez rouge.

Dans le rugby moderne, on voit de plus en plus de placage à deux.

Un haut, un en bas.

Le gabarit des joueurs a tellement évolué qu'il a fallu s'adapter.

Deux éléphants, plus de chances d'arrêter un SUV lancé à 130 km sur l'auto-hôte

qu'un moucheron même déterminé qui finira sa course sur le pare-brise avec une migraine carabinelle.

En rugby, tout le monde plaque.

Du 1 au 15, il faut savoir plaquer.

Même si nos avant-générales et la troisième ligne en particulier

ont une addiction certaine pour cette action de jeu.

D'ailleurs, il n'est pas rare de les qualifier de ton deux agasins.

Mais attention, le placage a ses règles.

Très strict.

Il faut enlacer obligatoirement l'adversaire avec ses bras.

Une sorte de gros câlin rugueux.

S'il n'y a pas les bras, pas de chocolat,

puisque c'est juste un gros tampon suivi d'un gros carton.

Il est aussi formellement interdit de plaquer au-dessus des épaules.

Là, on passe au catch.

C'est le coup de l'accord à linge.

Appelé cravate au pays de l'Ouvali.

Depuis quelques années, le fameux placage cathédrale est interdit et sévèrement sanctionné.

Ce placage, où on soulevé le joueur adverse pour le faire passer cul par-dessus-tête

et le planter dans la pelouse tel un jardinier avec ses begonnias.

A Toulouse, on appelait ce placage,

montrer le capitale et, à Perpignan, montrer le canigou.

La France a connu des spécialistes du placage.

Qui a oublié Serge Betscher?

Surnommé la Faucheuse,

ou les Carisseurs Biarraux?

Sûrement pas Johnny Wilkinson.

Thierry du sautoire,

ne fut pas surnommé au hasard le Sécateur,

ou The Dark Destroyer,

tout comme Sébastien Chabal,

affublé de saubriquets,

l'anesthésiste ou cartouche.

Et bientôt, j'en suis sûr,

nos Aldrite, Bouddhaire, Jelonche,

Olivon, Croce, Makalu

auront aussi le droit à leur surnom de Maître Chatouilleur de Cochelette.

Voilà pourquoi le placage.

Merci d'avoir écouté ce pot de cast sur le Rue Juvie

pour découvrir tous les épisodes des pourquoi du rugby.

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A très vite sur RTL,

dans les stades, sur le pré ou à la buvette.

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