Les Grosses Têtes: DÉCOUVERTE - "Les pourquoi du rugby" : Ferveur, passion, communion... L'amour du ballon ovale

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Bonjour, c'est Arnaud Cronpon.

Bienvenue dans les pourquoi du rugby.

À l'occasion de la Coupe du monde en France,

je vais vous expliquer tout ce que vous devez savoir sur le rugby.

Ces règles, ces codes, sa ferveur, et tant d'autres choses.

Dans ce premier épisode, la question suprême,

pourquoi le rugby?

Personnellement, j'aime la légende de William Webelis,

qui, en 1823, il y a donc 200 ans pile

dans la ville de rugby en Angleterre,

a pris le ballon à la main dans une partie de football

où il s'emmerdait pour aller aplatir derrière la ligne adverse.

On dit même que si le ballon est au val au rugby,

c'est parce que William Webelis a tellement serré le ballon de foot

contre lui pendant sa course qu'il l'a complètement défendue.

Vrai ou pas, on s'en fout.

C'est bon, c'est frais, même si c'est anglais.

Bien sûr qu'on connaît des ancêtres rugby,

comme la Soule au Moyen-Âge en France,

où s'attartinaient sévers pour récupérer une pence de brebis,

ou le Knappane au Pays de Galles,

le Hurling en Cornwall et en Irlande,

ou le Caltio en Italie.

Mais le petit William n'en est pas pour autant un manchaud.

Le rugby, c'est le sport d'équipe par excellence,

qu'il soit à 15, à 13 ou à 7.

Seuls au rugby, on n'est rien.

On est ce gnous et ce lait face à une meute de lion.

On se fait bouffer.

Au rugby, on ne peut pas la jouer perso, comme on dit.

On peut parfois s'emballer en voulant faire le cadrage des bords de trop,

mais en aucun cas, garder le ballon pour briller en solitaire,

sinon l'assamption est douloureuse.

Tout le monde a sa place au rugby.

Tous les gabarits peuvent s'exprimer.

Les gros, rien de péjoratif en Novalie,

puisque c'est ainsi qu'on désigne les avant.

Les très grands, qui sont notre deuxième ligne,

les poutres du pack,

ce qui ne les empêche pas de sauter en touche.

Les petits, arnieux, hérusés,

on retrouve souvent avec un oeuf dans le dos,

en plus du coque sur le cœur.

Le 10, qui n'a pas un gabarit golgote,

chef d'orchestre au sang froid,

qui a banni la panique de ses émotions,

sauf en cas de pénurie de groupie à la sortie du slag.

La ligne de trois quarts, la ligne de trois quarts.

Du solide et du pur sang,

deux cendres, costauds, courageux et veloces,

plus de flèches sur les ailes,

qui filent des complexes aux pilotes de F1

de Manicourt, et l'arrière,

dernier rempart et relanceur,

qui doit être solide, agile,

rapide et aussi stable

sur ses jambes que dans sa tête.

Bref, c'est le couteau suisse des trois quarts.

Le rugby, c'est l'esprit de sacrifice

pour l'équipe, pour le copain.

Si on ne demande pas au gros de courir

le 100 mètres en moins de 11 secondes,

on ne demande pas non plus aux trois quarts

de pousser en mêlée fermée, chacun son boulot.

Quel que soit son niveau de jeu,

le pro-pro de la Corpo, la finale,

de la coupe du monde, le rugby, c'est pour la vie.

Jean-Pierre Rive l'a tellement bien évoqué en 10 ans,

le rugby, c'est l'histoire d'un ballon

avec des copains autour,

et quand on enlève le ballon, il reste les copains.

Et quand on parle de sport d'homme,

ce n'est pas de la virilité exacerbée

ou du machisme désuet,

c'est avec un grand hache

pour ses valeurs telles que la détermination,

le courage, la menégation, le respect,

la modernité, des valeurs communes

à nos joueurs, comme à nos joueuses

dans des plaies à Sandrine Rousseau.

D'ailleurs, on parle d'école du rugby

où on apprend aussi bien

à manier l'olive que la vie.

Oh rugby, oh rugby,

je t'adore, je te vénère,

je t'idolatre.

Ouais, d'accord, ok, ça va.

On n'a jamais dit qu'il n'y avait jamais d'excès

dans le rugby, et heureusement, voilà pourquoi le rugby.

Merci d'avoir écouté ce pot de cast

sur le rugby

pour découvrir tous les épisodes des pourquoi du rugby.

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