Les Grosses Têtes: DÉCOUVERTE - "Les pourquoi du rugby" : d'où vient le Haka, chant traditionnel des All Blacks ?

Bonjour, c'est Arnaud Cranpon, bienvenue dans les pourquoi du rugby.

Dans cet épisode, on va chanter, on va danser.

Pourquoi le Haka ?

Tous les amateurs de rugby connaissent le Haka,

et je dirais même mieux que ceux qui ne s'intéressent pas au rugby,

connaissent aussi le fameux Haka des joueurs de l'équipe de Nouvelle-Zélande.

Haka, qui signifie « danse »,

est un terme générique qui rassemble toutes les danses cérémonielles maorilles.

Les Haka font partie intégrante de la culture maorille depuis toujours.

Selon la légende,

Tama Nuitéra, Dieu du Soleil,

et sa femme inéromatie,

des aises de l'été,

ont eu un fils,

Tanae Horé.

Et durant l'été,

celui-ci, dansé pour sa mère,

avec des mouvements légers et rapides qui faisaient frémir l'air.

Eh ben voilà,

les Haka étaient nés.

Et depuis,

on fait frémir l'air et les gars d'en face,

en chantant et en se frappant sur les cuisses,

les bras et le torse.

Car les Haka ont longtemps été utilisés sur les champs de bataille

pour se donner du courage

autant que pour impressionner l'ennemi.

Mais pas uniquement.

Les Haka sont aussi utilisés dans tous les moments de la vie maorille,

de la naissance à la mort

en passant par le mariage

et maintenant le sport.

C'est uniquement à partir de la première coupe du monde en 1987

que les Holblacks ont décidé de nous emmettre plein les yeux et les oreilles

à chaque match

en faisant un Haka.

D'ailleurs,

les hommes à la fougère argentée ont deux Haka.

Le Kamate, le plus connu,

un Haka créé aux alentours de 1820

par le chef maorille,

Théro Paraha.

Pardonnez mon accent, j'ai pas fait maorille première langue.

Le chef maorille, Théro Paraha,

venait d'échapper à une tribu ennemie

en se cachant dans un trou sombre

en étant persuadé qu'il allait mourir.

Quand il sortit de son trou,

la première chose qu'il vit

fut la lumière

et un visage ami.

Ce qui explique que dans les paroles,

on est Kamate, Kamate,

c'est la mort, c'est la mort

et Kaora, Kaora, c'est la vie, c'est la vie.

Mais le 27 août 2005,

à Dunedin, en Afrique du Sud,

les Holblacks surprennent tout le monde

en exécutant devant les Springboks

un nouveau Haka,

conduit par Tanaumaga,

le Kapaopangu.

Kapa Kapa,

du Kapaopangu,

du Kapaopangu,

du Kapaopangu.

Un Haka,

pouvant paraître encore plus brutal,

puisqu'il se termine par un geste

mimant un égorgement.

Parait-il que ce nouveau Haka

aurait été réalisé

parce que le Néo Zélandé

n'avait pas apprécié que les supporters sud-africains

siffle le Kamate lors du match précédent ?

Depuis,

les Holblacks utilisent les deux Haka,

le Kamate et le Kapaopangu.

Ce dernier étant réservé pour les matchs

un peu plus spéciaux

pour bien insignifier à l'adversaire

qu'ils ne sont pas entrés sur le prix

pour compter les paroles.

Les Néo Zélandés ne sont pas les seuls équipes

à exécuter une danse traditionnelle

avant un match.

Mais ce ne sont pas des Haka,

puisque c'est un terme

uniquement maori,

je vous l'ai dit.

Personnellement,

j'ai essayé de faire un Haka

avant d'aller me coucher

pour impressionner ma femme,

ben...

ça va pas marcher du tout.

Voilà pourquoi le Haka.

Merci d'avoir écouté

ce pot de cast sur le rue Joui.

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des pourquoi du rugby,

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À très vite sur RTL,

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RTL Matin.

L'œil de Philippe Cavrivière.

Éric Dupont a été resté

pour votre chronique.

Oui.

Alors, vous avez parlé

de 250 000 euros de dégâts

dans le tribunal.

Au début, j'ai eu peur.

Je me suis dit merde.

Il lui ont rayé sa montre.

Ça va nous.

C'est pas vrai.

Il a tout vendu.

Il n'a plus rien.

Cet homme n'a plus rien.

Cet homme est aux aboies.

L'œil de Philippe Cavrivière

c'est chaque matin à 7h55 sur RTL.

Cette saison,

Philippe Cavrivière est aussi à 8h30.

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