Les Grosses Têtes: DÉBRIEF - Rachel Khan : aux Grosses Têtes, "on peut partager ce rire"

RTL RTL 10/27/23 - Episode Page - 6m - PDF Transcript

Bonjour, c'est Laurent Rue qui est l'émission des grosses têtes.

Viens de se terminer sur RTL, mais en exclusivité pour vous, chers auditeurs.

Je vous propose d'écouter le débrief animé par une des grosses têtes du jour

au micro de Rachelle Asria. C'est parti.

Bonjour, Rachelle Cannes.

Bonjour, Rachelle.

Comment s'est passée cette émission ?

J'ai adoré cette émission.

Vraiment, j'ai adoré.

Déjà, j'avais un nouveau camarade à côté de moi.

Puis, il y avait une ambiance du vendredi.

On a fait avec.

On s'est vraiment bien amusé.

Vous avez même croisé Bernard Maby.

C'est un peu les coulisses de l'émission.

Vous avez croisé Bernard Maby à la fin.

Oui.

Et vous vous êtes dit, c'était vachement drôle.

Ah, c'était hyper drôle.

C'est-à-dire qu'en fait, on avait tous la même énergie.

J'ai l'impression.

Donc cette énergie, en fait, d'un week-end, peut-être, qui va arriver.

Et donc, on s'est écoutés.

On s'est vraiment bien mariés.

On était un peu en boucle sur des sujets et j'ai adoré.

Vous parliez du petit nouveau.

C'était Alex Vizorek.

Absolument.

Il vous a plu.

C'était la première émission ensemble.

C'était la première émission que je faisais avec Alex.

On était à côté.

Bonne complicité.

Franchement, j'ai beaucoup aimé.

Ouais, grande complicité et il a beaucoup de culture.

Il est étonnant.

Oui, il est étonnant parce qu'en fait,

il est là en douceur, il est très à l'écoute, très attentif.

Et puis, il met sa petite touche très singulière et j'ai bien aimé.

Ouais.

En parlant du rire, Didier Bourdon a récemment dit le rire étant danger.

Vous êtes d'accord avec lui ou vous trouvez que

qu'on peut encore dire tout ce qu'on pense.

Alors, il y a deux choses.

Un, le rire, le rire physique étant danger.

Et deuxièmement, effectivement, on ne peut plus dire tout ce qu'on pense.

Et surtout, on n'a plus le droit de faire des traits d'humour.

C'est-à-dire qu'on n'a plus le droit d'aller sur ce chemin de traverse,

cette singularité justement, et de faire des traits d'humour.

C'est-à-dire qu'en fait, c'est perçu comme quelque chose de pas bien,

de pas conventionnel.

C'est d'une tristesse.

Et ça participe à la déshumanisation, je trouve.

Ce qui vous plaît le plus en participant au Grosse 7,

c'est quoi cette liberté du rire ?

De se dire vraiment pendant 2h30, on va couper du monde

et on va être dans notre bulle où on va tout se dire

et se faire rire aussi les uns avec les autres.

Ce qui me plaît, c'est ça, effectivement, l'humour de partager le rire

avec des personnes intelligentes, fines, toujours fines en fait,

même s'il peut y avoir des blagues un peu grasse, etc.

Et des personnes qui ne veulent pas du mal,

même si parfois il y a des mots, on se taquine, on se titille,

ça c'est très agréable, mais surtout de partager ce rire

avec des personnes qui ne se ressemblent pas.

C'est-à-dire qu'on ne pense pas de la même manière,

on n'est pas du même milieu, on a des parcours complètement différents.

Et pourtant pendant 2h30, on va partager ce rire

et ça, c'est quelque chose d'éperdument précieux dans nos humanités.

Rachel, avant de parler de vos projets, de votre actualité,

j'ai obligé d'évoquer le rugby avec la grande finale de demain,

sans la France, vous avez été tristes ?

Très tristes, à chaque fois qu'il y a un maillot d'équipe de France,

j'adore supporter notre équipe, être à leur côté.

Puis c'est vrai que quand j'avais participé au clip de candidature

pour la Coupe du Monde, donc c'est vrai que j'étais attachée

à cette Coupe du Monde 2023, mais pour l'amour du sport,

je regarderai la finale.

Et vous serez pour qui ?

Pour Vélzélande, l'Afrique du Sud.

Alors ça, c'est très difficile, je crois, de Nouvelle-Zélande.

C'est vrai, pour les petits nouveaux, parce que l'Afrique du Sud a démarré.

Mais oui, c'est pour ça.

Donc on soutient la Nouvelle-Zélande ?

Exactement, moi, personnellement, Nouvelle-Zélande.

On se crée ensemble, je suis d'accord avec vous.

Elle vous vient d'où cette passion du rugby ?

J'aimais beaucoup le rugby quand j'étais petite

et c'est vrai que je jouais, alors là, je devais être vraiment au collège.

Je jouais, mais ce que j'aimais, en fait, c'est parce que j'ai été sprinteuse.

Donc en fait, j'adorais partir avec le ballon pour marquer l'essai,

mais partir en sprint.

Après, j'adore la philosophie du rugby.

C'est-à-dire qu'en fait, on est un collectif et pas à pas,

on doit gagner du terrain tous ensemble.

J'adore cet esprit-là et j'adore l'humanité qui a à la troisième mi-temps, évidemment.

En parlant de sport, on retrouve sur votre dernière BD une sportive.

C'est un lien avec votre vie aussi à vous ?

Oui, vous aviez voulu...

Totalement. C'est-à-dire que c'est un lien entre le sport et la vraie vie.

Sachant que dans le sport, et justement par rapport à ce qu'on vit,

ce qui est intéressant dans le sport,

on a tendance dans cette vie-là à pointer du doigt à l'autre en tant qu'ennemi.

Et dans le sport, c'est nous-même notre propre ennemi.

Et ça, je pense qu'il ne faut jamais l'oublier.

Rachel, vous nous préparez quoi pour cette fin d'année et peut-être 2024 ?

Il y a déjà des projets ?

Un nouveau livre.

Qui parlera ? On peut savoir le...

En fait, c'est la continuité de ce que j'avais écrit dans RACÉ.

Donc, c'est sur les mots.

Sur la France, c'est sur les mots M-O-T-S.

RACÉ est sorti en 2021, c'est ça ?

Oui, en fait, là, c'est une forme de RACÉ 2 qui parle d'autres mots qui nous séparent,

des mots aussi qui nous répartent et qui nous font tenir debout.

Vous prenez combien de temps pour écrire un livre ?

Ça dépend.

Ça dépend. Le premier, c'était un roman, je l'avais écrit en trois mois.

RACÉ, j'avais mis beaucoup de temps parce que pour être exigeante,

justement, comme dans le sport, avec les mots,

là, je pense, ben, cinq mois, six mois.

Mais comme c'est des livres qui ont été réfléchis pendant toutes ces années,

il s'abat plus vite.

Mais en fait, ils sont en réflexion depuis longtemps.

On sera là pour le découvrir et vous reviendrez m'en parler ?

Bien sûr, avec plaisir, Rachel.

Le rendez-vous, merci Rachel Cannes.

Merci.

Merci d'avoir écouté le débrief des grosses têtes.

Soyez au rendez-vous demain pour une nouvelle émission à 15h30 sur RTL

ou encore en replay sur l'application et bien sûr toutes nos plateformes partenaires.

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À la fin de chaque émission, retrouvez en exclusivité sur les plateformes de podcast le débrief des 2h30 d'antenne qui viennent de s'écouler, en compagnie d'une des Grosses Têtes du jour... Ce 27 octobre, Rachel Khan était au micro de Rachel Azria. Et alors que la période ne prête pas aux rires, l'écrivaine insiste sur l'importance d'une émission comme les Grosses Têtes aujourd'hui.

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