Les Grosses Têtes: DÉBRIEF - Philippe Geluck fête les 40 ans de son Chat !

Bonjour, c'est Laurent Rue qui est l'émission des grosses têtes,

vient de se terminer sur RTL, mais en exclusivité.

Pour vous chers auditeurs, je vous propose d'écouter

le débrief animé par une des grosses têtes du jour.

C'est parti !

Bonjour Philippe Goliuk.

Bonjour Rachel, oh non pardon, c'est Anthony Block, comment vas-tu ?

Ça va bien, merci, surtout toi, comment s'est passé l'émission alors ?

Mais le mieux du monde, c'était un bonheur de retrouver des grosses têtes très pointues.

C'est une équipe que j'ai adorée.

C'est pas toujours le cas, mais je ne dirais pas de non.

Je ne veux pas dire du mal des gens, j'adore tellement dire du...

Non non, mais ils sont tout le monde est formidable.

Est-ce que tu as réussi à répondre à beaucoup de questions dans cette émission ?

Très peu, je crois que j'ai cité deux auteurs de citations

et après j'en ai pas touché une,

mais moi c'est juste parce que je veux laisser la place aux autres.

Alors, mais justement, est-ce que tu te souviens de ce qu'on apprend dans l'émission ?

Par exemple, si je te pose deux, trois questions sur les questions qu'il y a eu dans l'émission,

est-ce que tu pourrais me répondre ?

Par exemple, connais-tu le vrai nom du colonel Fabien ?

Est-ce que tu t'en souviens ?

Je te pose la question dans l'autre sens, parce que c'est le colonel Fabien,

mais il s'appelait Pierre, la quelque chose.

Je reprends mes notes, je reprends mes notes, il s'appelait Pierre-George.

Bravo, Pierre-George.

Voilà, aussi surnommé Fredo.

Très bien, mais donc tu prends des notes pendant l'émission pour essayer de retenir ce qu'on dit,

ou tu oublies deux, trois jours plus tard, tu as déjà tout oublié.

Ah mais non seulement j'ai oublié trois jours plus tard,

mais à la question suivante, je ne me souviens pas de la précédente,

et comme beaucoup d'entre nous, quand je réécoute un best-of,

et qu'il y a une question qui est posée, je n'arrive pas.

Parfois oui, mais souvent non.

Déjà, le nom de l'animateur, je n'arrive pas à me le mettre Roland Mucchiais.

Mais d'ailleurs, avec Laurent Mucchiais,

vous connaissez puis combien de temps ?

C'est fait combien de temps que tu travailles avec lui ?

Alors, Laurent m'a appelé à la radio à France Inter en 96,

il venait d'arrêter les news sur TF1,

et en janvier 96, quelques jours après la mort de Mitterrand,

on a attendu qu'il soit parti pour commencer à collaborer,

il m'a appelé dans l'émission, ça s'est super bien passé,

puis il m'a fait revenir, et paf, la complicité est née,

l'amitié est née, et ça n'a jamais cessé.

Ça t'a bientôt 30 ans.

Et juste avant ça, on était dans le même journal,

Info matin sur lequel je faisais par être un strip quotidien,

trois cases, et lui, il y avait une petite chronique,

on était sur la même page, et c'est comme ça qu'on s'est approché de l'enblot.

D'accord, donc c'est bientôt 30 ans,

et lui aujourd'hui, quelqu'un d'important en fait, son anniversaire,

c'est le chat qui a donc 40 ans,

avec la sortie du nouvel album, le chat et les 40 bougies,

c'est le 24ème album.

Commergé.

Donc il n'a pas un par an.

Ah non, non, non, non, j'ai toujours alterné avec des encyclopénie,

des dessins, des recueils de dessins un peu plus grossiers,

des livres de textes, etc.

Non, parce qu'il faut mettre le public, il doit être en manque le public.

C'est comme, je suis comme un revendeur de drogue,

il y a un moment, il y a un petit peu de...

Il y en a plus, donc les mecs qui sont là, ils donneraient tout pour avoir.

Et là, ça y est, les gars, le 11 octobre, l'album sort aujourd'hui en librairie.

Et tu sais combien tu en as vendu, des albums,

je crois que c'est 15 millions d'albums vendus.

Je réalise pas bien, mais c'est vrai que c'est des chiffres qui font 20,

tout de même sur 40 ans, mais ça fait beaucoup.

On espère avec cet album-ci, doubler le chiffre total.

On espère, on croise les doigts.

Du coup, est-ce que tu sais combien de dessins en tout tu as fait depuis 40 ans ?

Alors, je les ai pas comptés, mais nous avons une base de données.

J'ai une archiviste qui estime à 20 000 dessins produits,

mais il y en a des dizaines de milliers en plus,

si on compte les non-aboutis, les esquisses, les ébauches, les délicaces, etc.

C'est des centaines de milliers.

Il y en a eu 15 000 de publiés dans la presse.

Et donc tous les jours, tu as en tête ou tu dessines quelques dessins, deux, trois...

Enfin, tu peux nous donner le prochain dessin sur le cas que tu es en train de travailler.

Oui, alors hier soir au resto, j'ai noté une idée qui me passait par la tête,

et alors je dois encore la tourner exactement,

parce que le chat, c'est de l'orphèvrerie, ça doit être très ciselé.

Mais en gros, ça dit ceci, c'est quand on se retrouve et qu'on doit lire

une ordonnance médicale écrite par un médecin,

on est un petit peu comme un alphabet devant un poème de Victor Hugo.

C'est illisible.

Très bien. Bon, on va le découvrir bientôt.

Merci Philippe, et on se retrouve, je crois, la semaine prochaine au gros 7.

Le plus grand plaisir de tous les auditeurs d'Artiel.

C'est très possible. Voilà, j'aime mettre les auditeurs aussi en manque.

Donc il faudra vous passer de moi pendant quelques jours, je suis vraiment désolé.

Les retrouvailles seront d'autant plus corrusquantes.

Corrusquantes.

Oui, c'est Gérard Miller qui m'a appris ce mot, ça veut dire merveilleuse, brillante, etc.

On apprend des choses, même dans les podcasts.

Merci Philippe, à bientôt, au revoir.

Merci d'avoir écouté le débrif des grosses têtes,

soyez au rendez-vous demain pour une nouvelle émission à 15h30 sur RTL

ou encore en replay sur l'application et bien sûr toutes nos plateformes partenaires.

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