Monde Numérique - Actu Technologies: [Debrief] Amazon présente ses nouveaux robots (extrait de L'Hebdo)

Jérôme Colombain Jérôme Colombain 10/22/23 - 10m - PDF Transcript

Salut, Jérôme Colombin!

Salut, Bruno! Comment tu vas?

Écoute, j'ai l'impression que tu n'es pas tout à fait dans ton environnement normal cette semaine,

puisque tu m'appelles de Seattle, c'est bien ça.

Oui, effectivement. Je suis venu passer la semaine à Seattle

parce qu'il y avait un événement qui était organisé par Amazon

pour nous parler du défi de la livraison.

Une fois qu'on a commandé sur Amazon un produit,

après, évidemment, il faut qu'il nous livre.

Alors comment ça se passe?

Eux, ils sont toujours en train d'essayer d'innover

évidemment pour que d'une part, ça coûte moins cher,

mais pour être plus efficace, c'est que l'expérience

soit plus intéressante pour les consommateurs,

et c'est un peu ça qu'on nous a présenté cette semaine.

Et donc, j'imagine que tout cela se fait grâce à un maximum de technologies.

Écoute, c'est pour des geeks comme nous, c'est le bonheur, c'est de voir ça.

Et autant plus, c'est qu'on en parle beaucoup,

mais de façon un peu abstraite parce qu'on n'est pas là.

Et là, de pouvoir passer quelques journées avec les gens

qui sont au beau milieu de tout ça,

mais en plus avec ceux qui travaillent à innover,

on a visité des laboratoires, on a rencontré des ingénieurs,

et là-dedans, moi je trouve ça pour vraiment être très concret.

Moi, ce que je retiens, par exemple, il y a deux robots

qu'on a croisés littéralement.

Il y en a un qui s'appelle Hercule.

Et c'est quand on voit des images des grands centres de distribution d'Amazon,

il y a toujours ces grandes tours en étagère où on place les produits.

Et bien, maintenant, ils ont créé une nouvelle génération de petits robots

qui s'en vont sous ces étagères-là.

Et c'est tellement précis, c'est tellement intelligent,

l'utilisation est efficace,

qu'ils arrivent à être plus performants de 25 % dans toute l'opère.

J'imagine, puis l'autre robot...

Mais pardon Bruno, pardon de t'interrompre,

c'est toujours les petits robots qu'on connaît,

qu'on a vu beaucoup maintenant, qu'on a vu beaucoup en vidéo,

qui ressemblent à des aspirateurs robots, c'est ça?

Exactement ça, oui.

J'aime pas mieux utiliser la chose.

Et puis l'autre robot qui vraiment marque un imaginaire, c'est Digit.

Et là, c'est vraiment un Android sur deux pattes, je veux dire un Android.

C'est un Android sur deux pattes,

et il se promène et il est capable de prendre des bacs

et de se déplacer et d'aller les placer ailleurs.

Alors il a une flexibilité que j'envie,

parce qu'il arrive à prendre de ça.

Ça finit en train de monter très haut, lui il n'y a pas de problème de dos.

Et alors il est capable de faire ça,

et ils sont même capables, c'était bien parce que normalement,

quand on regarde des drones, ils sont toujours tout seuls.

Et là, il y en avait plusieurs qui travaillaient ensemble,

et on voyait qu'ils arrivaient à gérer leur temps,

évidemment tout ça est contrôlé par ordinateur, par l'intelligence artificielle,

et c'est là qu'on voit jusqu'où on peut se rendre pour arriver à peaufiner.

Mais évidemment, la question qui est soulevée là-dedans,

c'est que s'il y a des robots qui font ce boulot-là,

ça veut dire qu'il y a des humains qui ne le feront pas.

Quand on se soulève sur là avec les gens d'Amazon, ils disent non,

ce sont des robots, c'est pour travailler avec les humains,

et les humains, on va leur permettre d'avoir plus de temps pour faire des trucs

plus intéressants que tout se promener avec des bacs.

Oui, bon, ça c'est un peu toujours l'argumentaire.

Moi, c'est ce que je dis à mes amis quand ils me parlent de robots,

mais au fond de moi, je sais que ce n'est pas vrai.

On sait très bien que dans les magasins où on a mis des caisses automatiques,

on en a profité pour licencier des caissiers et des caissiers.

Donc, c'est vrai que...

Mais il faut toujours enrober ça avec un petit discours rassurant, donc voilà.

Oui, mais de l'autre côté, ce propos-là,

moi, j'en embarque un peu parce que, Trilsy, depuis la pandémie,

il y a eu une énormément de prise de retraite.

Les gens, les entrepreneurs sont toujours à la recherche d'employés,

ce qui n'était pas le cas avec la pandémie.

Alors, ça vient régler une partie du monde de main-d'oeuvre.

Evidemment, il faut qu'il n'y ait aussi des emplois qui vont être payés par des machines.

Oui, puis il ne faut pas oublier...

Alors, des emplois qui sont pris par des machines, c'est vrai,

mais il ne faut pas oublier aussi tout l'aspect bénéfique.

Ce sont des tâches pénibles.

Et remplacer des tâches pénibles par des machines,

pardon, mais c'est quand même ce que l'homme a pu inventer de mieux sur terre.

Ça supprime des emplois à court terme,

mais ce sont souvent des emplois pénibles.

Et là, typiquement, c'est le cas.

Donc, c'est impressionnant.

J'ai vu tes images de ce petit droïde posté sur les réseaux sociaux.

J'ai te posé une colle, Bruno.

Est-ce que c'est vraiment Amazon qui l'a conçu et qui le fabrique?

Parce qu'il me semblait l'avoir vu au CES de Las Vegas, chez un autre constructeur.

Eh bien, j'ai fait mes devoirs,

et c'est effectivement un autre constructeur qui l'a fait pour Amazon.

Alors que le petit Hercules, qui lui est sous les casiers,

c'est une production d'Amazon.

Mais effectivement, le robot, c'est un tiers.

Je pense que c'est une entreprise en Ohio qui a fait ce robot-là.

D'ailleurs, j'ai croisé le président de cette entreprise-là sur place,

et il est bien fier de voir qu'Amazon a été étudié par Sodorette.

Oui, ça doit être un joli marché pour une entreprise qui fabrique des robots comme ça,

de passer un contrat avec Amazon.

En tout cas, il est assez fin, il est assez esthétique.

C'est pas le gros robot qui s'appelle aussi Hercules, je crois, de Boston Dynamics?

Oui, non, c'est ça, ça n'a rien à voir avec.

Et à quelque part, j'avais presque une bonne pensée pour R2D2.

Parce que c'est vraiment dans ce contexte-là que l'on le voit,

c'est vraiment, il a deux pattes de bras, et puis il se promène avec une bruit intéressante.

Ces yeux, ce sont des lumières, alors ça nous explique.

Oui, alors on entend derrière toi, Bruno, les annonces de l'aéroport,

puisque on se parle juste avant que tu remontes dans ton avion pour repartir à Montréal, bien entendu.

Et donc, est-ce que véritablement, tu sens qu'Amazon reste à la pointe

en matière de technologie pour le commerce et le e-commerce aujourd'hui?

Ben oui, justement, après avoir passé une semaine comme ça,

à parler avec les ingénieurs, les gens qui sont dans le développement des solutions,

on voit qu'un, eux, pour des raisons commerciales, ils veulent être en avant de la parade.

Mais c'est aussi dans l'ADN d'Amazon, maintenant,

de faire de la recherche, puis il y a une composante importante, c'est quand même AWS,

c'est pas tellement loin, c'est l'autre part à côté,

et c'est tout l'infiniagé que c'est toute sa puissance pour quelqu'un,

et tu peux être sûr qu'Amazon en profite aussi.

Alors ils sont les premiers clients de AWS, et puis on profite allègrement

pour tout ce qui est calcul, tout ce qui est puissance de production informatique,

alors ça fait un commerce en musulcrit.

C'est robot humanoïde, parce que c'est ça qui est le plus spectaculaire dans l'histoire.

Est-ce qu'on va les voir aussi en Europe, tu le sais ou pas?

Ben pour le moment, ils sont en train de les tester

tant qu'il y a entrepôt au centre de distribution,

aux États-Unis, mais c'est certain qu'après, ils veulent le faire.

Même chose, tu sais, bon, on n'a pas le temps d'en parler,

et genre parler un petit peu plus tard, moi, de mon côté, avec François Sorrel.

Je sais pas si tu connais, c'est un journaliste français.

Oui, le François Sorrel qui, je crois, était avec toi à Seattle cette semaine.

C'est ça, alors avec François Sorrel, un petit peu plus tard,

je vous en parle, il m'est installé sur un mot.

Tout le service aérien maintenant, Prime Air,

c'est devenu une composante importante chez Amazon,

et ils ont développé leur propre drone, faire de la libération.

Ça, c'était intéressant parce que tu demandais ce que ça sent bien en France.

Le drone, la nouvelle version du drone qui est hyper performant,

elle arrive à l'Europe, elle arrive en Angleterre,

et puis, ça va aussi être en test en Italie.

Alors, on peut penser que la France, ça va suivre un peu après,

mais donc, il y a des avancées technologiques auxquelles vous aurez droit en France.

Bon, ben, c'est très bien, parfait.

On attend aussi les petits robots livreurs pour les trottoirs qui se préparent également, voilà.

Sinon, de quoi tu parles cette semaine dans mon carnet, juste après notre entretien?

Oui, justement, alors, il y a François Seirel qui va être là pour faire un petit debrief de Seattle,

qui va préparer Amazon.

Et puis, j'ai aussi d'autres invités d'Amazon avec qui on va parler de développement d'innovation responsable,

on va parler d'intelligence artificielle,

et puis, ben, il y a mes collaborateurs habituels qui vont avec ça,

mais toi, de ton côté, tu feras de quoi, après?

Ah, ben, écoute, moi, je parle d'une startup franco-américaine assez originale,

qui s'appelle Conson Place, qui est montée par un monsieur qui s'appelle Luc Julia,

qui n'est pas un inconnu avec un autre qui s'appelle Freddy Mini également,

et c'est un truc de fou.

Ils vont proposer qu'on vende nos données personnelles à des publicitaires,

plutôt que de se faire spammer gratuitement.

L'idée, c'est qu'on paye pour recevoir de la pub,

et pour eux, c'est l'avenir du marketing, voilà.

C'est incroyable.

Sinon, on parle aussi de 5G et de cyber-malveillance, en l'occurrence,

la séxtorsion, le chantage aux images sexuelles.

As-tu une vraiment force, notamment, non?

Ben, écoute, on essaie, chacun de notre côté, de faire au mieux pour nos auditeurs, mon cher Bruno.

Bon, d'ailleurs, en parlant des auditeurs, ben, je salue les tiens.

Et je salue les tiens.

Et bon retour, bon vol, vers Montréal, salut Bruno.

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Le géant du e-commerce a dévoilé de nouveaux robots dédiés au e-commerce, dont un surprenant "droïde". 

Amazon accueillait cette semaine, au siège de la compagnie à Seattle, des journalistes du monde entier pour présenter ses nouveaux robots dédiés aux préparations des commandes. La firme a notamment dévoilé une nouvelle génération de robot trans-palette, 25% plus précis que la génération actuelle, ainsi qu'un étonnant robot humanoïde capable de porter des colis comme un humain... sans jamais se fatiguer. Amazon annonce aussi son intention de se renforcer dans le secteur des drones de livraison. 


Retrouvez le "Debrief Transatlantique", avec Bruno Gulielminetti de Mon Carnet  de Montréal, chaque semaine dans "L'hebdo".