Les Grosses Têtes: DÉBRIEF - Adil Rami analyse sa 1ère aux Grosses Têtes

RTL RTL 10/25/23 - Episode Page - 7m - PDF Transcript

Bonjour, c'est Laurent Ruchier, l'émission des grosses têtes vient de se terminer sur RTL,

mais en exclusivité pour vous chers auditeurs, je vous propose d'écouter le débrief animé par une

des grosses têtes du jour au micro de Rachelle Asria. C'est parti !

Bonjour Adile Rami. Bonjour. Je suis ravi de vous accueillir dans cette famille des grosses têtes.

Avant de parler de vous, de votre carrière et de votre futur, pourquoi avoir accepté de rejoindre

la bande à Ruchier ? Alors j'ai accepté la bande à Ruchier parce que déjà de renommé,

c'est quand même les grosses têtes, c'est pas rien. J'ai arrêté le football et j'ai envie de

prendre du plaisir en dehors du football. Et pour moi, c'était l'occasion parfaite de rejoindre

cette équipe. Et puis en même temps, on peut pas refuser les grosses têtes. C'est mythique en

France. Vous connaissiez déjà l'émission ou pas du tout ? Alors je connaissais de nom,

j'ai déjà écouté deux trois fois. Le problème, c'est comme vous allez le voir,

je suis pas quelqu'un qui allait ni sur l'histoire, ni si voilà, je ne suis pas non plus, je ne suis pas

cultivé de dingue. Et c'est vrai que faut suivre. Il faut avoir une certaine répartie. Mais au

final, c'est une dingue. Vous n'avez pas eu peur de dire oui, par peut-être manque de répartie,

par peur de seconde degré ? J'avais un petit peu d'appréhension avant d'accepter. Je suis quelqu'un

qui ne prend pas au sérieux. Et au final, on m'a rassuré et au final, je suis vraiment pas déçu.

Je suis content. Adil, le 1er juillet 2023, c'est le club de trois qui a annoncé votre départ.

Vous sentiez que c'était le moment de partir ? Oui, je sentais que c'était fini pour moi avec

trois. Ça ne me convenait plus. Je vis les choses tellement à un fond. Voilà, je suis un

affectif. Et à la fin, je ressentais plus cet amour-là, donc j'ai préféré partir.

Vous n'avez toujours pas annoncé officiellement votre retraite sportive ? Vous espérez toujours

chausser vos crampons ? Peut-être. Le problème, c'est que je ne peux même pas vous répondre parce que

j'arrive à me surprendre. Je ne me connais pas encore. Parfois, je sais pas quoi dire de moi,

en fait. Tout peut arriver. Vous continuez de pénétrer les terrains d'une façon ou d'une autre,

puisque vous avez rejoint à la rentrée Amazon Prime vidéo en tant que consultant. Nouveau défi.

Pourquoi vous avez accepté cette offre ? J'ai accepté cette offre parce que c'était logique. La

continuité parfaite pour moi. J'ai fait 17 ans de carrière, donc c'est quelque chose que je

maîtrise très très bien. Par les footballs, la tactique, l'aspect émotionnel. Et puis en même

temps, c'est encore une fois Amazon Prime. C'est le diffuseur de la Ligue 1. Ils ont su me mettre

à l'aise. Et encore une fois, j'ai senti une certaine alchimie avec les personnes concernées qui

sont venues me chercher, qui ont eu confiance en moi. Donc ça a été naturellement un grand

oui. À 37 ans, on peut dire que c'est une nouvelle vie pour Adil Rami ? Carrément,

c'est une nouvelle vie, bien sûr. En ce moment, je vous parle, je suis perdu parce que je découvre ma

nouvelle vie. J'ai beaucoup d'habitude que j'ai dû gommer. J'essaie de m'adapter,

mais réadapter à une nouvelle vie tout simplement. Parfois, ce n'est pas facile. Heureusement que

j'ai ce cerveau-là un petit peu d'insouciant, d'inconscient, qui fait que je peux avancer.

Parfois, ça en réfléchir, donc c'est très bien. Adil, je ne vais pas vous mentir. J'ai regardé votre

Instagram. On y voit beaucoup de sport, de paddle, de la muscu, de la boxe. La seule question qui

m'est venue à l'esprit, c'est comment avoir les mêmes tablettes de chocolat que vous ? C'est

que du sport, de l'alimentation ? C'est sport, alimentation, bien sûr, et le plus important,

c'est d'avoir une discipline. Vous n'avez plus cette pesée du matin. C'est un moment que vous

redoutiez. C'est bizarre parce que j'ai plus la pesée du matin et je l'ai redouté parce que j'ai

l'impression d'être libéré. Donc ça fait du bien parce qu'on est libérés. Mais en même temps,

je suis plus sous contrôle. Donc ça fait peur parce que c'est juste l'inconnu.

Le petit Adil Rami, il détestait l'école jusqu'à ce que votre mère reçoive des

bulletins scolaires avec écrit « élève inconnus ». Exactement.

« Vous rêviez que de foot ». Évidemment, de devenir footballeur, ça a bien marché.

Et le grand Adil Rami, il rêve de quoi ? Il rêve toujours de plein de choses. De continuer

déjà à rendre fier sa maman, sa famille, et aujourd'hui de laisser une très belle trace à

mes enfants. On va parler plus concrètement de foot de cette groupe du monde 2018, juste avant

est-ce que vous avez déjà pensé à tout arrêter plus tôt ?

Juste après la coupe du monde, j'avais déjà pensé à arrêter le football. J'avais quoi ?

32, 33 ans et je me suis dit « allez, c'est très bien, arrête-toi là ». Et puis au final,

je me suis aperçu que j'étais un vrai passionné que j'aimais ça. Ça m'a manqué pendant les

fins de saison et à chaque fois, je repartais pour une saison de plus. Et en même temps,

j'avais mes enfants en parallèle qui grandissaient. J'avais besoin que mes enfants puissent me voir

jouer sur un terrain. Aujourd'hui, ils ont 7 ans. Grâce à moi, on suit voir un petit peu le

chemin à apprendre pour suivre leur passion correctement.

Votre pire souvenir dans un club, ce serait lequel ?

C'est quand j'ai eu une altercation avec un entraîneur à Valence, où on s'est dit les choses en

face. Et puis ça a pété parce que je sais pas faire semblant encore une fois à travers mon

sourire au quotidien, mais je suis sensible et ça va dans tous les sens. Donc je ne sais pas non

plus me canaliser un peu plus aujourd'hui que la maturité. Donc ça a été l'un de mes plus

mauvais moments de ma carrière et aussi la confrontation avec Jacques-Henri Héro, l'ancien

président de l'Olympique de Marseille, que je dis et que je répète, que je déteste.

Vous vous êtes dit quoi quand Didier Deschamps vous a appelé pour cet

coup du monde ? Vous y avez cru ? Vous vous êtes dit on va ramener cette coupe à la maison ?

Alors déjà, il faut savoir que j'avais quitté le FCV pour Rojant de l'Olympique de Marseille.

Donc c'était un risque. Je savais qu'il fallait prendre le bon wagon pour être champion du

monde à vue de ma saison. Donc je me doutais que j'allais être pris, même si dans le football

il n'y a pas de logique. Quand j'ai su que je devais rejoindre l'équipe de France, à ce moment-là

même, je savais que j'allais être champion du monde.

On connaît l'anecdote avec l'extincteur, mais votre plus beau souvenir avec cette équipe de

France, avec Didier Deschamps, ce serait quoi ?

Plus beau souvenir, c'est quand on court sur le terrain à la fin du match après la croissance.

Je pense que là, t'es inoubliable. On a rêvé d'être l'un des joueurs en 1998 et puis on l'a été.

Donc tant que c'est une agrie, puis c'est pas donné à tout le monde.

Adil, on va vous retrouver demain dans les grosses têtes. Votre bilan de cette première émission,

ce serait quoi ? Quelles notes sur 10 vous pouvez vous mettre ? Vous avez bien ri ?

J'aime pas l'école, pourquoi tu veux que je note ?

Est-ce que vous avez rigolé ?

J'ai rigolé, j'ai kiffé. Et ce que j'ai le plus aimé par-dessus tout avant d'arriver ici et pendant,

et encore maintenant au moment où je vous parle, c'est que j'aime grandir et je découvre,

je découvre un nouveau monde, de nouvelles personnalités, une nouvelle répartie.

J'ai appris sur l'histoire aujourd'hui, donc je suis un patient d'être demain pour en voir apprendre des choses.

Mais franchement, j'ai pas très envie de me noter. Il faudrait demander au boss ou aux personnes qui nous entourent,

ou aux personnes qui ont regardé l'émission.

Mais le plus important, c'est que j'ai vraiment pris du plaisir.

Et ça, c'est... Voilà.

Merci Adil Rami, à demain.

Merci beaucoup.

Merci d'avoir écouté le débrief des grosses têtes.

Soyez au rendez-vous demain pour une nouvelle émission à 15h30 sur RTL ou encore en Ripley,

sur l'application et bien sûr toutes nos plateformes partenaires.

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À la fin de chaque émission, retrouvez en exclusivité sur les plateformes de podcast le débrief des 2h30 d'antenne qui viennent de s'écouler, en compagnie d'une des Grosses Têtes du jour... Ce 25 octobre, Adil Rami était au micro de Rachel Azria. Il revient sur sa première émission, et confie le plaisir qu'il a de rejoindre cette bande.

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