La source: Dans la montagne, personne ne vous entendra crier 4/5 : Élisabeth Revol, survivante de l’Himalaya
Radio France 8/27/23 - Episode Page - 54m - PDF Transcript
France Inter.
Aujourd'hui, dans Un Faire Sensible, une émission qui tutoie les sommets quelquefois,
une aventure à plus de 7000 mètres d'altitude.
Avec le récit de l'opération de sauvetage de l'alpiniste française Elisabeth Revol
dans l'Himalaya au mois de janvier 2018.
Cette histoire aurait pu et aurait dû être celle d'un exploit réalisé par deux compagnons de Cordée,
Alpiniste passionnée et très expérimentée, Tomac et Elisabeth.
Lui était polonais, elle française.
Ensemble, ils avaient scellé leur relation d'amitié autour d'un même rêve,
gravir l'un des plus hauts sommets de la planète,
sans oxygène et sans assistance, dans le plus pur respect de ce qu'on appelle le Stylalpa.
Cette montagne, qu'il est fasciné autant qu'elle les attirait, c'est le Nanga Parbat.
Situé au Pakistan, son sommet culmé à plus de 8125 mètres d'altitude
et son ascension est réputée comme étant l'une des plus dangereuses de tout le massif Himalayen.
Et ensemble, ils réalisent enfin leur rêve,
qui bascule en une fraction de seconde en un cauchemar éveillé.
Ensemble, ils font alors face à la peur et à la mort.
À Paris et à Chamonix, une course contre la montre sanglage
pour tenter de la ramener en vie, ce fut le cas pour l'une, mais pas pour l'autre.
Notre invité aujourd'hui, Yves Ballu, historien de la montagne,
nous attend à Grenoble.
Affaire sensible, l'émission de France Inter en partenariat avec Lina,
récit documentaire Adrien Carrac, coordination Christophe Barrère,
réalisation Flora Bernard.
Affaire sensible, sur France Inter.
Donc aujourd'hui, on est le 20 janvier et ils annoncent pas un peu moins de vent.
Le 24, donc on verra.
Comment ça va Tomac ?
Je vais très bien.
Hello tout le monde.
On est bien là, au camp 2.
Demain, on va au camp 3 et on espère être capables d'attaquer le sommet.
Il fait bon là.
Je ne sais pas combien il fait, mais il fait bon.
Oui, c'est mieux que les autres fois.
A demain les amis.
Saturday 20 janvier 2018, Massive du Langue à Parbat, chaîne de l'Himalaya,
à 5,950 mètres d'altitude, isolé des bourrasques devant par leur toile de tente,
recroquevillés en mitouflés dans leur épaisseuse de couchage pour tenter de se réchauffer,
les alpinistes Elisabeth Rovell et Tomac Mayovics se filment quelques minutes avec leur petite caméra GoPro.
Après des longues et intenses journées d'insensions sur les pentes escarpées entre coupées de couloirs d'avalanches
et exposées au chute de pierre, les deux compagnons d'aventures partagent leurs ressentis
et surtout leur optimisme que vous n'est entendre.
Parce que ce n'est pas la première fois que Tomac grand guère pollonné de 43 ans, père de 3 enfants
et Elisabeth, française à la silhouette fraelle et longiligne de 38 ans, partent ensemble de gravir le Nanga parbat.
Elle est lui, c'est une amitié de haut long cours et une solide expérience de l'alpinisme à très haute altitude.
Mieux coquiconque, Tomac et Elisabeth connaissent les risques et les dangers de la montagne
et plus particulièrement de cette montagne.
Par deux fois, ils ont accepté de renoncer et pourtant.
Lors de ces deux tentatives, ils étaient à tout juste 400 mètres de la rètre sommitale
lorsqu'une météo dantesque les a contraintes à rebrousser le chemin.
Si ce somme me les fascine, ce qui paraît clair, Elisabeth et Tomac ne viennent pas en Himalayas pour chercher la mort.
Ou la défier, non.
Non, ils viennent ici pour tenter de réaliser un exploit.
A savoir, la première ascension hivernale du long à partbat en stilalpin,
c'est-à-dire une ascension sans porteur, sans camp préinstallé,
sans corps de fixe, sans oxygène et surtout sans équipe d'appui pour leur porter assistance.
Un appareil évidemment risqué et surtout une certaine idée des conditions extrêmes.
Après tout, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Cette option incarne la plus pure pratique de l'alpinisme,
même si là c'est menti que dit-ou, alpin,
celle qui permet en tout cas à l'homme de se mesurer à l'immensité de la montagne
et de la respecter, comme l'écrivait le célèbre guide Gaston Rebuffa,
cette pratique symbolise aussi, et pour beaucoup,
l'exploit sans filet ou la moindre erreur peut coûter la vie.
Le maître mot est donc la rigueur.
Pour Tomac, ce choix de s'engager de la manière à plus d'épouiller
qui soit pour rejoindre le sommet n'est qu'un moyen de renforcer la magie de la ascension.
Comme il le confirme en 2013 à des journalistes,
le Nanga parbattait pour lui un endroit unique.
Je ne peux pas dire que ce soit un plaisir d'escalader cette montagne en hiver.
C'est vraiment dur.
C'est pas un plaisir.
Même si parfois on a une belle vue, ça c'est vrai.
En fait, la belle vue, tu t'en fous quand t'as les orteils presque foutus.
Mais l'ascension est incroyable.
C'est tellement beau.
C'est comme un frigo géant.
Avec des centaines de tonnes de glace.
Et toi, tu es dedans.
Lorsqu'on regarde une carte de massifs malayens,
difficile de manquer le Nanga parbatt.
Il ne revient plus au sommet du monde.
Il se détache par son aspect immense et solitaire.
Son sommet en effet trône seul sur la partie occidentale de l'Himalaya
à l'opposé du massif de l'Everest et de l'Anaprona.
Situé dans la région des plaines du Kashmir et les Gorges de l'Indus,
le Nanga parbattent, trône sur un territoire contrôlé par l'armée pakistase.
Ici donc, rien ne se fait sans l'accord des militaires.
Eux seuls d'ailleurs disposent des hélicoptères et de matériel de secours
pour tenter d'évacuation.
Mais le Nanga parbattent, c'est aussi et surtout un endroit à l'étrange réputation.
Certains l'appellent ici, diamir, pour roi des montagnes.
D'autres affirment que le massif et son sommet seraient maudits et hantés par la mort.
Dans la vallée, on trouve plusieurs panneaux sauts métalliques de couleur bleue
sur lesquels on peut lire la mention suivante,
montagne-tu sur votre gauche, comme ça s'éclaire.
Et les chiffres le confirment.
Depuis la première ascension réussie, à l'été de 1953,
plus de 70 alpinistes ont trouvé la mort sur les flancs du Nanga parbattent.
Ce qui en fait l'un des sommets le plus meurtris au monde, pire encore.
En 2013, le camp de base est la cible de 20 ans islamiste
des taliments pakistanais assassinés 11 alpinistes occidentaux.
Alors, le Nanga parbattent, est-elle une montagne-teuse ?
Non, répond l'écrivain historien de l'alpinisme Charlie Buffet.
Ce sont les hommes qui viennent se confronter à une montagne qu'ils savent dangereuse.
Le Nanga parbattent, ne préméditeur rien, ajoute Buffet.
Pourtant, le cliché est inusable.
L'alpinisme passe toujours pour un combat.
Il faut vaincre la montagne, ou elle vous tue.
Thomas et Elizabeth sont bien loin de cette rhétorique macabre.
S'ils sont là, ce n'est pas pour une conquête fascination de la mort,
mais bien parce qu'ils sont remplis d'une enquête intérieure
que personne à paro ne peut vraiment saisir.
On ne reconnaîtra d'ailleurs plus tard Elizabeth au micro de Philippe Collin, de France Inter.
Ils avaient tous les deux, ce virus de la grimpe.
Et, par question, se faire vacciner, si j'ose dire.
Qu'est-ce qu'on va chercher quand on grimpe aussi haut, Elizabeth Revolte ?
C'est vraiment compliqué, en fait, à dire ce type d'émotion
et à trouver les mots par rapport à ce type d'émotion,
parce que c'est tellement fort, tellement intense,
moi, j'ai même du mal, en fait, à trouver mes mots.
Clairement, à 90 mètres du sommet,
moi, ce qui m'a submergé, c'est l'émotion,
qu'allait procurer, justement, cette ascension,
la finalité de cette ascension et le sommet.
Et ça, on y a goûté.
Et une fois qu'on y a goûté, et bien, on en veut encore.
Traduction possible, les alpinistes sont des conquérants de l'inutile.
Ils vont là où personne n'est censé aller,
ils vont là où personne devraient aller,
et ils y vont en sachant que leur voyage peut-être sans retour.
Écrivez dans ses mémoires le célèbre guide et alpiniste français,
Lionel Terré, en 1965.
En tout cas, et en cette fin du mois de janvier 2018,
sur les pans d'une angle à part battre en Himalaya,
les alpinistes, Elisabeth Revol, les Tomek, Maxiou Vix,
ont mis toute la chance de leur côté.
Elisabeth sort d'une incroyable saison d'automne,
où elle a tenté l'ascension de 3 8000,
et elle a d'ailleurs réussi à atteindre le sommet du Lotzé
à 8 516 mètres sans oxygène.
Alors arrivé au Pakistan fin décembre,
pour cette troisième tentative d'une angle à part battre,
la météo est mauvaise, la visibilité médiocre tient donc.
Alors pendant trois semaines,
Elisabeth est aux mecs patientes
et espère que ce qu'on appelle une fenêtre d'ascension,
qu'on prenait quelques jours de beau temps pour avoir assez de visibilité,
va enfin arriver à fin de monter et redescendre.
Norsque cette fameuse fenêtre se présente,
aucune hésitation ne se lit sur leur visage.
Elisabeth et Tomek sont plus déterminés que jamais.
C'est ainsi qu'au matin du mercredi 24 janvier,
les deux compagnons de Gordet quittent le camp 3,
situés à plus de 6 800 mètres d'afflitude,
et partent pour gagner le plateau supérieur du glacé du Diamir.
Protégés par leurs épaises combinaisons,
Elisabeth et Tomek se fraillent un chemin
dans cette immensité devenue monochrome.
L'épaisse couche de neige et le manque d'oxygène à cet étude
fondent de chacun de leurs pas une épreuve.
Autour de eux résonne les craquements et autres bruis inquiétants.
Dans cet univers où l'homme ne maîtrise rien de son environnement,
l'ascension est rythmée par les chutes des serracs,
de larges platonnées jus qui s'effondrent sous leur propre poids
et qui sont souvent le point de départ de gigantesques avalanches.
Une fois atteints les 7 300 mètres,
nos deux alpédistes installent leur temps dans une crevasse
pour se protéger du vent dont les refals souffrent à plus de 100 km.
Elisabeth sera alors de son simple une sorte de petite télécommande
avec une antenne et un écran.
Cet objet qui ressemble à un téléphone portable de première génération,
c'est l'Inrich, leur sésame.
Il est le seul moyen pour Elisabeth et Tomek de communiquer avec le monde extérieur.
Cet appareil peut aussi transmettre leur position grâce à une puce GPS.
Mais si son utilisation nécessite de retirer les gants,
elle est donc rendue quasi impossible à l'extérieur de la tente.
De plus, l'autonomie restreinte de l'appareil
les oblige à ne s'en servir qu'à minima et à écrire de très courts messages.
Le mercredi 24 janvier au soir,
voici celui qu'envoie Elisabeth à son mari restait en France.
Tout va bien, nous sommes au camp 4.
Tant de mer d'autour, beaucoup de neige, beaucoup de vent, mais ok.
On ne voit pas à 2 mètres.
Jeudi 25 janvier,
il est environ 4h30 du matin lorsque les premiers rayons du soleil
éclairent les ponses en neige du Langaparbat.
Dans la tente d'Elisabeth et Tomek,
le halo des Delormes Frontales
illumine l'air embrumé par les vapeurs de la respiration.
Et le réveil est glacial.
À cette altitude, la température à l'extérieur ne dépasse pas les moins 20 degrés.
Les deux alpinistes allument leur récho pour faire bouillir de l'eau
et se réchauffer les pieds.
Car c'est aujourd'hui, si la météo le permet bien sûr,
qu'ils sont censés trouver une fenêtre d'ascension
et donc rejoindre le sommeil 800 mètres plus haut.
À mesure qu'elle les repasse,
le ciel apparaît clair, dégagé.
Elisabeth et Tomek décident donc de tenter leur chance.
Pour cette ultime étape, ils s'allagent au maximum.
Ils abandonnent leur sac et leur tentent dans une crevasse.
Ils n'emportent avec eux qu'un litre d'eau chacun et quelques barres de céréales.
Elisabeth prend un petit sac en bras d'oulière
avec une petite pharmacie d'urgence,
sa caméra beau au GoPro
et son téléphone Enrich protégé sous sa combinaison.
Il faut en théorie 10 heures
pour rejoindre l'arrêt de son métal
situé, rappelons-le, à 8125 mètres.
Elisabeth et Tomek estiment qu'ils sont incapables
dans ces conditions d'être revenus à leur petit comptement de fortune
à la tombée de la nuit.
À 7h30, ils se mettent en route.
Tomek, comme à son habitude, part devant.
Elisabeth le suit un peu plus loin derrière.
Et tous les deux marchent à rythme lent,
dans plus de 50 cm de neige.
Leur visage est protégé par des masques de ski
et leur tête recouverte par la capuche de leur combinaison.
Ici, à cette altitude,
le paradoxe pour le corps humain est saisissant.
Le vent froid fait geler en quelques minutes
tout ce qui n'est pas protégé.
Le soleil, lui, brûle en quelques secondes,
tout ce qui n'est pas recouvert.
Les deux alpinistes ont beau être parfaitement inclimatés.
Tomek a confié la veille qu'il ne se sentait pas bien.
Depuis lors d'une grande base, en effet,
il est pris de noser et, surtout, il est, dit-il, perturbé.
Oui, il part à l'heure Elisabeth de ses enfants
et lui fait part, également,
de cette voix qui l'entend venir de la montagne.
Des symptômes sans doute liés à la fatigue
et à l'altitude est-il ma jeune femme.
Des heures durant, Elisabeth et Tomek se suivent sans se parler.
Ils avancent telles deux automates
en répétant inlassablement les mêmes mouvements.
Chaque pâle est rapprochée un peu plus du sommet.
Chaque pâle est de livres un peu plus de cet effort épuisant
qui ronge les organismes et a faible esprit.
Il est cinq heures.
On va peut-être finir de nuit.
Mais je pense qu'on va finir.
Tomek qui arrive.
Et c'est pas l'annihage aujourd'hui.
Mais on va terminer ce sommet, je pense.
Probablement de nuit.
Après une journée de marche, il est un peu plus de 17 heures
lorsqu'Elisabeth retire l'un de ses gants
et se saisit de sa petite caméra GoPro.
Le bras tendu, elle filme autour la pyramide sommetale
d'une angle à part bas, là, à tout juste 90 mètres.
En contre-bas, on aperçoit la silhouette noire
de la combinaison de Tomek à contre-jour.
Le polonais se rapproche très lentement.
Une heure plus tard, il fait l'huile
et il la rejoint enfin au sommet.
Il avait tant rêvé de ce moment,
se retrouver seul à la verticale de vie
et la célébrer leur exploit.
Mais les trains et la joie tant attendu n'auront pas lieu.
La photo de l'exploit non plus.
Non, à l'inverse.
C'est un brutal sentiment de peur
qui les envahit tous les deux.
Car lorsque Tomek arrive à hauteur d'Elisabeth,
il lui explique qu'il ne voit plus rien.
Le polonais est frappé de sécité impossible
pour lui d'aller plus loin
même de redescendre en seuls.
Alors, épuisement,
brûlure de la rétine,
ou syndrome aiguille du mal des montagnes.
Impossible sur le moment de le dire.
Une chose est certaine.
Dans cet univers hostile où la visibilité se réduit
avec l'arrivée de la nuit
et où l'oxygène se fait rare,
la jeune femme n'a pas le temps de penser.
Non, elle doit agir, elle doit décider pour Tomek maintenant.
Plus tard, toujours au micro de Philippe Collin,
elle explique justement ce qu'a été sa stratégie
pour éviter d'être submergé par la peur.
Quand on est dans des situations comme ça en montagne,
si on perd l'espoir, c'est terminé.
Et à partir de ce moment-là,
moi, c'est sûr que je me suis effondré.
Au sommet, je me suis effondré,
il y a la dernière ligne qu'à jouer.
Mais après, à partir de ce moment-là,
soit on se projette et on se dit, ok, on y va par étape.
Et en premier, on rejoint le couloir,
et puis ensuite on rejoint la zone mixte.
Du coup, j'ai fractionné, j'ai instauré une espèce de route
en me donnant des objectifs qui n'étaient pas trop loin.
Et ça, c'est obligatoire.
Sinon, si on se donne le garde basse, c'est terminé.
Parce qu'on ne sait pas dans combien de temps on va y arriver.
On sait que ça va être terrible.
Mais en fractionnant les choses,
ça permet de sauver, ça permet de rester
dans une dynamique positive.
Et si on croit à la vie et qu'on a cet espoir à la vie,
c'est ce qui nous fait tenir.
Contrairement à ce que beaucoup de gens imaginent,
la redescente, la sommet,
réputée pour être une étape plus fastidieuse,
plus piégeuse et encore plus dangereuse
que la montée.
La neige recouvrant creva ses rochets saillants,
la fatigue occasionnant des pertes
d'attention, la baisse de la luminosité
provoquant parfois des pas mal assurés
et donc des chutes,
ça fait beaucoup.
Dans le cas d'Elisabeth et Tomek,
ce trajet retour se transforme en marche infernale.
Différence de gabarit oblige,
il est très difficile pour Elisabeth
de supporter le poids de son compagnon cordé.
Les 1,56 m et le 40 kg de la Française
ne peuvent soutenir la comparaison
au face au mètre 85
et au 75 kg du polonais.
Malgré tout, elle lui prend le bras,
tente de lui faire prendre un puits
sur son épaule.
Près d'une heure, leur est nécessaire
pour se dégager de la redescente
dans le gaparbat et entamer la lente
descente vers leur campement.
Au fil des minutes,
le mal qui ronge Tomek se fait
plus visible.
Les symptômes se multiplient.
Le polonais n'arrive plus à serrer ses mains
et à se geler.
Son nez devient blanc.
Il est en train de geler.
Du sang s'échappe de sa bouche
et gèle sur barbe.
Tomek reste tout de même lucide.
Il peut parler,
il pourrait pour nos questions d'Elisabeth
mais son corps lui semble avoir abandonné.
Il ne peut plus marcher.
Lui qui n'avait jusqu'à l'or
n'a jamais pris le moindre médicament en montagne
accepte quelques compliments d'un puissant corticoïde.
Puis il demande à Elisabeth
un cachet qu'il avait lui-même mis dans la trou
sa pharmacie de secours en cas de problème.
Sort de médicament
la dernière chance, probablement une enphétamine.
À 22h dans la nuit noire
balayé bousculé par les rafales
devant glacial, les deux alpinistes
tentent encore de se frailler un chemin
pour rejoindre leur tente.
À 1h du matin,
ils sont cette fois à 7300 m,
quasiment à hauteur
de leur dernier campement.
Épuisé, ils s'installent dans une crevasse
pour se protéger du vent et se reposer un peu.
Dans le récit qu'elle fera après coup
Elisabeth explique grâce ce qu'elle a ressenti
à ce moment précis.
Toutes la nuit durant, Elisabeth ne dort pas.
Elle frictionne comme elle le peut
la combinaison de son compagnon cordé
pour tenter de réchauffer.
Le lendemain matin, elle doit pourtant
se rendre à l'évidence.
Tomek a les pieds et les mains gelés.
Il ne peut donc plus marcher.
Sa barbe est recouverte de coulure
de sang gelé.
Il est désormais totalement d'aveugle.
Alors, des heures durant,
elle se débrouille
et elle se débrouille.
Alors, des heures durant,
elle part à la recherche de leur tente
et de leur matériel, mais rien.
La neige a recouvert les crevasses.
Impossible de retrouver leurs affaires.
Lorsqu'elle revient
aux côtés de Tomek,
ce dernier est à moitié comme à eux.
Dans la nuit, elle avait déjà envoyé
un premier S.O.S. grâce à Linrich,
à Ludovic, Gambas et son amie,
routers météo et aussi coordinateurs
de ses expéditions.
À midi, elle lui envoie un second message.
C'est terrible. Il ne peut pas marcher.
On n'a pas pu rejoindre la tente.
Il faut l'évacuer au plus vite.
Quand il reçoit le message
d'alerte sur son téléphone,
Ludovic Gambiesy est évolant
de sa voiture dans le massif des écrins en France.
Il fait alors demi-tour
pour rejoindre son bureau à Gap.
Et c'est de là qu'il va tenter
de mettre au point une incroyable opération
de sauvetage sur les pentes d'une anga par battre.
Sous-titres réalisés par la communauté Amara.org
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Les médias et l'opinion publique attendaient l'élarme, la tristesse et la compassion, la survivante.
Ils découvrent la place, la rancœur et la froideur d'une petite femme au visage fermé, dont on apprend par la suite qu'elle avait déjà vécu un drame similaire par le passé.
Oui, c'était en 2009. Elizabeth était déjà redescendue seule d'une ascension sur l'anapurna, son compagnon de l'or étant mort de froid et d'épuisement.
Sur Internet, la nouvelle de cette histoire macabre devient le moteur de toutes les conspirations et d'un déferlement de haine.
On traite Elizabeth de veuve noire, de la montagne, on l'accuse d'avoir abandonné Tomek.
Des accusations et des critiques absurdes qui vont détruire le moral de la Générale Piniste.
Après plusieurs mois de silence, elle racontra son histoire dans le magazine Vertical.
Elle racontra en détail tout ce qui s'est passé.
Et elle conclura par ses mots, je dois désormais vivre avec cette dernière image de Tomek, sa voix roque et cet espoir que je lui avais laissé.
La ascension du Langa Parbat était un rêve qu'Elisabeth et Tomek partageaient à deux.
Désormais, Elizabeth doit porter seul le poids de l'enrame.
...
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Vous vous écoutez à faire sensible aujourd'hui l'ascension d'Elisabeth Revol et Tomek Makiewicz, notre invité Yves Ballu.
Bonjour.
Bonjour.
Historien de la montagne, je vous ai reçu plusieurs fois déjà, je crois, pour des histoires de montagne.
Vous êtes l'auteur de plusieurs ouvrages de référence sur l'alpinisme.
...
Vous l'avez déjà.
Vous l'avez déjà bien décrite.
Oui, oui.
Excellentement décrite.
Je vous pourrais compléter en disant que, évidemment, c'est un 8000 mètres situé au Pakistan
que aucune voix n'est facile au Langa Parbat.
Il y a des pentes très raides, des couloirs d'Avalanche, beaucoup de morts.
Et j'ajouterais que pour les alpistes de très haut niveau, ils cherchent un enjeu, un challenge.
Et dans une montagne, l'enjeu, c'est deux choses.
Le salon, c'est deux choses.
C'est d'une part la difficulté pure, et là, on est servi au Langa Parbat,
d'autre part l'histoire qui fait que c'est une montagne qui parle et dont tout le monde connaît le nom.
Et en l'occurrence, l'histoire du Langa Parbat, elle est effectivement déjà riche en drames.
Oui.
Et même la première ascension en 1953 par l'autrichien Amand Boule était déjà un exploit formidable.
Donc, le Langa Parbat, c'est un enjeu extraordinaire.
Et on peut dire que c'est une montagne habité, finalement.
Habité de souvenirs et de pas qui ont été dramatiques pour les uns, glorieux pour les autres.
Absolument. C'est une montagne qui a son histoire.
Le même exploit sur montagne anonyme n'aurait évidemment pas le même retentissement.
À chaque fois qu'on parle d'aventure en montagne, je ne suis pas spécialiste,
mais je vois qu'à chaque fois, les conditions météo sont toujours très dures.
Comme si la montagne avait cette espèce, peut-être pas une arme de défense contre les alpinistes.
Il ne l'agresse pas, mais c'est toujours mauvais.
Non, c'est pas toujours mauvais.
On a l'impression que c'est souvent mauvais, que c'est vraiment un des éléments les pires à affronter.
La montagne dont on parle, souvent c'est une montagne qui est mauvaise,
c'est une mauvaise à la fois dans la difficulté et la fois dans les conditions météorologiques.
Mais il arrive que les conditions soient pas mauvaise.
En ce cas-là, on en parle moins.
Ce qui rend effectivement l'événement plus retentissant et plus médiatique en général.
Les médias aiment bien ça.
Mais c'est quand il y a une difficulté, voire un drame à ce moment-là, on en parle.
Et c'est souvent un social des conditions difficiles, notamment de météo.
On parle de style alpin, de méthode alpine.
C'est quand même le sommet, si je puis dire, de la difficulté de partir sans assistance, sans oxygène, sans rien.
Oui, quand je vous parle de challenge, à ce moment-là, le challenge est maximum.
C'est-à-dire en style alpin, il n'y a pas de porteur, pas de charpas, pas d'oxygène, pas de cordes de fixe.
Les cordes de fixe sont très utiles pour la montée, mais surtout pour la descente.
En particulier, quand quelqu'un qui n'a perdu la vue, il suffit de se laisser glisser le long de la corde
et on n'a pas besoin de chercher son chemin.
Ça veut dire qu'on est en autonomie totale.
Cela dit, quand on parle d'autonomie totale et qu'on part avec un téléphone inrich,
avec lequel on peut non seulement parler assez proche, on peut avoir la météo voire lancée à SOS,
je crois qu'on ne peut pas dire exactement comme vous l'avez cité tout à l'heure, un exploit sans filet,
en citant Gaston Robuffin, parce que le téléphone satellite, c'est un peu un filet quand même.
Oui, bien sûr. On va dire que c'est quand même le minimum.
Ces gens-là partent quand même avec l'acceptation, et ce n'est pas du masochisme,
c'est la recherche d'un exploit, accepter quand même le plus dur du plus dur.
Oui, mais avec éventuellement la possibilité d'appeler au secours lancé à SOS.
Alors, lorsqu'il arrive au sommet, Thomas est donc pris d'atteindre ses cités,
il ne voit plus rien, l'ascension à de si haute altitude était à ce point dangereuse pour la vue.
J'avoue que j'ai été étonné par cet épisode-là.
C'est dangereux, pas que pour la vue, c'est dangereux pour l'organisme, à 8000 mètres, il ne reste plus que 20% d'air.
Ça veut dire qu'on appelle ça la zone de la mort, parce qu'on peut vivre quelques dizaines d'heures, pas plus.
On ne peut pas y rester, même quand on est acclimatés.
On appelle ça l'hypoxie. En hypoxie, chaque effort a une souffrance, et le cerveau lui-même ne fonctionne pas normalement.
Il est comme anesthésier. On ne mesure plus le danger, le cerveau ne fonctionne pas, comme il fonctionne sur un sommet des alpes, par exemple.
D'où doit la difficulté de prendre des bonnes décisions ?
Vous voyez ce qui s'est passé avec Elizabeth, car à un moment donné, elle a enlevé ses chaussures.
Ça veut dire qu'à un moment donné, son cerveau n'a plus fonctionné comme il aurait fonctionné à plus basse altitude.
C'est une difficulté, c'est l'hypoxie.
Donc ça veut dire que ça alterne les facultés de jugement en plus ?
Absolument, ça acteur les facultés de jugement.
Et d'où la prudence quand on est dans un fauteuil et qu'on juge les gens après une aventure comme celle-là,
nous nos cerveaux fonctionnent bien, on n'est pas dans la situation où ils étaient quand ils ont pris leurs décisions.
Donc c'est difficile, il faut être un peu humble par rapport à ça.
Et quelles sont les autres dangers pour la santé ?
Bon, il y a les gelures, bien sûr.
Il y a les gelures, il y a aussi les dames cérébales, les dames peu de monnaie, enfin toutes les complications qui interviennent.
Soit quand on n'est pas suffisamment climatés, parce que quand on passe du temps à l'altitude,
on fabrique des globules qui sont plus nombreuses à transporter l'oxygène dont on a besoin.
Soit quand on reste trop longtemps dans cette zone dite de la mort,
il y a sans-moi dire une dégradation rapide de tout l'organisme et des fonctions de l'organisme.
Et à partir de quelle altitude, exactement, est-ce qu'il y a une référence précise ?
Déjà au Mont Blanc, on peut être mal, on peut avoir le mal.
On n'est pas bien, il y a des gens qui font des malaises, même au Mont Blanc, à 4 800 mètres.
Et puis évidemment, plus on entend l'altitude, personnellement je ne suis pas monté à plus de 7000,
mais à 7000 déjà, je n'étais pas bien, on perd le sommeil, on perd l'appétit.
Et le cerveau est un peu anesthésier, moi je n'avais pas conscience du danger du tout quand j'étais à 7000 mètres.
Je referai à peu près n'importe quoi.
Oui, il sera nuage quoi.
Oui, bien peu.
Ça pleine quoi.
Dans les nuages.
J'imagine évidemment qu'avant de monter ne serait-ce que 7000 mètres, comme vous l'avez fait.
On se prépare physiquement, c'est quoi les grandes consignes, une préparation physique avant de partir sur une telle expédition.
Qu'est-ce qu'on travaille particulièrement ?
Deux choses, enfin plusieurs choses.
En tout cas, d'abord la condition physique, moi il suffit pour ça comme tous les sportifs de courir, de faire du vélo, etc.
Ensuite, la climatation.
Alors, quand on a le temps, on va au camp de base.
Et puis, depuis le camp de base, à 4000, 5000 mètres, on monte et on descend.
On fait des aller-retours en haute altitude pour progressivement s'habituer à l'altitude et laisser au organisme le temps de fabriquer des globules.
On peut même tricher, moi je n'avais pas le temps donc chez moi, respirer pendant un mois et demi.
Tous les jours de l'air mélangé à de l'azote et tous les jours on augmentait la quantité d'azote.
Comme ça, je respirais un heure de plus en plus pauvre.
Et je me suis, comme ça, acclimaté artificiellement.
Et quand je suis arrivé sur place, je n'ai pas eu de gros problèmes.
Bien, on va continuer à parler de cette ascension dont on a proposé le récit avec quelque autre précision.
Après, on va écouter une alpiniste de la chanson, PUM, parce qu'elle monte, elle monte, elle monte, elle monte.
Et elle passe aussi sous le secoya.
Que tout soit emporté, je veux retourner dans l'allée.
Pendant, les secoyas ont été...
Quand j'ai marché dans l'allée des secoyas, j'ai respiré en entier pour une fois.
Et envoyer 2000 prières au vent pour nous sauver de toutes les pères d'avant.
Avant, la rivière a séché, avant que tout soit emporté.
Je veux retourner dans l'allée.
Pendant, les secoyas ont été...
Oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh.
Oh, un prévoiser, le silence, les faiblesses de ma voix.
Et l'habiter, mon propre corps pour la première fois.
J'ai bien gardé tous les secrets du vent
Entre mes lés, la savaise et mon sang
Avant les arroisses assinées
Avant que tout soit emporté
Je veux retourner dans l'allée
Qu'on tente, laisser Goya pleurer
Quand j'ai marché dans l'allée
Des séquoyins
J'ai respiré en hanté pour une fois
France Inter
Affaire sensible
Fabrice Drouel
Il valut dans les descriptions d'exploits
Comme ça sur les hauts sommets, voire moins hauts
Il y a un éloge de la lenteur parce qu'on marche lentement
On ne peut pas faire autrement
Il y a cette dimension-là dans l'alpinisme ?
Surtout dans l'hymalaïsme
Parce que dans l'alpinisme, il y a des records à l'inverse
On est capable de faire le Mont Blanc depuis Chamonix
A la retour en moins de 5 heures
Ça a été réussi
En Himalaya, c'est plus compliqué
Parce qu'on ne peut pas fournir un effort aussi long
Et à une telle altitude, on ne peut pas le faire la même chose
Ce qui veut dire qu'on est réduit à aller lentement
Surtout quand on est en ascension traditionnelle
C'est-à-dire avec des camps successifs
Qu'on équipe, des camps de fixe, qu'on installe
Tout ça, ça prend du temps, mais ça donne une certaine sécurité
Par contre, en style alpin comme on dit
On est obligé d'aller plus vite parce qu'on a moins de réserves
De nourriture
On a moins d'équipement parce qu'on porte soi-même son équipement
Et du reste, pour la sauce, on appelle la sauce
C'est-à-dire entre le dernier camp et le sommet
On part avec rien du tout comme équipement quasiment
Il faut faire la dernière retour dans la journée
Donc il faut effectivement accepter de prendre le temps
Tout en essayant d'aller plus vite possible
Parce que le temps aussi, on ne peut pas rester longtemps à cette altitude
Alors il y a dans cette histoire, l'histoire qu'on a raconté
Un hommage à appuyer aux alpices, aux roupeaux et biélectriques
Qui sont donc polonais aussi, qui se sont portés sans hésiter au secours d'Elisabeth
Et de Thomas, c'est comme les marins, il y a un même esprit
C'est-à-dire que les marins sur un bateau, si ils voient d'autres marins
D'un autre bateau en perdition, ne les laissent jamais
C'est un principe sacré, on a ça en montagne aussi, cette mentalité-là
Alors oui, il y a la même mentalité, mais parfois c'est encore plus difficile
Parce qu'en l'occurrence, aller rechercher Elisabeth là où elle était
C'est un exploit extraordinaire
Et donc Elisabeth, elle doit sa vie à Denis Roupekoe, à Adam Biélectriques
À leur générosité, à leur courage et surtout à leur incroyable qualité d'être dismalayiste
Et puis aussi, à un concours de ses consciences exceptionnelles
Ils étaient tous les deux, à porter des hélicoptères équipés, à climater
Ils ont abandonné le K2 pour venir au secours d'Elisabeth et de Thomas
S'il n'avait pas été là, s'il n'avait pas été là
S'il n'avait pas été là, elle serait certainement pas revenue
Elle était incapable à l'évidence, elle est capable de redescendre toute seule
Et donc elle ne serait pas redescendue, ça c'est une évidence
Comment expliquer s'il y a une affaire sensible là-dedans
Il y a peut-être le comportement des Pakistanais, l'attitude d'autorités Pakistanaises
Qui sont sans pitié avec le prix des hélicoptères, il faut payer avant
Comment expliquer ce comportement là, les Pakistanais sont habitués à avoir des alpinistes
Ils se disent bon voilà, on va pas leur faire des cadeaux quoi
Non, moi je serai moins sévère que l'Elisabeth nous l'a été avec les Pakistanais
Et l'Elisabeth qui après son sauvetage a dit qu'elle était en colère à cause de la lenteur des secours
Je trouve que c'est un peu difficile de dire des choses comme cela
Parce que ça veut dire qu'on exige les secours, quand on part comme ça en montagne
En autonomie complète comme elle l'a fait
Après ça, reprocher au secours de ne pas avoir été assez rapide ou assez efficace
C'est un peu compliqué
Beaucoup d'alpinistes partent comme ça en Himalayan en expédition
En allant déposer comme ça se fait en principe
15 000 dollars auprès de la société privée ScariaVersion
En disant au cas où j'aurai besoin d'un secours
Voilà, je fais un dépôt de départ et on verra pas ça pour la facture
Comme ça on s'assure en quelque sorte les secours
Donc ils n'ont pas fait, d'une part parce que je crois qu'ils n'avaient pas d'argent
Et ensuite parce qu'ils n'avaient pas envisagé d'être secourus
Donc ça veut dire qu'à part ça, quand on n'a pas fait ce qu'on fait habituellement
Pour s'assurer des secours en cas de besoin
À reprocher au secours, à part ça, de ne pas avoir été assez rapide
C'est un peu difficile, je ne me verrai pas jusque là
En tout cas ce sera le mot de la fin, puisque nous sommes arrivés au sommet de l'émission
À la fin de l'émission, merci infiniment
Il valut pour tous vos éclairages
Deux spécialistes, à bientôt peut-être pour une autre histoire montagnarde
Au revoir
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durée :00:54:00 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle, Christophe Barreyre - Aujourd’hui dans Affaires sensibles, une aventure à plus de 7 000 mètres d’altitude : le récit de l’incroyable opération de sauvetage de l’alpiniste française Élisabeth Revol dans l’Himalaya, au mois de janvier 2018. - réalisé par : Stéphane COSME