La source: Dans la montagne, personne ne vous entendra crier 3/5 : Nuit de terreur, nuit de panique, la tragédie du col Dyatlov

Radio France Radio France 8/27/23 - Episode Page - 54m - PDF Transcript

France Inter

Aujourd'hui, dans la faire sensible, une histoire qui hante et qui obsède la Russie depuis plus d'un demi-siècle,

n'est disparue du Koldiatlov.

Les fers remontent au mois de février 59.

Cet hiver là, 9 étudiants soviétiques meurent dans d'étranges circonstances alors qu'ils bivouent à copier d'une montagne de l'oral.

Leurs corps seront retrouvés quelques semaines plus tard, éparpillés et ensevelis sous la neige.

Certains parmi eux sont découverts nus.

D'autres ont les mains brûlées ou le thorax fracturé.

D'autres encore ont une couleur de peau très étrange.

Mais le plus terrifiant pour les auteurs,

ce sont les visages des 9 victimes gelées immortellisées par la glace qui traduisent tant d'effroi et tant de peur.

Faut d'indices et de témoignages.

L'enquête est rapidement classée sans suite.

Les 9 randonneurs sont déclarés morts d'une force inconnue mystérieuse.

Quant à la zone de la tragédie, elle devient zone interdite.

Alors, les 9 alpinistes ont-ils été attaqués par une tribu locale ou par des prisonniers en fuite ?

Ont-ils été la cible d'une expérience militaire ultra-secrète ?

Ou d'une avalanche, d'un animal, voire d'une mise en scène ?

Notre invité aujourd'hui, Loane Goome, chercheur, chef de laboratoire à l'école polytechnique de Lausanne,

il est l'auteur, avec son frère Alexander Purzin, d'un article sur cette affaire.

Affaire sensible, une émission de France Inter en partenariat avec Lina,

récit documentaire Adrien Carrac, ordination Christophe Barrère, réalisation Benjamin Riquet.

Fabrice Drouel, affaire sensible, sur France Inter.

Aujourd'hui, c'est le dernier jour des examens à l'école polytechnique.

Pendant que les uns sont encore en train de passer les épreuves,

les autres règles des Jellersky font provision de pellicules ou complètent leur équipement.

Cette nuit, le train nous emportera dans des contrées lointaines.

L'aventure qui s'offre à nous est unique.

Et moi, Igor Dyatlov, j'entends emmener mes camarades et moi-mêmes vers notre objectif avec succès.

Dimanche 25 janvier 1959, gare fervière Divdel oblast les Verlovsk, Union soviétique.

Ce nom, un prononçable, est celui d'une localité située à plus de 1 500 km à l'est de Moscou,

au pied de la Partineur de la chaîne de montagne de l'Oural,

dans une zone reculée et enclavée par les forêts de sapin et la végétation de la Taïga.

L'hiver, les températures ne sont jamais supérieures à moins 5 degrés,

et la neige donne au paysage des environs leur forme et leur couleur.

Comme chaque jour, il est au viron d'une environ deux neuf heures du matin

lorsque résonne dans Evdel le bruit mécanique de la seule locomotive qui relie la ville au reste de la région.

A son bord, assis entre les marchandises, le courrier et des bidons d'alcool,

s'est trouvé un groupe de jeunes gens au profil atypique.

Il sont dix, huit garçons et deux filles, tous en tenu de randonnée,

pour la plupart des étudiants de la prestigieuse école polytechnique des Verlovsk.

Ils viennent de passer nuit dans le train et sont ici pour entamer dans quelques jours un défi de taille,

l'ascension d'une montagne de la chaîne de l'Oural, avec pour objectif de célébrer à son somme

l'ouverture du XXIème Congrès du Parti communiste du RSS, l'Idresse politique des sommets.

À la tête de ce petit groupe pittoresque, incertain Igor Dyatlov,

étudiant en quatrième année, on le repère facilement à son petit bonnet noir,

sa chevelure blonde balayée en arrière, son regard souriant et surtout son charisme.

Le jeune homme est un randonneur expérimenté, il a des centaines de parcours au compteur.

Pour lui, cette expédition ne représente aucune difficulté.

Et puis, cela fait des semaines qu'il étudie et prépare l'itinéraire,

des semaines qu'il paufine cette aventure jusque dans ses moindres détails,

très pros, donc très confiants.

Autour de lui, on distingue des visages souriants des neuf camarades qui vont l'accompagner dans cette expédition.

Ils s'appellent Alexandre, Rostem, Zinal, Jussang, Georgine, Nikolaï, Semen,

et les deux derniers s'appellent tous les deux Jury, ceux qui rend servi son orateur.

Merci. Ils ont entre 21 et 38 ans, tous sont portés volontaires,

tous ont une très bonne connaissance de la montagne et surtout,

ils sont conscients des dangers qu'ils pourraient rencontrer une fois en altitude.

Sur les quelques photos qu'ils prennent ce jour-là et que l'on retrouvera par la suite dans leurs affaires,

on les voit chauter et rigoler.

À leur pied, on aperçoit de larges sacs à dos en toile de jute.

Un intérieur, nos dits randonneurs en portent tout le matériel nécessaire

pour pouvoir tenir pendant plus de 15 jours en autonomie complète.

Il y a là des réchots, de petites bouteilles de gaz,

des pépules de laine, des duvet, des lampes à pétrole,

beaucoup de nourriture, des bâtons et bien sûr, des skis de fond.

Chacun d'entre eux portera sur les épaules plus de 25 kilos d'équipement.

Durant les 300 km de leur parcours, ils n'auront aucun moyen de télécommunication.

Vu les distances à parcourir, on a considéré que ce matériel lourd et encombrant était inutile.

Igor Dyatov et le reste de sa bande d'aventurier savent que la randonnée en montagne

ne pardonne aucune erreur.

Surtout ici, dans cette région, personne ne pourrait se porter à leur secours en cas de problème.

Notre itinéraire est le suivant.

Une fois arrivés Yvedel, nous gagnerons le petit village de Vijay

et puis ferons un dernier ravitaillement à Severny

avant enfin de nous engager dans l'ascension du Mont Autortaine.

Cette montagne culmine à 1234 mètres d'altitude.

En été, la gravure ne représente pas de grandes difficultés, mais en hiver, par contre,

elle révèle sa vraie nature.

Comme partout ailleurs dans l'oral, les tempêtes de neige et de blizzard sont fréquentes.

À côté du vent, les températures sur ces pentes peuvent futer jusqu'à moins 25 degrés.

A cela, le fait qu'elle soit située dans une zone isolée,

ça nous oblige à redoubler de prudence pour ne pas nous blesser ou faire d'erreurs stupides.

Mardi 27 janvier 1959, ciel dégagé tant clair au-dessus de la région d'Oural.

Ce matin-là, les températures sont étrangement clémentes pour la saison.

Après un bref arrêt au bureau de la Milice Locale pour renseigner leur itinéraire,

ainsi que leur date de retour théorique, disons dans un peu plus de deux semaines,

le petit groupe emmené par Igor Dyatlov embarque à bord d'un camion.

Prochaine étape, le village de Vijay, donc, situé à 35 km de là.

Une fois sur place, la randonnée commence.

Dyatlov a décidé de prendre l'itinéraire le plus court,

ce qui n'est pas sans poser quelques difficultés vu les importantes chutes de neige.

D'ailleurs, avant qu'il ne quitte Vijay,

certains habitants les mettent en garde des pièges que pourrait leur réserver la météo

très changeante ici ces derniers jours.

Igor Dyatlov écoute, mais d'une horaire.

Après avoir chaussé les skis de fond, le groupe longe une rivière pendant plusieurs heures

avant de s'enfoncer dans une épaisse forêt de boulot et de sapas.

Autour des neuf étudiants se dégagent un incroyable silence

et la neige recouvre le paysage à des dizaines de kilomètres à la ronde.

Dyatlov ouvre la marche.

Il doit dégager l'épaisse couche de neige que de près d'un mètre qui stagne par moment sur le chemin,

ce qui lui demande un effort considérable.

Derrière, ses camarades rigolent, chantonnent ce chambre.

Certains se mettent à évoquer les étranges rumeurs qui courent au sujet de cet endroit

peu fréquentés, sauvages et méconnus,

dont les seuls habitants sont les membres d'une tribu autochtones aux rites étranges les Mansis.

J'avais prévu de nous faire traverser le territoire de la tribu des Mansis

car j'estimais qu'à cette époque de l'année,

il n'y avait quasiment aucune chance pour nous de faire leur rencontre.

Les températures trop froides de la saison ne leur permettent pas en effet d'emmener leurs animaux.

Les Mansis ne représentent pas, à proprement parler, un danger dans la région.

Je sais d'expérience qu'il faut quand même se méfier d'eux.

Lorsqu'on les croise, leur comportement est imprévisible

et ils leur arrivent parfois d'être violents.

Alors arrivés au dernier village, étape de Sèverni, premier problème.

L'un des rondeurs, Yuri Yudin, se plaint du dos.

Il semble avoir tous les symptômes d'une sciatique, ce qui n'est pas top avant une ascension.

Alors comme le veut la règle, Igor Dyatlov le renvoie à Svetlorsk et c'est la fin de l'aventure.

Cinq jours de marche plus tard, dimanche 1er février.

Depuis le milieu de la nuit, la météo s'est sévèrement dégradée dans les montagnes de l'oral.

Une épaisse nappe de bruyards rend la visibilité et l'orientation difficile.

Et puis cette maudite neige qui ne lâche rien, elle est encore tombée cette nuit.

Malgré tout, les neuf randonneurs comptaient du leur progression et leur montée en altitude.

Pas question de rebrousser chemin.

Pour faire face à cette météo capricieuse, Igor Dyatlov décide subitement de changer d'itinéraire.

Si l'objectif final est toujours de rejoindre le sommet d'Orthoton,

il tente le pari d'essayer de s'éloigner de la tempête en passant par un premier col,

le Colat Siakil, indiqué sur les cartes par le numéro 1079.

Pas aimable ce sommet.

Dans la région Les Sordomes, la montagne de cadavres ou la montagne maudite.

La légende raconte que neuf membres de la tribu des Mansi y ont perdu la vie

dans des circonstances jamais élucidées quelques années plus tôt.

On dit également qu'il est fréquent de retrouver des cadavres d'animaux

sur ses pantaux sur son sommet.

Sur la carte, ce Colat Siakil pourtant ne semble pas trop difficile à franchir,

ni très large, ni très haut.

Sa crête ressemble à une sorte de montagne pelée.

Le chemin pour y aller n'est pas très dangereux,

c'est à traverser relativement simple,

mais chahuté par la tempête et ne voyant pas à 2 mètres,

Dyatlov finit par se perdre, ce qui pour un éclaireur n'est pas top non plus.

Enfin plutôt que de rejoindre et de longer la crête pour économiser du temps et des forces,

il dévie son itinéraire de plusieurs centaines de mètres.

Tout le monde doit donc marcher dans la neige à flanc de montagne.

Plus fatigant ne fait pas.

D'ailleurs, cette lumineuse idée se solde par quelques chutes et gratignures, rien de grave,

mais chacun s'en serait bien passé.

La suite, c'est un habitant de la région qui le raconte.

D'après les photos qu'ils ont faites et qu'on a retrouvées,

Igor Dyatlov et son groupe ont vraisemblablement décidé de bivouaquer,

en pleine montée, à un peu moins de 300 mètres du sommet.

L'endroit n'est pas particulièrement abrupt et pentu,

mais cela reste une zone très inhospitalière.

En plus, il semble qu'ils étaient alors pris en plein blizzard.

Ce que l'on sait, c'est qu'ils ont creusé un trou, ils ont déposé leur ski,

ils ont toujours couvert et monté leurs tentes dessus.

C'est ce qui se fait d'habitude.

Après, ils ont probablement mangé et se sont couchés,

en espérant repartir le plus tôt possible le lendemain matin,

avec l'espoir que la tempête se serait calmée.

Le 1er février au soir, Igor Dyatlov ouvre son journal de bord.

Il y note quelques détails de la journée,

il y part surtout de cette météo qui s'acharne.

Mais rien d'autre, de sorte que personne ne saura ce qui s'est passé ensuite.

La seule certitude, c'est que durant cette nuit de tempête du 1er au 2 février 1959,

le campement des neufs randonneurs situé à près de mille mètres d'altitude

à flancs montagnes s'est transformé en piège mortel.

Oui, mortel, car aucun d'eux n'en sortira vivant.

Deux semaines plus tard, lundi 16 février, école polytechnique de Sverlovsk.

Voilà quatre jours, Igor Dyatlov et ses camarades étudiants

étaient censés revenir au village de Visnay.

De là, il était convenu qu'ils envoient un télégraphe au club sportif de l'école

pour les informer que tout allait bien et dire aussi

s'ils avaient réussi à aller au bout de leur ascension.

Au début, les familles ne s'inquiètent pas plus que ça.

Après tout, vu les conditions météo,

il est normal que les randonneurs soient retardés.

Mais après quatre jours sans nouvelles, tout de même,

craintes se lisent sur les visages des parents

venir rencontrer le directeur de l'école.

Et tous lui réclament de lancer des opérations de recherche.

Il faut pourtant attendre le 20 février

pour que quatre équipes de secours se lancent

sur la piste d'Igor Dyatlov et de son groupe.

Faute de mieux, le directeur de l'école

a mobilisé une soixantaine de ses propres étudiants

dont certains n'ont jamais rendu.

D'autres ne savent même pas lire une carte.

Le directeur, stationné dans la région,

sont également appelés renforts.

Le jeudi 26 février,

après plusieurs jours de recherche sans succès,

un groupe d'étudiants décide de longer

le col de Colatiakil, la montagne des Galavres,

le sommet de mauvaises réputations

et l'insmérité.

En montant pour rejoindre le col,

un peu en désespoir de cause,

un des groupes de secours a découvert la tante

du groupe de Dyatlov.

Certainement, toutes les affaires des randonneurs

se trouvent à l'intérieur,

leurs habits, leurs équipements et même leur vivre.

Sur le côté exposé au vent,

ils découvrent que la toile de tante a été

lacerée de l'intérieur en deux endroits,

comme si les randonneurs se sachant

prises au piège avaient tenté de s'enfuir.

En aval de la tante et sur plus de 500 m,

les étudiants du groupe de secours

remontent des traces de pas,

apparemment de plusieurs personnes.

Et ces traces mènent toutes à la lisière

d'une forêt. Puis, plus rien,

la neige a tout effacé.

A un kilomètre et demi de la tante,

sous un immense cèdre,

les secours découvrent les restes

d'un feu autour duquel

gisent les premiers cadavres.

Deux sont en sous-vêtement,

deux autres sont retrouvés un peu plus loin,

à 300 mètres de là,

et surtout, un peu plus loin encore,

ils découvrent le corps

d'Igor Dyatlov. Le chef de l'expédition

est à moitié couché, à moitié assis,

pieds nus, il enlase

de ses bras le tronc d'un petit boulot.

Dans ses yeux, certains ont dit qu'on pouvait

y lire la peur de la mort.

D'après les rares éléments

qui fut tronc dans la presse régionale,

le médecin légiste

estime que les cinq en donneur

sont morts d'hypothéremie.

Pourtant, l'un d'entre eux,

Rustem, a le crâne

fracturé, une entaille de plus de 6 cm.

Plus étonnant encore,

lui et une autre des

randonneurs, Zina,

ont les mains brûlées.

Pendant près de deux mois,

d'une cinquantaine d'étudiants,

assistés des soldats,

vençons des chaque centimètres carré de neige

autour du campement du groupe Dyatlov

pour essayer de retrouver les corps

des quatre randonneurs toujours portés disparu.

Face à les mois que cette affaire

suscite dans la région,

l'armée soviétique dépêche sur place

des hélicoptères, des chiens de secours en montagne,

des sauveteurs spécialisés dans les avalanches.

On transforme

même des détecteurs, de mines dans

détecteurs tout courts pour sonder le sol.

Finalement, le 4 mai,

ce sont encore des étudiants sauveteurs

qui finissent par retrouver les corps

des derniers membres du groupe

en sevelis sous cinq mètres de neige

à un kilomètre seulement du campement

près de la vallée.

D'après le médecin légiste qui les examinera,

tous sont morts de façon très violente.

Parmi eux,

deux des randonneurs ont eu la caste

racique enfoncée. L'un d'eux

semble avoir eu la langue arrachée.

Et surtout, l'un des cadavres

a une couleur de peau et des cheveux

qui ont viré à l'orange.

Au moment où il extrait ce corps,

l'un des militaires entend

son dosimètre petit appareil

qui mesure la radioactivité se mettre

à crépiter, comme si le cadavre

qu'il avait entre les mains était

radioactif,

contaminé.

Alors,

que s'est-il passé ?

Neuf randonneurs expérimentés

étudiants de la prestigieuse

école de la région, morts dans des conditions étranges,

une vilanda

et des familles qui réclament des réponses.

Malgré ça,

l'enquête officielle menée par le parquet général

de l'obstacle de Zellerlowska

est très vite enterrée.

En l'absence de coupables, même présumés,

de témoins et d'éventuels indices,

les juges déclarent

que les randonneurs du groupe Diatlov

sont morts sous l'influence

d'une force inconnue mystérieuse

je cite mot pour mot.

Ensuite,

toutes les pièces du dossier sont

mises au Sélé, archivées dans un entrepôt

secret de l'armée soviétique

qui décrète la zone de la tragédie

zone interdite et cependant 5 ans.

Il faudra pour les familles

et leurs descendants attendre le milieu des années 90

pour qu'enfin

les autorités russes décident

de déclassifier l'affaire.

Pour autant,

de nombreuses pièces du dossier ne sont jamais retrouvées.

Une situation

qui fera dire à plusieurs journalistes

que les militaires avaient quelque chose

à cacher dans cette histoire.

...

...

...

...

...

...

Affaire sensible,

Fabrice Drouel.

Parqué de la République socialiste soviétique

de la Fédération de Russie

de Sker de Rendonnet

dans la région du Mont Autorterre.

...

9 d'entre eux ont ensuite quitté le secteur nord 2 pour poursuivre la randonnée.

Le 1er février 1959, le groupe a entamé l'ascension du mont Hauteuerton

et dans la soirée a bivouaqué sur le sommet 1079.

Dans la nuit du 1er au 2 février, tous les 9 ont périllé dans des circonstances non élucidées à ce jour.

Et il faut attendre le milieu des années 90 avec la fin de la guerre froide

et la révélation de nombreux secrets d'État pour que la justice russe autorise les familles et leurs avocats

à consulter les archives sur la tragédie du groupe Dyatlov.

Parmi ceux qui sont persuadés que l'armée rouge a tout fait pour cacher une opération secrète ou une bavure,

il y a Yuri Udine.

Yuri était le 10e randonneur de la bande, celui qui avait dû abandonner l'expédition

lorsque le groupe était arrivé au village de Severny après 2 jours de marche à cause d'une crise de sciatique.

Yuri est donc, malgré lui, le seul à rescapé, le seul survivant de cette aventure.

Pour étayer ces affirmations, le jeune homme se base sur plusieurs témoignages qui affirment que

dans la nuit du 1er au 2 février 1959, le ciel au-dessus de cette région lourale

s'est soudainement rempli de boules de feu et de rayons lumineux.

Certes, les pentes de la montagne de Kolatsakil ne sont pas très loin des cosmodromes de Pleslex

où l'on testait à cette période le tout premier capsule et fusée ballistique.

C'était dans le cadre du plan de la conquête spatiale.

Alors, il y aurait eu lui cette nuit-là un accident.

Un engin se serait-il écrasé à proximité du bivouac ?

Une hypothèse sévèrement mise en doute quand on sait que les étudiants secouristes

n'ont retrouvé aucune trace de débris lors de leurs recherches.

La région de Sverlorsk était également connue à l'époque

pour abriter une importante base aérienne militaire et plusieurs voisines d'armement.

On sait également que l'armée aurait procédé à des essais souterrains dans les environs.

C'est l'une des raisons qui vont pousser l'auteur russe Anna Medveva,

auteur d'une contre-autrice, d'une contre-enquête dans cette affaire, vers la tête suivante.

Parmi les théories envisagées, l'une d'entre elles suggère

Diatlov et son expédition aurait pénétré dans un périmètre

où l'on procédait en secret à des essais de bomba-vide.

En effet, la peau de plusieurs des victimes présentait une étonnante couleur rougeâtre

et leur corps avait subi des blessures internes et des émoragies.

Ces symptômes sont d'après plusieurs experts,

caractéristiques d'un choc dû à une bomba-vide,

un engin explosif qui provoque une forte aspiration d'air dans une large zone.

Si les blessures des 9 ans d'honneur restent aujourd'hui

encore sujettées à interprétation et controverses,

tant sur leur ampleur que sur leur nature,

on sait qu'au moins un parmi eux présentait des traces notables d'irradiation.

Mais on sait aussi que cette personne qui répond au nom de Zina

manipulait les isotopes radioactives dans le laboratoire de l'école polytechnique.

Or, elle était contaminée avant.

Autraînement qui remet en question cette théorie,

c'est la rumeur qui, un nom auparavant,

évoquait une fuite dans le bassin de refroidissement du réacteur

de la centrale nucléaire de Ziverdorsk.

D'après certains, cette fuite aurait contaminé toutes les rivières à l'entour

et provoqué la mort d'une grande quantité de poissons.

Et si les rondeurs avaient tout simplement bu l'eau d'un cours pollué,

cela pourrait d'expliquer l'autour de radiation de certains d'entre eux

et surtout, surtout, les traces sur leur vêtement.

Derrière Piste, qui mène à une implication de l'armée,

la théorie d'une mise en scène.

Surprenante, à plus d'un titre, elle était émise par plusieurs randonneurs expérimentés.

Ces derniers affirment que des militaires circulaient bien dans la région

au moment de la tragédie.

Comme le relate Hanamat Veda, l'autrice de livre de Mr Dyatlov.

Parmi les théories d'envisager, l'une d'entre elles suggère

qu'Igor Dyatlov et son expédition auraient pénétré dans un périmètre

où l'on procédait en secret à des essais de bomba-vide.

En effet, la peau de plusieurs des victimes présentait une étonnante couleur rougeâtre

et leur corps avait subi des blessures internes et des émoragies.

Ces symptômes sont d'après plusieurs experts,

caractéristiques d'un choc dû à une bomba-vide,

un engin explosif qui provoque une forte aspiration d'air dans une large zone.

Mais encore une fois, quelque chose ne fonctionne pas dans cette démonstration.

Tout simplement parce qu'on n'a retrouvé aucun impact de balle ou du sang

sur le corps des randonneurs.

Pire, l'attente du groupe Dyatlov semble être restée au même endroit

parce qu'on a retrouvé en dessous le trou où les étudiants avaient enterré l'orsqu'.

Un temps a été évoqué la piste d'un ours, l'attaque d'un yeti

ou encore celle d'un autre animal de type inconnu.

On en vient même à accuser la tribu des Monsi d'avoir voulu effrayer les randonneurs.

Mais là encore, aucune preuve ne vient étayer ces scénarios.

Au bout du compte, s'il est certain que les randonneurs sont morts d'hypothéremie

et qu'on sait que certains d'entre eux ont été retrouvés à moitié de nuit dans la neige,

qui expliquent leur précipitation à sortir de leur tent en pleine nuit,

longtemps jugés peu crédibles, vu la faible inclinaison de la pente à l'endroit du campement,

la piste d'une avalanche s'avère dès le début être la plus plausible,

mais elle est assez vite évacuée par les autorités.

Pourtant, une simple coulée de neige aurait pu réveiller les étudiants en pleine nuit

et forçant à sortir de leur tent en catastrophe, sans s'habiller,

les contraignants même à aller se protéger jusqu'en ligière de forêt, là où ont été retrouvés les corps.

Bien.

Oui, sauf qu'interrogé par les médias russes,

l'expert Médico-Légal-Edouard Toumanov affirme que les blessures d'une partie des randonneurs

ne correspondent pas à celles que l'on retrouve d'habitude chez les victimes d'un avalanche.

Et, si il y a avalanche, il y a bien eu, cette nuit-là,

la tente aurait été arrachée et projetée à des centaines de mètres de là où elle était retrouvée.

Le 1er juillet 2019, soit un peu plus de 60 ans après la tragédie,

un ancien colonel de police à la retraite, Evgeny Chernosov, demande d'ouverture d'une nouvelle enquête.

Cette fois au titre d'hobicide volontaire.

Oui, il affirme à la télé russe que l'armée a caché des éléments retrouvés sur la scène du drame

et tentait d'étouffer certaines responsabilités.

L'homme en veut pour preuve le fait que l'enquête a été classée en moins de trois mois

et que de nombreux rapports ont depuis disparu.

Contrains, déforcés, la police russe rouvre donc le dossier.

Moins de quelques semaines plus tard, elle ressort la thèse de l'avalanche.

Certes, cette enquête se bat sur de nouveaux éléments scientifiques,

mais au sein de l'opinion publique russe, de nombreuses personnes doutes de son sérieux

ouvrent fut simplement d'en accepter la conclusion.

Alors qu'on apporte pour la première fois une explication claire, simple et sensée

à ce qui avait pu se passer cette nuit du 1er ou 2 février 1959

sur les flancs de la montagne du Colatiaquil écrit Anna Madveva.

Personne en Russie ne voulait ou ne pouvait croire que la cause de cette histoire dramatique

qui les avait fascinées, hantées et obsédées pendant plus d'un demi-siècle

n'était en réalité qu'une simple accident de la nature.

Non, conclut Anna Madveva.

En Russie, on continue de croire que c'est quelque chose de plus mystérieux

et de plus terrible, qui est à l'origine de la mort d'Igor Dyatlov

et de ses huit compagnons en cette nuit d'hiver 1959 dans l'oral.

Oui, bien sûr. Mais quoi ?

Oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh, oh

Oh, j'en veux encore

Oh, j'en veux encore

Il faut réparer, recoller, me recoudre, à la foudre super glue de cieux

Messieurs dames, je ne vais peut-être pas y arriver, mais aller neige

Tant qu'à m'avant, éclaire moi

Oh, on voit moi, tes flacons d'éclaire tendre

Tombe sur moi, avalanche, avalmois

Je me souleverai la terre, avec mon petit doigt, visser et ouvrir la mer

Et si je pique encore une colère, tout s'écroulera sur ma gueule

Comme avant et maintenant, comme avant et maintenant, comme avant

Come home, come home

Don't stay alone in the rain

Come home, come home

Come home, don't stay alone in the rain

Come home, little mountain

Come home, little moon

Don't stay alone in the rain

Come home, come home

Don't stay alone in the rain

Come home, come home

Don't stay alone in the rain

Come home, come home

Vous vous écoutez à faire sensible sur France Inter, aujourd'hui l'histoire des disparus du col diatlov, le mystère, non résolu

Don't nous allons parler avec notre invité, Johan Gomm, bonjour

Bonjour

Vous êtes chercheur, professeur associé, chef du laboratoire de recherche sur les avalanches, à l'école polytechnique de Lausanne, en Suisse donc

Vous êtes l'auteur avec Alexander Perzin, d'un article consacré à cette affaire, intitulé

Alors le titre est intéressant parce qu'il nous donne la clé du mystère, enfin celle que vous estimez la plus plausible

Mécanisme de libération d'avalanches sur plaque et son impact lors de l'incident du col diatlov en 1959, donc publié dans la revue américaine Nature

D'abord comment on est-vous arrivé à travailler sur cette histoire, vieille de plus de 60 ans et qui était jusque-là une sorte de cold case, des tragédies en montagne ?

Alors un petit peu par hasard en 2019, j'avais jamais entendu parler du col diatlov

Et lorsque l'enquête a été réouverte par Kérus en 2019, ça engendrait un tour les médiatiques

Et à l'époque le New York Times m'a contacté pour connaître mon opinion sur l'hypothèse de la valanche

Qui était déjà émise par les spécialistes qui ont enquêté avec le procureur

Donc je vais demander à cette journaliste de me rappeler un ou deux jours plus tard, le temps que je me documente un peu

Et j'ai été littéralement passionné par ce que j'ai trouvé

J'ai décidé d'aller plus loin d'un point de vue scientifique et j'ai contacté mon collègue Alexander Poussin

Qui est professeur d'ingénierie géotechnique et il a non seulement une expertise en glissement de terrain et avalanche

Mais il est aussi originaire de l'acçu RSS et il parle et l'île russe, ça a été important aussi dans notre parcours scientifique

Quel était votre intention éditoriale, c'est-à-dire que quel est pour vous l'enjeu, pourquoi avoir écrit cet article-là ?

Bah écoutez, c'est vraiment parce que je suis tombé dedans, ça m'a passionné

J'ai commencé à écrire quelques écroquations sur mon tableau blanc et je me suis rendu compte

Oui, oui, il y a possibilité, si on reprend toutes les archives, toutes les données météorologiques de manteau neigeux

Il me semble que c'est plausible, qu'il y ait eu une avalanche sur ce site

Et donc voilà, on est allé plus loin, on a développé des modèles théoriques, des modèles numériques

Alors il y avait une certaine passion qui est aussi le côté de pouvoir appliquer mes recherches, à un cas réel mystérieux

Bien sûr, bien sûr, vous êtes rendu sur les lieux ou vous allez y aller ?

Alors on a failli y aller au mois d'avril avec un réalisateur qui travaille pour la télévision suisse

Alors lui il y a allé, il est revenu avec des images magnifiques et nous on y retourne en septembre

On y retourne en septembre cette année

Alors justement, on y retourne, on y va pour la première fois

Oui, vous y allez, pour la première fois, vous avez failli y aller donc vous y allez

À quoi ressemble cette montagne du collat de siècle de ce que vous avez vu sur les photos et de ce que vous en vivez ?

Vous avez vu sur les photos et de ce que vous en vivez, vos éclaireurs finalement

Alors je dirais que ça ressemble un peu au préal, un peu les montagnes du Jura, donc c'est pas de la grosse montagne

Mais il y a des conditions météo très défavorables là-bas, beaucoup de vent, des températures extrêmes, notamment dû à l'influence du cercle arctique

Et voilà, mais en termes de montagne, c'est pas de la très grosse montagne

On a longtemps dit qu'il y aura, d'ailleurs, fait son groupe d'étudiants, été les randonneurs très expérimentés

à même de gérer les situations les plus critiques, pourtant là, ils ont bien été dépassés par les événements

Ce qui nous renvoie, mais on en parlera à la fin de l'interview, d'ailleurs, à la prudence ou le manque de prudence

de certains adeptes de la montagne par rapport au risque d'avalanche justement

Là, ils ont été dépassés par les événements

Ils avaient vraiment une réputation de bons randonneurs, de ce que vous en savez ?

Alors, c'est un point important en cette expérience et j'aimerais en parler rapidement

Igor Dyatlov, c'était le plus expérimenté, mais ce qu'il faut savoir, c'est que c'est aussi des étudiants d'une vingtaine d'années

Et notamment, leurs journaux montrent que leur préparation est un petit peu chaotique

Il y a du matériel manquant, du matériel emprunté à la dernière minute à l'université

Dyatlov, c'est un étudiant en ingénierie radio, et il part toujours avec sa radio d'habitude

Et là, cette fois-ci, il n'est pas parti avec sa radio

Donc oui, ils avaient beaucoup de l'expérience, mais aussi une certaine insouciance comme la plupart des jeunes

Et enfin, ce que j'aimerais vraiment dire, c'est que beaucoup de gens pensent que les personnes qui ont de l'expérience n'ont jamais de problème

Et il y a une citation célèbre qui dit, si vous cherchez un expère avalanche, regardez sous le dépôt

Avoir de l'expérience, ça n'empêche pas de se faire prendre

Et malheureusement, je pense là, un ancien collègue du laboratoire INRAI à Grenoble, où j'ai fait ma thèse

Qui est malheureusement décédée cette année dans une avalanche

Et c'était un expère international du domaine

Au bout du compte, allez-y, vous en prie

Non, oui, vous m'avez demandé aussi également s'ils ont été dépassés par les événements

Ils avaient du retard, ils ont été pris dans la tempête, ils ont pris une décision qui est campée au milieu de la pente au lieu de redescendre dans la forêt

Pour ne pas perdre leur avance sur la journée, mais aussi ils voulaient tester leur limite

Ils voulaient vraiment camper dans des conditions difficiles, ils étaient préparés pour ça

Donc moi, je ne pense pas qu'ils étaient dépassés par les événements

Ils ont pris une décision qui a eu des conséquences dramatiques

Et c'est la dure loi de la montagne

Alors au bout du compte, on ne sait pas officiellement ce qui s'est passé

Comment les gens de la région, de la ville, abordent-ils cette histoire ?

Est-ce que ça les énerve qu'on ne sache pas ? Est-ce qu'ils y pensent encore ?

Où est-ce que c'est tombé relativement dans l'oubli ?

Alors là, il faudrait que je demande à mon collègue qui est réuni de cette région

Mais il me semble que dans la région, c'est toujours quelque chose de très important

Notamment, je sais que notre article a rejoint pas mal des mois dans la population

C'est vrai que notre hypothèse de la Valange, c'est quelque chose de trop banal, trop normal

Les gens veulent que le gouvernement soit impliqué, veulent qu'il y ait une cause technogénique

Alors c'est vrai que là bas, sur place, notre article n'est pas très bien reçu

Mais depuis la publication de notre article, on a aussi contacté pas mal de scientifiques russes

Et notamment les experts qui ont été commissionés par le procureur

Et ils sont tous en accord avec nos résultats, qui sont assez proches de ce qu'ils ont proposé déjà au procureur à l'époque

C'est-à-dire que sur place, on voudrait que cette histoire soit moins banale, si je puis dire, qu'un accident naturel de la Valange, c'est ça ?

C'est quand même un mythe en Russie, le col de Dyatlov, et là, d'un coup, avec notre article, on vient dire que c'est quelque chose de trop normal

C'est pour classique, donc on n'a pas envie d'y croire

L'hypothèse du Yeti me plaît presque plus que ma propre hypothèse de la Valange, si vous voulez

Mais vous savez comment est l'humain, il ne supporte pas, ne pas savoir

Pourtant, ça fait partie de la vie, le mystère, et on n'a pas réponse à tout, voilà, on a fait comme ça

Et on n'a pas réponse à tout dans notre article non plus, nous, on s'intéresse seulement à l'hypothèse de la Valange sur ce qui a déclenché la sortie de leur tente en plein milieu de la nuit

Mais tout ce qui se passe après, ça restera un mystère, personne n'a survécu, donc tout ça, ça restera un mystère

Je ne sais pas si vous êtes penché, oui j'imagine, quand même, c'est intéressant le côté enquête sur les différentes hypothèses qui ont été avancées

Ce que je vous propose, c'est qu'on en reparle dans 3 minutes, après avoir écouté Anglu, c'est Julia Stone qui chante, alors ça vend de circonstances, Snow

C'est la première fois que j'ai l'impression que c'est la première fois que j'ai l'impression que c'est la première fois que j'ai l'impression que c'est la première fois que j'ai l'impression que c'est la première fois que j'ai l'impression que c'est la première fois que j'ai l'impression que c'est la première fois que j'ai l'impression que c'est la première fois que j'ai l'impression que c'est la première fois

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j'ai l'impression que c'est la première fois que j'ai l'impression que j'ai l'impression que c'est la première fois que j'ai l'impression que c'est l'毛ITO

Jean-Goum, donc nous en étions restés aux hypothèses, alors si vous le voulez bien,

on va les passer les unes après les autres et voir qu'elles sont les bonnes raisons de

mettre de côté des hypothèses qui ne tiendraient pas de bouts ou ne seraient pas assez solides.

L'armée, est-ce que les randonneurs se seraient approchés trop près d'une herbe d'essais militaire

qu'il ne faut surtout pas voir ? Qu'est-ce qu'on en dit ? Est-ce que ça tient ?

Écoutez, c'est possible, c'est une hypothèse, moi je vais surtout... Alors il y a certaines hypothèses

sur lesquelles je peux parler, celle-ci c'est vrai qu'il y avait des militaires dans la région,

mais c'est une région qui est extrêmement vaste. Quand il parle de militaires de la région,

le site est à des dizaines de kilomètres plus loin que l'école de Dyatlov, donc c'est possible,

mais je n'aurai pas vraiment la discrédité totalement, c'est une hypothèse aussi.

Mais oui, parce qu'il a fallu, ce qui peut aussi éclairer le chambel dans le sens de cette hypothèse,

c'est qu'il a fallu attendre la fin du régime communiste pour en savoir plus, ce qui n'est pas forcément un doda.

C'est vrai, c'est vrai, et c'est peut-être par embarras, alors soit c'est possible qu'il y ait des éléments

qui aient été cachés, soit par embarras de pas trouver la solution, les deux hypothèses se valent.

Bon, alors quelque chose de troublant quand même, parce que ce sont des faits avérés.

La peau, orange, les cheveux, orange, c'est étrange, il n'a pas l'ange, ça ne fait pas ça ?

Non, mais bon, ils ont retrouvé les corps pour certains quatre mois plus tard, certains ont été

dans un ravin avec un petit ruisseau, il y a énormément de dommages qui peuvent être causés

au corps dans ces conditions, notamment sur tout ce qui est les yeux arrachés, la langue arrachée,

voilà, l'experme du collécal n'a pas dit que ça a été arraché, c'est-à-dire qu'il n'y avait plus

de langues et plus d'yeux, et cette personne-là avait le visage face dans le ruisseau pendant plusieurs mois.

Donc là, il y a des explications assez naturelles qui peuvent se mettre en avant.

Il est main brûlé ?

Allez, main brûlée, j'imagine, ils ont creusé dans la neige peut-être pour essayer de trouver du bois,

pour essayer de, je sais que certains ont grimper à un arbre pour obtenir des pommes de pain et essayer

de faire un feu, ensuite ils avaient tellement froid que peut-être ils se sont brûlé les mains avec

le feu qu'ils ont fait, il y a des restes de feu, c'est une possibilité.

Quitte de la présence de radioactivité sur certains corps.

Alors ça, je dirais qu'on n'en parle pas dans notre papier parce qu'il y a une explication assez simple.

Déjà, si on faisait une petite démonstration par l'absurde, imaginons qu'effectivement,

l'armée fait des tests nucléaires à ce moment-là.

Pourquoi seulement deux personnes auraient des traces de radioactivité sur les vêtements et pas toutes les

personnes du groupe ? D'autant plus que les deux personnes qui ont des traces de radioactivité,

l'une d'entre elles travaille dans une centrale nucléaire et l'autre a visité récemment un site radioactif.

Elle est la quantité de radioactivité relativement faible.

Donc ça, c'est un aspect qui pour moi, personnellement, après avoir beaucoup creusé ces aspects-là qui restent anecdotiques.

Mais quand on met la somme de tous ces éléments anecdotiques, la langue, la radioactivité, la couleur de peau,

c'est vrai qu'à la fin, on se retrouve avec Diatlov, avec quelque chose d'extrêmement troublant.

T'es pensé d'autres hypothèses comme celles qui paraît pas idiotes ?

Là, vu les indices qu'on a, ça ne tient pas trop.

Mais ça aurait pu tenir l'attaque d'un ours.

L'attaque d'un ours, je n'y crois pas non plus, puisqu'il n'y a aucune trace de blessure superficielle.

Il n'y a pas de griffure, il n'y a pas de preuve que l'ours serait rentré.

Il y a des vivres qui vont être retrouvés dans l'attente.

Donc celle-là, non, je la mettrai de côté.

Bien. Rassurez-vous, il n'y a plus que deux.

D'une dispute entre les participants.

Alors là, je dirais que c'est possible, même si quand même, de là, à sortir à moitié nuit,

en plein nuit, le groupe enfier a cause d'une dispute.

Mais c'est vrai qu'il y a eu une romance entre une femme et un homme au sein du groupe.

Oui, il peut y avoir eu une dispute, mais voilà, de là, à mettre la vie de tout le groupe en danger,

à nouveau, je n'y crois pas trop.

Et enfin, de la tribu qui vit dans cet contraire, on ne voit pas pourquoi les danses-ci agresseraient des randonneurs.

Enfin bon, ça se dit.

Oui, mais à nouveau, il n'y a pas de traces de combats entre les membres du groupe.

Donc, au bout du compte, on va faire comme les enquêtes policières,

au bout du compte, on a évacué des hypothèses qu'on ne retient pas pour arriver à une hypothèse

qu'on va appartenir officiellement, mais qui semble la plus plausible,

la valanche, et c'est bien votre hypothèse.

Oui, tout à fait, c'est notre hypothèse, mais voilà, on n'a pas mis de côté les autres.

Mais qu'est-ce qu'il est taillé ?

Alors on a développé de nombreux modèles théoriques et numériques qui éteillent cette hypothèse,

notamment autour de quatre arguments contre l'hypothèse de la valanche.

Donc notamment l'angle de la pente qui serait trop faible,

les incertitudes sur le mécanisme de déclenchement,

ils ont fait un trou pour poser leurs tentes, mais rien de ces produits avant le milieu de la nuit.

Ensuite, les blessures sont pas typiques des victimes en avalanche,

et enfin, il n'y a pas de traces d'avalanche.

Et puis aussi, il y a aussi le campement qui n'a pas bougé.

On peut estimer qu'avec la valanche, ça emporte tout.

Non, non, le campement a bougé.

Il y a le poteau de l'ouverture de la tente qui est restée sur place,

mais la tente est quand même partiellement en fait sous la neige.

Il y a juste un poteau.

Mais en fait, il faut bien voir la différence entre la valanche qu'on voit dans les films,

la grosse avalanche qui détruit tout sur son passage

et la valanche qu'on considère dans notre papier, qui est une rupture de talus.

On considère qu'ils ont fait un trou dans la neige,

que ce trou a été un peu comme lorsqu'on enlève un mur de soutenement,

ça engendre une instabilité.

Rien de ces produits à ce niveau-là.

Et comme il n'y a pas de chute de neige dans la nuit,

qu'est-ce qui peut produire un chargement pour engendrer une rupture et une avalanche ?

Et notre hypothèse, c'est le vent.

C'est le vent qui aurait transporté de la neige, de l'épaule au-dessus de la tente.

Il y a des données expérimentales qui montrent qu'il y avait des vents catabactiques,

des vents qui descendent de la montagne.

Ce vent aurait transporté de la neige et aurait chargé la pente au-dessus de la tente progressivement.

Et nous, on parle d'une petite plaque de 4 mètres par 4 mètres

qui se serait déclenché juste au-dessus de la tente et qui aurait juste glissé sur la tente.

C'est pour ça qu'il n'y a pas de signe d'avalanche, si vous voulez.

C'est vraiment une petite avalanche qui les a surpris en plein milieu de la nuit.

Et donc nous, on a développé des modèles qui permettent de reproduire les données de délais

entre le moment où ils ont établi le comptement

et le moment où une avalanche potentielle se serait reproduite

en utilisant les données expérimentales devant.

On a développé des modèles numériques pour évaluer l'impact de blocs de neige sur le corps humain

en calibrant les données de corps humain, en calibrant le modèle de corps humain

à l'aide de données expérimentales de crash test

fait par General Motors dans les années 70 sur des cadavres humains

et on a montré que les impacts ne pouvaient pas être mortels

mais qu'ils pouvaient être engendrés des blessures modérées à sévères

ce qui en accorde avec les résultats de l'autopsie.

C'est une petite avalanche qui les aurait surpris dans la nuit

et les aurait obligés à fuir vers la forêt.

Et alors, ils seraient morts une fois qu'ils ont fui dans la forêt ?

C'est ça, ils n'étaient pas habillés correctement.

Oui.

Ils ont allé faire du feu dans la forêt

mais ils n'ont pas trouvé assez de bois pour faire un gros feu

ils n'étaient pas les habillés appropriés

et ils sont morts d'hypothermie dans la forêt.

Quand on entend votre démonstration, c'est vrai qu'on aurait envie de croire

aux autres hypothèses parce qu'elles ne sont plus romanesques

mais quand on vous écoute, on a plus envie d'y croire

parce qu'effectivement ce que vous nous racontez,

tiens de boue, complètement, cette sorte d'avalanche

ils s'enfuient, créés par un trou qu'ils ont eux-mêmes creusés dans la neige

ils s'enfuient donc plus de base, donc ils meurent d'hypothermie

tout ça tient vraiment bien.

Alors, moi ça me fait penser à autre chose

pouvez-vous me dire, parce que c'est une question qui vous tarodre

depuis l'évitement de carrière, pourquoi ?

Alors qu'on voit autant de drames en montagne

les gens continuent, les touristes,

continuent à être pris par des avalanches

qu'est-ce qu'il faut faire pour qu'en fin on évite ça

parce que c'est évitable, parfois c'est inévitable

mais c'est souvent évitable.

Pas que les touristes, je pense que je suis la bonne personne

pour répondre à cette question puisque je fais ce métier

parce que je suis un passionnier de la montagne

et quand on n'est pas passionnier de la montagne, on y va

et la montagne est aléatoire, le manteau nejeu est variable

on a beau suivre le bulletin d'estimation du risque d'avalanche

il y a toujours une certaine incertitude

et on arrivera, je pense, malgré les recherches, malgré les progrès

en avalanche, pas à enlever cette incertitude

et qu'est-ce qui pousse les gens ? C'est le plaisir, la poudreuse

je suis le premier, là je peux vraiment vous répondre en connaissance de cause

je vais dans des terrains qui peuvent être parfois considérés comme avalancheux

je fais du mieux que je peux pour prendre des décisions

en ayant déjà le matériel adéquate, les connaissances adéquates

en regardant le bulletin d'estimation du risque d'avalanche

mais malgré ça, on peut faire des erreurs, même en tant qu'expert

Bien, ce sera mon affin, Joanne Goum, merci en tout cas

pour vos éclairages, techniques et bonne chance

pour votre enquête, vous nous tierez au courant

si vous nous apprenez des choses, vous nous devez maintenant

Très bien, au revoir

Merci

C'était Affercensible aujourd'hui le mystère Dietlof

à la technique aujourd'hui, il y avait l'eau qui frappe sauce

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durée :00:53:57 - Affaires sensibles - C’est l’histoire d’un incroyable fait divers qui hante la Russie depuis plus d’un demi-siècle : le mystère des disparus du col Dyatlov. Les faits remontent au mois de février 1959. Cet hiver-là, 9 étudiants soviétiques meurent dans d’étranges et atroces circonstances lors d’un bivouac au pied d’une montagne de l’Oural.