Hondelatte Raconte - Christophe Hondelatte: [BONUS] - Parler avec les morts : le test !

Europe 1 Europe 1 9/30/23 - 23m - PDF Transcript

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Pensez à covoiturer.

Je vais vous raconter aujourd'hui une histoire assez stupéfiante. Tiré d'un livre best seller paru en 2016 chez Albin Michel, le test de Stéphane Alix, qui d'ailleurs vient de sortir au livre de poche. Il est là. Stéphane Alix, je le salue. Bonjour Stéphane.

Bonjour Christophe.

Je rappelle vos états de service. Vous avez longtemps présenté sur M6 une émission qui s'appelait Les enquêtes extraordinaires. Vous avez créé il y a plus de dix ans l'Institut de recherche sur les expériences extraordinaires.

Vous croyez à tout un tas de trucs, auxquels personnellement vous le savez je ne crois pas, les esprits, les fantômes, la vie après la mort, le fait que l'on puisse parler avec les morts. Mais comme vous êtes journaliste et ça en revanche ça m'intéresse, vous vous êtes lancé il y a quelques années donc dans un test pour tenter de démontrer, de prouver qu'il est possible d'entrer en contact avec les morts.

C'est une expérience très intéressante. Et on va voir si vous y êtes parvenu. J'écris cette histoire avec Simon Veil, la réalisation de Céline Lebrun.

Europe 1. Christophe Fondelat

Quand quelqu'un meurt, vous savez comment ça se passe. Vous allez le voir une dernière fois au funérarium. À ce moment-là vous êtes tout seul dans le salon mortuaire. Vous pouvez glisser tout ce que vous voulez dans le cercueil.

Des photos, des objets, des bijoux, des petits mots, tout ce que vous voulez. Il y a des cercueils qui partent lester de kilos d'objets.

Là-dessus arrivent les types des pompes funèbres avec un policier. Ils visent le couvercle. Le policier fait couler de la cire sur les vis. Et sur la cire il la pose un cachet officiel.

À partir de ce moment-là, le cercueil devient un coffre fort inviolable. C'est ça le cadre du test que va mener le journaliste Stefan Alix.

Et pour son expérience, il a trouvé un étonnant partenaire. Son père, Jean-Pierre Alix, qui meurt en juin 2013, à l'âge de 85 ans.

Le jour des obsèques, le 22 juin, Stefan se rend seul au funérarium de Nemours, en Sénémar. Et il glisse quatre objets dans le cercueil de son père, sous le lin seul, au niveau des pieds.

Quatre objets qu'il a photographiés juste avant. Un pinceau, un tube de peinture acrylique blanche, une boussole qui appartenait à son père, et une édition en poche d'un livre de Dino Buzatti, Le désert des tartars.

Et il ajoute une petite lettre dans une enveloppe beige.

« Voilà, papa. À partir de maintenant, n'y a que toi et moi qui savons ce qu'il y a dans ton cercueil. Un jour des médiums vont essayer de rentrer en contact avec toi. Tu devras leur donner la liste des objets. D'accord ?

Vous êtes choqués ? Alors je vous rassure, Stefan et son père en avaient parlé avant. Le père était d'accord pour participer à l'expérience.

Alors quelle expérience, quelle teste ! L'idée de Stefan Alix est très simple. Il va solliciter des médiums, des gens qui prétendent parler avec les morts. Et il va les mettre à l'épreuve. Ils devront entrer en contact avec son père et lui demander quels sont les objets enfermés dans son cercueil.

Il en a choisi six, six médiums réputés. Deux hommes et quatre femmes. Et là, c'est l'épreuve de vérité. Si les médiums donnent la liste des objets, eh bien des gens comme moi n'auront plus qu'à rabattre leur caca.

Ou pas. Prêt pour le test ? Alors c'est parti.

Le premier médium que Stefan sollicite, il le connaît depuis longtemps. Il s'appelle Henri Vignot. Il exerce dans le 13ème arrondissement de Paris. Il arrive en bâche et lui un peu en avance. Il se garde et dans la voiture, à voix haute, il s'adresse à son père.

Parmi les objets dans son cercueil, il lui demande de parler du livre. Du livre de Dino Buzatti, Le désert des tartars. Et puis il sort de la voiture et il va sonner chez le médium.

Il entre. Les rideaux sont tirés. Mais l'autre annonce qu'il va aussi fermer les volets. Il a besoin d'une noir.

Stefan dit qu'il ne lui dit rien de précis. Il ne lui parle pas de son père, ni du cercueil, ni des objets. Il lui demande juste ?

Vous pouvez me dire s'il y a des défens autour de moi qui veulent s'exprimer ?

Point. Rien d'autre. Le médium s'assied derrière une petite table, très encombré. Des papiers, des images pieuses, une icône dorée et un cendrier.

Il est un gros fumeur. Et d'ailleurs, il se tient à une belle bronchette. Bref, il se cache le visage entre les mains.

Suite un long silence, ponctué de canne de tout.

Je sens la présence diffuse d'un visage. Un défunt. Quelqu'un qui portait une barbe, une sorte de bouc.

Rien à voir avec le père de Stefan. Il pourrait s'agir d'un grand oncle. Le médium n'est pas en connexion avec le bon mort.

Magnifestement. Et puis soudain, je suis en connexion avec quelqu'un d'autre là. Il y a eu des de graves problèmes à l'estomac.

Et il a été opéré.

Et là, en revanche. C'est troublant. Parce que son père, c'est de ça qu'il est mort. De l'estomac. Il est mort à l'issue d'une opération de l'estomac.

Là-dessus, le médium se lance dans une nouvelle digression. Il s'égare. Passons.

Et donc pour le canaliser, Stefan sort une photo de son père. Il la pose sur la table et il ne lui dit pas qui c'est.

L'autre la met sur son front. Les yeux fermés. Et il se met à parler de son père.

De sa passion pour la peinture, de son métier de professeur de géographie, mais aussi d'une petite vitrine qu'il avait chez lui.

D'un cadeau que Stefan lui a fait. Des détails intimes et vrais. Très troublant.

Mais ça n'est pas le sujet du test.

Dis-moi, j'ai demandé à mon père de te transmettre quelque chose.

Un message. Ah mais c'est pas évident, ça, Stefan. C'est pas évident du tout.

Je vais essayer. C'est bizarre, je sens qu'il me parle de son cercueil. Il l'a tout de suite.

Il essaie de me dire des choses. Mais il s'énerve un peu. Ça y est.

Je vois des choses dans son cercueil. Elles ont été mises par des proches, non ? Tu confies, hein ?

Oui, oui, c'est le cas. Je le vois qui prend, je sais pas, de la terre ou du sable avec sa main.

Il le laisse s'échapper, tu vois. Comme si tout tombait en poudre.

Une poignée de sable. Et là, Stefan voit tout de suite de quoi il s'agit.

Et ce sera à vous de juger si c'est convaincant le désert des tartars de Dino Buzatti.

Sable. Désert. Il considère que le premier test est réussi.

J'ai vraiment le sentiment que mon père était bien là.

Tout au long de cette rencontre. Que parfois il peinait, mais parfois s'amusait aussi de ma ténacité.

Ce livre, je le fais avec les médiums et avec lui. C'est une évidence pour moi.

Passons au deuxième rendez-vous.

Elle s'appelle Dominique Valet et elle a l'air, comment dire, anxieuse.

Stefan décide donc de sortir tout de suite la photo de son père, sans lui dire de qui il s'agit.

Bon, avant de commencer, je veux vous dire que le médium n'a pas de baguette magique, hein ?

J'arrive pas toujours à me connecter, d'accord ?

Et par ailleurs, je ne veux rien savoir d'avance.

Rien. Vous ne posez pas de questions. Vous répondez seulement oui ou non. D'accord ?

Là-dessus, elle effleure la photo et elle déclenche tout de suite.

Où là-là ? Où y a un problème cardiaque ?

Il a du mal à respirer. C'est ton papa ?

Oui.

Et là, elle se met à lui parler du caractère de son père.

Elle lui dit qu'il est fier de ses enfants.

Elle décrit sa maladie, son métier de professeur, sa passion pour la peinture.

Elle donne même son prénom.

Jean-Pierre, c'est ça ? C'est ton père ?

Je sais que l'information selon laquelle mon père est peintre est accessible à tout le monde, en ligne ou dans mes écrits.

Mais c'est tout. Quantité d'autres détails jusqu'à présent livrés par la médium sont impossibles à trouver.

Nul part. Et si on passait au test ?

Tu sais, au moment de la mise en bière, j'ai dit à mon père, s'il y a une vie après la mort, quand tu seras mort, tu diras ça au médium.

Ah ! D'accord. Mais là, je vois rien. C'est la panne sèche, Stéphane.

Je crois qu'il veut nous dire que là, c'est pas l'essentiel.

Ok ? Tu veux qu'on arrête ?

Oui, oui, d'accord. Mais franchement, ça m'embête de ne pas avoir trouvé.

Stéphane est sur le seuil de la porte. Il est en train de partir et il tente le tout pour le tout.

Tu sais, j'ai placé quelque chose dans son cercueil et... Ah ! Attends !

Je vois un bouquin, un carnet, un petit truc comme ça. Il insiste sur ce livre.

Oh ! Et puis j'ai d'autres images qui me viennent là.

Un pinceau, du papier pour dessiner, un tube de couleur. Ça te parle, ça ?

Tout m'est venu d'un coup, disons.

Il était déjà convaincu, alors à votre avis, dans quel état était-il ?

En rentrant à Paris, je suis sous le choc.

Voilà deux médiums que je vois et deux qui réussissent le test.

Je suis tellement secoué de sentir mon père, là.

C'est énorme ce que je suis en train de vivre.

J'ai vraiment du mal à réaliser.

Alors, on continue.

Notamment Christelle Dubois, qu'il va voir chez elle, en Bretagne.

C'est une médium, disons, atypique, puisqu'elle est aussi aide-soignant à l'hôpital.

Et qu'à l'hôpital, elle prétend qu'elle voit flotter dans les couloirs,

comme des silhouette un peu l'éteuse, l'âme des comateux.

Ça vous fait sourire, hein ? Moi aussi, un peu.

Mais vous devez savoir qu'un médecin de Toulouse, un vrai médecin,

le docteur Jean-Jacques Charbonnier, a fait une expérience avec elle.

Il lui a demandé de parler à des personnes dans le coma.

Et elle a donné des informations précises sur leurs dossiers médicaux.

Il lui a demandé de parler à des personnes dans le coma.

Et elle a donné des informations précises sur leurs dossiers médicaux.

Et elle a donné des informations précises sur leurs dossiers médicals

qu'elle ne pouvait pas connaître et des choses très intimes sur leur vie,

alors qu'elle ne les avait jamais vues.

Et voilà donc notre Stéphane chez cette cristelle

qui pose la photo de son père sur la table.

Voilà ! Il vient avec un chapeau, avec plein de paysages.

Il dessine plein de paysages. Je vois plein de couleurs, c'est très fort.

Vous savez déjà que le père est peintre, un point.

Est-ce que tu peux lui demander comment ça s'est passé, sa mort ?

Oh, c'était dur ! Il ne voulait pas lâcher prise.

Il avait du mal à s'élever à cause de ses angoisses au moment de passer.

La peur de l'inconnu, tu vois.

Mais il était très attendu de notre côté, ça.

Ça l'a beaucoup aidé.

Cristelle poursuit sur ses obsèques.

Il parle de son cercueil, il appelle ça à la boîte.

Il est claque de rire.

Il me dit qu'il entend tout ce que tu lui dis.

Mais il ne peut rien faire.

Il parle vite, il dit non.

Wow, il m'envoie plein d'images.

Décris-moi ces images.

Une bibliothèque, des livres,

puis plein de petites choses.

On dirait des crées, des tubes.

Il y a beaucoup de pastels.

Puis il y a un tissu blanc et quelque chose au niveau des pieds.

C'est incroyable.

Les objets, vous vous en souvenez,

se trouvent au niveau des jambes,

sous un linceul blanc.

Et elle vient de citer le livre et le tube de peinture.

Mais ce n'est pas fini.

Sous le tissu blanc, vers ses pieds,

il y a quelque chose de long et de fin.

Ce n'est pas une canne,

c'est plus petit.

Elle parle du pinceau.

Et ça fait trois objets.

Je suis secoué.

J'ai le sentiment d'avoir joué au pictionnari avec l'autre-là.

Pendant une heure, mon père a fait plein de dessins dans l'esprit de Christelle

pour l'amener à comprendre que des objets étaient cachés dans son cercle

et pour lui désigner ses objets.

Rendez-vous maintenant avec le quatrième médium,

qui habite un petit deux pièces dans le quatorzième arrondissement de Paris.

C'est un médium un peu particulier,

qui est à la fois médium donc, mais aussi guérisseur et voyant,

et qui voit des morts apparaître devant lui un peu n'importe où,

à n'importe quel moment,

pendant un match de basket, une séance d'équitation,

et même dans son lit.

Avant de sonner chez lui, comme à chaque fois,

sur le trottoir, en marchant,

Stéphane s'adresse à voix basse à son père.

Papa, sois gentil de lui parler du livre de Bouddhati,

et de la boussole, s'il te plaît.

Je te remercie.

Comme d'habitude, Stéphane n'a rien dit à Pierre Jonas,

rien sur la nature du test.

Il s'assoit sur le canapé,

il pose la photo de son père sur la table basse,

et l'autre passe son pouce sur le visage.

Il me parle de problèmes respiratoires,

des touffements aussi.

Il dit que j'ai les poumons qui se compressent.

C'est normal ?

Et là, il lui donne tout un tas de détails

sur la vie de son père, de sa famille, scotchant.

Mais une fois de plus, le problème, c'est que le père,

s'il est vraiment connecté avec ce médium,

n'en vient jamais spontanément au sujet du test,

au sujet des objets.

Les objets dans son cercueil, c'est ça le sujet.

Tu peux juste lui demander s'il y a quelque chose qui l'a frappé

au moment de sa mort,

au moment de son enterrement.

Vous voyez ?

Quelqu'un avait quelque chose pour lui.

Une enveloppe.

Une enveloppe blanche,

ou beige plutôt,

blanc cassé.

D'accord.

Mais normalement, il doit te dire des choses.

Des choses qui ont été effectivement mises

dans son cercueil.

Tu peux lui demander de quoi il s'agit ?

Il me dit qu'aujourd'hui, il s'en fout du cercueil.

Excuse-moi, je suis un peu cru, mais...

Attends.

Il me parle d'un test.

Il y a quelque chose comme un livre,

et une enveloppe.

Puis il y a quelque chose qui brille,

un objet rond.

Oui, qui brille.

Ça peut être une médaille, non ?

Ou une boussole.

Pour Stéphane, 4ème test réussi.

Lohan Miege, à Paris.

Un petit bout de bonne femme,

pleine d'énergie.

Son originalité, c'est qu'elle parle aussi bien

aux âmes des défunts,

qu'aux arbres, ou à la nature.

Il pose la photo sur la table.

Il est décédé, j'imagine.

Oui.

Du cœur.

Je vois aussi un problème au niveau des poumons.

Des mucosités.

Ça, vous savez déjà que c'est la vérité.

J'entends un prénom.

J'ai le prénom Jean qui me vient.

Pas mal.

Puisque le père s'appelait Jean-Pierre.

Elle lui parle ensuite de 3 enfants,

dont un qui serait mort dans un accident.

Et ça aussi, c'est vrai.

Stéphane a perdu un frère, Thomas,

dans un accident de voiture en Afghanistan

pendant la guerre.

Mais au moment de parler des objets,

donc là, il doit me dire quelque chose.

Oh là.

Ça y est, c'est le stress.

C'est terrible, je bloque.

Ok.

J'ai mis plusieurs choses dans son cercueil.

Et je lui ai demandé de te dire

de quoi il s'agit.

D'accord.

On restera à un moment où tu seras

moins tendu, d'accord ?

Elle n'y arrive pas.

Elle est trop stressée.

Et donc à un moment, Stéphane se lance.

Papa.

Est-ce que tu peux dire à Loans

que j'ai mis dans ton cercueil ?

Il me dit en rigolant,

t'aimes bien jouer aux devinettes ?

Oui.

Je vois

une montre

et une paire de lunettes.

Puis il y a aussi quelque chose qui me fait penser

à des fleurs séchées, tu vois.

Un beau stylo.

Un beau stylo.

Elle a tout faux.

Stéphane doit se rendre à l'évidence.

Loans n'y est pas arrivé.

Et c'est la première.

Posez une question.

Vous exposez à ne pas obtenir

nécessairement une réponse correcte.

Il reste un médium à soumettre

ce sera Florence Hubert

qui habite près de Toulouse.

Stéphane la connaît depuis dix ans.

Il sait qu'elle gère bien ses émotions.

Alors la séance commence à la veugle.

Aucune information, aucune photo.

Ton père est décédé ?

Oui.

Vous étiez trois enfants.

Donc deux qui restent et un qui est parti, c'est ça ?

Oui.

Ça commence bien.

Suite une avalanche très troublante

de détails sur la vie privée de son père.

Et puis arrive le moment

où Stéphane pose la question fatidique

sur les objets.

Et là, comme souvent,

la médium se calme.

On dit donc comment tu me mets la pression.

Bon.

Là, j'ai un crayon qui me vient

à l'instant.

Comme une forme allongée.

Un crayon, oui, ou un pinceau.

Je sais pas si c'est ça.

Puis j'ai un papier là.

Un petit mot avec écrit

à mon papa, un truc comme ça.

Le pinceau,

l'enveloppe,

elle continue.

Il me présente un dessin

comme si peignée, comme si

prenait ce fameux pinceau

et qui se mettait à peine, tu vois.

Quand tu lui as mis des tubes de peinture, c'est ça ?

Le pinceau,

l'enveloppe et le tube de peinture.

Test, valider.

Il est temps de conclure,

Monsieur Stéphane Alyx.

Les six médiums sont entrés

en communication avec mon père.

Mon père, qui, comme tous

les êtres que nous avons aimés

et qui nous ont quittés, est encore vivant.

Ailleurs.

La réalité est plus vaste

qu'on est en mesure de l'imaginer.

La mort n'existe pas

et les liens d'amour perduraient jamais.

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Le journaliste Stéphane Allix tente de démontrer et de prouver qu’il est possible d’entrer en contact avec les morts… C’est le test, une expérience très intéressante.