Les Grosses Têtes: ARCHIVE - La blague de Philippe Chevallier

Il y a deux semaines, c'était mon 44e anniversaire et le moral n'était pas au top.

C'est une fiction.

Oui, on reparlera d'âge avec Pierre tout à l'heure.

Pourtant, je savais qu'en me levant pour aller déjeuner, ma femme n'oublierait pas de me souhaiter un joyeux anniversaire et de me faire un cadeau.

Mais ce matin-là, rien n'allait plus, elle m'a même pas dit bonjour et encore moins bon anniversaire.

Alors je me suis dit bon bah c'est pas grave, à moi aussi ça arrive d'oublier.

Les enfants, eux, se souviendront, mais les enfants descendirent pour déjeuner sans un mot pour moi.

Alors quand je parti pour le travail un peu triste, le moral n'était pas vraiment au plus haut.

Il était descendu au plus bas.

Je raconte un peu à la façon Belmar.

Mais tu le fais bien, tu le fais bien, ça force le respect.

J'arrive donc au bureau et Julie, la belle Julie, ma secrétaire m'a dit bonjour patron et bon anniversaire.

Alors là le moral commença à remonter.

Je me suis mis au travail et lorsque Midi approcha, Julie fera pas à la porte et dit patron, aujourd'hui c'est votre anniversaire

et en plus c'est une très belle journée si vous m'invitiez à déjeuner.

J'étais tout à fait d'accord parce qu'elle est drôlement mignonne la petite Julie.

Là c'est moi Belmar là.

Ah bah oui bah ça s'émeille et le naturel revient.

Pour déjeuner, on a choisi une petite auberge à l'écart de la ville.

Leur pas fut très agréable et ma secrétaire très attentionnée pour moi.

En sortant du restaurant, Julie me dit patron,

si nous ne retournions pas au travail cet après-midi,

ohlala alors là l'esprit commençait à s'échauffer et pas que l'esprit,

comme je ne répondais pas elle ajouta,

allons à mon appartement je vous montrerai mes collections de vases de Chine.

Comme je me laissais entreprendre, nous arrivons bientôt chez elle.

Devant un verre de cognac elle me dit,

si ça ne vous fait rien je vais passer à la salle de bain pour me rafraîchir un peu.

Évidemment je laissais faire.

Lorsqu'elle revint, je m'étais moi-même mis à l'aise

et c'est en calçon que j'accueillis ma secrétaire

mais aussi ma femme, mes enfants et l'équipe du bureau.

Et tous chantaient joyeux anniversaire en m'apportant un superbe gâteau.

C'est vraiment moche la vie des fois.

Merci pour ces souvenirs pour cette tranche de vie.

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