Hondelatte Raconte - Christophe Hondelatte: Air cocaïne - Episode 1

Europe 1 Europe 1 9/11/23 - 29m - PDF Transcript

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On de la traconte. Christopher Delat.

Aujourd'hui et demain, je vais vous raconter en deux épisodes l'incroyable affaire Air Cocaïne.

Des trafiquants de drogue qui font venir 300 kg de cocaïne en France au moyen d'un jet privé,

qui décide de recommencer avec 700 kg et qui se font pincer ou décollager en République

dominiquaine. Ça se raconte et ça s'écoute comme un boulard.

Voici donc le premier épisode de cette affaire rocampolaisque. Je l'ai écrit avec Thomas

Audoir, réalisation Boris Pachinsky.

Européen. Christopher Delat.

Vous connaissez l'aéroport de l'AMOL à Saint-Tropez ? Non ? Normal.

Ça ne porte du tout à un aéroport pour vous, ni pour moi d'ailleurs.

Il n'y a que des jets privés qui atterrissent là, essentiellement l'été quand les stars et

ceux qui ont un pognon de dingue viennent rejoindre leurs yachts ou se trémousser le

popotin dans les boîtes de Saint-Tropez. Et l'hiver, l'hiver, c'est un bal des

téléscopters vers les stations de ski. Attention, il y a quand même 4000 personnes qui passent

par là chaque année. C'est là en vérité que tout commence, dans ce petit aéroport

très prout de prout. Ça se passe un dimanche, le 9 décembre 2012. Ce jour-là, c'est l'arbre

de Noël du personnel. Ça ne va pas, cadeau pour les enfants. Petit papa Noël quand

tu descendras du ciel, là, total. Et voilà qu'un jet privé, un Falcon 50, ça n'ont

son bout de piste.

Bonjour, Foxtrot gol fixeré. Foxtrot gol fixeré, piste dégagée, vous pouvez atterrir.

Et l'avion atterrit et la porte sourde. Oh, regarde, il n'y a qu'un passager qui

descend de cet avion. Ce qui, celui-là, jamais vu. Tu le connais toi ? Négatif, jamais

vu non plus. Le directeur de l'aéroport, habitué à s'irrer des ponts de ceux qui

descendent de ces avions de luxe, se précipite sur le tarmac pour aller accueillir le passager.

Et puis un douanier arrive à son tour. Et là, le pilote ouvre la soute à bagages. Elle

dégueule de valise. Dites, messieurs, on a des voitures qui nous attendent pour charger

les bagages. Vous pensez qu'on pourrait les faire rentrer sur le tarmac et s'approcher

à l'appareil ? Ça facilitera le chargement.

Bah oui, oui, pas de problème. L'avion arrive des açores. Les açores, c'est le Portugal.

Et le Portugal, c'est l'Europe. C'est dans l'espace chingue. Alors en théorie, on

pourrait les fouiller, ces bagages. Mais bon, chingue, le douanier ne pose pas plus

loin. Trois grosses bagages arrivent sur le tarmac et la valse des valises commence.

Des dizaines de valises qui viennent s'entasser dans la première voiture, puis dans la deuxième,

puis dans la troisième. Et voilà. Merci pour votre accueil. Joyeux Noël et bonne année.

Un seul passager est temps de valiser. C'est bizarre quand même.

Ça a mis un peu de temps à leur monter au cerveau. Mais maintenant que les voitures

sont parties, ça se met à clignoter sec dans la tête des responsables de l'aéroport.

Autant que les guirlandes du sapin de Noël. Un seul passager est temps de valiser. C'est

pas normal. Et donc on prévient les gendarmes. Oui, voilà, oui. Oui, je m'y connais un

bagage. Je vous dirais qu'à vue de nez, on n'était pas loin des 300 kilos de bagages.

J'avoue que j'avais jamais vu ça avec un seul passager. Et une enquête commence.

Bon, au-delà de la nature, de la cargaison qui reste quand même un mystère, la priorité

c'est d'identifier le propriétaire de l'avion, l'identité de l'équipage, celle de l'unique

passager et puis celle aussi de ceux qui conduisaient les trois véhicules venus récupérer les

valises. Deuxième chose, on sait que cet avion a décollé des assangs. Il faut savoir quand

il est arrivé aux assangs et d'où il venait. Et enfin il faut déterminer la destination des

véhicules à partir du moment où il quitte l'aéroport. Sur ce dernier point, la réponse tomba

c'est vite. Bon chef, grâce aux caméras des barrières de péage à celle des stations essence,

on sait que les trois véhicules se sont arrêtés dans une station à Sanarie-sur-Mer et alors ils se

sont garés sur le parking qui est habituellement réservé au poids lourd et là a priori les valises

ont été chargées à bord d'autres véhicules qu'on n'a pas identifié. Et là on perd leurs traces.

On a perdu la trace des valises mais pas celle du passager de l'avion et de sa petite équipe.

Ils sont allés s'installer à l'hôtel et pas dans un formulaire, dans un quatre étoiles de

Sanarie-sur-Mer, la farandole avec vue sur l'abbé de Prandole. Bon, chef Sahier on a identifié la

bande. Le big boss de l'équipe c'est un certain Frank Collin. C'est un gars qui vient en

Roumanie mais qui était bien joué les gardes du corps à Saint-Tropez, un gros clientèle,

genre Naomi Campbell, tu vois le genre. On a aussi identifié le passager du Falcon, il s'appelle

Nicolas Pisa Pia. Lui aussi vient en Roumanie et d'après ce qu'on a compris il est dans le

sillage de Collin. Alors chef asseyez-vous, ce que j'ai à vous dire maintenant va vous espanter.

Bon, je m'assois. Allez-y, espantez-moi. Vous savez avec qui ils ont dîné, le soir même à l'hôtel.

Allez-y, me faites pas l'anguille. Et bé le douanier de l'aéroport,

François se l'avait mangé. Ils ont dîné avec lui.

Voilà pourquoi le Pandore n'a pas fouillé les valises. Il était de mèche avec eux.

D'après l'enquête, il a fait mieux que ça. Le jour de l'atterrissage, il a produit un faux

document, indiquant que le passager de l'avion est arrivé avec 500 000 dollars en liquide. Comme ça,

si on l'arrête avec dans la poche le prix de cette cargaison, le gars pourra dire l'argent. Ah ben

je suis arrivé avec. Regardez, j'ai un paplard de la douane de la molle. L'enquête a permis aussi

d'isoler un quatrième type qui était à l'hôtel avec eux le soir de l'arrivée de l'avion.

Pour l'instant, les gendarmes n'ont pas son nom. D'après les gens de l'hôtel,

il se fait appeler Ryan et il prétend être l'ingent de Karim Banzema.

Et le propriétaire de l'avion, alors, on sait qui c'est. Alors il est loué par une compagnie

d'aviation qui s'appelle SNTHS, qui appartient à certains pierres marques Dreyfus. Mais le vrai

propriétaire, c'est quelqu'un de très connu. Vas-y, balance. Balance. Si je te dis chinchine,

chinchine, je comprends pas. Chinchine, les lunettes. L'avion, il appartient à la floulou et il le

met en location quand il s'en sert pas à travers cette compagnie, la SNTHS. D'accord. Et vous avez

des précisions sur la cargaison ? Non, rien de certain, mais bon, ça ne fait pas beaucoup de doute.

C'est de la drogue, probablement, de la cocaïne. On a remonté le parcours de l'avion,

à façon d'arriver aux assorts. Vous savez d'où l'a décollé cet avion ? Arrête de faire le

quiz en permanence, gagnant du temps. Alors, il venait d'où cet avion ? Eh ben, de la République

dominicaine. Vous s'y tuer ? C'est dans les Caraïmes, une île que la République dominicaine partage

avec Haiti. Et quand on vient de ce coin-là, en général, effectivement, c'est de la coco. Pas

de la noix de coco, banane, de la bigornette, de la chroniflette, de la blanche, bref, de la cocaïne.

Et donc les quatre lascars sont placés sur les côtes et filauchés 24-24.

Donc, on commence à y voir un peu plus clair, sur la fin de l'opération. La phase qui va de

l'actérissage de l'avion jusqu'à la livraison de la marchandise, sur le parking poids-lourd de la

station essence. Même si on ne sait toujours pas qui, à la fin, est parti avec la drogue.

Reste un autre mystère à éclaircir. Comment cette joyeuse équipe est-elle parvenue à sortir la

cargaison de République dominicaine et à charger tout ça dans l'avion ? Là-bas aussi, on a dû fermer

les yeux.

Pour l'instant, là, un cinquième protagoniste de la bande a été identifié. Un certain Alain

Castani, un ancien assureur, devenu pilote de jet. C'est lui qui a l'air d'avoir organisé le

transport par avion. Et lui aussi, est sur écoute. Et il est imprudent. Très imprudent.

Mais c'est qu'ils sont bavards, les loulous. Ça a tellement bien marché la première fois,

qu'ils ont décidé de recommencer. Remarquer 300 kilos de coco en un voyage, c'est tonton.

D'après ce que toute la bande raconte au téléphone, c'est encore Nicolas Pizapia qui va jouer

l'unique passager de ce vol prévu pour février. Mais l'avion ne partira pas de Saint-Domingue. Il

partira de Quito en équateur, direction Saint-Tropez. Sauf que quand arrive le mois de février, ça ne se

passe pas du tout comme prévu. L'avion décolle bien de France. Il atterrit à Quito, mais il y a un problème.

Bref, la carcaison n'arrive pas. Et au prix de la journée d'immobilisation d'un falcon, à un moment

faut bien rentrer. Et c'est les sous-de-vides que le falcon s'apprête à reprendre la direction de la

France. Ça ne marche pas à tous les coups, les gars. Et en plus, il faut leur payer la douille de

l'allocation de l'avion. C'est risqué comme métier, trafiquant de cocaïne.

Le jet s'apprête à décoller de Quito quand, soudain, une voiture de police se met en travers.

Les policiers équatoriens n'ont aucune idée de la suspicion qui entoure cet avion et son

passager. Aucune. Il se met juste des jets qui décollent de leur pays en direction de l'Europe. C'est

donc un contrôle de routine. Ils font monter à bord un chien renifleur de drogue. Ils inspectent

l'avion de fond en con et ils vérifient l'identité du passager. Comment c'est bien, hein ? Pisapiens,

Nicolas, pisapiens. Et ils ne trouvent rien à bord. Et pourquoi ? Bueno, gracia signor, bueno,

bueno. À partir de l'un, il n'y a plus vraiment de raisons d'atterrir un Saint-Tropez. L'avion se

dirige donc vers l'aéroport du Bourget, près de Paris. Les gendarmes qui les attendaient sur

l'aéroport de la molle peuvent plier bagages. Mais, bien sûr, ils préviennent leur collègue du Bourget.

C'est-à-dire les deux pilotes qui s'appellent Bruno, Odo, Pascal, Forêt. Et puis le passager

parti de Quito qui s'appelle Nicolas, pisapiens. Et il y a un passager qui est monté à l'escalaud

Saint-Martin qui s'appelle Alain Castani. Donc vous les prenez en finature, on veut savoir où ils crèchent.

D'accord ? Et vous nous tenez au courant, hein ? Les pilotes, c'est au cas où, à ce stade,

il n'est pas du tout sûr qu'il soit dans le cou. Bref, à l'heure des centres d'avions au Bourget,

les gendarmes filochent pisapiens et Castani jusqu'à un hôtel parisien. Fin de cette opération manquée.

Est-ce que notre petite équipe a l'intention de s'arrêter là ? Ah ben non, bien sûr.

Ça s'est tellement bien passé la première fois, il est temps, temps de recommencer. Et cette fois-ci pas

question de décoller de Quito. Le contrôle au décollage a un peu refroidi nos amis. On ne peut pas se

permettre de se planter comme la dernière fois. Quito, c'est trop risqué. Donc cette fois-ci,

on décolle à nouveau de la République dominicaine. Là-bas, normalement, on ne devrait pas avoir de soucis.

Il faudra juste quand même stationner l'avion à l'écart, proche de la clôture. Et après mes contacts

sur place, ils vont découper la clôture barbelée et faire passer la marchandise jusqu'à la soute

de l'avion par là. Et la marchandise, elle est où, Esther-ci ? Elle est déjà sur place. Ça fait

en tout cas partie, pas de soucis. Combien de kilos ? Beaucoup plus que la première fois, je te rassure.

Environ 700 kilos. Pour l'instant, il y a déjà 150 kilos sur place. Le reste ne va pas tarder à arriver.

Atterrissage à s'introper. On est d'accord. Bien sûr qu'on est d'accord. On ne va pas se priver

des services de notre ami, le doigner mancher. 700 kilos, quand même. C'est risqué. Ça représente

des valises. T'inquiète pas. Ça va bien se passer. Et cette fois, pour ne pas éveiller les soupçons,

il y aura deux passagers à bord. Pis à pied et castanie. Et pour rendre leur déplacement

plus crédible, ils embarquent à bord un beau jambon et quelques grands creux. Il faut que vous ayez

l'air riche. L'air de riche qui profite de la vie. Des gars qui se prive de rien.

Sauf que Franck Collin et sa petite bande ne savent pas qu'au même moment, les autorités de Puntacana

ont décidé de prendre le taureau par les cornes.

Le ministre de l'Intérieur Dominicain, en personne, est à la manœuvre. Il est parfaitement conscient

que l'aéroport de Puntacana est une passoire. Que les narcos sont là-bas comme chez eux. Qu'il suffit

de graisser la pâte au doignier pour charger n'importe quoi dans un avion. Que le système

est pourri jusqu'à la moelle. Alors les autorités dominicaines ont décidé de donner

un grand coup de pied dans la fourmilière. Grâce à cinq agents de renseignement infiltrés

depuis des mois, ils connaissent désormais tous les contours du trafic. Des dizaines et des

dizaines de personnes sont impliquées à tous les niveaux. Est-ce que vous savez combien

d'achats nédouane participent au trafic ? 26, 26 doigniers vous rendez compte. Et à posteriori,

ils ont aussi repéré le manège de notre équipe de Français.

Le 19 mars 2013, le Falcon 50 en provenance de Paris atterri à l'aéroport de Puntacana.

Dans le cockpit, les deux mêmes pilotes que les fois précédents. On en reste

demander d'ailleurs à un moment s'ils n'étaient pas au parfum de ce qu'ils transportaient ces deux-là.

Il est tard, la nuit vient de tomber, on leur indique un emplacement pour stationner l'avion et haï.

On vient de les coller dans le coin des gros avions de ligne. C'est pas du tout ce qui était prévu,

c'est très très loin de la clôture par laquelle sont censés transiter des dizaines de valises

chargées de cocaïne. C'est un coup à passer à côté de la belle affaire.

Les deux pilotes et leurs deux passagers en descend et ils vont barboter dans la piscine de leur hôtel.

Et le lendemain matin, miracle de cet aéroport corrompu du sol au plafond.

Vous allez déplacer votre avion, vous allez les stationner, vous voyez là-bas,

ils sont vraiment gentils, ces gens de l'aéroport de Punta Cana.

Sauf que les méchants ont repéré l'avion.

Entre deux cocktails dans son hôtel de luxe, Pisapia appelle le boss.

Bon ça y est, on est stationné pile à l'endroit, il fallait qu'on soit.

T'as des nouvelles de nos amis, Franck ?

Oui, aucun problème, j'ai eu mon contact sur place, le changement de te commencer.

Et donc une par une, les valises bourrées de cocaïne jusqu'à la gueule

viennent s'entasser dans les soupes du falcon, sans aucun obstacle.

Mais de loin, et ça nos compères ne peuvent pas l'imaginer,

les services de renseignement doménicain suivent les opérations à la jumelle,

et ils comptent les valises.

Au total, ils chargent 26 valises, 26, soit exactement 682 kilos de poudre blanche.

De quoi on farinait un paquet de narines en France ?

Du côté des autorités de Saint-Domingue, la décision est prise,

hors de question de laisser partir l'avion.

Et si par hasard il devait décoller sans autorisation,

deux avions de l'armée de l'air sont prêts à intervenir pour lui faire faire demi-tour.

Et voilà, l'avion est prêt à décoller, même plan que la première fois.

Une escalée prévue aux asseurs pour une entrée discrète dans l'espace changé.

En d'autres temps, la tour de contrôle cangraînée par les narcos du sol au plafond

aurait laissé le Falcon décoller.

Sauf que là on les a mis au parfum.

Il est hors de question de laisser cet avion décoller.

Vous s'entendez ?

Si vous n'obéissez pas au sort, vous serez directement en pression.

C'est bien compris ?

Oui, oui évidemment, c'est bien compris.

Et là, depuis la cabine de pilotage, les deux pilotes, Bruno Hodo et Pascal Forêt,

voient des boulevets, des voitures, phares allumées, qui se dirigent vers l'avion.

Et dans la foulée, un hélicoptère vient se poser juste devant l'appareil.

Un homme en dessin, arme au point.

A l'intérieur du Falcon, les deux trafiquants ont compris.

Alors pris de panique, Nicolas Pisapia appelle Franck Collin de puissance portable.

Franck, Franck c'est le bordel.

Il y a des hommes autour de l'avion, ils sont armés.

Sur moi de là, putain, je suis dans la merde, sur moi de là.

Te sortir de là, et comment ?

Si ce n'est pas la peau du cul.

Les policiers d'homéliquins ordonnent aux pilotes du Falcon d'ouvrir la porte de l'avion.

Où descendez, umparun ?

Mets un lèvre.

Pisapia, Castani et les deux pilotes descendent de l'appareil.

Et une fois en bas de la passerelle, autant vous dire qu'on ne les accueille pas avec des roses.

On les plaque au sol, on leur balance une ou deux mandats au passage, on leur colle des menottes.

Et pendant ce temps-là, les policiers montent à bord de l'avion.

Le spectacle, la cabine des Bordes de Valise.

Eh oui, Vanci Valise, ça ne rentrait pas dans la soute.

Les gars les ouvrent et ils se mettent à gueuler.

Drogaas, drogaas, de la drogue, de la drogue.

Oh, faites pas les surpris les gars.

Vous saviez pertinemment ce qu'il y avait dans ces Valises.

Et après, ils ouvrent la soute à bagages, bourrés elle aussi jusqu'à la gueule de Valise.

Eh ben voilà, messieurs, c'est le début des emmerdements.

Si ça peut vous consoler, en parallèle, la police de Saint-Domingue vient d'interpeller tous ceux qui ont participé à la magouille.

Policiers, douaniers, personnels de l'aéroport.

47 personnes au total.

On en connaît qu'ils ne sont pas prêts d'aller se retirer les fesses au soleil de Saint-Tropez.

La suite de cette histoire, dans un deuxième épisode, disponible dans un deuxième podcast.

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En décembre 2012, une équipe de trafiquants de drogue française, parvient sans encombre à faire atterrir sur l’aéroport de St-Tropez, un jet privé transportant 300 kg de cocaïne en provenance de St-Domingue. Quelques mois plus tard, ils décident de retenter le coup, avec cette fois, une cargaison de 700 kg.