Les Grosses Têtes: AH OUAIS ? - Pourquoi le smiley est-il une création américaine mais une réussite française ?

On peut penser qu'on n'a pas d'autre choix que de payer notre carburant toujours plus cher.

Ou on peut choisir d'acier à duster écoge, avec motorisation, bicarburation et sans GPL,

le carburant le moins cher du marché.

D'acier à duster, à partir de 9 euros par jour et 4 ans d'entretien inclus,

est à découvrir pendant les jours essentiels du 12 au 16 octobre.

Offre à particulier valable pour duster essentiel écoge sans or options,

à l'al d 49 mois au 50 000 km, si à Cordiac.

Conditions sur dacia.fr et prix tiré carburant.gov.fr au 30 août 2023.

Pensez à covoiturer.

Bonjour, c'est Laurent Rucier.

Vous savez que l'ami Florian Gazan a son propre podcast.

Ah ouais !

Grâce à ce podcast, vous aurez bientôt des anecdotes incroyables à partager.

Salut, c'est Florian Gazan.

Dans une minute, vous saurez pourquoi le smiley est une création américaine,

mais une réussite française.

Ah ouais.

Ouais, tout commence en 1963 à Worcester dans le Massachusetts.

Harvey Ball tient une agence de pub, il est contacté par une compagnie d'assurance

pour illustrer une campagne destinée à motiver ses employés

à être plus accueillant avec leurs clients.

Ball se met au boulot, dessine d'abord un rond jaune pour figurer le soleil.

Puis il ajoute une bouche oriente et deux yeux, il vient d'inventer le smiley.

La compagnie d'assurance lui paye 45 dollars pour ce dessin

qui lui a pris 10 minutes de travail et qu'il ne prend pas la peine de déposer.

Ah ouais.

Ouais, résultat, en 1972, quelqu'un le fait.

Mais pas aux États-Unis, non, en France.

Son nom, Franklin Loufrani, journaliste, publicitaire,

il est contacté par le patron du journal François

qui cherche un moyen de lutter contre la morosité ambiante.

Loufrani lui propose de mettre à la une du journal une colonne baptisée,

prenez le temps de sourire, qui donne les bonnes nouvelles du jour.

Et pour illustrer cette rubrique, il propose le smiley d'Arvée Ball

qu'il a repéré aux États-Unis.

Il le redessine et crée le sourire tel qu'on le connaît aujourd'hui

avec des yeux plus grands et écartés que l'original.

Et surtout, sans rien dire à François,

il crée le nom smiley et le dépose comme marque, ainsi que son dessin.

Ah ouais.

Ouais, résultat, quand le journal en partenariat avec RTL, d'ailleurs,

fait fabriquer 12 millions d'autocollants pour les distribuer,

Franklin Loufrani touche un centime par sticker.

C'est le début d'une success story dirigé aujourd'hui par son fils Nicolas

à la tête de la smiley compagnie,

une des cent plus grosses licences mondiales,

500 millions de dollars de chiffre d'affaires en 2021.

Arvée Ball, lui, n'a jamais essayé de récupérer une partie des droits.

Mort en 2001, ce n'était pas un homme d'argent.

Quand on l'interrogeait sur la fortune qu'il aurait pu gagner,

il répondait, philosophe, je ne peux manger qu'un steak à la fois

et ne peux conduire qu'une voiture à la fois.

Tout ça dit, évidemment, avec un grand sourire.

Merci d'avoir écouté ce podcast.

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À très vite !

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