Les Grosses Têtes: AH OUAIS ? - Pourquoi à l' origine la S.P.A n'avait rien à voir avec les chiens ou les chats ?

Bonjour, c'est Laurent Rucier. Vous savez que l'ami Florian Gazan a son propre podcast. Ah ouais,

grâce à ce podcast, vous aurez bientôt des anecdotes incroyables à partager.

Salut, c'est Florian Gazan. Dans une minute, vous saurez pourquoi, à l'origine,

la SPA n'avait rien à voir avec les chiens ni les chats.

Ah ouais ! Oui, car les tout-promises animaux protégés en France, ce sont les chevaux. On

est en septembre 1843, un médecin Pierre Dumont de Monteux marche dans les rues de Paris et aperçoit

un spectacle qui l'orifie. Un chartier est en train de donner des coups de pied et des coups

de fouet à son cheval épuisé de traiter ses marchandises. Le docteur intervient et écrit

dans la foulée au préfet de police pour le signaler. Ah ouais ! Oui, le préfet finit par

signer un arrêté interdisant de frapper les chevaux sous peine de sanction. Mieux,

il rejoint la cause du médecin et crée avec lui et quelques autres une association pour les protéger.

La SPA est née. Société protectrice des animaux et SPA aussi pour sa devise. S.O.V.P.

protégé à aimer les chevaux. Donc on est en 1845 et le combat continue en 1850 sous la pression

de nombreux intellectuels dont Victor Hugo, Jules Verne, Gustave Flaubert, la première loi de

protection animale et votée. Car jusqu'ici, l'animal est considéré comme une casserole ou

un canapé à savoir un objet. Ce qui vaut des débats enflammés à l'Assemblée ou des députés,

ce moque de Jacques de Gramond qui porte cette loi en violant, en aboyant et en aînissant.

Ah ouais ! Et dans la foulée, Napoléon III reconnaît la SPA d'utilité publique. La suite,

c'est un autre écrivain qui va l'apprendre Guy de Maupassant. Amoureux des animaux,

il lance un appel de fond pour ouvrir un refuge où là les tutous et les minous seront aussi

les bienvenus. Cette première SPA, grâce à lui, ouvre ses portes à Paris, rue de Vogirard,

juste à côté des abattoirs. Pas hyper rassurant pour les animaux, voilà pourquoi en 1903,

il est transféré à Genevilliers aujourd'hui devenu le plus grand refuge d'Europe. On n'y

trouve plus de chevaux mais des chats, des chiens, des lapins qui ne rêvent que d'une chose en

partir avec un nouveau maître, je rappelle au passage, à toute fin utile, qu'abandonner un animal

de compagnie est passible chez nous en France de trois ans de prison et 45 000 euros d'amende.

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