Miracle Fajr Podcast: #89 : Ma storytime voile

Oumeyma Amjid Oumeyma Amjid 6/22/23 - Episode Page - 58m - PDF Transcript

Hey, salut à moi les coumbres !

Bienvenue sur le Max Vacheau podcast, le podcast qui t'aide à avoir plus de sakina, de sérénité au quotidien et dans le Delay Insha'Allah.

Ce podcast, c'est pour toutes les femmes musulmanes qui veulent reprendre leur vie en main, apprendre à se connaître, lâcher prise tout en préparant leur vie après la mort.

Je suis Umeyma, j'ai écrit le livre Ton Dernier Regard, ici Le jour de ta mort, devenez le plus beau jour de ta vie,

dans lequel je raconte l'histoire inspirante de ma maman, ma Umi et surtout sa magnifique mort.

Car là, je les fasse mis de récord et car là, je nous accorde à nous aussi une belle fin.

Via ce podcast, je partage chaque semaine des outils, des conseils, des astuces,

mais surtout une bonne dose d'inspiration et de rappel pour être plus sereine et épanouie au quotidien et dans le Delay.

J'ai une conviction, et je le fais le rouge de tous les épisodes de podcast,

et si le bonheur et la sérénité apparaissent à ceux qui se lèvent pour le fâchale.

Insale-toi confortablement, mets-toi à l'aise et bon écoute !

Alors j'espère que tu vas bien, j'espère que tu te portes bien.

Ecoute, aujourd'hui on va parler de ma story time sur le voile.

Alors, on va pas se mentir sur un podcast.

Je n'ai pas pris c'est de le faire, c'est bizarre.

Mais comme j'ai une histoire particulière,

c'est pas que j'avais peur du regard des autres, mais

en fait, j'avais peur, oui, j'avais pas envie forcément qu'on juge le choix de mes parents, etc.

Je pense qu'il y a des personnes qui vont être ok avec leur choix,

peut-être qu'il y en a d'autres qui vont dire, mais non, qui ne se sont pas d'accord, etc.

Et j'appréhendais peut-être un petit peu ça,

mais d'un autre côté, je me suis dit bon, Hamdouillah,

je pense que vous le savez, la bienveillance à l'Ahmad, c'est un concept qui est important.

Et j'ai quand même l'impression, machallah,

que j'ai né autour de moi une belle communauté de personnes

très bienveillantes, très compréhensives, et ça j'aime beaucoup d'ailleurs.

Il y a un des commentaires sur le podcast, sur Abel Podcast.

D'ailleurs, merci à toutes celles qui prennent le temps de le faire.

Et franchement, ça compte beaucoup.

Ça permet, enfin, c'est un beau soutien pour moi,

et ça permet de faire découvrir le podcast à de nouvelles personnes.

Mais il y a une personne qui m'a dit,

bah, ce podcast, c'est ma safe place.

Et ça m'a touché, et j'ai beaucoup aimé ça.

C'est-à-dire, c'est un endroit un peu safe.

On y va, on se sent sécurité, on y va,

on sait qu'on va être accueillis avec bienveillance,

que tout va bien.

J'aime trop le concept.

Donc, voilà, donc aujourd'hui,

c'est à mon tour de vous demander

d'être bienveillante, d'écouter avec attention

et bienveillance, inshallah.

Donc, voilà, donc aujourd'hui, c'est un épisode un peu chill pour moi.

Je veux dire, je n'ai pas trop préparé, etc.

Puisque, enfin, voilà, je vais vous raconter

mon histoire avec le hijab.

Alors, vous devez vous dire, mais c'est quoi, c'était un trou,

mais qu'est-ce qu'elle va nous raconter, tout ce bizarre ?

En fait, qu'est-ce qui est incroyable,

en fait, dans mon histoire,

c'est que je n'ai pas de souvenir de moi

qui suis sortie de chez moi

sans le hijab.

Voilà.

Alors, je sais que pour beaucoup de personnes,

parce qu'on pose des questions sur le voile,

là, je vais essayer de faire plusieurs épisodes

autour du voile, mais à chaque fois,

différents angles de vue, donc aujourd'hui,

je vous donne vraiment mon histoire à moi.

Ensuite, je vais quand vous partager des conseils.

Enfin, bon, voilà, j'ai des petites idées.

Je vais pas tous spoiler, on va laisser

un petit peu de suspense,

parce que je sais que le voile,

c'est un sujet qui est intéressant,

qui intéresse, qui interpelle.

On sait que c'est un point important

dans notre religion, et je sais que vous avez

des questionnements, etc., donc je ne vais pas

forcément répondre à vos questionnements ici.

Ici, je vais vraiment vous parler de mon expérience.

Donc, là, je vous raconte juste ma petite storytime.

Et donc, parmi les conversations que j'ai

avec des personnes de ma communauté

autour du hijab, il y a ces idées de

comment on fait un petit peu pour franchir le pas,

pour dépasser la peur du regard des autres,

pour dépasser les...

comment dire, les peurs à l'intérieur,

les doutes, comment on fait

pour avoir le déclic, des choses comme ça.

Il faut savoir que moi, je ne suis pas passée

par tout ça, et c'est aussi une des raisons

pour lesquelles je n'ai pas voulu faire l'épisode tout de suite,

parce qu'en fait, je me sentais pas légissime,

parce que je me disais, mais en fait,

je n'ai pas eu ce parcours classique, donc

je ne sais pas trop quoi vous dire, en fait.

Non, c'est pas vrai, j'ai des idées,

j'ai des conseils à vous donner, mais

alors, vous devez vous dire, mais comment ça, t'as pas de souci

avec le voile, sans le voile,

mais quand t'étais petite, bah

en fait, j'ai toujours porté le voile,

c'est-à-dire que... alors ça

c'est un choix que mes parents ont fait,

c'est-à-dire que ma mère, elle a porté le voile,

je crois quand elle était... j'ai un petit doute,

mais je crois que c'est quand elle était à la fête, quand elle est rentrée à la fête, qu'elle l'a mis,

donc pour elle, elle l'a mis tard,

puis c'était très coquette et tout,

et un jour, ah tiens,

c'est une dite podcast, ça faut que je la note,

pourquoi pas raconter

l'histoire, j'aurais tellement aimé qu'elle soit là,

et que je puisse l'interviewer sur le podcast,

et je lui disais, oh mi, vas-y, raconte-nous ta storytime

sur les hijabs, parce qu'elle, elle est super intéressante

son histoire,

mais bon, voilà, elle est pas là, mais peut-être

que je pourrais vous faire un petit épisode, alors si, il sera court,

mais je vous raconterai éventuellement,

ouais, je peux-être le faire, je vais le noter,

inshallah, dès que je termine l'épisode, je le note, je le note,

inshallah,

pour en revenir à moi, donc

voilà, donc mes parents

ont fait ce choix

de nous faire grandir avec le hijab,

c'est-à-dire qu'ils se sont dit,

on ne va pas les mettre dans la situation

où il faut faire un effort,

la norme c'est de être sans le hijab,

et à un moment donné, tu prends la décision

de le porter, et

tu dois faire face à tes doutes, tes peurs, etc,

et peut-être que tu ne vas pas arriver à le porter,

et peut-être que tu ne vas pas le porter, etc,

mais ils se sont dit, on va la faire grandir

avec, et pour elle,

ça sera naturel, ça sera,

c'est ça, sa norme,

et puis progressivement, bien sûr, en parallèle,

il y a tout ce travail sur la foi,

sur les rappels à la maison,

et bien évidemment pour accompagner,

les explications, etc,

et puis elle va grandir avec,

ça sera sa normalité.

Donc moi, je n'ai pas vraiment de souvenirs.

Alors, je me souviens, quand j'étais en primaire,

voilà, je portais mon hijab, et puis quand j'ai entré

dans la classe et tout, bon, j'enlevais mon hijab,

mais voilà, et c'est vrai qu'à ce moment-là,

alors, quand j'étais, par exemple,

en CP ou en séance, je ne me disais pas,

c'était juste le hijab, j'avais pas conscience

de ce que je portais, j'avais pas conscience

de l'importance, j'avais pas conscience

de tout ça, mais pour moi, c'était juste

normal, genre, tu vois, tu sors,

tu mets ton pantalon, bah moi, je sortais, je mettais mon voile

sur ma tête, bien sûr, mes parents me racontaient

les histoires et tout, mais voilà,

pour moi, c'était juste que c'était normal.

Je me posais pas de questions, c'était pas

quelque chose de naturel, c'est tout.

Quand est-ce que j'ai eu

le sentiment vraiment, ou quand est-ce

que je me suis appropriée le hijab, et quand est-ce que

vous savez, officiellement, quand on me demande si quand t'as mis

le hijab, j'y dis pas, je l'ai porté depuis toujours,

je vous l'avoue sur le podium,

moi, j'avais l'habitude de dire au collège,

à la rentrée du collège, pourquoi ?

Parce que, à ce moment-là,

que je me suis battue pour le hijab,

que j'ai compris l'importance, et que je me suis dit

c'est mon choix,

ce n'est plus le choix éducatif de mes parents,

c'est mon choix à moi,

et assez important pour moi,

et je choisis de le porter, de le garder,

et c'est là où je me suis vraiment battue pour mon hijab,

et que je considère que je me suis voilée,

quand je suis rentrée en 6e, en fait.

Donc voilà, donc on va dire, à 11 ans.

Mais avant ça, on va dire que c'était juste quelque chose

où je ne me posais pas trop de questions,

voilà, c'était quelque chose de naturel.

Donc voilà, donc mes parents

ont fait ce choix-là,

l'hamdouillet, moi je suis très heureuse qu'il les fait,

ça a très bien fonctionné pour moi,

à la fin de l'épisode, je vais vous parler un peu

des limites du choix de mes parents.

Alors, je ne vais pas faire semblant,

comme si des réinétés,

il s'est écoulé trois jours entre, tu vois,

la petite seconde-là où je me suis arrêté.

En fait, j'ai été un dérompu,

mon mari est rentré,

je ne m'attendais pas à sa présence,

je pensais qu'il allait venir plus tard. Du coup,

j'ai été interrompu, je voulais reprendre, voilà,

quelques heures après, mais j'ai pas pu,

c'était le week-end, blah, blah, blah,

c'est pas grave, je reviens maintenant.

Mais je ne voulais pas faire comme si, ah,

je reprends l'épisode

là où je m'étais arrêtée.

Donc voilà, c'est les aléas,

les aléas de ma vie.

Mais comme je vais bien le répéter, on avance

dans l'imperfection, on fait de s'en mieux.

Vous connaissez mon message, à quel point il est important

pour moi, parce que j'étais à deux doigts

de recommencer à zéro, en fait.

Je m'étais dit, ouais, je vais repartir de zéro,

parce que j'ai perdu mon élan, nan, nan, nan.

Et en fait, je me suis dit, non, c'est pas grave,

on reprend. Et avec ce petit message,

dans la vie, il y a des imprévus.

Et vraiment, ce que je vous invite à faire,

ce n'est pas soit c'est parfait, soit c'est nul,

ce n'est pas d'être, se mettre la pression,

comment est-ce que je rebondis ?

Tiens, je vais être flexible, je vais être souple.

Surtout que je sais qu'il y a beaucoup de mamans

qui m'écoutent, et même pas que des mamans,

mais ça nous arrive à tous.

Mais souvent, on imagine les choses comme elles

devraient être. Et dès qu'il y a un imprévu,

dès que les choses ne se passent pas qu'en prévu,

ça nous stresse et tout, ça nous...

Non, c'est pas comme ça, I do. Alors que non,

c'est pas grave.

C'est-à-dire vraiment, il faut être flexible

et résilient

et souple, en fait.

Il faut dire, ok, c'est pas grave, je ne vais pas faire de résistance, je lâche prise.

Les choses ne se passent pas comme prévu,

mais la manière dont elles se passent est la meilleure manière.

Vous savez, cette fameuse phrase que je me répète beaucoup,

c'est, les plans d'Allah sont les meilleurs.

Alors, bon, là, par rapport à cet épisode,

ça semble exagérer ce que je dis, parce que c'est rien.

Mais c'est pas grave, c'est mon message,

c'est pour tous les jours.

Parfois, il se passe des trucs, il y a des imprévus

qui peuvent nous estresser, nous angoisser.

Mais vraiment, il faut toujours se rappeler

que les plans d'Allah sont les meilleurs.

Dans ce cas-là, il y a ce qu'il y a ce qu'il y a le prévoi.

Et dans ce cas-là, il y a toujours de la sagesse,

des réquimats.

Donc voilà.

On peut reprendre maintenant.

Donc, je vous disais,

j'ai réécouté un petit peu en ce que je disais au début,

et je m'étais arrêtée en parlant

du moment où je rentre au collège

et c'est le moment

où je conscientise

le fait que je porte le voile.

C'est-à-dire que

j'adopte, c'est de bien mon choix,

ma décision, ça me rappelle, j'ai reçu sur le podcast, au moment où je te parle

l'épisode n'est pas encore sorti, Zainab de courant de mon coeur et il y a un passage

que j'ai trop trop aimé, c'est qu'elle m'a dit qu'il y a un moment donné où elle

décide de refaire la shahada, c'est-à-dire que jusqu'ici, et je pense qu'on est beaucoup

à vivre ça, c'est-à-dire qu'on hérite de notre religion, c'est-à-dire que Hamdoul

a nos parents sont musulmans, c'est un cadeau d'Allah, on grandit avec la prière, on grandit

avec la ilhallah, on grandit avec la connaissance d'Allah, c'est notre norme, mais il y a un

moment donné, en fait, mais c'est un héritage, il y a un moment donné où tu vois, tu prends

la responsabilité finalement de ta religion, et donc c'est un moment, un peu le moment

où tu te, c'est toi qui choisis en fait, et j'ai trouvé ça dingue quand elle m'a

dit ça, elle m'a dit j'ai fait la shahada, c'est-à-dire qu'un moment donné elle se dit

ok jusqu'ici, voilà mes parents ils m'ont appris tout ça, mais à quel moment est-ce que c'est

moi qui décide d'aller vers Allah, c'est moi qui décide de faire la shahada, je trouvais

ça trop fort, et si vous voulez, moi c'est un peu ça mon histoire avec le hijab, c'est-à-dire

que quand je rentre au collège, c'est moi qui décide de porter le hijab, c'est plus

mes parents, c'est plus le choix éducatif de mes parents, c'est ma décision, et surtout

je me bats pour cette décision, je vis des moments qui ne sont pas faciles pour une

ado, pour une jeune, enfin j'étais en 6e quoi, j'avais 11 ans, j'étais une enfant, mais

j'ai déjà fait, à ce moment-là je faisais, j'ai commencé déjà à faire face à des

difficultés liées à mon hijab, parce qu'il y avait des professeurs qui ne supportaient

pas de me voir avec, alors je ne mettais pas le voile, j'avais pas le droit de porter le voile,

je portais un bandana, mais les profs avaient compris que j'étais voilée, et ça les

insupportait, certains pas tous, ça les insupportait, j'ai notamment le souvenir d'une prof

de musique qui ne supportait pas de me voir avec, c'est un truc de malade, et en fait j'ai

un souvenir, donc on est en cours, et elle me dit d'enlever ce que j'ai sur la tête, et donc je lui

dis bah non, tu vois j'ai le droit de le porter, et elle me dit bah non, pas dans mon cours, et donc

elle veut m'emmener chez la CPE, et tu vois j'avais rien fait, j'étais une excellente élève, j'étais

une très bonne élève, en fait dès que, comment dire, parce que je, limite parce que je portais

les éleve, je me disais il faut que je sois absolument irréprochable, il faut qu'il s'est

rien d'autre à dire, il faut vraiment que je sois une excellente élève, un excellent comportement,

des excellentes notes, etc, pour pas qu'on puisse me reprocher quoi que ce soit d'autre, et donc

j'ai ce souvenir en fait que voilà elle m'emmène chez la CPE, et puis des conversations chez la CPE

qui sont mes lunaires en mode vous savez genre ça va, est-ce que c'est, est-ce qu'on veut voir ça

le porter, comment ça se passe à la maison, voilà j'ai, c'était ça, c'était tout mon collège,

des trucs, voilà j'ai souvenir aussi de, je crois un jour je passais un examen, examen blanc,

de je ne sais plus quoi, brover blanc, peut-être un truc comme ça, et je fonds l'un pendant

l'examen parce que je suis trop stressée, je me mets la pression, et on vient et on me dit tout de suite

ça va, c'est parce que vous, c'est parce que vous portez le voile, enfin des trucs qui n'avaient

rien à voir avec ça, non je suis juste stressée pour mon examen, mais voilà il vient une coup de

pression par rapport à moi et j'aime, et voilà et puis plein de petites histoires comme ça avec des,

autant il y a des professeurs qui s'en fichaient, c'est à dire qu'ils ne voyaient pas, voilà ils

imaginaient pas, enfin comment dire, ils faisaient pas une obsession sur le fait que j'étais voilée,

ils étaient ravis de m'avoir en classe, j'étais une bonne élève, j'étais voilà, j'ai participé,

j'étais, j'avais un beau comportement, j'étais gentil, enfin voilà ils m'appréciaient quoi,

et puis il y avait ceux qui n'arrivaient pas à dépasser le fait que j'étais voilée,

et même je me souviens, alors ça c'était quand j'étais au lycée, la proviseur du lycée m'a

vu une fois rentrer, alors moi je suis un peu tête en l'air, je rentre au lycée avec mon voile,

et je fais les premiers pas dans le lycée, là je me rends compte, je me dis « ah oui mince, j'ai oublié

d'enlever mon rythme, donc je l'enlève ». Donc à ce moment-là, je m'étais toujours des bandos,

des bandanas, des trucs comme ça, et la proviseur m'a vu, et bien ça lui a vraiment, vraiment pas

plu, donc voilà je me suis excusé au prédège, voilà ça va pas se reproduire, c'est un simple

oubli, mais j'entre pas, je sais très bien que je n'ai pas le droit d'entrer avec mon voile,

il n'y a pas de problème, et en fait ça lui a vraiment pas plu, du coup elle me surveillait,

et je me souviens que le joueur m'a convoqué pour me dire « votre tenue ça va pas », et je ne

me rappelle pas que ce jour-là j'étais choquée parce que je me rappelle très très bien de ma tenue,

je portais une jupe noire, c'était une jolie jupe, ce n'était pas genre la jupe à abayah et tout,

enfin c'était une jupe normale quoi, un truc classique, avec des petits motifs, voilà,

et j'avais une chimie de rose, donc voilà quoi, et elle me dit « non mais attention, votre tenue,

non, non, non, je me dis « qui elle veut quoi ? » avec une jupe, je n'ai pas compris,

c'était pas du tout choquant, et puis même, enfin voilà quand même, si tu mets une,

enfin bon voilà, en tout cas, j'étais sur son viseur, elle me surveillait, et je me rappelle

que donc toujours au lycée, le conseil de classe arrive après, je crois, quelques temps après

cette scène où elle m'a fait avec le hijab ou elle m'a convaincée, et donc on arrive,

vous savez, les professeurs, il y a la profiseur pendant le conseil de classe,

mais en fait la profiseur ne fait pas grand chose, juste elle signe,

parce qu'elle ne connaît pas vraiment les élèves, ce n'est pas l'autre prof,

donc les professeurs parlent de chaque élève, arrivent mon tour, ils parlent de moi,

machin, ou méimat, on le met les félicitations et tout, en fait franchement entre le collège,

quand j'étais en 5ème au collège jusqu'au lycée, fin de juillet, à chaque conseil de classe,

j'avais félicitations parce que, voilà, comme je vous l'ai dit, je me mettais une pression,

il fallait que je sois exemplaire, et donc voilà, donc il est au méimat, félicitations,

et là elle dit rien, bon elle s'en fiche quoi, enfin voilà, ok, et puis d'un coup,

il y a le trombinoscope et elle voit ma tête, elle dit, attends, attendez, vous parlez de qui,

là vous parlez de cet élève, et ils sont là, ils sont, oui pourquoi, ah non, non, non, non,

il est hors de question de lui mettre félicitations, non, non, non, son comportement au sein du lycée,

ça va pas, et les profs ils tombent des nuits, alors tout ça c'est les, je m'appelle,

c'est les délégués qui me racontent, les profs tombent des nuits, ils sont choqués,

ils sont là, mais comment ça genre, au méimat, elle est, enfin voilà quoi, elle a des bonnes notes,

elle travaille dure, elle a un bon comportement, elle est aimable, voilà, comment ça,

elle a un mauvais comportement au lycée quoi, les profs sont choqués, et en fait, ce qui est

dingue c'est que tous les profs vont me défendre à ce moment-là, et tous vont dire du bien de moi,

et tous vont dire non, non, non, on lui met les félicitations, elle le mérite, c'est une bonne

élève, c'est une excellente élève, elle le mérite, on lui met, et ils vont me les mettre,

je me rappelle comment j'étais contente, et j'ai halluciné quand j'ai entendu cette histoire,

et d'ailleurs je me souviens même que certains profs sont venus me parler après parce qu'ils

étaient assez choqués, et pour me montrer, pour me dire, qui me soutenait, ça m'avait beaucoup

touché, donc en fait vraiment depuis le collège, collège lycée, et même après, parce qu'après

voilà, j'ai fait face, quand j'étais en orthopsie, autant l'école, il n'y avait pas de problème

parce que les courses passaient à la fague, donc je pouvais garder mon hijab, autant l'estage,

c'était autre chose, c'était compliqué, certains acceptaient que je sois valée, d'autres pas,

et donc ça se passait vraiment mal. Donc en fait, j'en ai souffert, j'en ai souffert,

et en fait, c'est bizarre parce que d'un côté, j'en ai souffert parce que c'était parfois dur,

parfois humiliant, j'ai un souvenir, je partage un petit peu les choses en vrac,

mais c'est pour vous voyez un petit peu ce que j'ai vécu, je me rappelle quand j'étais au collège,

alors là pour moi, c'était plus dur, parce que autant quand j'étais au lycée, tout ça,

je savais quand même qui j'étais, j'étais quand même assez grande, assez mature,

je suis capable quand même de me battre, mais autant quand t'es au collège,

que t'es en sixième, et que t'es tellement terrifiée, tellement tu veux plaire, tu veux

que tout se passe bien et tout, c'était très angoissant, et donc la petite fille que j'étais,

voilà, j'ai vraiment eu des moments qui m'ont un peu traumatisé, notamment j'avais une prof de sport

qui m'en a fait voir un peu de toutes les couleurs, déjà je me rappelle, je portais des bandanas,

donc je portais un bandana, et j'ai ce souvenir qu'elle me dit au Miami, tu m'entends mal parce

que t'as ton bandana, donc elle m'a pas dit de l'enlever, ou peut-être qu'elle me l'a dit,

mais je lui dis non, après elle me dit bon bah dans ce cas là, tu me sors tes oreilles,

il faut que tes oreilles, je les vois comme ça, je suis sûre que tu m'entends, alors ça ça

n'a aucun sens, enfin je veux dire c'est pas un bout de tissu léger qui va faire que tout d'un

coup j'en suis obligable d'entendre la prof, mais par contre c'était hyper humiliant parce que

franchement un bandana comme ça, et peut-être tes oreilles qui sortent mais qu'est-ce que c'est

moche, et puis moi je l'ai fait parce que je m'en fous, au moins je garde ça sur ma tête,

c'est toujours ça, mais c'était quand même humiliant en fait, il y avait des petits trucs,

des petites scènes comme ça d'humidisation que je vivais mal, et puis j'ai ce souvenir aussi

toujours avec la même prof, toujours en 6ème, on avait Piscine, et moi j'avais de l'exema,

c'est bien, franchement c'est que quand j'étais au collège, au lycée, que j'étais hyper

reconnaissante d'avoir de l'exema, c'est vraiment parce que ça m'a vraiment sauvé la mise,

c'est la même exema, c'est vraiment là que après dans mon livre j'en avais fait des crises

d'angoisse d'exema et tout, mais à cette époque là j'en avais pas beaucoup, j'en avais sur les

mains, c'était pas beaucoup, mais c'était assez pour que mon médecin traitant puisse me dire,

ah bah t'as de l'exema, t'es allergique au color, tu peux pas toucher tes lages avec le color,

tout ça c'est agressif pour ma peau, et donc pas de piscine, hame de lilet, et donc je me rappelle,

voilà j'ai mon certificat, enfin voilà j'ai toutes les explications et tout, je donne à ma prof,

et elle est, ah ça la gêne, ça la dérange, ah tu peux pas le dire, donc elle me dit,

je me souviens elle me dit, normalement quand c'est comme ça, je vais même pas en cours,

je vais en permanence en fait, je reste en permanence pendant les deux heures de sport,

et elle ça l'énerve, et donc elle me dit non non non, tu vas venir avec moi,

tu vas venir avec nous à la piscine, c'est pas grave, tu nages pas mais tu viens,

je suis là mais qu'est ce que je vais aller faire là bas, mais je veux pas y aller, et elle m'emmène,

donc je suis obligée d'y aller, et elle est arrivée sur place, oh là là là, je n'oublierais pas

ce moment, elle me dit, non mais même si tu nages pas, tu te mets quand même en maillot de bain,

d'accord, et voilà, et puis tu nages pas quoi, mais tu restes assise sur le banc, je sais pas quoi,

je le mets, mais ça va pas la tête, j'ai dit mais c'est, oh mais il est hors de question,

t'as raison j'ai pas de maillot de bain, non mais taillot de bain on t'en prête, on t'en est,

j'ai dit mais ça va pas la tête, et je pleurais, je me rappelle de cette scène qui m'a traumatisé

vraiment, je pleurais, je pleurais, je disais il en est hors de question, il en est hors de question,

et donc à la fin les capitules ont disant, bon bah tu mets un, tu te mets en maillot de bain,

et puis tu mets une serviette autour de toi, si tu sais ça te gêne, et tu viens, et bien sûr

t'enlèves ton bandana, t'enlèves ça, tout ça, et moi je dis là mais c'est pas possible,

je me rappelle, je pleurais, je pleurais, je suis restée, mais tu vois, toutes les filles étaient

parties, toutes les filles avaient quitté les vestiaires, il n'y avait que moi qui pleurait,

on me disait mais il en est hors de question, et elle revient me voir et elle revient me voir,

me disant non mais là il faut que tu te prépare, il faut que tu sortes, etc, je reviens de chercher

la dernière fois que je reviens de chercher, il faut que tu sois prête et tu sors, et vraiment j'étais

en larmes, et je décide en fait de garder mes vêtements, voilà j'avais un pantalon,

je ne sais plus, j'avais un t-shirt, enfin je ne sais plus comment je l'habillais, et donc je

soulève juste le pantalon, je monte le bas, je mets une serviette autour de moi, on voyait que j'avais

gardé mon haut, mais je pense qu'elle a dû imaginer que j'avais enlevé mon pantalon, je ne sais pas,

je garde ma serviette et donc j'enlève mon bandana, je me rappelle qu'elle me l'enlève

de force, elle venait vers moi, elle me l'enlève de force, elle me l'arrache, et elle me dit maintenant

tu sors, et je sors, et je me rappelle, j'étais, je pleurais et tout, et c'est la première fois,

donc en sixième, que j'enlevais mon bandana, et je pleurais, et ce qui m'avait touché dans mes

souvenirs, vraiment ce qui m'avait touché, c'était la solidarité des autres élèves de ma classe,

c'est-à-dire que les filles autour de moi, les filles essayées de cacher un petit peu,

j'ai le souvenir de des garçons qui ne me regardaient pas, parce que voilà j'étais dans un école,

dans un collège public, beaucoup d'arabes, et tout, ils avaient compris, voilà, ils avaient,

et franchement ça m'avait énormément touché, parce que j'avais vraiment ce truc de, ils se détournaient

de moi, ils ne me regardaient pas, ils ne s'approchaient pas de moi en mode ok, tu n'es pas voilé,

mais tu vois, on respecte, et voilà, et d'ailleurs ça, c'est quelque chose qui m'a beaucoup marqué,

parce que pendant toutes mes années collèges, surtout mes années collèges,

j'ai vraiment ce souvenir de soutien de la part des élèves qui me disent non mais ne t'en fais pas,

non mais ça va aller, non mais machin là c'est bien ce que tu fais, tu sais,

qui m'encourager, qui me soutenait, il y avait beaucoup de respect en fait pour moi, et c'est

quelque chose qui m'avait, qui m'avait beaucoup aidé à tenir le coup. Donc en fait, d'ailleurs

après cette histoire, en fait j'allais même plus à son cours de sport, dès qu'il y avait piscine,

j'esquivais, enfin j'y allais pas, j'allais directement permanence, j'avais trop trop peur qu'elle me

refasse cette scène, mais après elle m'a pas trop, c'est bon, à la vue à quel point ça m'avait

touché, mais d'ailleurs elle avait été quand même vachement brutale, vachement pas violente

physiquement, mais franchement en vrai avec du recul je me suis dit, mais elle a dépassé les pas,

en fait pour le moment elle marrache mon bandana, enfin voilà quoi, c'était trop en fait,

sa manière de réagir. Enfin bref, en tout cas j'ai plein de souvenirs comme ça,

au collège, au lycée, ou finalement je dois batailler pour mon hijab, et finalement c'est des

moments où je me, ça m'a, le fait de me battre pour mon hijab m'a donné la valeur du hijab,

je me suis dit ah ouais, tu sais, et ça m'a donné la valeur et ça m'a aussi donné

ce truc de je me bats pour Allah, tu vois, donc j'étais jeune, j'avais 11 ans, 12 ans, 13 ans,

mais je me disais je le fais pour Allah, je me bats pour Allah, et c'était fort, c'était fort,

et du coup ça m'a donné la valeur et l'envie de plaire à Allah, et parfois je me dis, ben mine de

rien, c'est vrai que, moi personnellement mes filles, je voudrais pas qu'elles vivent ça, clairement,

j'aimerais que, comment dire, qu'on soit dans un pays musulman, que j'aimerais en fait que pour

leurs études, elles puissent porter leurs voiles comme elles le souhaitent, etc. Mais d'un autre côté,

je vais être honnête, je trouve que, finalement, parfois quand c'est difficile, ben c'est beau aussi,

il y a aussi une hekma là dedans, il y a aussi une rahma, il y a aussi une sagesse dedans, et moi je

regrette pas d'avoir vécu ces moments difficiles parce qu'ils m'ont beaucoup beaucoup apporté, ils

m'ont vraiment beaucoup apporté, et il y a eu ce truc de je prends mes responsabilités, et je décide

moi de le porter pour Allah, et je me bats pour ça parce que, en vrai, pendant cette phase là,

j'aurais pu l'enlever, je veux dire, moi mes copines, la plupart de mes copines à ce moment-là,

elles ont enlevé leurs voiles, elles étaient voilées, et elles ont enlevé leurs voiles quand elles

rentraient dans le collège ou au lycée, parce que, enfin voilà, t'avais pas le droit, et puis c'est tout,

mais moi je me battais pour garder quelque chose sur ma tête, pour cacher mes cheveux, pour, tu vois,

alors que, voilà, et en fait c'est là où je dis que c'est le moment où j'ai parté le voile,

parce que c'est le moment où vraiment je me suis battue, alors que c'était pas facile, à la fois

c'était pas facile par rapport au prof, etc., mais c'était aussi pas facile parce que, parce que

parce que c'était moche, parce que, autant, alors hop, je vais me mettre un petit peu à l'aise,

voilà, autant porter un hijab, surtout aujourd'hui, il y a plein de jolies tenues avec hijab,

il y a plein de jolies hijab, enfin, ça peut être, on peut être élégante, on peut être, voilà, on

peut être très bien avec son hijab, mais à l'époque, il n'y avait pas toutes ces jolies tenues,

ces jolies ensembles, et tout, tu faisais tes propres trucs à toi, tes propres ensembles,

mais, voilà, mais surtout, moi, le fait de choisir quand même de garder un truc sur la tête, de

mettre des bandos, de mettre des bandanas, et tout, et je me trouvais vraiment pas belle avec, c'était

un truc de fou, j'ai évité de croiser, j'ai évité de me regarder dans la glace quand j'étais au collège,

et tout, mais je me disais, oh, mes masses, ce n'est pas grave, parce que tu le fais pour Allah,

tu fais ce sacrifice pour Allah, c'est pas notale, et puis je me disais aussi, de toute façon,

t'as beauté, il n'y a que ton mari qui fera à quel point t'es belle, et tout, c'est ça qui compte,

tout le reste, tu t'en fiches, tu gardes ta beauté pour ton mari, et tout ça, j'aimais bien ce concept

de l'art, et puis, surtout, ce que je faisais, c'est un truc d'ailleurs que ma mère me disait

qu'elle faisait aussi quand elle s'est évoilée, parce que ma mère était très, très coquette,

elle était vraiment très coquette, d'ailleurs, je vois bien ces photos et tout, de jeunesse,

voilà, hyper bien habillée, ses petits drops, ses petites jupes et tout, ses longs cheveux,

tout ça, ma charlotte est vraiment très jolie, et voilà, t'es très coquette,

et donc, elle, quand elle s'est évoilée, petite parenthèse quand elle s'est évoilée,

donc, voilà, elle mettait des espèces de robes amples, il n'y avait pas les rabayas,

tu vois, mais c'était plutôt des robes comme les robes des turcs de à l'ancienne,

je crois que c'est les turcs, en fait, qui faisaient les abîmes estores, et enfin, bon voilà,

donc, elle s'habillait comme ça, mais en dessous, et c'était pas hyper joli,

mais par contre, en dessous, elle mettait, en fait, en général, elle mettait son beau ensemble,

elle mettait sa petite jupe, voilà, et puis, par-dessus, elle mettait la robe ample, large, etc,

et c'était une manière un peu de dire, comme je sais ce que je vaux, je sais que je suis,

c'est voilà, c'est le donné un peu plus qu'on fait sans elle, et ça l'aidait à la fois à

faire plaisir entre guillemets à son neuf, tu vois, ton neuf, ce qui a envie d'être belle,

qui a envie de se faire belle, qui a envie d'être classe, tout ça, et en même temps,

à la fin, elle mettait son, elle mettait sa longue robe large pour Allah, c'est pas un autre allat.

Et moi, ce que je faisais, je me rappelle, c'est que quand je rentrais à la maison, souvent,

les week-end, et tout, je me faisais belle, tu vois, voilà, je me coiffais, je me maquillais,

je mettais des belles robes, et tout, et je me regardais dans le miroir, je me dis voilà,

je suis belle, ça c'est sûr, et je choisis de sacrifier cette beauté pour Allah, je choisis

de ne pas sortir comme ça, et de faire ça pour Allah. C'était vraiment mon choix,

quoi, et ça me donnait de la force à l'intérieur, ça m'a aidé à tenir Handuila. Donc voilà,

donc ça, ça s'est passé comme ça, le collège, le lycée, etc. Et j'ai pas de regret,

hein, j'ai pas de comment dire. Handuila, je me dis, j'ai fait au maximum, je me suis battue au

maximum pour la hijette, et alors que je... bref, j'ai eu un petit bug, mais là c'est bon,

je sais de quoi je veux parler. En fait, moi, ce qui m'a aidé pendant toute cette période-là,

ce qui m'a beaucoup aidé, c'est mon entourage, c'est-à-dire que en dehors du lycée, j'avais une

bande de copines, on était 4-5, qui vivaient exactement la même chose que moi, qui était

voilée, qui était au collège du lycée, etc., et qui faisait un peu les mêmes batailles que moi.

Et donc, je me sentais pas l'intrus, je me sentais pas la fille bizarre, parce que je me disais,

non mais j'ai ma bande de copines aussi, qui vivaient la même chose que moi. Et en fait,

cette bande de copines, leurs parents, c'était les amis de mes parents. Et nous, en fait, on se

retrouvait, on se retrouvait, on était même pas dans la même ville, mais on ne l'habitait pas très

loin, et on se retrouvait très souvent, très régulièrement, on était souvent, souvent ensemble,

on allait visiter l'une chez l'autre, etc., et on passait des super moments. Et franchement,

ça, ça aide beaucoup. Je crois que si j'avais pas eu ma bande de copines en dehors du collège du

lycée, je l'aurais peut-être mal vécu, je l'aurais peut-être vécu différemment, parce que c'est

dur dans cette phase d'adolescence d'être l'intrus, d'être la fille bizarre, d'être la fille

différente, parce que bon, à l'époque, j'étais une des seules voilée. Je crois qu'au collège,

au départ, j'étais la seule, et ensuite, je crois qu'il y a une autre fille qui s'est voilée,

donc on devait être deux, quoi, deux au collège, enfin voilà. Et du coup, voilà, tu vois les autres

comment ils s'habillent, tu vois les autres comment elles sont, et tout. Et c'est dur d'accepter

sa différence. Quand on grandit, on l'assume beaucoup plus. On l'assume, sa différence,

ça me délère. Mais quand on est enfant, quand on est ado, on a envie de se fondre dans la masse,

on a envie d'être comme les autres, on a envie d'être acceptés par les autres. Et moi, j'étais

différente des autres clairement. Par contre, j'étais quand même acceptée, j'étais respectée,

je sentais quand même que j'étais à ma place, tout que je n'ai pas eu de ressenti de, voilà,

de roger, etc. de la part de mes camarades, pas du tout. Je pense que c'est parce que, voilà,

comme je l'ai dit, il y avait pas mal d'arabes quand même. Et même si, pour eux, peut-être,

c'était un peu bizarre, comment je m'habillais, que je gardais des bandanas et tout, mais il y avait

du respect, je le sentais, et donc ça, ça allait, quoi. Mais ce qui m'a le plus aidé, vraiment,

c'est d'avoir mes amis. Et ça, c'est important. C'est aussi un conseil que je donne, c'est-à-dire

que si tout en entourage, il n'y a aucune femme voilée, il n'y a personne, etc.,

c'est plus compliqué de passer le cap, de porter le voile, parce que c'est plus dur pour le neufs,

c'est plus dur psychologiquement. Alors que si tu as une, deux, trois amis voilés, c'est un peu

plus normal et c'est un peu plus facile, finalement, de passer le cap. Donc c'est intéressant à savoir.

Et sinon, pour revenir au limite du modèle de mes parents, moi, personnellement, ça m'a convenu,

vraiment, je suis très reconnaissante, parce que oui, pourquoi aussi mes parents fait ce choix.

Je repense à Saadit, qui, ma mère me disait en plus, elle me l'a beaucoup dit. Vous savez, parmi les

sept personnes qui sont sous l'ombre du Trondallah, le jour où il n'y a nul ombre que la sienne,

vous vous rappelez, je vous ai déjà cité plusieurs fois Saadit dans le podcast, et plusieurs fois,

c'était par rapport à la Mahbafila. Donc voilà, je vous ai dit, voilà. Donc ceux qui se sont aimés

pour Allah, ils se retrouvent sous l'ombre de son Tron. Mais il n'y a pas que ceux-là. Il y a aussi

un jeune qui a grandi dans l'obésence dans la. Voilà. Donc c'est un jeune qui, depuis tout petit,

en fait, il a grandi dans la prière, dans l'obésence, vraiment dans l'obésence. La salade, etc. Le jeune,

etc. C'est-à-dire, c'est pas quelqu'un qui a découvert ça sur le tard et qui a pris la décision

de se repentir et de faire quelque chose. C'est quelqu'un qui a grandi et qui n'a connu que ça,

tu vois, c'est encore un statut particulier dans la religion, et c'est beau. Et donc ma mère,

elle n'a pas eu cette chance-là, entre guillemets. Elle n'a pas grandi comme ça. Mon père non plus,

d'ailleurs. Oh là là, mon père, ouah, il mériterait, lui aussi, un épisode de BTS sur comment

il a connu la religion et tout, parce qu'il a fait du théâtre. Voilà, à un moment donné, il avait fait

pendant un petit court moment, mais il a quand même fait partie d'une troupe. Il était vraiment loin

de la religion, mais vraiment, vraiment. Et c'est marrant parce que toute la période où il était

au bled, il est au Maroc, il a grandi là-bas, il est né là-bas, il a grandi là-bas, il n'était pas

du tout dans la religion. Et c'est vraiment beaucoup plus tard. En fait, c'est quand il est venu en

Europe. D'ailleurs, il est venu en Europe pour intégrer une école de théâtre, et ensuite il a

failli intégrer une école de danse. C'est incroyable. Et puis à la fin, il se retrouve à Lyon, et c'est

à Lyon, c'est par là où il a connu la religion, etc. C'est incroyable. Son parcours est incroyable.

Mes parents ont connu ça assez tard, et je pense qu'ils voulaient que nous, on grandisse dans la

religion, et qu'on fasse partie finalement de ceux-là, de ceux qui ont grandi dans l'obéissance

de la Tadla. Et moi, Alhamdulillah, j'en suis reconnaissante parce que, voilà, donc Alhamdulillah,

je me suis jamais dit, oh non, mais j'aurais aimé sentir ce que c'est que de sortir les cheveux

au volant. Non, non, Alhamdulillah. Et Alhamdulillah, le fait que eux-mêmes, donc, avaient un entourage

pieux de famille, machallah, dans le bin, et tout, bien savait que, voilà, comme je vous ai dit,

donc moi, j'étais bien bien entourée, bien accompagnée, et ça, franchement, c'était

vraiment génial. Alhamdulillah, Alhamdulillah, très reconnaissante vers Allah. Mais là où je

parle quand même de limite, c'est que, je pense, on n'est pas dans les pays musulmans, et le problème,

c'est que, bah après, même dans les pays musulmans, je crois que même dans les pays musulmans,

aujourd'hui, il y a quand même, comment dire, on ne vit pas à l'époque du prof de Salah,

je veux dire, voilà, tu vois, chaque pays, je pense qu'il a aussi ces manquements, et je suis pas

sûr, enfin, peut-être que dans les pays musulmans aussi, il y aurait eu des dérives, les enfants,

on peut voir des dérives, etc. Mais bon, bref, en tout cas, nous, on était en France, et je pense à

mes sœurs, notamment la Lune de mes sœurs, donc, qui avait, elle, pour le coup, vraiment une

fréquentation de personnes, qu'ils étaient, elle n'avait pas une bonne fréquentation, je pense,

de personnes qui n'étaient pas du tout dans la religion, qui ne pratiquaient pas, etc. Et par

contre, quand tu es, donc, mes petits-sœurs aussi, mes petits-sœurs aussi, c'était en grande

avec le réjab, mais je sais que pour Lune de mes sœurs, c'était pas son choix à elle, et là où

moi, j'ai décidé que ça devenait mon choix, et que j'ai décidé de le, comment dire vraiment,

de le porter pour moi, pour Allah, et non pas pour mes parents, parce que mes parents m'ont dit de

le porter ou quoi que ce soit, et c'était ma décision, bah ma sœur, bah c'était pas ça,

décision en fait, et quand elle a grandi un petit peu, elle l'a choisi de l'enlever,

et je sais qu'il y a plusieurs choses qui ont joué, il y a eu ce sentiment que, bah,

c'était pas elle qui avait choisi de le porter, c'est-à-dire que ça n'était pas sa décision

à elle, donc c'était peut-être un peu frustrant, et il y a aussi eu ce truc où, comme je disais,

l'entourage qui est important, c'est qu'elle n'avait pas l'entourage qui va, qu'elle a rassuré,

mais c'était plutôt le contraire, et pareil, c'est voilà l'adolescence, tu as peur du roger,

tu veux être intégré, tu veux être comme les autres, tu veux être apprécié, être aimé,

être reconnu, je pense que l'adolescence c'est quand même une phase un petit peu compliquée,

un petit peu fragile dans la construction de l'individu, etc. Enfin, c'est pas évident,

et en fait, voilà, donc elle n'avait pas du tout l'entourage qui aurait pu la rassurer,

la soutenir, l'aider dans ce fuminement, je pense qu'elle avait eu peut-être eu le sentiment

d'être différent des autres, etc. Bon, voilà, mais en tout cas, il y a un moment donné,

elle a pris sa décision et elle l'a enlevé. Bien évidemment, ça a été difficile pour

mes parents, je pense beaucoup à mon père, ça a été difficile pour lui. Ma mère, je pense qu'elle

le sentait venir, et puis au bout d'un moment, enfin voilà, c'est nous, comment dire, en tant

qu'auparavant, on éduque notre enfant, on essaie de le transmettre les valeurs, on essaie, on fait

de son maximum, en fait, on fait de son mieux, et on fait ce qu'on juge être bon pour notre enfant,

mais il y a toujours un moment donné où l'enfant, il vole ses propres ailes, et c'est lui qui fait

ses propres décisions, et c'est lui qui devient un adulte responsable, et c'est lui qui est

responsable de ses choix, et c'est lui qui prend ses propres décisions. Et ce que je veux dire,

c'est que, voilà, donc mes parents, ils ont choisi cette éducation-là, parce qu'ils se sont

dit, nous, on va faire le maximum pour que nos enfants fassent partie de ce groupe, de ceux qui

grandissent dans l'obésence de l'Allah. Donc eux, ils ont fait leur part, et après, bah après,

maman, elle dit beaucoup, l'éducation c'est des doigts, elle dit toujours à l'Allah,

il y a de qui il veut, et elle dit aussi que, comment dire, qu'il y a un moment donné où tu

peux plus faire vraiment grand chose, la seule chose que tu peux faire, c'est des invocations,

et après, chacun, il fait ses propres expériences, chaque enfant devient un adulte qui fait ses propres

choix, qui prend ses propres décisions, qui, comment dire, parfois, qui va peut-être faire

ses propres erreurs, et puis pour mieux revenir, c'est ce qu'on espère à chaque fois pour nos enfants,

moi qui suis maman aujourd'hui, ça me terrifie ma fille, depuis en cinq ans et deux ans,

enfin bientôt six ans et deux ans, et c'est vrai que je me dirais là, c'est tellement dur,

en fait, tu les aimes tellement tes enfants, tu veux tellement le meilleur pour eux, et c'est tellement

dur parfois de devoir lâcher prise et d'accepter qu'ils ne suivent pas le chemin que tu rêverais

d'avoir pour eux, mais de les laisser contourner leur propre chemin, faire leur propre expérience,

en fait, voilà, et Hamdouille, moi, aujourd'hui, ma soeur, voilà, on en parle et tout, et je sais

qu'elle n'est pas du tout contre le fait de porter le hijab, c'est juste que comme je disais,

on n'a pas eu la même vision des choses, elle, voilà, elle a eu le sentiment que ce n'était pas

son choix à elle, donc elle a choisi de l'enlever, et puisqu'elle ne le faisait pas pour elle,

donc elle l'a enlevée, et par contre, elle n'est pas du tout opposée au fait de le reporter,

voilà, elle se voit, elle se voit le mettre, insha'Allah, et cette fois-ci d'elle-même,

pour elle-même, pour Allah, donc c'est ce que j'espère pour elle, j'espère que voilà,

j'espère l'avoir un jour avec et Hamdouille et que ce soit sa décision. Donc voilà,

donc tout ça pour dire, bah mes parents, ils ont fait de l'heure mieux, moi, ça m'allait,

je ne me suis jamais sentie forcée à le porter, je ne me suis jamais sentie au contraire, franchement,

c'était au contraire, je me suis battu pour, et peut-être aussi que c'est ça,

la différence, c'est que je, peut-être que c'est parce que je me suis battu pour que

j'ai connu la valeur et que je me suis accrochée, je me suis dit non, non, non, c'est mon choix,

alors que peut-être que ça avait été facile, et que j'ai pas eu ce combat, je ne sais pas,

peut-être que j'aurais donné moins de valeur, ou là, ou là, et l'entourage,

je le répète encore, l'entourage ça a joué énormément, moi aussi, il y a aussi un modèle

que j'ai beaucoup aimé sur la manière de porter le voile, parce que voilà, maintenant j'ai mes

filles, peut-être que toi qui m'écoute, tu te demandes, ah oui tu vas faire comment pour tes filles,

déjà je vais faire beaucoup de teins, vraiment beaucoup d'invocations, parce que mes parents,

ouais, la peur qu'ils avaient aussi c'était de se dire ouais, mais si elles ne connaissent pas

les options, si on ne leur apprend pas, toute jeune, etc., mais peut-être que, peut-être que

elles ne voudront jamais le porter quoi, peut-être que ça sera trop dur de passer le cas, peut-être

que ça sera trop éprouvant, par rapport au regard des autres, etc., et donc voilà,

mais ouais, donc moi, pour revenir à moi à l'éducation que j'aimerais donner à mes filles,

je vais vous parler en fait, je vais partager le modèle du nami à moi,

que j'ai beaucoup aimé, j'ai beaucoup, beaucoup aimé son modèle que je trouve très

réussi, vu les résultats, machin, non, ça m'amend en fait ses parents, ça m'amend,

donc leur disait tout simplement, tant que les anges, en fait,

elles auraient vraiment bien expliqué le concept de quand tu atteins la puberté,

les anges notent, à partir de la puberté, les anges notent tout ce que tu fais. Avant la

puberté, donc vous le savez, je pense, il y a, chaque personne a, donc toi qui m'écoute,

tu as à ta droite un ange qui crie toutes les bonnes oeuvres que tu fais, et tu as à ta gauche

un ange qui écrit tous les péchés, les mauvaises oeuvres que tu fais, et donc l'ange qui,

l'ange donc qui a ta gauche qui crie les péchés, ne commence à écrire que lorsque tu atteins la

puberté, et donc voilà, et donc la maman de mon ami avait fait grandir ses filles avec ça,

en leur disant vraiment, tant que l'ange à ta gauche n'écrit pas, ne porte pas le hijab,

tu n'as pas à porter le hijab, c'est pas du tout obligé, tu ne vas pas te faire juger sur ça,

m'aura dit je t'asber à la le fait que tu ne portes pas le hijab puisque tu n'es pas encore

pubert, donc tu n'as pas à le porter, donc tu ne le portes pas, par contre dès que tu atteins la

puberté, l'ange à ta gauche commence à noter, et à partir de là c'est primordial, mais avant

non tranquille, et donc il n'y avait pas de pression en fait, ils ont grandi avec ça, et puis à côté

Masha'Allah, mon ami, quelqu'un que j'admire énormément, Miriam, si tu passes par là, je

t'enverrai l'épisode comme ça, tu entends la dédicace, je te fais des bisous, mais Masha'Allah,

j'ai beaucoup d'admiration sur l'éducation qu'ils ont reçu, parce qu'en fait elle et ses sœurs et

son frère, Masha'Allah, c'est vraiment une famille, et c'est vraiment des, donc moi je connais les

femmes, elle et ses sœurs, Masha'Allah, vraiment je suis très admirative, elles ont reçu une très

belle éducation, et ce sont des très belles personnes, car elles les préservent, et donc,

donc elle m'a dit ça, et donc chacune d'elles, ne portaient pas le hijab, donc voilà, primaire,

collège, jusqu'au moment où hop, elle avait sa puberté, et dès qu'elle avait ses premières

menstruues, chacune d'elles, donc elle, comme c'est ça, dès qu'elles avaient leur première

menstruue, tout cet après elle portait le hijab, donc le lendemain hop, elles avaient leur hijab,

et je trouvais ça mes magnifiques, en fait, parce que je me suis dit ouais, ça va, parce que j'ai

beaucoup aimé, parce que d'un côté, effectivement, j'avais leur choix, c'était leur choix, c'était

elle qui décidait de le porter, elle avait compris en fait l'importance, elle avait compris aussi

que voilà, tant que les anges n'écrivent pas, bon, c'est pas grave, tu vois, tu es encore une enfant

et tout, mais voilà, à partir du moment où ils écrivent, attention, c'est ta responsabilité,

attention, de ce que l'ange va noter à ta gauche, et donc c'est elle qui faisait le choix de porter le

voile, et voilà, donc j'aime bien cette manière de faire, et je me dis, j'aimerais bien faire ça

avec mes filles, j'aimerais bien, j'en parle avec ma grande, avec Laya, et parce qu'au début,

j'en ai parlé récemment, parce que je lui disais qu'on allait visiter une tata, et je lui dis,

tu vois, la tata chez qui on part, sa fille elle a porté le voile, elle a porté le voile l'année

dernière, et machin-là, trop mignonne, trop jolie, puis moi ça me touche beaucoup, quand je vois

des jeunes comme ça qui décident de porter le voile pour Allah, qui prennent cette décision pour Allah,

je trouve ça beau, parce que je sais ce qu'elle sacrifie dans leur jeunesse, dans leur beauté,

et ça m'aimait par amour pour Allah, en fait, par amour pour leurs créateurs, elles font

ce pas vers lui alors qu'elles sont toutes jeunes en fait, je sais pas pourquoi ça me touche trop,

bref, et j'en parlais à ma fille, donc Laya qui a 6 ans, et je lui ai dit, et toi Laya, tu voudrais

porter quand toi, et elle me dit, ben quand j'aurai 16 ans, tu sais ma chérie, j'ai 16 ans, c'est un peu tard

quand même, donc je lui explique, je fais oui mais tu sais, voilà, je lui explique ce que je viens de

vous expliquer, et après elle me dit, ah d'accord, ben alors je le portais à 12 ans, je lui dis bon,

on en reparlera parce que voilà, elle est encore petite pour comprendre le concept de puberté,

etc, mais j'espère vraiment qu'il m'affit, m'affit le portera dès que je deviendrai une femme,

et voilà, donc c'était ma storytime sur le hijab, peut-être pour finir, je vais juste partager

quelques petits conseils qui viennent directement de mon expérience, donc là le premier conseil,

ce serait de bien s'entourer en fait, après ça c'est un conseil qui, enfin je veux dire,

c'est pas que lié au voile en vrai, ça c'est pour la vie bien s'entourer, parce qu'on est

extrêmement influencés par ceux qui sont autour de nous, on a beau dire non mais moi, tu vois,

je n'ai une personnalité forte et tout, ça n'a rien à voir, je l'ai beaucoup entendu celle-là,

personnalité forte ou pas, on est influencés, c'est comme ça, c'est notre cerveau, c'est

nos remis roirs, etc, etc, donc chaque fois que tu, d'ailleurs je te donne un conseil dans

la vie, chaque fois que tu veux atteindre un objectif, on tourne toi des personnes qui ont déjà

atteint cet objectif, ça c'est un truc qui est vrai, tu veux, quel que soit l'objectif,

par exemple voilà, donc dans ce cas là, tu veux te voiler, et bah essaye de trouver des personnes

qui sont voilées, que tu admires, machin de la, et essaye de te rapprocher d'elles, ou bien va dans

des endroits où tu peux en rencontrer, assistes peut-être à des cours, assistes à des assistes

de rappel, enfin je sais pas, tu vois des petites choses comme ça, et après au-delà de ça,

si tu veux te lancer d'entrepreneurs, essaye d'aller à la rencontre d'entrepreneurs,

des événements d'entrepreneurs, tu veux reprendre tes études, enfin je sais pas quoi,

enfin bref, c'est un conseil qui marche vraiment pour tout, je le conseille fortement.

Donc ça c'était la première chose, ah oui, alors j'en ai pas trop parlé de ça, le Tawakul,

place ta confiance en la, parce que souvent on a peur de porter le voile parce qu'on se dit

ah mais des portes vont se fermer, ah des portes vont se fermer, je pourrais pas trouver du travail,

je vais galérer pendant mes études, etc. Rappel-toi d'une chose, c'est que c'est le Tawakul,

c'est de placer sa confiance en la parce que finalement l'horizre il est entre les mains dans

la, et là il y aura un épisode qui va venir pour vous parler de ça, un épisode que j'ai trop aimé en

enregistrer avec Cam Makeup pour celle qui la connaisse, Cam Makeup c'est une youtubeuse

influenceuse qui a choisi de porter le voile qui a une belle histoire, très émouvant, très touchante,

et voilà et donc j'ai trop trop hâte l'épisode Insha'Allah sortira, je pense, probablement

après celui-ci Insha'Allah, voilà donc et elle montre vraiment l'histoire du Tawakul,

vraiment son histoire, c'est une belle illustration du fait de placer sa confiance en Allah,

et vraiment du toi que celui qui fait un pas vers Allah il en fait, Allah il se rapproche

encore plus de lui, et celui qui fait un sacrifice pour Allah, Allah il lui remplace

pas quelque chose de tellement meilleur, mais vraiment, et donc oui certes en portant le

voile peut-être qu'il y a certaines portes qui vont se fermer, mais tu n'imagines pas le nombre

d'autres qui vont s'ouvrir, tu n'imagines pas à quel point il y a de belles choses qui

peuvent arriver, moi j'ai eu ce truc là aussi, je me rappelle, je cherchais du travail, j'ai fait,

j'avais fait une, je crois j'en ai déjà parlé sur le potiest, j'ai fait un entretien, ça s'est

super bien passé, puis à la fin la femme ne m'a pas pris parce qu'elle m'a demandé est-ce que vous

comptez garder vos douelles, et je lui dis bah oui, à mes avis je suis désolée même si vous

correspondez au profil, même si je vous apprécie, même si tout ça, bah je peux pas parce que voilà

mes supérieures ma hiérarchie, bah n'accepteront pas, d'une de femmes voilée quoi, et elle

m'a, et en fait ce qui était incroyable dans cette histoire c'est qu'elle m'avoue qu'elle

même est convertie, et je m'attendais pas du tout, elle m'a appelée, elle s'appelait Émilie, elle

était française, il n'y avait rien qui pouvait montrer qu'elle était voilée et qu'elle était

musulmane, et en fait c'est une convertie, et elle me dit voilà, elle me dit vous inquiétez pas,

c'est tout à votre honneur, quand une porte se ferme, il y a d'autres qui s'ouvrent, elle

n'a pas fait une espèce de dawa incroyable, elle m'a poussée à la patience en me rappelant

que c'est là qui permet, c'est là qui ouvre les portes, et qu'elle vient me faciliter autre chose

bien, mais pour moi c'était incroyable, et c'est vrai, et c'est vrai aujourd'hui quand on va mon

parcours, donc juste après d'ailleurs j'avais trouvé un travail avec moi et j'avais ouf,

vous pouvez prier, et au-delà de ça, au-delà de ça je me dis regarde aujourd'hui j'ai un travail

entre guillemets, je mets travail entre guillemets, tellement pour moi c'est pas un travail, tellement

c'est un kiff, et en plus je peux le faire depuis chez moi avec mon hijab, vraiment avec les conditions

qui me vont, je suis totalement libre, en fait j'ai ce sentiment que ce que je n'aurais pas pu obtenir

par la voix entre guillemets normal avec mon hijab, parce que eux, la société m'aurait fermé des

portes, parce qu'ils m'auraient pas accepté, comme j'oublierai jamais ce jour là, le jour où en

fait je savais pas c'est le concours d'orthopsy, je savais pas de passer l'oral, et j'ai besoin de

faire un stage en orthopsy pour découvrir le métier, pour que pendant l'oral je puisse dire voilà

j'ai été dans un cabinet d'orthopsy, j'ai découvert ça, ça, ça, voilà ce que j'ai aimé,

tout ça, donc déjà c'est pour ça, mais en fait c'est un argument, pendant l'oral, ça fait quand

même la différence, ça montre mon intérêt, et en plus de ça c'était aussi pour moi pour comprendre

le métier, et puis voilà voir si ça me plaît vraiment, etc. Donc je suis au téléphone, l'orthopsy

pas de problème, très gentil, oui oui, pas de soucis, vous pouvez venir l'après-midi,

tout ça, elle me fixe une date, donc j'y vais, et en fait j'y vais avec mon réjeb, et là

l'orthopsy, elle me regarde de haut en bas, elle comprend que je suis là celle qui vient pour

découvrir le métier pour une petite après-midi, et en fait elle me vire quoi, elle prend une excuse

bidon, elle me dit voilà est-ce que vous avez, ah oui mais en fait vous avez un, je sais plus comment

ça s'appelle, vous avez un document qui est officiel pour faire une demande de stage, mais ça

c'est le genre de truc que tu fais quand tu fais un vrai stage, pas pour découvrir un métier,

on demande pas ça quoi, pour une après-midi, pour 2-3 heures, enfin, de toute façon on me l'aurait

dit au téléphone s'il y avait besoin de ça, elle me l'a pas dit, et donc je lui dis mais non,

et puis c'est juste pour quelques heures, et puis vous ne m'en avez pas parlé, ah mais non,

vous ne pouvez pas alors, vous rentrez chez vous, voilà, rappelez-nous, rappelez-nous, en mode

dégage, dégage, et on fait semblant rappelez-nous, mais on n'a pas voulu de moi, et surtout son

regard, et la froideur, et son regard persant, en plus elle avait un beau cabinet en ville,

c'était en mode, non mais toi tu ne vas pas faire tâche dans mon cabinet, je l'ai vécu comme ça,

je suis ressortie en pleurant, j'ai pleuré, j'ai pleuré, j'ai pleuré, j'ai pleuré,

j'avais l'impression d'avoir vécu une injustice, enfin pour moi c'était une injustice,

pas à chercher à comprendre, mais voilà donc elle m'a fermé des portes, Marbi m'en a ouvert d'autres,

après elle d'ailleurs, j'ai fait une super belle rencontre, cabinet d'orthopsy, pas loin de chez moi,

une femme super cool et tout, machin de la, voilà, alors il ouvre des portes juste derrière,

et au-delà de ça, donc comme je disais aujourd'hui, là il m'a permis de faire des choses que j'aurais

jamais imaginé possible, et que avant bah ça aurait tout simplement pas été possible,

je pense à ce podcast, vous vous rendez compte que ce podcast, voilà, il s'est déjà retrouvé dans le

top 3, il s'est déjà retrouvé dans le top 1, c'est-à-dire il s'est déjà retrouvé le premier

podcast sur Apple Podcast, je crois que c'était le ramadan dernier, pas celui-là mais celui d'avant,

il s'est retrouvé en numéro 1, il est resté numéro 1 mais longtemps, et je me suis dit mais c'est

un truc de fou parce que c'est un podcast qui parle de Dean, qui fait l'aurapelle, qui fait la

darwa, qui parle d'Allah, et il est en numéro 1 sur Apple Podcast avant France Inter, avant tous les

podcasts qui parlent de la dunia, tous les podcasts francophones en fait, en numéro 1 c'était un

truc de fou, et je me suis dit c'est incroyable parce que si j'étais passée par une voie traditionnelle,

je sais pas moi le journalisme, le machin, je sais rien, mais ils n'auraient jamais voulu de moi,

ils m'auraient jamais accepté, comment ça tu viens avec ton voile, comment ça tu viens parler de la

religion, mais ça va pas, tu vois, ils auraient tout fait pour me faire taire, mais Allah s'prenante à

là, il m'a ouvert des portes, mais que j'aurais jamais imaginé qu'il pourrait m'ouvrir, Allah s'prenante

à aller me dire, ah eux ils veulent pas de toi, ils veulent te faire taire, ils veulent te faire disparaître,

ils veulent pas, tu vois c'est comme voilà, l'autre là qui veut pas que j'arrive dans son beau

cabinet en ville avec Montrigeb et que je vais faire tâche, qui me fait virer, pareil d'autres stages

etc, où on fait bien comprendre qu'ils veulent pas voir Montrigeb, ils veulent pas voir chez moi la

trace de la religion, ils veulent pas voir chez moi ça, etc, et bien finalement Allah s'prenante à

là, il m'ouvre une voie royale, tu vois, aller, et soit comme tu es, et aujourd'hui je suis moi-même,

je suis voile, Hamdouillah je suis voilée, Hamdouillah je parle de mon dîne comme j'en ai envie, j'ai cette

liberté là, Alhamdouillah je fais vraiment ce que je veux, et Allah s'prenante à là il m'a donné

cette visibilité, et Allah s'prenante à là il m'a donné ce que eux m'ont refusé, et c'est ça

aujourd'hui mon message c'est de dire n'ayez pas peur de ça, vraiment, vraiment, vraiment, n'ayez pas

peur de ça, sachez que c'est Allah qui donne, c'est Allah qui permet à un hasard c'est Allah,

celui qui donne le laisse c'est Allah, personne d'autre, et donc n'ayez jamais peur en vous disant

ah ouais mais si je me montre avec mon hijab ils vont pas vouloir de moi, si je montre avec mon

voile je pourrais pas avoir de taffes, parce qu'en fait c'est Allah qui donne le travail, et vraiment

dis-toi bien une chose c'est que tu es jamais perdante quand tu fais un pas vers Allah, mais tu n'es

jamais perdante quand tu fais quelque chose sincèrement pour plaire à Allah, pour en recherchant

uniquement l'agrément d'Allah, Allah est ouvert des portes que tu n'imagines pas, Allah il te laisse

pas seul, celui qui est placé à confiance en Allah il le regrette jamais, Allah il est là pour lui tu

vois, donc vraiment et confiance n'est pas peur de ça et confiance en Allah, et vraiment comme je disais

si tu fais des fois pour Allah, Allah il te le remplace par quelque chose de meilleur, ça c'est

vraiment tellement tellement tellement vrai, chaque fois que tu fais un pas vers lui tu seras récompensée,

il te donnera mieux, n'écoute pas tes peurs, mais écoute ta confiance en Allah, tu vois vraiment,

et aussi par rapport à non-gracèle qui veulent le porter, il y a une chose par contre que je

conseillerai c'est d'y aller de manière progressive, c'est à dire que parfois on est tellement à fond

et tout, on a envie de décraser son neuf, on se dit vas-y aujourd'hui je suis comme ça et demain je vais

mettre en rabayah et tout, je vais mettre en régime rabayah, je vais arrêter de me maquiller, je vais

tout arrêter le jour au lendemain et je vais être et c'est peut-être un peu trop et le neuf

s'il est étouffé et ça devient trop douloureux pour lui et du coup ça pousse au craquage total

aussi, j'en ai vu malheureusement aussi, donc ce que je vous conseillerai vraiment c'est d'y aller

de manière progressive, en plus aujourd'hui franchement la mode Mestor, il y a de très belles

choses Mestor, c'est à dire que tu peux trouver des super beaux ensemble, tu as palazzo, chemise longue,

mais très élégante, très classe, tu vois et puis qui est Mestor qui correspond à je vais dire

voilà c'est large, on va pas tes formes, on va pas tes courbes, c'est opaque, enfin voilà et en même

temps c'est élégant, tu vois, voilà tu peux, tu peux, tu peux y aller, vas-y à ton rythme parce

que le plus important, encore une fois, c'est un truc qui m'a même envie de dire beaucoup, c'est que le

din, ce n'est pas un sprint, c'est un marathon, le but c'est pas, tu fais le maximum pendant quelques

mois, avoir quelques années et après tu craques parce que c'est bon, t'es épuisé, t'as un temps peu

plus, tu vois, mais le but c'est d'y aller de manière progressif et plutôt d'augmenter

petit à petit, c'est à dire que de faire plus progressivement plutôt que de tout donner au

début et après de lâcher parce que c'est trop dur pour toi. Donc voilà et ce que j'ai envie de te

dire c'est n'attends pas le déclic, voilà, souvent on attend un déclic, mais j'ai envie de dire

c'est quoi le déclic ? Souvent c'est des épreuves en plus, souvent on vit une épreuve difficile et là

on a le déclic, on se dit ah ouais tu vois mais n'attends pas ça, vraiment, fais-le juste par

un mot pour Allah, prends la décision et vas-y quoi, tu vois, j'ai des amis qui ont porté les

jèves et qui m'ont dit ouais pendant longtemps j'ai attendu le déclic et un jour j'ai mis

les jèves sur ma tête et je me suis dit bon les jeunesseurs comme ça et finalement elle s'est

dit mais pourquoi je ne l'ai pas fait plus tôt en fait parce que ça va quoi, le sel ne m'est

pas tombé sur la tête et j'ai aussi ouais et d'ailleurs j'ai aussi une personne, je ne sais pas

si j'en ai parlé dans un épisode ou pas, mais j'ai une personne qui m'a raconté, une jeune fille,

je lui ai dit comment t'as fait pour Portel Hejab parce qu'elle m'a dit qu'elle avait porté

récemment, elle m'a dit je voulais pas le mettre avant parce que je lui ai dit ouais si je le mets

je vais pas trouver de mari, ça m'avait trop touché, elle m'a dit ouais si je porte le voile et tout

c'était sa croyance limitante, son west west, appelé ça comme vous voulez, si je décide de

porter le Hejab et bien ça va cacher ma beauté et tout ça et donc je vais pas trouver de mari et

bah c'est incroyable parce qu'au moins elle décide de le porter pendant le confinement,

elle s'est dit bon en tout cas je suis à la maison, voilà je choisis de le mettre donc elle le met

ensuite quand elle retourne à la faille etc elle le garde et c'est par là quand elle retourne à

la faille juste après bah elle rencontre l'homme qui n'est pas encore devenu son mari mais on va

dire que c'est en cours et voilà elle m'a dit c'est par là et je trouvais ça dingue en fait parce

que ça peut aussi être un truc qui nous arrête en disant ouais mais là je suis jolie et tout mais

voilà si je mets le Hejab, je vais être moins jolie, je vais être moins attirante et tout ça et

donc il y a moins de chance que je rencontre la bonne personne mais pas du tout parce que j'ai envie

de dire mais c'est qui qui donne même le mari, qui est-ce qui permet et d'une manière parfois

totalement inattendue mais c'est enlance par l'eau d'Allah, c'est enlance par l'eau d'Allah qui permet

les rencontres, qui permet cette petite étincelle dans le coeur, c'est enlance par l'eau d'Allah qui permet

donc non il faut avoir confiance en lui, il faut avoir vraiment confiance en lui, encore une fois je

le répète encore pour la dernière fois mais n'écoute pas, t'es peur, écoute l'amour et la confiance

que t'as pour Allah et ça va aller, bon bah sur ce je vous laisse, je sais pas du tout combien

de temps a duré l'épisode, je pense qu'il a duré un petit moment là quand même, j'espère que ça

a été, c'était pas trop long avec mes petites histoires, mes petites discrétions, tout ça mais

voilà, c'était un peu de casse tout de chile franchement et j'avais envie de raconter ça tranquille

quoi en mode papotage et en mode je vous raconte mes petites anecdotes que je retiens du collège

du lycée, voilà on espère que ça vous a plu et bah sur ce je vous laisse et je vous dis à

jeudi prochain, si t'avais aimé l'épisode n'hésite pas à le partager sur les réseaux ou à le partager

à tes copines, ça pourra peut-être aider ou débloquer une personne, voilà inshaAllah, allez

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Et si je te confiais un secret ? Je n'ai aucun souvenir de moi, à l'extérieur, sans hijeb sur la tête. Et quand je dis aucun souvenir, c'est vraiment AUCUN . 

Je sais, ça peut surprendre, je te laisse écouter cet épisode confidence pour comprendre pourquoi. Je compte sur ta douceur, ta bienveillance, ta compréhension ♥️

Prépare ton thé et pose toi pour un moment de confidence ou je me livre à coeur ouvert... 

Bonne écoute ! 


Mon livre, dans lequel je raconte la merveilleuse mort d'Oumi, est enfin disponible sur Amazon ❤ !   

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