Miracle Fajr Podcast: #88 : « Être mère ne me suffit pas » avec @Nabila Oumi360

Oumeyma Amjid Oumeyma Amjid 6/16/23 - Episode Page - 1h 22m - PDF Transcript

Hey, salam alaikum, bienvenue Nabila sur le Moulage Facile Podcast,

je suis heureuse de t'accueillir, comment tu vas ?

Allez, bonsoir ! Écoute, Chandelier, ça va très bien,

voilà que là, je clique pour ton invitation,

ça me fait trop plaisir d'être avec toi aujourd'hui.

Avec plaisir, et en plus, on n'est pas que tous les deux,

parce qu'il t'a t'entendu beaucoup avec nous.

Et là, on l'entend, d'ailleurs, de temps en temps, on va entendre des petits bourris.

Ben oui, il faut bien qu'il se présente.

Non, mais ça me rappelle moi, franchement, il y a eu des épisodes de poties,

où on m'entendait avec un bruit de fond ma fille,

ou parfois, c'était même pas un bruit de fond,

c'était vraiment à l'avenir à côté de moi,

donc t'inquiète pas, je connais.

Alors aujourd'hui, Nabila, est-ce que tu voudrais tout d'abord te présenter

comme tu le souhaites, N'chandelier ?

Ouais, mais écoute, moi, je m'appelle Nabila, j'ai 31 ans,

j'ai trois enfants, je suis maman et entrepreneur depuis...

Alors, je suis maman depuis 2014, depuis huit ans,

et entrepreneur depuis maintenant cinq ans.

Voilà.

Donc voilà, je bosse sur les réseaux sociaux,

j'ai plein de casquettes,

mais on va en parler un peu plus en détail tout à l'heure.

C'est ça, voilà.

Ouais, 5 ans, c'est à peu près comme moi.

Moi, j'ai commencé la création de contenus, on va dire, fin...

Non, été 2018, et je me suis vraiment lancée été 2019, un an après.

Donc oui, on a démarré à peu près pareil.

C'était comment ton pseudo avant Omid 360,

ce qu'aujourd'hui, sur les réseaux,

tu es connu sous le pseudo donc Nabila, Omid 360,

Omid à 360° qui gère toutes les casquettes,

j'aime bien d'ailleurs ton petit clin d'œil.

Et tu t'appelais comment avant ?

Avant, je t'ai conseillé de maman.

En fait, j'ai démarré...

Ouais, au début, j'ai démarré,

non mais franchement, en plus, mon démarrage,

j'ai l'été vraiment, mais genre, la fille qui se prend pas la tête.

J'ai été...

En fait, je partageais de l'activité avec ma fille,

c'est puis des fois, je partageais ma famille, mes copines et tout.

Et on me disait, mais vas-y, partage un plus grand nombre,

mais c'était le début des réseaux sociaux,

genre Facebook, il y avait Facebook, Snapchat, Instagram,

ça n'existait même pas encore.

Et tu vois, je partageais des activités comme ça,

et puis j'étais assise dans la chambre de ma fille,

je dis, mais tiens, comment je peux appeler mon truc et tout ?

Je me vois, bah écoute, je vais donner des conseils de maman,

bah je vais m'appeler conseil de maman.

Mais genre, ça a été comme ça, tu vois,

sans prise de tête et sans réflexion.

Après, il y a eu l'évolution et c'est devenu Omid 360 bien après.

Ouais, d'accord.

Ouais, du coup, en fait, t'es là depuis bien longtemps,

c'est plus que cinq ans, du coup.

C'était vraiment, en fait, à commencer.

Ouais, l'entrepreneuriat, vraiment, j'ai commencé il y a cinq ans,

mais en fait, ouais, j'étais là déjà depuis bien six ans, quoi.

D'accord, OK.

Alors, bon, avant de parler d'entrepreneuriat,

c'est que, bon, moi, je te posais déjà souvent les questions,

mais je voulais revenir bien avant tout ça,

quand tu étais une toute petite fille,

je voulais savoir quel genre, avant que tu te marier,

quand tu étais une jeune fille, etc.,

quel genre de jeune fille tu étais,

quel genre de personnalité tu avais,

c'était quoi tes rêves ?

Est-ce que tu rêvais déjà d'entrepreneuriat ?

Parce qu'il y en a qui, toute petite,

moi, je m'en rappelle quand je parlais avec Rahma, ma copine,

celle qui a fondé Ziya,

elle me disait toute petite, elle disait,

moi, je veux être une businesswoman,

je veux être une boss, je veux être une...

Voilà, tu vas le se envoyer déjà avec ces casquettes-là.

Personnellement, ça n'a jamais été mon gars.

Et toi, est-ce que tu rêvais déjà de ça

ou est-ce que tu avais d'autres rêves, de petites filles ?

T'es quoi ? Tu te souviens ?

Ben en fait, pas tellement...

Moi, en fait, quand j'étais petite,

je voulais déjà être maman, tu vois.

C'était mon rêve, c'était le genre que je pouvais être une maman.

Genre moi, je visualisais ça comme vraiment un métier,

mais genre juste magnifique, quoi, je voulais être maman.

Et je disais toujours que le plus beau métier que je ferais,

ça serait celui-ci, etc.

Et j'étais perchadée de ça, parce qu'en fait, si tu veux,

moi, j'ai grandi dans une famille

où j'avais une maman qui était très maman,

donc une maman qui s'occupait super bien de ses enfants et tout.

Elle était commerçante, donc elle avait son commerce,

c'est tout ça, mais moi, quand je suis née,

elle était déjà plus commerçante,

parce qu'elle avait les enfants âgés, etc.

Donc en fait, elle était maman.

Et elle était maman à vraiment 360 degrés, quoi.

Et je voulais être comme elle.

Et en même temps, j'ai un papa qui est très, très, très, très entrepreneur.

Genre, ben là, il travaillait encore, il a 80 ans,

enfin, il s'arrête pas, il est trop, trop à fond.

Et du coup, j'avais cette image, en fait,

ces deux modèles de vie, on va dire,

et eux me poussaient en fait à l'inverse,

c'est-à-dire qu'ils me disaient, non, c'est des études, c'est important, etc.

Tu puisses avoir ton travail et tout.

Donc j'étais un petit peu tiraillée, mais dans ma tête,

quoi, le moment rêve, c'était d'être maman.

Et après, je voulais aussi être pyrécultrice,

tu vois, le truc autour des bébés.

Mais en fait, si tu regardes, c'était toujours vraiment accès maternité, tu vois.

C'était vraiment accès maternité.

Et puis, j'étais en même temps.

Ouais, c'est chou.

Mais c'est marrant, déjà, pour ta mère,

je trouve ça génial, quoi, qu'elle était commerçante un moment dans sa vie.

Vous êtes combien d'enfants dans la fratrie ?

On est dix.

Ah, la rébergue.

Et ça, je ne prends pas tant qu'on me bat,

parce que d'habitude, huit, tu vois, c'est un haut level, tu vois.

C'est rare qu'on me dépasse.

Ah, la rébergue, c'est génial.

Franchement, elle m'a dit, mais moi, je suis la dernière.

Ah oui, c'est pour ça que...

Oui, bah, j'imagine bien que ta maman, la rébergue,

elle s'est arrêtée dès qu'elle est devenue maman, tu sais,

ou elle a continué un moment, et puis après...

Ah non, non, elle a continué.

En fait, si tu veux, c'est mon père qui avait ses commerces,

et puis elle, elle prenait le relais,

parce que, ben, mon père, il faisait plusieurs choses à la fois.

Donc, ben, quand mon père, il devait, je ne sais pas moi,

il devait partir à l'étranger, pour d'un marchandise ou que ceci,

ben, elle, elle devait gérer, elle devait occuper les enfants.

Enfin, s'occuper des enfants, les déposer à l'école,

aller au travail, ouvrir les magasins,

enfin, tu vois, c'était genre vraiment la maman multifonction à 200%.

Et tu te dis, mais comment elle a fait ?

Enfin, moi, j'ai trois enfants, et je me dis à la ribélette,

mais comment elles ont fait, mon mère, pour gérer les enfants ?

Deux fois.

Ah, de fou !

Eh, c'est trop bien.

Franchement, c'est, ouais, je trouve ça, ouais, je trouve ça inspirant,

parce que c'est pas commun, en fait, c'est...

Mais c'est trop bien, en fait, elle soutenait son mari, elle travaillait.

Non, mais c'était machin là, une sacrée maman.

Franchement, tu m'embrasseras de notre part, hein.

Ouais, franchement, c'est un très bon modèle.

Et puis, même mon père, en fait, c'était, tu vois, mon père,

il est un alfabet, donc il n'a jamais après à lire ni à écrire,

que ce soit l'arabe ou le français, il est vraiment un alfabet.

C'est pas genre, il a un dialecte, parce que c'est vrai que,

quand on a déjà, au moins, appris une langue,

enfin, que ce soit le français ou l'arabe ou c'est n'importe,

bien, au moins, on a des bases, quoi.

On sait que un alfabet, c'est dans cet ordre, on sait faire...

On peut se débrouiller, tu vois, on va dire.

Mais lui, il y a un alfabet, il n'a jamais été à l'école.

Et tu vois, tout ce qu'il a fait, tu te dis,

mais si lui, il a fait tout ça, en fait, mais moi, je dois me dépasser, en fait.

C'est-à-dire que moi, j'avais aussi cette pression, tu sais,

ce truc de me dire, OK, c'est bien, je vais être maman.

Mais d'un côté, l'entrepreneuriat, c'était un petit peu comme un truc qui me...

Je l'avais en moi, mais je le mettais de côté,

parce que pour moi, c'était impossible, quoi.

Moi, je le voyais comme genre un super-héros.

Je me disais, mais peut-être tu n'arriveras jamais à faire un truc pareil.

C'est pas possible.

Je te comprends, quand tu dis super-héros,

c'est clair, surtout, si tu me dis un alfabet,

enfin, c'est vrai que c'est impressionnant, machin de la.

C'est vraiment impressionnant.

Honnêtement, tu devrais le recevoir, toi, sur ton podcast, lui demander de...

Ah ouais, on a des enfants sans pas faire un égne d'eau, c'est franchement...

C'est un truc que j'ai fait.

Ah ouais, parce que moi, je suis sérieuse.

Je suis tombée avec lui et je lui disais, je lui disais, mais papa,

genre, comme mon père, il avait à un moment donné,

son... un de ses... de ses...

buzinesses, là, qu'il a fait,

c'est qu'il prenait des gens et il allait les amener à la mec en bus.

Il n'y avait pas d'avions à l'époque, tu vois.

Et ça a été un des premiers et un des plus premiers à faire ça.

Et du coup, je lui dis, mais papa, comment tu faisais...

Tu ne sais pas lire, tu devais traverser,

mais genre, 10 000 LPG, j'ai à Turquie, la Syrie, etc.

Je lui disais, mais comment t'as fait, tu ne sais pas lire,

tu ne sais pas écrire, il me disait, j'avais un collège avec moi

et lui, parce qu'il n'y avait pas de GPS, hein.

Et lui, il ouvrait la carte, il cherchait dans la carte

et puis on se repérait avec la carte et puis je lui dis, mais t'es sérieux, là.

Je lui dis, mais en fait,

et là, tu vois le téhoé cool de l'entrepreneur musulman, tu vois.

C'est-à-dire que là, on est sur le viril téhoé cool de l'entrepreneur musulman,

parce qu'il n'était pas tout seul en plus.

Il avait genre 40 personnes avec lui et c'était 40 personnes âgées,

généralement, en fait, c'était des gens de 40 à 60, 70 ans.

C'était pas comme aujourd'hui, pour les jeunes,

on est de plus en plus motivé à aller à la mec, etc.

Non, maintenant, à l'époque, c'était pas comme ça, tu vois.

C'était des personnes âgées, donc je lui dis, mais...

Ouais, c'est ça le téhoé cool de l'entrepreneur musulman.

En fait, tu sais, tu vois, tu le penses et je le verra bien, tu vois.

Et je me dis, ouais, c'est ouf quand même. C'est ouf.

Ah, mais c'est clair.

En fait, là, tu te dis...

C'est vrai que là, tu te dis, ouais, no excuse, quoi.

Je veux dire, c'est vraiment là, tu vois aussi que c'est le téhoé cool,

c'est le mental, c'est vraiment de se dire, OK, j'ai conscience,

alors là, ça va le faire.

C'est ne pas se trouver des excuses, ne pas avoir peur, ne pas...

Tu vois, c'est vraiment le foncer, quoi.

Nous, c'est vraiment là, on a tout le qui est facilité,

mais genre un million de fois.

Et pourtant, avec tout ça, les bâtons...

Mais ouais, que dans notre petite tête, tu vois, on est là, on a peur.

On est ceci, on est sans l'air, on est bloqués et tout.

C'est hyper inspirant.

Ah non, mais franchement, je comprends quand même...

Je comprends quand même vachement mieux ton parcours, du coup.

Mais, ouais, du coup, tu avais ce modèle-là de ton papa entrepreneur.

Vraiment, machin, là, hyper inspirant.

D'ailleurs, tu m'impressionnes quand tu me dis, il y a 80 ans.

Ouais, non, mais...

Tu m'accroles, là, qui doit être content.

Et machin, là, il travaille toujours.

Parce qu'ils ont trouvé que c'est sa passion, c'est son...

Mais ouais, ça sera le plan.

En fait, je lui dis, mais papa, propose-toi.

Et il me dit, mais si je me repose, c'est là où je vais clamber, en fait.

Je ne tiendrai pas.

C'est mon moteur, en fait, tu vois, de...

Il se repose dans la tonde.

Maman a dit ça.

Ouais, c'est vrai, c'est ça.

Et pour eux, c'est tellement une évidence, en fait.

On reposera dans la tonde, tu vois.

Pour nous, on a du mal à le comprendre.

Mais pour nos parents, en fait, c'est une évidence.

On n'est pas là pour se reposer.

Ouais, c'est clair.

C'est vrai, ma mère, elle avait aussi cet état d'esprit.

Et du coup, tu avais le modèle de ta maman qui était très maternant,

qui était très relaxée de sa petite famille.

Tu rêvais d'être comme elle, tu voulais être comme elle.

Et du coup, tu t'es mariée avant que je te marie.

Parce que je me sens que tu me disais en offre que tu t'es mariée assez jeune.

Avant que tu te maries, tu avais quelle vision du mariage ?

Parce que, bon, nous, on a grandi avec Disney, Hollywood, Bollywood et compagnie.

Moi, je rends aussi les cadramas.

Du coup, parce que moi, j'étais dans ma bulle.

C'est la petite fille rêveuse qui crevait des poèmes, qui croyait.

Je me rappelle, quand je parlais du mariage, on me disait, non, mais c'est pas ça.

C'est le principalement, il n'existait pas.

Et je disais, non, mais vous ne comprenez pas.

Moi, je vais épouser l'exception exceptionnelle, tu vois, c'est.

Moi, ça va être différent.

Ce n'est pas comme je ne vous crois pas, je ne crois pas.

Mais en fait, non, la réalité, ce n'est pas les films, ce n'est pas les séries.

Ce n'est pas les Disney.

Ce n'est pas tout ça.

Voilà. Et moi, personnellement, j'ai été confrontée à la réalité.

Ça a été très dur.

C'était très, très dur au début parce que ce n'est pas que la réalité.

Elle n'était pas belle.

C'est juste que je n'étais pas prête à voir les choses comme elles étaient.

Tantement, je voulais voir les trucs.

Je voulais vivre dans un dans un dans un dans un dans des vedades,

dans un truc de Bollywood et tout, à côté de la plaque.

Et toi, est-ce que tu avais une vision réaliste du mariage?

Il y en a un qui a une vision réaliste et qui voit les choses comme elles sont réellement,

c'est-à-dire avec les hauts et les bas, les voilà, les côtés poestifs,

les côtés négatifs, que l'amour, ce n'est pas juste les roses et les restos et les machins.

Mais voilà, la réalité de l'amour, elle est différente de ce qu'on voit sur les films.

Mais heureusement, Hanoui l'est.

Donc, quelle vision t'avais? T'avais la vision réaliste ou t'avais la vision Disney?

Ah non, moi, j'avais la vision Disney à 200 %.

Moi, c'était catastrophique.

C'était Disney, Bollywood, les Frères Scott.

Non, mais les Frères Scott, quoi.

J'étais les gens dans ma tête.

C'était le mariage. C'était Brooke.

C'était Twilight.

C'était tous ces trucs, en fait.

J'étais, mais à 10 milliards d'années, de penser que c'était ça le mariage.

D'ailleurs, j'ai connu un divorce et je me suis retrouvée maman solo,

parce que, je suis tombée de très, très, très haut, quoi.

Je suis tombée de très, très haut et j'ai connu toutes les galères

que peut connaître une maman solo avec un enfant, avec tout ça.

Et d'ailleurs, c'est à cette période-là que j'ai entrepris

et que j'ai commencé Conseil de Maman.

Et c'est à ce moment-là aussi que j'ai eu besoin, en fait,

de me développer dans autre chose.

Tu vois que ce côté maman, finalement.

Mais c'est vrai que ça a été, pour moi, une grosse claque, quoi.

Genre, moi, j'ai baigné dans le mariage.

Ça va être sanguillon, ça va être tout ça.

Surtout qu'en fait, mes parents, en fait, bizarrement,

ils étaient des parents, tu vois.

Mais genre, devant lui, ils étaient des parents.

Et genre, moi, j'avais cette image parentale.

J'avais pas une image de couple.

Genre, je ne voyais pas.

Genre, ma mère, elle me disait, on ne se disputait jamais devant vous.

Et je lui dis, ouais, c'est vrai.

Je lui dis, mais c'est vrai, en fait.

Maintenant, quand j'y pense, ils ne se disputeraient pas devant nous.

Il n'y avait pas de conflit, il n'y avait pas tout ça.

On ne voyait rien.

Donc, en fait, moi, dans ma tête, c'était le mariage.

C'était quelque chose de cool.

Là, un moment qui a son rôle, le papa qui a son rôle.

Enfin, tu vois, un équilibre.

C'est tranquille, il n'y a pas d'embrouilles.

Enfin, j'étais vraiment, mais genre, dix milliards d'années de penser

que c'était ce qui se passe en vrai, dans la vraie vie, quoi.

En fait, t'as eu un beau exemple.

Du coup, ça a mis la barre assez haut.

Et c'est vrai que les parents, ils avaient ce truc.

C'est vrai que, ouais, ils ont ce truc aussi de se dire,

on ne va pas se disputer devant les enfants, on ne va pas leur faire peur, etc.

Tu vois, pour, quoi que moi, j'ai aussi entendu se dire que c'était bien

de se disputer devant les enfants et de se réconciler devant les enfants.

Alors, pas des disputes en mode de je casse des verres, tu vois.

Ça, dans tous les cas, ce n'est pas bien.

Voilà, pour montrer, OK, on n'est pas d'accord

comme en communique et tout.

Puis après, comment se réconcilier aussi,

parce qu'il y en a, ils disputent.

Et après, ils se réconcilient pas devant les enfants,

dans l'intimité, etc.

Mais du coup, les enfants, ils sont bloqués sur que la dispute.

Bien d'avoir les deux, au moins ils savent que ça existe

et que ce n'est pas traumatisé après.

Mais, ouais, non, je comprends.

Ouais, je comprends. Du coup, tu as eu ce côté un petit peu.

Voilà, tu as idéalisé le mariage.

Et puis après, tu te marier, tu te rends compte

qu'en fait, ce n'est pas tout beau, tout hausse.

Bon, plus toi, ça allait plus loin, parce que tu as eu le divorce.

À ce moment-là, tu décides de te lancer dans l'entrepreneuriat.

Et quand tu te remaries, ça se passe comment, d'ailleurs ?

Au moment du remarrage, est-ce que cette fois-ci,

tu te sens plus prête ?

Parce que tu m'as dit que tu avais 21 ans

quand tu t'as mariée la première fois.

T'es quand même assez jeune, t'as cette division un peu idéalisée.

Donc, ça a compliqué encore plus, on va dire un petit peu, peut-être les choses.

Est-ce qu'au deuxième mariage, tu t'es entier plus prête, plus femme,

plus... Comment tu te sentais, en fait, vis-à-vis de ça ?

Franchement, je pensais.

Pareil, je pensais, en fait, parce que si tu veux,

je me suis mariée deux fois de façon complètement différente.

Et la deuxième fois, en gros, je me suis dit,

tu vas faire vraiment en mode t'es ou est cool,

vraiment, comme avoir tout le demande sans aucun écart, etc.

Chose qui n'était pas le cas pour mon premier mariage.

Et en fait, je pensais être prête.

Du coup, je me suis dit, c'est bon, en fait.

C'est bon, maintenant, j'ai compris ce que c'est le mariage.

Mais en fait, ce que j'avais compris, c'était la théorie,

mais la théorie qu'il y a dans le dîner, en fait,

dans les livres de religion.

Et en fait, ce n'était pas ça non plus.

Parce que je ne suis pas radigée,

et que mon mari n'est pas le prophète, c'est-à-dire.

Et du coup, c'est là où tu te rends compte que,

en fait, non, il y a encore des défis.

Il y a encore des défis, il y a encore des réajustements,

il y a encore...

Enfin, le mariage, c'est jamais un long fleuve tranquille, en fait.

Et ça, tu comprends, mais en fait, sur le moment.

Et moi, ce qui s'est passé surtout, c'est que je me suis mariée.

Quelques mois plus tard, je suis tombée en scène

de mon deuxième enfant.

Et au même moment de mon début de grossesse,

je commence la garde partagée de mon enfant,

du coup, qui avait deux ans et demi à l'époque.

Trois ans, donc deux ans et demi.

Et donc, garde partagée d'un enfant de deux ans et demi.

C'est trop dur, il est trop petit.

Donc, je ne le voyais plus une semaine sur deux.

Et j'avais la grossesse, les hormones et tout.

Genre, je passais une semaine à pleurer.

Genre, mon mari ne comprenait pas.

Genre, la semaine, j'avais tellement mis sur pleurer.

Et la semaine où je l'avais,

j'essayais de me concentrer sur lui et tout.

Mais c'était difficile, quoi.

Et donc, mon mari, c'est là où il a été derrière moi.

Il essaye de m'encourager à entreprendre encore plus, quoi.

Parce que j'avais conseil de maman,

mais c'était vraiment que du partage.

Ce n'était pas encore un job à plein temps.

Enfin, je n'en faisais pas mon travail, en fait.

Genre, c'est juste un truc où je partageais des conseils,

des idées, ce que je faisais comme activité, comme repas.

Enfin, vraiment, ce n'était que du conseil.

Et là, mon mari, de plus en plus, il me dit,

mais écoute, ta communauté a commencé à grandir,

puis ça te ferait du bien de faire quelque chose vraiment,

tu vois, que tu fais toi et tout.

Et en plus, moi, j'ai des grossesses

qui sont très compliquées d'un point de vue santé.

Et donc, c'est vrai que ça m'a aidé à tenir, en fait, tu vois.

Ça m'a aidé à tenir ma grossesse,

de me fixer des objectifs, de me dire,

OK, là, tu as jusqu'à 32 semaines à tenir.

Je ne sais pas si c'est toi l'objectif de faire tel, tel, tel client, tu vois.

Donc, je prenais des clients et je me disais,

vas-y, c'est ton objectif, tu vas essayer de faire le livrer,

parce que je vendais des petits livrets que je fabriquais pour les enfants.

Et je me disais, allez, tu vas faire ça et tout,

et ça va te faire tenir jusqu'au 32 semaines.

Et, mire de rien, ça me faisait des petits objectifs atteignables,

et j'étais trop contente.

Et je partageais ça avec ma communauté, sans filtre.

Enfin, il n'y avait pas de...

Je leur disais, voilà, je suis trop contente,

je suis arrivée à 32 semaines, 34, 36, là, tu vois, j'étais trop contente.

Et finalement, le train de l'île,

je suis sortie de la prématurité pour mon deuxième enfant,

chose qui n'était pas le cas pour le premier.

Et du coup, c'est vrai que l'entrepreneuriat,

il y a beaucoup, beaucoup aidé.

En me fixant des objectifs et en visualisant, tu vois,

et c'est souvent ce que tu nous conseilles, de faire de la visualisation et tout.

Et c'est vrai qu'en visualisant,

tu te rends compte que t'arrives à faire de...

Comment dire, à mieux vivre ta vie, en fait, et tes épreuves.

Parce que, mire de rien,

oui, ça a été éprouvant le début du mariage,

plus la grossesse, plus début de garde partagée, etc.

Mais c'est vrai que l'entrepreneuriat était pour moi

comme moyen de me maintenir hors de l'eau, en fait, tu vois.

Oui, je comprends.

Alors, je vais revenir sur deux choses.

Je vais d'abord revenir sur ce que t'as dit au début.

Quand t'as dit, moi, je suis paradiaire de l'arna,

et mon mari, c'est pas le professeur, c'est-à-dire.

Et du coup, il y a toujours des réajustements, etc.

En fait, il y a un truc qu'il faut bien, bien, bien comprendre.

Ce qui est même sur le mari, il a toutes les qualités du monde,

et que toi, tu as toutes les qualités du monde.

Le mariage, c'est pas fait pour vivre un long fleuve tranquille sans aucune...

Tu vois, genre, tout plat, tout va bien, toujours, et tout ça n'existe pas.

Moi, mon père m'avait dit un truc,

et franchement, je le remercie infiniment,

et je le dis tout le temps dans le podcast.

C'est pour que toutes les jeunes filles qui m'écoutent,

et même celles qui sont déjà mariées,

elles retenaient bien cette phrase.

Le mariage, c'est une éducation.

Le mariage, en fait, on ne se marie pas pour être heureux

jusqu'à la fin de sa vie.

Comme t'as dit, là, au début,

ce mariage, ayant beaucoup d'enfants et vécureux et tout ça,

c'est pas ça, la réalité, c'est pas ça, on vit dans une vie d'épreuve.

Et le mariage, il est là pour...

Le mariage, c'est une éducation,

dans le sens où ça nous aide à grandir.

Alors, je ne dis pas que le mariage,

ça va être éprouvant et on doit vivre des atrocités

et subir des violences sans rien dire et tout.

Je ne dis pas ça du tout.

Mais je dis juste que quand on est dans un couple sain,

tu vois, avec des hauts et des bas, des qualités, des défauts,

etc., ce qui est normal,

eh bien, le mariage, c'est une éducation.

Pour soi, pour l'autre, etc., dans le sens où nous-mêmes,

en fait, on a des défauts, on ne les voit pas.

Et en général, quand on se marie,

notre mari nous fait miroir, nous les montre, tu vois.

On se rend compte de nos limites,

on se rend compte des choses qui ne vont pas en nous, etc.

Et du coup, le mariage, je vous aide à grandir,

à travailler sur nos défauts,

à améliorer nos qualités,

à passer en tes plus, à mieux communiquer,

enfin, à travailler sur soi, etc., et vice-versa.

Donc, le mariage, c'est une éducation.

Donc, les réajustements, le travail sur soi, etc.,

c'est tout à fait normal.

En fait, je pense vraiment que c'est la norme.

Bien sûr, on s'aime, bien sûr, on vit des moments heureux.

Mais les moments qui sont éprouvants,

ce n'est pas des moments non, d'échec, etc.

Non, les gens, en fait, il y a des fois,

malheureusement, des couples qui, dès qu'il y a des épreuves,

des choses qui ne vont pas, ils voient des défauts chez l'autre,

ils voient des... etc.

Ils disent, du coup, c'est un échec.

Du coup, ça ne va pas.

Au lieu de travailler sur soi, de se dire que c'est normal,

on va avancer tous les deux,

on va avancer vers nos objectifs, etc.

Donc voilà, mais encore une fois, un disclaimer,

je ne suis pas en train de parler des personnes.

Je sais qu'il y a des personnes qui ont des choses vraiment difficiles.

Je ne parle pas du tout de ces cas.

Je parle quand il y a une base Senn, Hamdouille, voilà.

Et ensuite, ce que tu dis, c'est super intéressant,

par rapport à l'entrepreneuriat,

qui t'a aidé, en fait, dans des moments difficiles.

Voilà, tu vivais des choses vraiment pas évidentes.

Tu viens juste de te marier, en plus, tu tombes enceinte direct.

Ce n'est pas facile de se marier.

Ah oui, c'était trop éprouvant.

Moi, c'était trois mois après,

et je trouve que c'était déjà bien, bien rapide.

Oui, mais c'était à peu près pareil que toi.

Je crois que c'était à peu près deux, trois mois après,

parce que, voilà, oui, c'était trois mois après, à peu près.

Je me suis mariée en juin, fin juin,

et je suis tombée en sainte-dame en septembre.

Mais c'était déjà trop rapide.

Pour moi, c'est le début de ça.

C'est le début, en fait, tu découvres la personne.

Et puis, en fait, on est venus d'aménager ensemble,

parce que, juste pendant l'été, on était ébergés.

C'était l'été, quoi. L'été, tu n'étais jamais chez toi et tout.

Et du coup, on a aménagé ensemble.

Je change ma déco.

Il y a une nouvelle personne à introduire dans mon petit apart

que j'avais avec mon fils depuis déjà un petit moment et tout.

Et il y a tout qui change, en fait, d'un coup,

et tu ne te rends pas compte, en fait,

que c'est, mien de rien, plein de changements comme ça.

Ça éprouve, en fait, tu vois.

Ça, il faut travailler sur soi énormément.

Il faut énormément travailler sur soi, en fait.

Non, le mariage, voilà, c'est pas évident.

Et c'est une vraie responsabilité.

Il faut s'adapter à l'autre personne.

Moi, là, j'avais entendu dire que la première année de mariage,

c'est pas facile.

Il faut s'adapter, il faut comprendre l'autre.

Il faut se comprendre soi-même.

Il faut...

Il y a un long travail.

Et du coup, quand tu fais ça avec les hormones de la grossesse,

franchement, c'est pas facile.

C'est quelque chose.

En plus, toi, grossesse compliquée.

Plus tu m'as dit, t'avais l'épreuve de ton premier bébé.

Enfin, voilà, ton enfant, tu vois.

C'est ça.

C'est un être tellement douloureux.

Non, je comprends.

Franchement, c'était pas facile.

Du coup, l'entrepreneuresse devient un petit peu le...

Moi, personnellement, je voyais ça.

Je pense, je sais pas si c'est comme toi,

mais moi, je voyais ça vraiment comme manger à d'un secret.

Mon petit truc, il me fait du bien.

Mon petit truc, tu sais, comme les gens, ils ont des passions,

ils ont des trucs où ils kiffent, etc.

Et c'est vrai que l'entrepreneuriat, ça devient ça.

Et puis, ça te fait sortir,

comme tu as dit, le fait de se fixer des objectifs

et d'avancer vers eux,

c'est vrai que ça t'aide à sortir de...

Parce que des fois, quand on est éprouvés,

tu vois, dans nos têtes, dans notre tête,

ça ne fait que rossasser, rossasser, rossasser.

Ça tourne, on boucle, on boucle.

Enfin, moi, je peux avoir, voilà, moi, c'est comme ça.

Et du coup,

moi, je sais que quand je me suis lancée dans l'entrepreneuriat,

le fait de me soucier des autres,

le fait de me dire, oui, comment je vais aider les autres personnes,

comment je vais aider les autres femmes, comment je vais, etc., tu vois,

ça m'a vraiment aidé à vraiment un niveau supérieur,

un niveau auquel je ne m'attendais pas.

C'est-à-dire que moi, je me rappelle que

j'ai fait mon miracle vagel routine,

j'ai metté ma routine du vagel, ma routine du vagel.

Honnêtement, ça m'a énormément apporté.

Vraiment, ça m'a apporté beaucoup de sérénité, beaucoup de bien-être.

Mais quand j'ai commencé à aider d'autres personnes,

quand j'ai commencé à me fixer des objectifs vraiment ambitieux,

vraiment grands, et à me dire,

comment est-ce que je vais soutenir les autres,

là, j'allais mieux, mais à un autre niveau, tu vois.

Vraiment, j'ai senti une grosse encore,

j'allais vraiment, vraiment beaucoup, beaucoup mieux.

Donc, je comprends quand tu parles de ça.

C'est ça, moi aussi, c'est ce que je ressentais.

En fait, c'est comme tu dis, en fait,

le fait de te défocusser sur toi et d'aller te focus sur les autres,

et de te rendre compte qu'en fait, même si t'es éprouvée,

la Terre a continué de tourner.

Parce qu'en fait, je vois, moi, j'avais une sensation pendant longtemps

de me dire, j'avais l'impression d'être,

et je prends souvent cette image à mes clients,

parce que j'accompagne un produit en bien-être,

je leur prends souvent cette image et elles me disent,

ouais, c'est ça.

Et en fait, c'est cette image de, t'es dans une maison,

la maison est en vert, et tu regardes la vie qui tourne, en fait.

Et toi, t'es bloquée dans cette maison, en fait.

Et j'avais vraiment ce sentiment d'être comme ça, en fait,

de regarder ma vie passée et d'être bloquée, tu vois.

Et je dirais que le mariage a énormément contribué,

mais pas que même, parce que l'entrepreneuriat aussi,

conseille de maman aussi, quand j'ai démarré,

que j'étais toute seule, maman solo, etc.

Et en fait, tout ça, ça a contribué à,

quand me sortir de cette maison,

il m'est dit, ça y est, vie, en fait.

Vie, parce que la vie, c'est court, ça s'arrête.

Enfin, tu vois, tu ne peux pas continuer à subir tes épreuves

en pensant que finalement, il n'y a que toi qui est éprouvée.

Non, il n'y a pas que toi qui est éprouvée.

Tout le monde est éprouvé.

Et comme tu dis, ça te défocuse, en fait, de toi,

pour aller te concentrer sur l'autre et te dire,

ben, je vais faire quelque chose, je vais œuvrer.

Je vais, comme tu dis, j'aime beaucoup cette phrase,

laisser ma trace.

Fali, ben, c'est ma tec, tu vois, c'est ce que tu dis souvent.

Et ça, c'était, pour moi, c'est devenu une évidence à ce moment-là.

C'était plus, je veux uniquement être maman,

c'est, je veux laisser ma trace.

Parce que oui, je vais laisser ma trace

et je vais impacter mes enfants, c'est sûr,

mais je veux laisser ma trace à plus haute échelle.

Je veux impacter plus de monde.

Et là, ça a pris une autre dimension, l'entrepreneuriat,

pour moi, tu vois.

Ah, ça me parle énormément, sympa énormément.

Est-ce que, pourquoi est-ce que tu, je vais poser l'action comme ça ?

Je crois que tu as plus ou moins déjà répondu,

mais je vais la poser de manière claire.

Mais pourquoi est-ce que tu dirais que être mère

n'a pas suffi, tu vois,

vu que, à la base, ton rêve, c'était d'être maman,

en devenant mère une première fois

et ensuite en devenant mère une deuxième fois.

Pourquoi est-ce que tu t'es pas dit,

ben, voilà, je vais me construire à l'intérieur,

parce que moi, j'ai remarqué autour de mon entourage,

il y a deux types de personnes.

J'ai vu des femmes qui se sont vraiment épanouies en se mariant,

en devenant maman, en s'occupant d'erfoyer,

vraiment en s'occuper en se sacrifiant

à l'éducation de leurs enfants.

On se consacre à ça,

elles se sont vraiment épanouies dedans

et ça leur a suffi.

Et franchement, demain, tu leur dis,

voilà, de se lancer dans un truc, dans un troupon arrière,

dans des projets, etc.,

avant de dire, ben, non, j'ai pas envie,

quoi, je suis vraiment bien dans ce que je fais aujourd'hui.

Et il y a aussi des personnes,

et j'en ai vu aussi autour de moi,

qui ont besoin de faire quelque chose,

qui ont besoin de construire quelque chose,

qui ont besoin de lancer un projet,

qui ont besoin de bouger, en fait,

et qui ont non profondément besoin

pour qui être mère à la maison ne suffit pas.

Moi, personnellement, je pense que bien évidemment,

dans les deux cas, c'est complètement OK

et que ce qui est important, en fait,

c'est de s'écouter et de faire ce lancer besoin.

Il y a des personnes qui s'épanouissent

pleinement à la maison avec leurs enfants.

C'est très bien comme ça.

Il y a d'autres qui ont besoin d'être utiles aux autres,

de faire encore plus.

Et c'est très bien aussi,

faut pas occulpabiliser l'une ou l'autre,

mais simplement, il faut être consciente

qu'elle a besoin.

Moi, je sais que ma mère,

même si elle n'a pas travaillé vraiment,

elle faisait partie de la deuxième catégorie,

parce que même si elle travaillait pas,

elle travaillait pas, on va dire,

qu'elle n'avait pas un bien-être professionnel.

Elle était rémunérée, on va dire.

Voilà, elle travaillait pour Allah.

Elle était rémunérée en Hassanette.

Elle a tous les deux.

On vous les donne aussi.

L'un ne veut pas dire qu'on n'a pas...

C'est pas...

Je finissais de parenthèse aussi, attend.

Je fais une parenthèse dans la parenthèse,

donc on apporte de l'argent,

que tu ne peux pas en faire un moyen de gagner

plein de Hassanette.

Bien au contraire.

Si tu mets ton intention,

que c'est pour Allah que c'est un bien fait que tu fais,

que tu es de la umma,

d'une manière ou d'une autre,

tu as un rêve dans ce que tu fais,

il y a moyen de gratter grave des Hassanette.

J'ai ça, parce que, une fois,

on a parlé de...

on a parlé de Satakajaliya,

et moi, j'ai dit, spontanément.

Et j'ai dit,

bah moi, je considère mon livre comme

de Satakajaliya.

La personne est dit,

ouais mais genre, pas trop.

Ça te rapporte.

Desous.

bah c'est pas le rapport, heureusement, j'espère que ça m'a rapporté à ça, sinon qu'elle

est l'intérêt, tu vois. Et c'est pas parce que je gagne des royalties sur mon livre que ça veut

dire que j'ai pas le droit de poser l'intention que je fais pour Allah, que c'est une darwa, que c'est

une sadara jalia, etc. Et vraiment aujourd'hui dans tout ce que je fais, j'essaye en tout cas

vraiment de travailler toujours mon intention, de dire tout ce que je propose, tout ce que je fais,

l'intention c'est que ce soit une cause de guidée, que c'est une cause de bien pour la haumar, etc.

Et il faut arrêter avec ce truc de si tu fais payer, alors c'est pas une sadara, alors c'est pas

quelque chose de mal et tu gagnes pas de hasanat avec, etc. Non pas du tout, et au contraire en

fait, enfin voilà, bref c'était la petite parenthèse dans la parenthèse, mais bref, au

minum, elle a terminé 100% hasanat quand elle a accepté ses oeuvres, mais elle faisait clairement

partie des personnes qui aient besoin de bouger, tu vois, elle faisait son rendez-vous, elle avait son

argent d'acquitté tout le temps plein parce que voilà, elle faisait des cours ici, elle donnait

des cours là, elle recevait à la maison, elle faisait ici, elle faisait ça et elle bougeait,

tu vois, mais elle avait besoin, elle avait besoin de bouger, elle aurait, franchement je pense qu'elle

aurait été malheureuse si elle était restée que à la maison à s'occuper de nous, tu vois,

elle avait besoin de se sentir utile dans la communauté, encore plus, nous, elle faisait

beaucoup pour nous, tu vois, elle transmettait à nous, elle faisait des coups, elle nous donnait

des coups, elle faisait beaucoup de choses pour nous, mais en plus, elle avait besoin de donner aussi

à l'extérieur et moi je pensais pas que j'étais comme elle à la base, je pensais que je me

satisfais, enfin je pensais vraiment que je serais bien dans un petit coco et tout, mais j'ai

clairement ressenti le besoin d'être de Rally Basmatec, tu vois, cette phrase que je dis souvent,

de laisser mon empreinte, etc. Voilà, excuse-moi, je t'ai, je crois que je t'ai interrompu en plus,

j'espère que je t'ai pas interrompu. Non, non, non, pas du tout, mais non, c'est trop inspirant ce

que tu dis et je te rejoins complètement, parce que moi c'est pareil, en fait si tu veux, je pensais

vraiment, j'étais sûre de moi, je me suis dit c'est bon, ça va se finir, ton rôle de ma... Et

d'ailleurs, c'est ce qui a fait aussi que dans mon deuxième mariage, ça a été un peu, on va dire,

au début, bien compliqué pour moi, parce que je me suis mis à 200%, genre pour mon mari,

et dans ma tête, mon mari, mes cours d'arabe, mon courant, ça allait me suffire.

En fait, tu t'es mis, quand tu t'es remari, même si tu n'étais pas lancée dans l'entrepreneuriat,

mais bon, tu avais ce truc de création de contenu, quand tu t'es remari, tu t'es dit,

en mode, là, ça va être, je suis maman, ça me suffit, je me consacre à moi, mon rôle de maman,

dépose. C'est pas du tout par cette ligne d'entrepreneur.

Quand je faisais... Oui, c'est ça, parce qu'en fait, quand je faisais conseil de maman,

pour moi, c'était que du conseil et tout, et à côté de ça, je travaillais.

Donc, j'étais enseignante à ce moment-là, dans une école privée musulmane, et j'arrête mon travail,

il me repreuque un contrat pour cette femme, je dis non, c'est bon, et tout, parce que moi,

dans ma tête, c'était sûr que j'allais être épargée dans ce rôle-là, et c'est tout.

Et bon, grossesse compliquée, hein. Et je tombe, enfin, j'ai mon deuxième enfant, et là,

je regarde les gens autour de moi, je dis, mais pourquoi ne me l'avais pas vu, en fait ? C'était

ça, la galère d'avoir plusieurs enfants. Parce que moi, pour moi, c'est un choc. L'arrivée de mon

deuxième enfant, c'est... En fait, si tu veux, avec mon premier enfant, déjà, vous, je l'ai eu seul,

dans un contexte un peu particulier, prématurité, j'ai pas eu mon enfant tout de suite avec moi,

j'ai eu... J'étais en néonaque pendant un mois, et tout. Enfin, si tu veux, ça a été

comme progressif, notre truc, et tout ça, mais en place de l'allaitement, ça a été compliqué

au début, je tirais mon lait, après, je vais donner le sein, bref, ça a été. J'étais à fond avec lui,

mais j'ai découvert un rôle de maman un petit peu, on va dire, petit à petit. Alors que là,

j'ai mon bébé tout de suite, j'accouche, on me le pose sur moi. Déjà, ça m'a fait bizarre,

parce que le premier, j'ai pas eu ce truc-là. Et ça y est, c'est mon bébé, quoi. C'est comme si

c'était limite mon premier enfant, tu vois. Et en fait, je rentre à la maison, et là, mon premier,

du coup, rentre à l'école, et je commence les allers-retours à l'école, déposer l'un,

rentrer, ménager, organisation, cours d'arabe, et là, c'était sous l'eau, en fait. Mais vraiment,

j'étais... Et je me souviens que je demande des conseils à ma maman Alima d'Arab, et qu'à

voir la récompense, elle m'avait aidé même à faire un petit planning, et tout. Et je lui dis,

mais comment je fais, parce qu'elle était déjà maman de, je ne sais plus, trois, quatre enfants.

Je crois qu'elle était maman de quatre enfants, et je lui dis, mais comment je fais, en fait,

je répète. Et elle m'aide un petit peu, elle me dit, elle m'aide pour l'organisation surtout de

mes cours et de mes révisions, parce que c'est surtout dans ça que j'avais du mal, tu vois. Et

là, je me dis, mais en fait, Nabila, tu es sous l'eau, tu n'as pas de... Comment dire,

tu n'as pas de trucs qui te permettent de t'épanouir ailleurs, enfin, tu es tout le temps en train

de courir, d'aller emmener le petit à l'école, de revenir, de t'occuper des enfants, de faire

à manger, et tout ça, et tout ça. Et donc là, je commence à m'organiser petit à petit, à me dire

non, il faut que tu trouves quelque chose qui va faire que... Et là, je m'organise de plus en plus.

Et l'organisation devient pour moi genre, je dirais pas une passion, mais presque. Et en fait, si tu

veux, je me rends compte que l'organisation et la productivité, ça devient vraiment des moteurs

pour moi. Je m'organise, et je vois, et j'apprends à me connaître, et j'apprends à comprendre mes

zones de productivité, mes moments où je vais être productive, et mes moments où c'est mort,

tu vois, ça n'a rien de... Voilà. Genre, par exemple, quand je dors pas du nuit, j'ai une baisse

de tension systématiquement après, c'est comme ça, mon corps est comme ça, mais j'ai appris à le

comprendre et à me dire, OK, ben ça y est, t'as pas dormi cette nuit, t'as une baisse de tension,

donc aujourd'hui, c'est mort, tu vois. Et en fait... Et pourquoi tu n'es dormi pas la nuit ? Avec

l'allaitement, avec tout ça, tu vois, on prend malade, il y a toujours des petits trucs, et en fait,

petit à petit, j'apprends comme ça à me connaître, j'apprends à mieux gérer mon foyer,

j'apprends à me dire organisé. Et là, si tu veux, la transmission commence à devenir comme une

évidence, parce que je me rends compte, et j'arrête pendant un temps, j'arrête le conseil de maman,

j'arrête tout, parce que je me dis, c'est bon, tu vas te suffire de ton rôle de femme, de maman,

d'épouse et tout. Et en fait, dans ce temps où j'arrête, je me rends compte que c'est viscéral,

c'est-à-dire que même les gens autour de moi qui, genre, c'est des amis et tout, qui me demandent

un tout petit conseil, genre, je vais leur faire une information, un truc de fou. Et vous me souviendrez

toujours, parce que ça a été une des causes, et car là, la récompense, parce que ça a été

vraiment une des causes, cette fila de ma création de formation par la suite et tout. C'est une sœur

qui est venue me demander des conseils d'organisation, du coup, c'était une sœur qui était en cours

d'Arab avec moi, c'est Pananda, et elle me dit, je vais arrêter l'Arab. Et moi, je suis là, non,

non, non, non, non, on n'arrête pas l'Arab. On va trouver des solutions, je vais t'aider, on va faire

un planning, et là, je vais, je commence à aller sur mes outils et tout, sur mon ordinateur, je vais

faire tout un planning, tout un truc, je vais donner des conseils et tout. Et là, je sens en moi un truc,

mais genre, c'est comme tu dis, enfin, genre, en fait, c'est viscéral, et je me rends compte que donner

à l'autre, c'est, ça fait partie de moi, la transmission fait partie de moi. Et là, tout ce,

si tu veux, le chemin, il commence à se faire dans ma tête, et je me rends compte qu'en fait,

ah ok, donc je voulais un petit peu, enfin, j'ai fait maîtresse à un moment donné, j'ai fait une

licence en science de l'éducation, parce que la transmission, je voulais être maman parce que la

transmission, tu vois, l'entreprenariat, c'est la transmission. Tout ce que je voulais faire,

en fait, c'est la transmission que je voulais faire. Je voulais donner à l'autre, et c'était ça le

plus important pour moi. Et c'est à ce moment-là que je me rends compte, tu vois, quand je suis,

quand je recommence à me réorganiser et que je reprends un petit peu le cours de ma vie comme

il faut, quoi, tu vois. Et le fait de donner à cette sur-là, ça a été le point de départ,

de pleins de choses après, parce que je me rends compte que quand je lui donne,

ça me donne encore plus. Et d'ailleurs, des études ont prouvé, ça, que celui qui donne,

c'est-à-dire là, il a plus d'hormones de bien-être que celui qui reçoit. C'est un truc de ouf,

c'est-à-dire là, c'est un truc de ouf. Donc voilà, c'était, en fait, c'était ça pour moi,

ça me suffisait pas d'être mère. Et là, je me rends compte et je commence à me l'avouer,

parce que c'est culpabilisant. Franchement, c'est quand même très culpabilisant, tu vois.

Il y a un côté un peu, ah ouais, mais tu vois, tu t'occupes pas assez du coup de tes enfants,

enfin, tu peux, soit tu l'entends, soit toi-même, tu te le dis, mais je ne suis pas assez bonne maman,

voilà, tu culpabilises, tu te sens mal par rapport à ça. Alors que, quand c'est un besoin comme toi,

le fait donc d'être utile aux autres, de donner aux autres, de te transmettre, c'est un vrai,

c'est un réel besoin. C'est marrant à se prendre là, comment après,

tu se rends compte que tout est lié, tout est logique, en fait, sa maîtresse et tout ça,

tu vois, tes études, c'est fou, c'est pardon. Et en fait, c'est un vrai besoin que t'as. Et

je pense que pour être, c'est sûr, pour être une bonne maman, je pense qu'il faut être vraiment,

il faut se sentir vraiment épanouie, il faut se sentir bien. Une maman qui déperie,

ben voilà, il y a un extrait dans mon, il y a une situation dans mon livre qui dit,

la femme et le pilier de son foyer, si elle s'éteint, que rétoura-t-il d'elle à donner

à ceux qu'elle aime. De comment donner, il faut allumer un peu cette flamme,

il faut l'entretenir cette flamme. Et en fait, si t'as un truc au fond de toi qui est là,

là je parle donc à nos auditrices, que ce soit un rêve, quelque chose que tu aimerais accomplir,

quelque chose qui te tient vraiment à coeur. Et là, quel que soit ce rêve-là, tu vois,

il n'y a pas de jugement, qu'il soit à prendre le rôle, qu'il soit voyagé,

qu'il soit, je ne sais pas, moi donner des cours, que ce soit te mettre à faire de la peinture,

je ne sais pas, c'est un tort qui a un truc. C'est ça, c'est ce qu'il faut préciser,

c'est que c'est peu importe, même si ce n'est pas de l'entrepreneuriat,

mais si ce n'est un truc en toi, que vraiment tu sens que t'as besoin, c'est ça en fait,

il faut s'écouter aussi. Carrément, franchement, être à l'écoute et puis s'autoriser et se dire,

ben c'est ok, c'est pas grave, tu vois. Vas-y, j'essaye, je fais, etc. Et une fois que tu es

épanouie, t'as nourri une partie de toi, tu vas mieux donner, tu vas être mieux à l'intérieur,

tu ne vas pas être frustré, tu vois. Et franchement, il n'y a pas pire qu'être frustré,

être pas bien, et puis se dire, ouais, et puis après, tu ne te sens pas bien,

et après tu te sens mal de ne te sentir pas bien, tu culpabilis, tu vois,

mais j'ai tout pour être heureuse, pourtant c'est à dire.

C'est à dire que le vieux, ouais.

C'est à dire que le vieux, alors que là, accepter, te dire, ok, bon, je suis maman,

c'est un beau métier, le hamdouillet, j'aime ça, mais mes enfants, c'est la première

démesure. Et en parallèle, je ressens un besoin, et c'est ok, quoi, je le fais. En plus, aujourd'hui,

avec le hamdouillet, avec le web, etc., c'est vrai que moi, j'ai un diplôme d'orthopsy,

et je me disais, oui, mais comment je vais faire, parce que orthopsy, tu vois, c'est quand même un

cabinet, c'est quand même des horaires, c'est quand même, t'sais, t'es l'extérieur de la maison,

je me disais, ouais, ça va être chaud quand même, voilà, de faire ça. Et c'est pour ça qu'il y a

quelque part, je me disais, bon, j'ai mon diplôme, moi, vraiment, c'était au cas où. J'ai mon

diplôme, si j'ai besoin de travailler, je peux travailler, je peux, voilà. Et si j'ai pas besoin,

je t'ai parti sur ce truc de, ben, au pire, ben, je vois, voilà, je m'occupe de chez moi, de mon

petit chez moi. Mais la vie a fait que le hamdouillet, avec les profs de ma maman, etc., bon, petit à

petit, je me suis lancée, j'ai fait des choses, etc., j'ai accompli des choses. Mais je trouve aujourd'hui

qu'avec l'entrepreneuriat, on peut faire tellement de choses depuis chez soi. Tu peux donner des cours

sur Zoom, tu peux apprendre des cours, tu peux prendre des cours et te former, voilà, sur en ligne,

voilà, tu peux te lancer dans l'entrepreneuriat, tu peux vendre des e-books, tu peux, enfin,

c'est pas moi, il y a plein de trucs que tu peux faire. Il y a plein de choses qu'on peut accomplir

aujourd'hui avec nos propres conditions, donc en étant à la maison. Enfin, voilà, moi, je suis

hipermère, je vois la jambe de ma petite fille à l'école, bon, je m'organise, machin, et moi,

je suis très bizarre que je veux. Comme t'as dit, quand je suis pas productive, je vais dormir.

Oh, là là, tu sais, comme à un moment donné, j'avais travaillé, tu sais, c'est le job alimentaire,

c'est après mon mariage, je me voyais pas faire l'orthopsy parce que c'était compliqué et tout,

tu vois, je voulais un truc light et j'avais fait du téléphone, tu vois,

téléprospection, tout ça. Et en fait, là-bas, t'es payée à l'heure. Si tu veux, tu viens et tu

peux faire que deux heures et après, tu dis bon, il n'y a plus trop de tave où t'es pas assez

productif ou je ne sais pas quoi, et elle fait à te vire. Et toi, t'es payée à l'heure et il n'y

a pas de vrais minimum, en fait, grosso modo, tu peux travailler genre dix heures dans le mois,

bon, les conditions de travail, je ne sais pas si c'était très, c'était vacatter, je ne sais pas si

c'est... Enfin, bref, mais ça me dépanne et ça permettait d'avoir un peu de sous et tout. Et en

fait, le truc, c'est que moi, je me rends compte que j'ai vraiment un vrai besoin de liberté, que

je ne sais pas qui est né avec le mariage. Et du coup, j'ai allé au travail des fois et parfois,

c'était moi, je pouvais être affaire un peu plus, mais moi, au bout de deux heures, je disais,

vas-y, ça m'a saoulé. Et je disais, ouais, je ne sais pas ce que je sortais comme exuse, je part.

Et en fait, comme c'est ta... Tu vois, tu pouvais, en fait, parce que t'es payée à l'heure,

de toute façon. Et je partais comme ça et voilà, parce que ça m'a saoulé. Et en fait,

j'avais ce besoin de... Si j'ai envie de travailler, je travaille. Si je n'ai pas envie, je ne fais pas,

je ne travaille pas. Je m'en fous, en fait. Voilà, c'était hyper important pour moi de si j'ai envie,

je le fais, si je n'ai pas envie, je ne le fais pas. J'avais besoin de me sentir libre, tu vois. Et en

fait, ce qui est trop bien, c'est qu'aujourd'hui, dans ce que je fais, je me sens totalement libre.

C'est comme quand j'écrivais mon livre, quand j'étais inspirée, j'avais envie d'écrire,

j'écrivais. Et quand j'avais pas envie, je faisais pas, tu vois. Quand j'ai envie de faire,

je fais. Quand j'ai pas envie, je le fais pas. Quand je le sens pas, je le fais pas, tu vois.

Voilà, après, moi, je travaille beaucoup par énergie. Ça reprend un peu ce que tu disais,

tu vois. Des fois, je sens que j'ai l'énergie, je suis hyper produite, je fais plein de trucs.

Et des fois, je me sens fatiguée, comme t'as dit, je n'ai pas assez dormi, je ne suis pas bien,

je n'ai vraiment pas le moral et tout. C'est bon, je ne fais pas. Tranquille, tu vois. Et ça,

c'est vrai qu'aujourd'hui, on a plus de choix. Enfin, en tout cas, je voulais parler aussi avec

toi d'un autre sujet qui est l'organisation. C'est ton truc, c'est ton débat. Comment tu fais

pour aujourd'hui ? Je parle là parce qu'aujourd'hui, tu as trois enfants. Donc, ton petit dernier,

ton petit bébé, il est qui ? Là, je d'ailleurs. Il y a 11 mois. Oui, il a 11 mois. Il est tout

boutchou, il est tout petit. Comment tu fais pour t'organiser, pour organiser la maison ? Les

enfants, etc. Et ton travail, est-ce que tu as des journées tips ? Comment tu fais ?

En fait, j'ai deux choses. Déjà, j'ai des journées tips, c'est-à-dire que j'ai un emploi du

temps. Ça, c'est évident. J'ai un emploi du temps qui fait que, oui, je sais que je vais avoir,

je ne sais pas, moi, par exemple, ma semaine qui va être bien calée. Par exemple, tous les

lundis, j'enregistre mon épisode de podcast. Le mardi, j'ai un rendez-vous client, le mercredi.

Après, c'est vrai que pour mes clients, j'essaie de m'organiser en fonction de

elles aussi parce qu'il y en a qui travaillent, il y en a qui ne travaillent pas, il y en a qui

peuvent plutôt la journée, il y en a qui peuvent plutôt le soir, etc. On essaie de s'organiser

ensemble. Mais mis à part mes rendez-vous clientes que je vais vraiment faire en fonction de

elles aussi, le reste, je m'organise vraiment en fonction de moi. Donc, par exemple, j'ai décidé

de ne pas travailler le mercredi et le week-end parce que j'ai mes enfants, j'ai mon deuxième

enfant aussi le mercredi. Donc, le mercredi, le week-end, je ne travaille pas. Et après, le reste

de la semaine, du coup, je travaille, mais je travaille vraiment à mon retour. Ça veut dire que j'ai

une base, tu vois, j'ai une base de voilà, tel jour que tu dois faire plutôt ta création de contenu,

tel jour que tu dois faire plutôt ça, etc. Tu dois travailler plutôt sur tes formations et tout.

Mais je m'écoute énormément. Je fonctionne vraiment, vraiment, vraiment à la productivité et à

l'inspiration. Ça veut dire que, en fait, j'en ai parlé dans un épisode de podcast, je me connecte

énormément à mon énergie féminine. Parce que, si tu veux, pendant longtemps, j'ai essayé, mon mari

est entrepreneur aussi. Et pendant longtemps, j'ai essayé d'être comme lui, genre, de me caler à lui et

de me dire, c'est bon, il arrive à être tout le temps, tu sais, carré, tel jour que je fais ça,

tel jour que je fais ça. Et il se tient, tu vois, et moi, je t'ai jamais. Comment tu fais ? Tu vois,

comment tu fais pour être aussi, tu sais, ne pas fluctuer au niveau de tes émotions, tes énergies

et tout. Et je comprenais pas pendant longtemps, je comprenais pas. Jusqu'à ce qu'un jour, j'ai compris

qu'en fait, c'est tout simplement une question d'énergie féminine et une question d'énergie

masculine. Et on a tous un petit peu des deux énergies en nous. Mais ce qui prime chez nous,

vu qu'on est des femmes, c'est logique, c'est notre énergie féminine. C'est-à-dire que nous,

on va fonctionner par cycle, on fluctue. Tu vois, c'est un peu comme la Lune. La Lune, elle n'est pas

toujours pleine. Des fois, elle est pleine, des fois, elle est en croissant, des fois, etc. Ben,

nous, c'est pareil. On fonctionne par cycle. Donc, des fois, on va être pleine d'énergie,

notamment la période du cycle après les monstres. Là, on va être au taquet. Mais par contre,

la semaine avant tes monstres, c'est une semaine où, ben, tu es fatiguée. Tu peux faire ce que tu

veux. Enfin, moi, en tout cas, j'ai des syndromes prémonstrels très forts. Je suis chao,

technique. Je ne dors pas, j'ai des insomnies. Je ne suis pas fatiguée, je ne suis pas bien,

etc. Donc, en fait, j'ai appris à m'écouter, j'ai appris à mettre en place quand même une

certaine organisation parce que ça, c'est indéniable. Ça fait partie de moi et c'est obligatoire pour

moi, si je ne m'organise pas, je vais être sous l'eau, clairement. Et j'ai appris aussi à me dire,

mais tu fonctionnes, selon ton énergie, selon ton énergie, qu'elle soit productive ou pas. Et en

fait, j'ai compris que la motivation, certes, c'est bien, c'est bien de se motiver et tout. Mais

c'était pas, c'était pas un truc qui était tout le temps lisse, tu vois. D'ailleurs,

t'en parles dans le miracle fagère. La motivation, c'est un truc qui flictue. Alors que la

productivité, quand elle est là, elle est là. Et quand elle est là, il faut la saisir, en fait.

Il faut vraiment la saisir sans servir et se donner à fond, tu vois. Parce que tout ce que tu vas

mettre en place quand tu seras productive, tu auras forcément le résultat. Dans les moments de

down, dans les moments où tu ne seras pas du tout productive. Là, tu auras du résultat, c'est sûr,

il n'y a aucun doute, tu vois. Il n'y a aucun doute là-dessus. Donc, en fait, moi, je me dis toujours ça,

je me dis toujours, voilà, là, tu es productive, profitant, fais un maximum parce que peut-être que,

oui, la semaine prochaine, t'as ceci, t'as cela, t'as peut-être ta période de soucis de cela. Et

en fait, je fais un petit peu attention de quand je sens que vraiment, j'ai l'énergie de me donner

à fond. Et en fait, c'est ça qui fait qu'aujourd'hui, j'arrive à avoir de lignes, trois enfants,

mes cours d'arabe, mes cours de coréenne, voilà. Mais c'est sûr qu'il y a aussi des routines qui sont

indéniables et qu'il faut mettre en place. Et ça, c'est des choses que moi, je mets en place

même avec mes clients. Les routines, pour moi, c'est indispensable dans la vie d'une femme.

Ok, alors attends, c'est juste, il y a eu un, je vais mettre mon mypad à charger,

il me reste 10%, quoi que, attends, il est 10h43, non mais je vais pas prendre le risque,

c'était là, on sait jamais. Comment on va faire ? Est-ce qu'on peut faire une pause sur l'enregistrement ?

Voilà, j'ai mis le chargeur. On peut reprendre Nabil, excuse-moi, du coup, je t'ai interrompée.

Du coup, tu parles avec des routines que tu mets en place avec tes clients notamment ?

Ouais, mais c'est ça en fait, c'est que les routines, pour moi, c'est indispensable dans la vie

d'une femme. C'est que tu peux pas, c'est vrai qu'on fonctionne toujours par pratique, on doit s'écouter

et tout, mais il y a un truc qui va tédérer aussi, c'est d'avoir des routines quotidiennes et de te dire

voilà, chaque jour, j'essaie de me tenir au minimum possible, tu vois, et parmi elles,

oui, il y a la routine du fâcher justement, tu vois, il y a la spiritualité, il y a la prière,

tu sais, ça accroche à la prière et en fait, prendre des choses inversement, c'est-à-dire

qu'aujourd'hui, je vois trop de femmes qui se disent, je vais rajouter ma spiritualité dans ma vie,

c'est-à-dire, je travaille et dès que j'ai un petit peu de temps, je vais rajouter des petites

parts de spiritualité. Moi, je parle du principe qu'il faut faire le truc de manière inversée,

c'est-à-dire, tu mets ta spiritualité et après, tu calmes tout le reste, tu vois, parce que c'est

ça qui va faire que tu vas avoir la baraka dans ta journée, que ça va bien se passer, que tu vois,

que tu vas être plus inspirée, que ta productivité finalement, elle va être maximisée en faisant ça.

Ouais, on avait parlé une fois dans un épisode de podcast avec la fondatrice de Havi Muslime

famille, elle nous expliquait qu'elle construit sa journée en fonction des horaires de prière,

genre, tu as ton planning comme ça, hop, tu mets, ok, ça va, tu vois, dehors, voilà,

t'as les horaires de prière et entre les deux ensuite, elle va caler sa journée en disant, ok,

bah là, du coup, on va faire ça, puis on va faire ça, puis on va faire ça. Et je pense aussi

que c'est intéressant de construire des routines autour des prières, comme ça, au moins, c'est

assez ancré. C'est pour ça que j'aime bien, mais avec la Echa, c'est le fait de se dire,

ok, au fageur, hop, je vais me construire ma routine fageur en mettant en place, en priorité,

ma routine spirituelle, pareil au Echa. Et puis, pour chaque prière, en fait, et je peux même

diviser mes objectifs côté spiritualité, par exemple, ma lecture de role n, etc. Ma lecture

de role n, mes accords du matin, du soir, je vais, si j'apprends, la lecture de, voilà,

de livres religieux, outils, j'ai des formations, etc. Je me dis, ok, est-ce que je peux les caler

avant ou juste après mes heures de prière, pour que vraiment, les heures de prière,

ça soit focus, spiritualité. Et comme t'as dit, c'est fou à quel point,

SubhanAllah, quand on fait ça, on a la barre à cadre dans nos journées. C'est-à-dire qu'on a le

temps de faire plein de choses. Ce qu'on fait, comme t'as dit, on est inspiré, on est productif,

donc on le fait bien. Et ça va, ça va, une grande répercution, en fait, sur tout le reste de notre

journée. Moi, je le vois bien, quand au final, voilà, je suis là, je fais ma belle routine,

je lis ma lecture de role n, je fais bien mes invocations du matin, je fais bien mes

adca, etc. Vraiment, je me sens légère, je me sens tellement légère après pendant la journée,

je me sens en confiance, je me sens en sérénité, je me sens en sécurité. Et je me dis, bon,

quoi qu'il arrive cette journée, Hamduk a bien commencé, tu vois. Et t'as plus d'État

Wakul, t'as, il y a vraiment, il y a vraiment quelque chose qui se passe. Alors que si jamais,

tu prie pas à l'heure, tu te lèves tard, tu fais pas tes invocations, etc., tu sens une lourdeur,

tu sens vraiment une lourdeur. Et c'est pareil pour toutes les prières de la journée, en fait,

quand tu fais tes prières à l'heure, etc., tu es panoui, tu es bien, tu sens que Hamduk l'a,

tu vois, t'as fait ce que t'avais à faire, il y a une baraka et quelque chose, tu vois. Et

qu'est-ce que je voulais dire par rapport à ce que tu disais qui était très intéressant, oui,

par rapport à la productivité, je trouvais ça vraiment intéressant. Voilà, c'est un peu l'État

de flow. Moi, je vois bien que parfois, je suis inspirée, je suis vraie, il y a un truc. Comme

t'as dit, il y a cette espèce d'énergie là qui faut venir à l'intérieur et se prendre là. Comme

t'as dit, j'essaie vraiment d'en profiter au max à ce moment-là, tac, tac, tac, je fais ce que

j'ai à faire et tout, surtout les activités un peu créatives qui demandent tout ça. Et il y a

vraiment des moments où je sens que je suis dans mon flow, c'est-à-dire que je suis vraiment

pleinement concentrée, pleinement inspirée, je me régale, je m'éclate. En général, ça m'arrive

quand je fais, quand j'enregistre des podcasts ou bien quand je fais des mails, etc.,

c'est vraiment des trucs qui me font kiffer. Et au contraire, parfois, j'ai beau me faire du

forcing parce que c'est marrant ce que t'as dit par rapport à ton mari. Moi, j'ai le même à la

maison, hyper discipliné, hyper carré, hyper... Je me disais, mais comment il fait, j'en ai dit,

ok, là, je vais t'affaire, il t'affare. Oui, il t'a disciplin, en fait, tu vois. Discipline du

malade. Moi, je me force, mais ça me sert à rien. Je suis devant ma faille, je me dis, ok, je vais

écrire. Je commence, non, c'est nul. Je commence un peu, j'aime pas, non, j'ai pas inspiré. J'ai

rien à dire. J'ai l'impression que je suis asséché. Tu vois, moi, le sentiment que j'ai parfois,

c'est que j'ai l'impression qu'à l'intérieur, je suis asséché. Ma créativité, mon inspiration,

mon énergie, tout est sec. Et tu sais, quand tu essayes de... Qu'est-ce que tu veux forcer quand c'est

sec, c'est sec. Il n'y a rien qui te sort, tu vois. Lorsque parfois, c'est pendant là, ça sort à

flots, à flots, à flots. Et à ce moment-là, il ne faut pas que j'aille faire mon ménage. Il faut

vraiment que je me pose et que j'aille... Oui, il faut profiter de ces moments de productivité. Et

je pense qu'il faut arrêter de croire qu'on est des hommes, en fait, aussi. Parce qu'il y a trop de

femmes qui se lancent dans l'entrepreneuriat en mode... En mode, tu vois, on est des girlbores, on va

faire comme les hommes, on va être disciplinés comme eux, on va bosser comme eux. Mais non, tu peux

pas. Tu es une maman, tu as l'allaitement, tu as des enfants, tu as potentiellement... Même si tu n'as pas

d'enfant, tu as tes cycles, tu as... Enfin, c'est pas possible. Il faut arrêter avec ce truc de

on va être disciplinés comme des hommes. Et voilà la première, là, au début quand je me suis lancée,

comme je t'ai dit, c'est mon mari qui m'a beaucoup encouragé à me lancer. Donc,

forcément, il était derrière moi, tu vois. Mais là, il faut faire ce soir les trois,

quoi y a de... Et je t'ai dit là, mais non. Là, pour moi, c'était pas ça. Bon, après, je l'écoutais,

mais parce que je voyais que lui, il me disait, ben, c'est pas grave que l'on va te reposer. Moi,

je fais tout. Je disais, mais... Ah ouais, mais en fait, genre, en gros, je comprenais pas, tu vois,

ce décalage qu'il y avait entre lui et moi. Et j'ai du temps à le comprendre, mais genre,

longtemps après, vraiment, très, très longtemps après.

Ben, il te dit, vas-y, tu vois, tu t'as dit, ben, OK, tu vois, mais non, non, non. C'est clair,

on n'est... On ne faut que ça soit pas pareil. On ne faut que ça soit vraiment pas pareil. On a besoin de...

Moi, des fois, mon mari, il me regarde et me fait... Mais, tu sais, des fois, je prends des pauses,

tu vois, genre, il ne comprend pas. Il vient, je suis là, ma fille, elle est à l'école. Il me voit

là, je suis là, ça se rend mes masques visages. Je me détende dans mon cas. Il me fait, mais attends,

tu prends une nounou, pourquoi faire, tu vois, pour te détendre. Je suis là, oui, mais c'est

ma manière d'être productive. Là, je vais me détendre, je vais me truquer, je vais bouquiner,

je vais le lire, je vais me poser tranquillement, je vais me rejoindre tranquillement, je vais faire

ce que j'ai fait, mais tranquillement, tu as de détente et tout. Et c'est ce qui va m'aider après

à être productif et à créer du contenu et à être créatif, etc., etc., tu vois. Mais en fait,

parfois, on ne s'autorise pas, c'est un moment de calme, de repos, de détente et tout. Parce qu'on

se dit, non, je dois faire ça, je dois faire ça, je dois te produire.

Oui, bon, les bleus de l'ail n'est pas ça.

Oui, alors qu'en fait, si tu ne prends pas ce temps de repos, en fait, ça aussi,

ça fait pas, pour moi, je considère que ça aussi, c'est parce que la productivité, tu vois,

en fait, de prendre soin de soi, le fait de vraiment de s'écouter, de dormir, d'aller dormir,

des choses comme ça, c'est ce qui va faire qu'après, quand il va falloir travailler dur,

tu arriveras et tu seras vraiment, vraiment très productive, beaucoup plus que ce que tu crois.

Moi, c'était marrant parce que j'avais des phases où je suis vraiment,

je n'arrive à rien sortir, et puis j'ai des phases où je peux être extrêmement productive,

genre de trucs de coups, tu vois, genre faire 5 scripts de podcast,

faire vraiment, faire beaucoup en peu de temps, tu vois. Voilà, et en fait, oui, il faut être,

je pense qu'il faut être à l'écoute. Après, il ne faut pas non plus suivre sa flemme et ses peurs,

ça peut aussi jouer, tu vois. Ah, j'ai un peu peur et tout, donc je procrastinais,

un peu de flemme alors que, mais je pense qu'il faut au moins essayer,

il faut faire un peu, genre, 10 minutes se lancer dans un truc, et quand tu vois que c'est sec,

c'est sec, tu n'as pas d'énergie, tu n'as pas d'énergie, tu vois, là, c'est bon, au moins,

tu as essayé. Il faut lâcher, il faut s'écouter, il faut, il faut pas, voilà, quand tu vois,

comme tu dis que c'est sec, c'est sec, quoi, et puis il faut prendre ces temps de cause,

et il y a d'yvers moyens de les prendre, donc que ce soit, comme tu dis, avec du skincare,

que ce soit avec, moi, j'aime beaucoup l'artérapie, donc faire du dessin,

tu vois, et en fait, il faut s'écouter, il faut faire ce qui nous correspond,

et des fois, bien, quand on ne se connaît pas, et bien, ce n'est pas ce qui nous correspond,

mais il fallait le chercher, en fait, simplement. Moi, des années en arrière,

je ne savais pas qu'on marchait, c'était quelque chose qui me faisait du bien,

je ne savais pas que faire du dessin, c'était quelque chose qui me faisait du bien, tu vois.

Donc, en fait, petit à petit, tu testes des trucs, en fait, petit à petit,

et tu apprends à te connaître, et tu apprends à mettre en place des choses pour tenir sur le long terme.

Parce que, en fait, il y a deux types d'entrepreneurs,

il y a celles qui se lancent, ils disent « ouais, c'est bon, je fais ça temporairement,

c'est juste pour gagner un petit peu d'argent, et après, je me retire, et en gros,

c'est bon, je dis ma veste lite, et puis, il y a ceux qui le vont vraiment pour,

comme nous, laisser leur trace, tu vois. Et ça va, au-delà de gagner de l'argent,

genre limite, ce n'est même pas notre moteur principal, en fait, tu vois,

c'est vraiment notre moteur principal, c'est vraiment de laisser notre trace,

et à ce moment-là, on n'a pas envie de laisser notre trace pendant deux ans et après arrêter,

on a envie de te voir, de perdurer sur le long terme, et pour perdurer sur le long terme,

il va falloir s'écouter, à un moment donné, il faut aussi se prendre des temps aussi,

sinon, c'est mort, je ne tiens pas sur le long terme.

Franchement, je suis tellement d'agréable avec toi, et tu sais quoi, ça,

ça m'a aidé en ce moment-là, ça m'a aidé à me déculpabiliser, parce que tu vois,

je ne suis pas toujours hyper régulière pour les podcasts et pour les mails du lundi.

Tu vois, donc chaque lundi, j'envoie ma petite bulle de sérénité,

et chaque je dis, je suis censée donc produire un podcast, et je ne suis pas régulière.

Mais en fait, et moi, ça m'a aidé à me déculpabiliser,

je me disais, moi, mes gens, ils attendent, moi, j'ai promis, etc.

Et ce qui m'a fait déculpabiliser, c'est de me dire, mais au Mémima,

moi, mon objectif, c'est qu'il y ait une élette dans dix ans,

il y a encore des podcasts de moi et encore de mes mails,

parce que mes mails, je les ai sortis, je les ai depuis avril 2019,

donc tu vois, ça fait quand même un bout de temps là, tu vois, ça remonte.

Et même si je n'ai pas fait systématiquement tous les lundis,

il y a eu des périodes où j'ai été très régulière,

il y a eu des périodes où j'ai été très intense,

par exemple, pour mon premier confinement, je me souviens,

je m'étais lancée un défi,

j'avais lancé vraiment un mail tous les matins,

c'était pour me soutenir un petit peu, etc.

Il y a eu des périodes où j'ai comment arrêté,

parce que j'étais en fin de grossesse,

j'avais la flemme, j'avais pas envie, j'avais pas d'énergie.

Et récemment, je me suis dit, mon Mémima,

ce n'est pas grave si tu sottes dès lundi, si tu sottes dès lundi,

si tu n'es pas régulière, parce que toi, ton objectif,

c'est de l'endurance, c'est d'être là,

c'est d'être là, mais il n'est là pendant longtemps, tu vois.

Donc, écoute-toi, s'il y a des moments où tu ne le sens pas, voilà.

Ne te force pas, parce que si c'est forcé, forcé, forcé,

et qu'après, tu n'as un peu plus, tu vas en burn out et tu lâches tout,

et tu n'es pas dans cet entreprenariat pour s'offrir, hein.

Le but, c'est pas de burn out, le but, c'est...

Moi, je vois vraiment mon activité comme mon jardin secret,

mon petit kiff, ma liberté.

Tu vois, je t'ai parlé de liberté tout à l'heure, tu vois.

Moi, je considère que mon mari, il ne regarde pas trop ce que je fais,

bon, il sait un peu, je lui explique tout ça,

mais c'est pour lui, c'est mon petit truc, tu vois, c'est mon...

Ouais, ouais, ouais.

Voilà.

Tu rigoles.

Ouais, j'aime trop, c'est ma liberté, c'est...

Je me sens vraiment, je ne m'épanouis tellement aujourd'hui,

voilà, dans le podcast, dans les maires,

je ne suis pas payée pour les podcasts, pour les maires, pour les machins,

je m'en fous, en fait, vraiment, je le fais parce que j'aime ça,

et j'aime transmettre, j'aime tout ça,

et vraiment, je pense qu'il faut, et nous, les femmes,

on a besoin, je pense qu'on a besoin encore plus.

Alors, il y a cette idée de laisser son empreinte,

et aussi, c'est cette idée de kiffer, de se sentir bien,

de s'épanouir, de s'accomplir.

Est-ce que toi, tu as ce sentiment de t'accomplir dans ce que tu fais,

ce que tu ressens le besoin, je pense que oui,

quand tu me dis que tu te lances des challenges,

tu te lances des investis de l'avance,

t'as ce truc-là ou pas ?

Ouais, complètement.

Complètement, et puis, je dirais,

le fait de ce sentiment de s'accomplir,

moi, il y a un truc important aussi, c'est que,

tu sais, les gens, généralement, ils suffitent des objectifs,

et ils se disent, je veux atteindre ce résultat.

Et en fait, moi, j'essaye de plus en plus,

c'est un travail, donc vraiment, je travaille encore sur moi pour ça,

de plus en plus de me détacher complètement du résultat,

et de me focus sur l'énergie,

et ce que je ressens au moment que je suis en train de le faire.

C'est-à-dire que, par exemple, je suis dans un exemple tout simple,

je vais produire un poste, Instagram,

et je vais kiffer quand je vais être en train de le faire,

les graphismes et tout, moi, j'en ai trop de graphismes.

Et je vais kiffer, tu vois, je vais trop bien m'amuser

quand je vais être en train de l'écrire, etc., etc.

Et je vais le poster, et peut-être qu'il n'y aura pas de retombée,

c'est-à-dire que pas beaucoup de likes, pas beaucoup de commentaires,

pas beaucoup de ceci, pas beaucoup de cela.

Et en fait, j'essaye vraiment de me détacher de tout ça,

et de me dire, non, mais toi,

repense à tout ce que tu as ressenti à ce moment-là, en fait, tu vois.

Et je pense que, quand tu es entrepreneur,

il faut vraiment t'épanouir, mais pas uniquement dans le résultat,

mais il faut t'épanouir dans ce que tu fais,

c'est-à-dire vraiment l'action que tu es en train de mettre en place.

Et c'est pour ça aussi que moi, quand tu viens sur mon OMI 360,

ça part dans tous les sens.

Parce que des fois, je vais te parler de parentalité,

des fois, je vais te parler d'entrepreneuriat,

des fois, je vais te parler d'organisation,

des fois, je vais te parler de tout ce qui, moi, fait ma vie aujourd'hui.

C'est-à-dire que ma vie, elle est comme ça,

je n'arrive pas à toucher qu'à un seul truc.

Moi, je suis multi-potentielle,

je n'y arrive pas à rester sur focus, genre un seul truc.

Non, j'ai besoin de toucher à énormément de choses et tout.

Et du coup, je pense que, min de rien,

l'entrepreneuriat nous donne cette liberté, tu vois.

Cette liberté de se dire, mais tu peux faire ce que tu veux, en fait.

Tu peux être ce qui tu veux, tu peux faire ce que tu veux.

Et sans culpabiliser de te dire, tu vois,

tu n'es pas à ta place ou tu n'as pas eu de résultats.

Mais non, en fait, parce que les résultats,

c'est surtout qu'est-ce que tu as ressenti sur le moment quand tu l'as fait.

Et ton épanouissement, il y a été où quand tu as fait ça, tu vois.

Et moi, c'est ça que je recherche dans mon entrepreneuriat.

Avant tout, tu vois.

Mais ça, la satisfaction de l'Allah, comme t'as dit,

moi, je suis une gratteuse de récente aussi.

Genre, je cherche trop ça à travers mon travail.

Mais il y a aussi mon épanouissement personnel et c'est une évidence.

C'est une évidence.

Oui, tu vois, c'est cohérent.

T'as dit que tu vas dans tous les sens, mais au midi 360, tu vas à 360 degrés, en fait.

Tu as très bien trouvé ton pseudo.

J'aime beaucoup.

Ça te correspond bien.

Oui, oui.

Non, après, je comprends tout à fait.

Comme t'as dit, le plus important, c'est le process.

Le plus important, c'est que tu t'épanouisses.

Le plus important, c'est ça.

Fous étachés du résultat.

Ça, c'est clair.

Je pense que c'est super, super important.

Sinon, de toute façon, on a tous des phases et tous les moments où on fait des trucs pareil.

Moi, des fois, ça m'arrive aussi.

Et puis, toi, je me dis, bon, ça fait peur sur le coup, ça me stresse.

Je me disais, je n'ai pas du tout le résultat.

Moi, je me suis cassée à tête, je me suis déchirée, j'ai fait ça, j'ai fait ça.

J'ai zéro résultat et ça me stresse, ça ne me fait pas.

Et je me dis, non, c'est beau.

Amdu, là, tout va bien, détends-toi.

C'est ça.

C'est OK.

Tu l'as fait comme t'as dit, t'as kiffé.

Le résultat de toute façon, c'est toujours entre la main dans l'os-malta-ala.

Nous, on fait les causes et l'os-malta-ala, il donne.

Et c'est OK.

Parfois, tu fais des choses et tu n'as pas de résultat.

Parfois, tu ne verras rien et tu n'as un résultat du malade.

C'est ça.

C'est ça.

Incroyable.

Ça m'est arrivé parfois de faire 0, 0, 0, 0, 0, et fort.

Et en contre, mais, mais en plus, pendant là, parfois,

ça tombe pendant des phases où je vais me rapprocher dans l'os-malta-ala,

je vais me remettre en question, je vais travailler sur la fois,

je vais travailler sur moi.

Et après, je découvre des trucs de Dalingue,

j'ai des résultats de Dengue,

alors que je n'ai fait aucune cause terrestre, logique, direct, quoi.

Et c'est là où tu te dis, OK, en fait,

non, on doit faire les causes, bien sûr, on fait les choses.

Mais après, on fait ce qu'on a à faire.

Et après, on le reste, on place notre confiance en-là, tu vois.

On aura ce qui est bien pour nous, quoi.

Et c'est OK.

Juste pour revenir à la question de l'organisation,

est-ce que tu voudrais partager avec nous,

si tu as une journée type ou si tu as un truc, tu vois,

est-ce que tu as une organisation type pour à peu près les jours,

voilà, même si ça varie en fonction de ton énergie,

ta productivité, etc.

Mais est-ce que tu as un truc grosso modo, tu vois,

genre maison, machin, cuisinier, nan, nan, nan, taf ?

Est-ce que tu as un truc à peu près ?

En fait, au niveau de mon organisation,

bon, déjà, moi, je fais partie de tes élèves,

elle est du Mirac Fajel, tu le sais.

Donc moi, j'avais eu envie, d'ailleurs là,

sur la dernière session d'améliorer ma routine Fajel,

parce que j'en étais pas tellement satisfaite,

je crois que c'est pendant ma deuxième grossesse

que j'ai découverte, ou je sais plus quelle grossesse, bref.

Moi, c'est toujours pendant mes grossesses que j'évolue trop,

tu sais, j'avais découvert que la routine Fajel, c'était essentiel.

Genre, en fait, vraiment,

bon, pourtant, je te suivais depuis longtemps et tout,

j'avais lu depuis deux semaines,

en trois jours, il était transparent et tout, j'étais trop à fond.

Et en fait, mais j'étais pas encore tellement accrochée à cet outil,

jusqu'à ce qu'en fait, je découvre vraiment

ce goût, en fait, ce goût sucré de la routine Fajel, en fait.

Et du coup, là, j'ai eu envie de l'améliorer,

et donc je fais partie de la dernière session de Fajel.

Et machin, ça m'a beaucoup aidé,

parce que, notamment, j'ai mis en place une routine,

comment tu dis déjà, c'est une routine...

Minimal.

Ouais, tu sais, il y a la routine classique,

et il y a la routine, genre...

La routine express, ça rend plus...

La routine minimaliste, la routine, ouais.

Et en fait, moi, si tu veux, j'avais que ma routine classique,

et si tu veux, le problème, c'est qu'il y avait des jours où je pouvais pas la faire.

J'étais trop calée, genre, j'allais, je priais, et je repartais dormir,

parce que si je faisais pas ça, je tenais pas de tension,

en fait, en bref, tout ce que j'ai raconté tout à l'heure,

et du coup, j'étais pas satisfaite et tout, et tout,

et je me disais, mais comment tu peux faire ?

Et c'est vrai que le fait de faire le MFR,

ça m'a permis de découvrir ce versem-là,

qui était la routine minimaliste,

et aussi le fait de cette indulgence envers toi et de te dire,

mais c'est pas grave si j'ai pas tellement fait comme je voulais.

La journée, elle n'est pas perdue, en fait, tu vois,

il reste encore plein d'autres actions que tu peux faire,

t'as les autres salahuètes, t'as la tâche, t'as la tâche, t'as la tâche.

Et donc, du coup, en fait, comment on va dire,

j'organise mes journées,

déjà, je commence par le plus que je peux prendre un temps pour moi.

Ça, c'est trop important.

Genre, quand j'arrive à le faire, vraiment, une belle routine fagère et tout,

genre, je suis trop contente avec de la gratitude,

je suis pas team sport, pas du tout,

je suis pas sorti,

mais en tout cas, j'essaye d'avoir de la gratitude, de faire...

L'écriture, tu veux dire ?

Ouais, de l'écriture, ouais.

Parce que je sais que toi, t'écris pas mal, t'es bien aussi, ouais.

Ouais, je l'ai vu que...

J'avais mis mes exercices d'écriture et tout,

j'avais vu que tu les avais imprimés, tu les avais découpés,

tu me disais, ton carnet et tout, je trouvais ça trop mignon.

Je disais, c'est une bonne élève.

Ah, j'avais trop d'écriture.

Ah ouais, j'ai pris toutes les trucs, j'ai découpé, j'ai mis dans un livre,

et je m'étais fixée d'avoir un par jour et tout,

mais j'aime trop, c'est trop trop bien, l'écriture, c'est trop trop mignon.

Et donc voilà, de l'écriture,

j'essaye aussi de faire les prières, les etc, tout ça.

Et après, c'est beaucoup la méditation, la contemplation,

mais genre, ça, c'est le moment, genre, je voulais voler,

je regarde par la fenêtre et je regarde juste le soleil qui se lève, en fait.

Alors, de chez moi, je vois que dalle.

Il voit genre un tout petit morceau de soleil, mais genre, je suis trop...

Dans un jour, mon mari, il était venu et il me dit,

mais c'est ça, ton truc que tu fais que dire, c'est trop bien, et tout.

Et genre, c'était tellement ridicule,

c'est le soleil, il est genre muscule, quoi, tu le vois le limite,

mais j'étais pas là, je suis trop enfant quand j'arrive à le faire.

Et puis, donc après, c'est vrai que même les jours où j'arrive pas à faire,

parce que je suis chaos, parce que je n'ai pas dormi, parce que,

à l'aide membre, parce que ceci, cela, c'est pas grave.

Je me dis, ça n'a pas fait ta routine classique,

mais tu fais au moins une routine minimaliste.

Et par contre, après, une fois que je me lève vraiment les enfants,

enfin voilà, les emmener à l'école et tout,

là, je les emmène à l'école, et dès que j'ai déposé mon deuxième à l'école,

je vais, parce qu'ils sont dans deux écoles différentes,

donc c'est un peu le marathon le matin,

et dès que j'ai déposé mon deuxième à l'école, juste à côté de son école,

il y a un parc, donc je vais marcher.

Généralement, j'aime bien faire mes 30 minutes de marche à ce moment-là,

parce que je suis pas sportive, j'aime pas le sport,

mais par contre, la marque, j'aime énormément.

Et ça me fait un bien, mais genre, c'est un truc de ouf.

Franchement, c'est mon moment.

Je suis là, je suis dans la contemplation, en fait.

Je regarde les oiseaux qui sont là qui partent de l'arrivée,

et tous les matins, ça me fait le rappel.

Tu vois l'oiseau, et tu te sais, tu penses à la parole qui dit l'oiseau

qui part le matin, le ventre-vide, et qui, tu sais,

qui place sa confiance en nom du mec, le soir, avec le ventre-vide.

Et à chaque fois, j'ai cette image.

Juste pour dire, je crois que c'est si vous placez votre confiance en la,

comme il se doit, vous serez comme l'oiseau qui part le matin,

le ventre-vide, et qui rentre le matin, le ventre-plan.

C'est-à-dire qu'il a placé sa confiance en la, il est rentré, nourri, et toi.

Il est trop beau, c'est-à-dire que je pourrais le placarder dans ma vie.

C'est trop magnifique.

Et à chaque fois, tu vois, je suis dans la contemplation,

contemplation des oiseaux, des animaux, de la nature, de la création d'Allah,

des arbres, des fois, je suis là, mais tu imagines cette arve,

des lat, puis des centaines d'années, et tout.

Enfin, c'est des trucs qui peuvent paraître comme ça simples,

mais qui, en fait, c'est juste magnifique de prendre le temps.

Et là, en fait, je suis dans le moment présent.

Je suis vraiment ancrée, tu vois.

Parce qu'après le reste du temps,

tu es toujours en train de penser, soit au passé, soit au futur,

en train de te dire, ouais, faut que j'aille chercher les enfants,

faut que j'aille préparer le repas, il faut que ça, il faut, il faut, il faut,

il faut des injonctions, la peur du futur, l'angoisse du passé,

l'arrumination pleine de problèmes.

Et le fait d'avoir des moments comme ça où tu te connectes au présent,

mais c'est trop important dans ta vie de femme,

d'épuise, de mère, d'être humaine, en fait.

Ça fait tellement du bien.

Tu vois, là, je suis vraiment fou.

Ce que tu dis là, ça me parle tellement.

Ouais, ouais, ce truc de contempler le ciel, de voir la beauté de la nature,

de marcher dehors, de voir la beauté, ça fait tellement du bien.

On a besoin, on a besoin de ça.

Tu vois, pour nous ressources, on en a tellement besoin.

Et oui, ça fait partie de l'activité physique.

Moi, je vous l'ai dit, un marche rapide, c'est très bien.

Oui, il n'y a pas de mieux que la marche dans la nature, vraiment.

C'est ça.

Ah ouais, moi, pour moi, c'est du sport.

Déjà, je suis soufflée, c'est oublier la mignage.

Ah, il m'a poussé tous les pentes et tout.

Je suis déjà essoufflée, donc ça me suffit.

Et donc après, en fait, je rentre chez moi.

Donc déjà, quand je rentre chez moi, il est déjà 9h30, 9h30.

Donc tu vois, les gens, ils ont déjà commencé à bosser depuis longtemps.

Mais pour moi, je me dis, au départ, je ne le faisais pas, en fait.

Au départ, j'ai commencé en me disant, c'est bon,

m'églige ce côté-là, juste rentre et travaille direct.

Et en fait, je voyais que ça m'allait pas parce qu'au niveau de mon énergie,

je n'étais pas pareil, tu vois, je n'étais plus fatiguée,

ce sentiment, tu sais, en fait, tu as la boulot ronde, tu n'es pas bien.

Alors que quand tu prends du temps pour toi, finalement,

tu es trop bien après, tu vois, tu es productive,

tu as donné ton temps à l'heure le matin,

tu as pris ton temps un petit peu pour toi et là, ça y est, tu peux démarrer.

Et donc là, clairement, je lance une machine, tu vois,

j'essaye de faire un minimum chez moi quand même, ça reste correct.

Mais ce qu'il faut savoir, c'est que moi,

j'ai déjà fait tout ce qui est routine, comment dire,

j'ai déjà désencombré un maximum chez moi.

J'ai des routines où je sais que à chaque période de vacances scolaires,

je vais désencombrer encore, je vais vider, tu vois,

tout ce qui va être mes vêtements, etc.

Je vais refaire le tri parce que les enfants, ça grandit trop vite.

Donc à chaque période, en fait, je fais du tri de jouets, du tri de vêtements,

du tri de trucs que j'utilise pas.

Moi, j'aime pas avoir trop de trucs chez moi parce que dans ma tête,

c'est plus ça de trucs, plus ça de ménage.

Donc, et le moins de choses possibles.

Et donc, en fait, chez moi, j'essaye de faire en sorte

que je n'ai pas de trucs de choses pour que ce soit rapide

et pour que mes routines ne me prennent pas plus d'une heure par jour.

Ça, c'est un truc que j'y tiens, tu vois.

Et donc, forcément, j'arrive, je mets une machine,

j'essaye de faire des trucs que vraiment ça peut continuer à tourner sans moi,

le laver celles, la machine arrivée, et tout comme ça.

Et moi, pendant ce temps, je vais aller travailler.

Et grosso modo, je travaille une heure et demie, je suis pas en heure et demie.

Ça dépend.

Des fois, j'ai des rendez-vous qui entrent entre midi et deux et tout,

mais bon, généralement, c'est ça.

Ensuite, je vais faire manger mon piste.

Ce qu'il faut savoir, c'est que je suis entrecoupé, j'ai un bébé.

Donc, s'il a besoin de la lettre,

s'il a besoin que je joue avec lui, je joue avec lui, c'est un minuit.

Ça dépend vraiment de lui aussi et je m'adapte énormément à lui.

Et donc, après, je prends la pause,

je le fais manger.

Voilà, je vais m'occuper de lui, etc.

Je vais manger moi aussi.

Moi, je suis pas du tout le type d'entrepreneur qui va se dire,

c'est bon, je mangerai plus tard.

Et après, j'aurai mangé à 15 heures, pas du tout.

Moi, je suis une fille, mais genre, je trouve une enfant sur ça.

Le matin, il faut mon petit dén, un midi, il me faut mon repas,

à quatre heures, il me faut mon goûter.

Et le temps, je vais me faire, mais genre, trop à l'heure, tu vois,

je suis trop trop à l'heure et j'ai besoin de respirer ces oreilles.

Je vais me faire là pour me sentir bien.

Et donc, du coup, je sais que, voilà, un midi, je prends ma pause de pas,

je mange, j'entends une pause aussi, tu vois, je déconnecte.

Tu vois, genre, vraiment, je souffle.

Je pense plus à mon travail ou à autre chose que je souffle.

Vraiment, je pense à moi, je pense à mon fils, on est tous les deux.

Et puis, l'après-midi, je me remets soit à bosser,

ou soit, si j'ai des choses à faire plus chez moi ou des cours à réviser,

ou des choses comme ça, je vais prendre ce temps-là.

En fait, ce qu'il faut se dire aussi, c'est que,

dans tout ça, ma journée, elle est,

je vais dire, coupée par mes actes spirituels.

Donc, par exemple, mes prières, mes révisions, etc.

Donc, par exemple, si je sais que j'ai des révisions à faire sur des cours d'arabe,

des choses comme ça, je vais profiter, par exemple, de la sieste de mon fils

l'après-midi ou je vais me dire, voilà.

Mais je sais que ma prof d'arabe, elle m'avait donné un conseil.

Un jour, elle m'avait dit, le meilleur moment de ta journée doit être au coréen.

Et moi, je sais que le meilleur moment, c'est sûr, il y a le fâgel et tout.

Mais quand tu n'as pas réussi à faire ta routine fâgel, comme tu voulais,

tu es trop fatiguée et tout, le meilleur moment,

ça va être le moment de la sieste de mon fils, en fait.

C'est le moment où lui dort et moi, je sais que je suis au calme,

je vais vraiment me concentrer et tout ça.

Et donc, à ce moment-là, je prends ce temps-là aussi des fois pour ma spiritualité,

pour réviser, pour faire tout ça, parce que sinon,

tu trouves trop vite dépassé et t'arrives le soir,

tes chaos ne t'arrivent plus.

En fait, je te dis, non, je vais le laisser ce soir

et au final, le soir, tu es trop fatigué.

Donc, tu peux plus.

Et donc après, je travaille et tout et à quatre heures, quatre heures et demie,

j'ai cherché mes enfants.

En fait, je les récupère hyper tôt.

Je ne les laisse pas longtemps au plair et tout,

parce que comme je l'ai dit, ils sont dans deux écoles différentes.

Donc, j'essaie de les récupérer suffisamment tôt pour qu'à 18h30,

ils mangent parce que j'essaie de vraiment m'organiser aussi au niveau des repas et tout.

Je mange d'à 18h30, 19h00, 19h00 max.

Parce que moi, mes enfants, c'est 19h00.

Le repas n'est pas prêt, ils se mettent à tourner aux deux déchants là,

leur pommes des abeilles en moi dans le racin.

Tu vois, ils ont trop pris pareil que moi, le rythme midi, 19h00 et tout.

Et donc, du coup, à 19h00, il faut qu'ils mangent pour qu'ils prennent la douche.

Tu vois, le rythme du moment, comme tous les soirs, je pense...

L'urituel du soir, oui.

Oui, l'urituel du soir.

Et voilà.

Et donc après, il y a un rasseur aussi avec les invocations du soir.

Il y a des moments clés comme ça dans la journée qui font crouche-poing.

Ça arrive à regagner de l'énergie.

Et pour moi, les moments de spiritualité comme le fagel ou comme les atkars

Massa après la rassade, c'est des moments où tu regains de l'énergie.

C'est comme si tu redémarrais une nouvelle journée, tu vois.

Tu fous une nouvelle dose d'énergie.

Et moi, ce que c'est dans ta spiritualité que tu ressources et que tu repars, en fait.

Tu remets de l'essence.

Tu es au même plein.

Ouais, c'est comme ça.

Tu te ressources pleinement.

Et toi, c'est bien quelque chose, c'est pas grave, parce que tu vois, celui qui prit le fagel,

celui qui prit le rasseur, c'est...

Il rentre au paradis baigné de la tue.

Et il y a les invocations du matin que tu fais près le fagel.

Il y a les invocations du soir que tu fais à partir du rasseur.

Et en fait, tu me dis c'est pas pour rien, comme tu as dit.

C'est parce qu'en général à 16h30, comme tu as dit, on a notre deuxième journée qui commence, tu vois.

Avec les enfants, le machin et tout.

Donc c'est bien de prendre une pause à ce moment-là

et de se ressourcer pleinement, tu vois.

Faisons bien ces invocations du matin, voilà.

Invocations du matin, le matin, invocations du soir, après la rasseur.

Avec un petit peu de cohérence cardiaque.

Moi, je suis tellement fan de la respiration, de cohérence cardiaque.

Ou bien une petite promenade, bon, en rentrant, si tu vas à pied avec la poussette et tout,

ça te fait quand même une petite balade, une petite marche, ça te refait une petite marche, ça fait du bien.

Tu vois un peu le ciel et tout, ça fait du bien.

Et tu rentres et ça te redonne des batteries, ça te redonne de l'énergie pour tenir pour la soirée, etc.

Le coucher des enfants, etc.

Tu vois, tu as de l'énergie.

Non, machin là, c'est une belle journée.

Et machin là, ouais, après, par rapport à la routine fagelle, moi, je dis tout le temps, il faut vraiment s'écouter, tu vois.

Le but, c'est de l'idéal, bien évidemment, c'est d'avoir une belle routine au fagelle, une routine complète au fagelle,

une routine spirituelle, une routine bien-être, une routine sportive, etc.

Et si on ne peut pas, eh bien, en fait, on s'adapte à notre énergie, on s'adapte à notre...

On dispatche soit dans la journée, on dispatche dans la scène.

On a plein de petites stratégies qu'on peut mettre en place, mais au moins, on a une routine au moins minimaliste qui est ancrée, tu vois.

Voilà, tous les matins.

Moi aussi, c'est pareil, parce qu'en plus, voilà, quand t'es passée par l'allaitement et d'ouvre, je pense que c'est pas facile.

Mais c'est vrai que le fait que je me disais, OK, même quand je suis crevée, je sais que je vais quand même faire ma prière,

mes adcares, même si c'est l'actual la version minimaliste de mes invocations, mais je l'ai fait.

Et je dis juste un petit peu, si c'est très peu, ou au pire, si je lis pas, tu vois, voilà, je vais m'accorder ça en général, c'est un marauteux park.

Je vais lire un petit peu après les échelles, etc.

Enfin, voilà, mais en tout cas, tu te crées des habitudes qui t'aident à garder le cap, à garder le cap.

Et comme t'as dit, voilà, on commence nos journées par, on a, comment dire, dans nos journées, on interpose ces moments de...

Dans les moments de sardades, les moments d'adcrares et tout.

Et c'est ce qui nous permet de tenir, de tenir aussi le cap de notre foie, même s'il y a des hauts et des bas, tu vois.

Mais au moins, on se dit bon, au moins on essaie de faire, tu vois.

Là, d'avoir le minimum du minimum, en fait, tu vois.

Et le minimum du minimum aussi, je dirais que c'est la prière.

Et que vraiment, quand tu t'accroches à ça, mine de rien, ça aide énormément, tu vois.

Quand tu vas coupler plusieurs prières ensemble, et tout comme ça, que tu vas rattraper et tout.

Forcément, ton sentiment à l'intérieur de toi, il n'est pas le même.

Et c'est aussi dans cette liberté, entre guillemets-là, qu'on peut reconnaître à l'entrepreneuriat.

Qui est que, effectivement, tu fais tes prières à l'heure, quoi.

Quand tu travailles pour un patron, forcément, tu ne peux pas forcément aller, on s'est l'aime à l'école, je vais prier.

Enfin, tu vois, c'est pas possible tout le temps, en tout cas, pas dans un autre contexte en France, malheureusement.

Et je trouve que l'entrepreneuriat, justement, ça nous donne aussi cette liberté-là de pouvoir faire tes prières, faire tes attraires,

faire tes routines, comme tu l'entends et comme tu dis, si à un moment donné, moi, le matin, je n'ai pas pu faire mon écriture, etc.

C'est vrai que je peux le faire d'aurore, après, à Marseille, à Pempenburg, tu n'es pas obligé de te dire,

ben, ça y est, j'ai raté ma journée, avant, j'étais comme ça.

Et d'ailleurs, le MFM m'a tout co-aider par rapport à ça, c'est que, avant, j'étais à moi, souvent, c'est moi, j'ai raté ma routine fagebe.

Donc, ça y est, genre, ma journée, elle est fichue.

J'ai juste prié d'auridormie, donc ça veut dire que je ne vais pas pouvoir, non, en fait, tu peux, quand même, dans ta journée, t'octroyer,

déposer des 15 minutes par ci, par là, pour, tu vois, aller gratter des moments où tu vas écrire,

où tu vas, je sais pas, moi, faire de la courirance cardiaque, comme tu dis, faire de la marche, faire ceci, faire cela.

Et tout ça, c'est possible, même avec des enfants.

Tu vois, en attendant, ça se dire, ouais, c'est parce que j'ai un bébé, c'est parce que j'ai un enfant et tout.

Mais c'est les moments où on a le plus besoin.

Ben, en fait, c'est ça.

En fait, je parle du principe que si tu ne fais pas ça, maintenant, quand tu as des enfants,

tu ne vas pas l'ancrer en toi, en fait.

Donc, tu vas arriver à l'âge de 50 ans, tes enfants, ils seront certes grands,

et tu vas commencer à te dire, je vais me fixer des nouveaux objectifs, mais ça va être trop dur.

Moi, je le vois, il y a des personnes autour de moi qui ont 50 ans et plus,

qui essaient de se fixer des nouveaux objectifs, qui essaient de changer des choses,

des comportements qu'ils ont depuis 50 ans.

Wow, c'est galère, franchement, c'est galère.

Donc, plutôt, tu le fais, mieux c'est, en fait.

Oui, c'est clair, mais en plus, c'est quand t'as pas le temps que t'en as le plus besoin, c'est ça le truc.

Moi, je sais que moi, franchement, c'est à chaque fois, quand je suis devenue mère,

que je me suis créée mes plus belles rossines et faciles, parce que je me disais,

non, non, non, mais attendez, là, je ne sais pas, là.

Je n'ai pas le temps, je cours partout, je donne tout à mes enfants,

tu vois, à la maison et tout ça.

Non, mais moi, c'est quand que je prends soin de moi, c'est quand que je respire,

c'est quand que...

Et c'est à ce moment-là où vraiment, tu vois, après, bien sûr,

tu dois être vachement à l'écoute de toi et vachement indulgente envers toi-même.

Beaucoup à l'ahma, parce que comme t'as dit, quand t'as passé une nuit blanche,

parce que ton bébé était malade, que t'as allé-t-est,

tu t'es levée toute l'une heure et demi pour aller-t-est, etc.,

il faut vraiment avoir beaucoup de l'ahma envers toi-même et accepter,

voilà, de se rentre dormir, etc.

Mais en tout cas, on se construit progressivement, étape par étape,

cette bulle de bien-être, cette bulle de sérénité, cette bulle de foi,

cette bulle où je construis ma relation avec Anna Sprandalage,

je construis ma relation avec moi-même.

Et je me la fais, mais voilà, quitte à...

Qu'est-ce que ce ne soit pas tous les jours de la même manière,

chaque jour je fais un petit peu de tera, mais en tout cas, je me le fais.

Et en tout cas, j'ai cet objectif-là.

Et après, quand ça sera plus facile, quand on en fonde grandit, etc.,

alors là, tu vas s'avouer, quand ton bébé va faire toutes ces nuits,

tu vas voir en hebila, ça va être trop bien.

En ce moment-là, tu vas pouvoir vraiment te faire l'hébergerie.

Tu vas faire l'hébergerie.

Mais oui, t'inquiète.

Moi en ce moment, Hamdéla, ça va, elle dort,

et tout ce que je pense, c'est tellement bien.

Mais en ce moment, je vis, je me fais des super belles routines.

Alors, ce n'est pas tous les matins, parce qu'en ce moment-là, c'est en été.

Donc, on n'en est pas, enfin, en tout cas, en été, mais on n'est pas loin.

Ouais, en tout cas, c'est pour l'hébergerie, en tout cas.

Voilà, le fait que j'allais aller super tôt.

Et il y a des matins où je ne me rends vraiment pas après le fâchement,

et je me fais vraiment des belles routines super complètes,

avec la spiritualité, l'écriture, le sport,

mais il y a des bonnes sens de sport, une bonne douche après, mon skintière.

Je me fais de la totale.

Je me fais tellement bien, mais comme ça me fatigue quand même,

je fais ça un jour sur deux.

Mais voilà, mais dans tous les cas, voilà.

En tout cas, merci beaucoup d'avoir partagé avec nous,

ton expérience, Nabila, et tu sais, je viens de voir l'heure,

et en fait, il faut que j'aille chercher mes filles, moi, à l'école.

J'avoue, on n'a pas poté, pas poté.

En même temps, c'était prévisible, entre toi qui aime trop parler,

moi qui aime trop parler.

On savait que si on retrouvait un podcast, ça allait être...

Ça vous donne...

C'est tout ça.

Merci beaucoup, Nabila.

En tout cas, je vais partager ton...

Je vais partager tes tomes sur ton Instagram, etc.

Et ça, dans la note des descriptions pour les personnes

qui veulent te suivre, voir un petit peu plus ton travail, etc.

Si tu veux juste nous dire deux mois avant qu'on termine sur ce que tu...

Sur comment, est-ce que tu accompagnes tes clientes ?

Parce que c'est vrai que dans ta présentation,

on n'a pas précisé ça quand même.

On va le faire maintenant.

C'est vrai, c'est vrai.

En fait, moi, je fais plusieurs choses.

Donc, j'accompagne des entrepreneurs à se lancer sur le web,

à mettre en place tous leurs process, leur activité, finalement, sur Instagram.

Parce que c'est là que j'ai ma spécialité, on va dire, c'est Instagram.

Et en plus de ça, j'ai aussi le versant de bien-être.

Donc, en fait, si tu veux, j'ai deux activités principales aujourd'hui, en tout cas,

parce que je me laisse le droit de rajouter pleins d'activités tout le temps.

Moi, je suis une grosse passionnée de l'entrepreneuriat.

Vous avez dû le comprendre.

Et du coup, j'accompagne aussi les personnes

qui veulent mieux se sentir dans leur quotidien, mieux s'organiser.

Parce que si tu veux, j'ai beaucoup de personnes qui me disent,

ouais, j'aimerais devenir entrepreneur.

Mais elles oublient que d'abord, il faut travailler sur soi.

Il faut d'abord se sentir bien.

Il faut d'abord avoir ses propres outils au niveau de sa diperceau, tu vois.

Si c'est pour entreprendre et délaisser, en fait, ton foyer, la spiritualité,

ta vie de maman, etc.

Moi, je suis totalement contre ça.

Moi, je parle du principe que tu peux tout avoir,

mais à partir du moment où tu organises bien les choses

et que tu ne délaisses aucun térôle.

Si tu sais que faire quelque chose, ça va te faire délaisser quelque chose

où tu vas être jugé, où tu vas être interrogé dessus.

Ce n'est même pas la peine, en fait, tu vois.

C'est autant tout de suite oublier le truc.

Et donc, du coup, je me dis que c'est important de transmettre

que c'est possible d'avoir les deux.

Et du coup, souvent, j'accompagne des personnes en bien-être

et ensuite, elles reviennent pour l'entrepreneuriat

ou alors des entrepreneurs qui ont déjà travaillé sur elles.

Et voilà, je fais les deux, en fait, tout simplement.

Donc voilà.

Et puis moi aussi, je t'accueillerai en podcast, inshallah.

Inshallah.

Quand tu veux.

Ouais.

Inshallah, avec plaisir.

Donc voilà, un petit abraclophie qui sort de ma heure invité.

Ça m'a fait très plaisir de partager ce moment avec toi.

Ça fait plaisir.

Je te remercie.

Il a été tellement sage, ton petit garçon,

vraiment, je vais avoir d'eau trop mignonne.

Amine, amine, il a l'air bon.

On l'a pas entendu.

Ouais, franchement, inshallah.

Bon, sur ce, on vous laisse.

On vous dit à jeudi prochain, inshallah.

Merci de nous avoir écoutés jusqu'au bout.

Salam.

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Je t'invite à nous rejoindre dans cet épisode pour une discussion à coeur ouvert sur la parcours de Nabila. On aborde des sujets de femmes : le mariage, la maternité, le modèle inspirant de ses parents, le besoin d'entreprendre, ses conseils d'organisation pour gérer ses différentes casquettes, sa routine fajr... 


Le tout en toute bienveillance et rahma ^^


On m'a dit une fois que ce podcast était une "safe place" j'aime trop ce concept ^^, alors installe toi confortablement, prépare toi une délicieuse boisson chaude, et savouuure ce moment ! 


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