Coran de Ton coeur: #37 - Cette a toujours été sacrée (et le sera toujours)

Zaynab D. Zaynab D. 10/20/23 - Episode Page - 33m - PDF Transcript

Il n'y a pas un fragment de cette terre sainte qui n'est été foulée par un prophète d'Allah.

Ces bords durs sont bénis.

Son intérieur est béni et sacré.

Et son souvenir est intacte dans notre Coraine.

Parlons-en donc pour que la bénédiction de cette terre reste intacte dans nos cœurs.

Bienvenue sur Coran de ton coeur, le podcast qui t'aide à reconnecter ton coeur à ton Coran.

Je suis Zeynab et je suis passionnée par les deux médecines indispensables à toute vie sur terre,

celle de l'âme et celle du corps.

Je suis donc enseignante de Coran et interne en médecine générale.

Voilà plus de 10 ans maintenant que j'enseigne aux femmes à lire, à apprendre, à comprendre et surtout à vivre leur Coran,

au quotidien en reconnectant leur coeur au Coran.

Car oui, j'ai la ferme conviction qu'un coeur connecté au Coran est capable de redistribuer à tous les organes du corps

l'amour pour Allah, l'envie de lui plaire et d'agir dans le bien.

C'est pourquoi à travers ce podcast, je compte redonner chaque semaine un nouveau souffle à diverses pans de ta vie

au regard de ton Coran.

Prends ce temps pour toi et belles écoutes.

Le souvenir de notre Coran, le souvenir d'une terre sainte et béni.

Et pour cela, je vais te laisser avec la ayat qui a motivé épisode du jour.

Gloire à celui qui, de nuit, fit voyager son serviteur de la mosquée Al-Haram à la mosquée Al-Aqsa,

dont nous avons béni les abords afin de lui montrer certains de nos signes.

Certes, c'est lui qui entend et qui voit clairement.

Tirée de Surat al-Isra, ayat numéro une.

J'ai choisi cet ayat comme moteur de l'épisode du jour car, en s'étant trouble, qui dure depuis bien 70 ans maintenant,

j'ai pensé que le retour à l'essentiel, le retour aux bases, ne pouvait se faire sans retourner vers le souvenir de la sacralité de cette terre.

Ça ne pouvait pas se faire, en fait, sans se rappeler pourquoi est-ce que cette terre est censée être si chère à nos cœurs, à nos vies et ceux à jamais.

Cette terre, rassoullallah sallallahu alaihi wa sallam, la visitait dans la nuit sur Al-Buraq comme monture.

Avec Jibril, il a parcouru près de 1200 km de la Mecque à Jérusalem lors du voyage nocturne qui est relaté justement dans Surat al-Isra.

Al-Aqsa, cette terre sainte, c'est la terre des prophètes d'Allah, c'est la terre d'Ibraheem alaihi sallam, d'Isaq, de Musa, de Isa.

C'est le lieu de naissance de la religion, choisi par Allah subhanahu wa ta'ala pour toute l'humanité, et ce jusqu'à la fin des temps, c'est-à-dire l'islam bien sûr.

C'est Al-Aqsa, précisément Masjid Al-Aqsa, c'est là-bas que le prophète sallallahu alaihi sallam, en arrivant de son voyage, c'est là-bas qu'il a prié devant les prophètes, ses frères, les prophètes qui l'ont précédé, et quelle honneur.

Al-Aqsa, c'est aussi l'endroit de départ pour lequel As-Sallallahu alaihi wa sallam a entrepris un deuxième voyage, la même nuit, vers les cieux. Il a visité les sept cieux.

Au premier étage, comme tu le sais sûrement, il a rencontré notre papa Adam alaihi sallam, le père de toute l'humanité.

Ils se sont passé le sallam. Papa Adam alaihi sallam lui a réitéré sa croyance en son message, rasallah sallallahu alaihi wa sallam.

Il l'a appelé son fils pur, le prophète pur. Je te laisse juste prendre cinq minutes pour imaginer ce moment solennel, pour imaginer la joie et le plaisir conduit et prouver finalement tous les deux.

Al-Aqsa, sallallahu alaihi wa sallam, de rencontrer le père de l'humanité, de rencontrer son premier papa, et la joie de notre papa Adam alaihi sallam, de rencontrer son fils, Muhammad sallallahu alaihi wa sallam, le meilleur de ses descendants.

Imagine juste ce moment où ces deux-là se retrouvent, et c'est le premier étage.

Imagine, c'est pas pour rien, je pense qu'Allah sallallahu alaihi fait que notre prophète sallallahu alaihi sallam rencontre, en tout cas, pendant cette ascension, son papa, son premier papa, en premier, pendant son voyage.

Et on sait que ce sont les parents qui nous donnent la vie, c'est nos parents qui nous donnent la force, c'est nos parents qui construisent les personnes que nous sommes, ce qu'on a eu de nos parents dans notre enfance, notre adolescence, et même notre âge adulte forge qui nous sommes.

Et je trouve ça très symbolique que Allah sallallahu alaihi wa sallam croise d'abord papa Adam alaihi sallam avant de monter plus haut.

Au deuxième étage, il rencontre, successivement, donc du deuxième ou septième étage, il rencontre successivement les prophètes, donc Yahya alaihi sallam et Isa alaihi sallam qui sont cousins,

puis Yusuf alaihi sallam, puis Idris alaihi sallam, puis Harun alaihi sallam, puis Musa alaihi sallam au sixième ciel, et enfin Ibrahim alaihi sallam au septième ciel.

Pendant cette ascension dans les cieux, c'est aussi là-bas qu'il y a eu l'ordre de la prière As-Salat, cette liaison avec Allah sallallahu alaihi wa sallam, cette connexion avec lui pour les musulmans.

Son voyage quelque part, on peut dire qu'il a commencé par la prière à Masjid al-Aqsa, et il termine par la prière,

puisque Rasulullah descend de ce voyage, cette ascension avec l'ordre de prière pour les musulmans.

Et tu connais l'histoire avec Musa alaihi sallam, où il faisait des allers-retours en disant que ta communauté ne pourra pas prier 50 prières,

retourne demander à ton rebe de diminuer, et ainsi de suite, Rasulullah qui partait et revenait en diminuant à chaque fois de cinq,

puis lorsqu'il restait que cinq prières, il n'a pas osé repartir pour demander à Allah sallallahu alaihi wa sallam de diminuer.

Musa alaihi sallam avait une très bonne connaissance de l'être humain.

Pourquoi est-ce que ça me touche cette prière, ce lien finalement, dans son voyage, que ce soit le voyage terrestre qu'il a fait de la Mec verre Jérusalem,

et que ce soit aussi de l'Aqsa Jérusalem A, au cieux ? Dans ces deux voyages-là, il y a eu quelque chose de très marquant, c'est la prière.

Et je pense que la prière, c'est une des choses, une des meilleures choses, en fait, qu'on peut faire pour nos frères et sœurs habitant actuellement cette terre sainte.

La meilleure chose qu'on puisse faire pour eux, c'est leur adresser une partie de notre temps de prière.

Al-Aqsa, c'est aussi la première quibla des musulmans. C'est la première quibla que les musulmans ont eu pour adresser leur sœur-là.

Ce n'est qu'après que la quibla est devenue la Mec vers l'Aqaba.

Si tu parcours ton quorain, tu verras que les mentions, le souvenir, l'évocation, les récits parlent, pour la plupart, de cette terre bénie, cette terre sainte,

qui aujourd'hui est l'actuelle ballestine et tout ce qu'elle abrite, si tu parcours ton quorain, tu verras qu'il est complètement parsemé de ça.

En parcourant mon quorain justement, notre quorain, j'ai réalisé que des souhaits ont été exaucés et en liant avec cette terre bénie.

Si tu prends Sourat Al-Khaf, qu'on étudie de temps en temps ensemble, n'est-ce pas ?

Eh bien, la fin de Sourat Al-Khaf, en tout cas, parmi les derniers récits, il y a un épisode de la vie de Moussa al-Aliyyis-Salam.

Tu le connais, son voyage, son petit périple avec Al-Rid, qu'il rencontre et de qui il prend la science.

Et cette scène arrive, se passe en tout cas, à une période où Moussa al-Aliyyis-Salam, avec son peuple, sont au bordure des terres sainte,

la terre bénie, la terre promise, l'actuelle ballestine et interdit d'entrer.

Et ça, je te renvoie à l'histoire, c'est du fait des pêchés, c'est du fait des mauvaises actions, c'est du fait du comportement des bannons Isra'il.

Moussa al-Aliyyis-Salam n'a jamais pu entrer dans la terre bénie, il l'a toujours souhaité, mais il n'a pas pu, il est mort sur ses bordures.

Moussa al-Aliyyis-Salam a passé ses derniers jours sur les bordures de la terre sainte.

Il a même demandé à Allah, suprana hu'ata'ala, juste après que l'ange de la mort soit présenté devant lui, comme le hadith nous l'explique,

qu'il a refusé que l'ange de la mort prenne son âme, puis après avoir demandé à Allah, suprana hu'ata'ala, et s'être expliqué,

eh bien, il a demandé à Allah, suprana hu'ata'ala, parmi ses derniers souhaits, de le rapprocher à une distance d'un jet de pierre de la terre sainte.

Et Abu Huraira ajoute à ce hadith que j'ai paraphrasé, l'envoyé de Allah sallallahu alaihi wa sallam a dit,

si j'étais là-bas, près de la terre sainte, je vous aurai montré sa tombe à Moussa al-Aliyyis-Salam sur le bord du chemin, près de la dune rouge.

Donc Moussa al-Aliyyis-Salam est mort et enterré aux bordures, aux frontières de la terre sainte.

Donc Moussa al-Aliyyis-Salam n'a jamais pu y entrer, et Surat al-Kah finit par, parmi ses derniers récits, un récit de Moussa al-Aliyyis-Salam.

Et si tu regardes Surat Maryam, qui suit Surat al-Kah, eh bien, elle commence avec le récit de Zakaria al-Aliyyis-Salam,

qui prie à l'intérieur de Masjid al-Aqsa, et qui demande avec ferveur à Allah s'oubhanahu wa ta'ala, de lui accorder une dessettance pieuse, lui qui est âgée,

et qui n'a plus vraiment d'espoir en tout cas en termes de physique, en termes de santé, de pouvoir avoir un enfant, sa femme étant également âgée et stérile.

Et c'est là-bas qui fait cette invocation.

Après avoir vu Maryam al-Aliyyis-Salam, dont il a la charge éducative, recevoir finalement un plateau de fruits qui ne sont pas de saison,

et c'est ça qui lui a inspiré lui-même de faire des invocations, parce que lorsqu'il a demandé à Maryam al-Aliyyis-Salam,

d'où te viennent ces fruits, eh bien elle lui a répondu,

et là, il a compris, il a compris que c'est Allah pour voir et qui donne,

à ce moment-là précis, Zakaria al-Aliyyis-Salam a compris en fait que même pour ce qui lui semblait impossible,

il lui fallait demander à son Robb pour qu'il tout est possible, et c'est là qu'il a demandé une dessettance pieuse,

c'est là qu'il a demandé à avoir un enfant qui ferait perdurer son message, et c'est là qu'il a eu Yahya al-Aliyyis-Salam.

Et tout ça, ça s'est passé sur l'Éterre Sainte.

Donc je trouve très beau que Musa al-Aliyyis-Salam, qui n'a pas pu entrer dans l'Éterre Sainte,

et son invocation a été quelque part exaucée, vu qu'il était, il s'est effectivement rapproché d'Éterre Sainte,

à une distance d'un G de pierre, et finalement cette pierre est arrivée puisque les générations d'après,

eux ont pu y entrer, eux ont pu y vivre, et beaucoup de prophètes ont été envoyés là-bas,

ont foulé cette terre-là. D'ailleurs, comme je le disais en introduction,

il n'y a pas un fragment de la Terre Sainte qui n'est été foulé par les pieds des prophètes.

Maliyyem al-Aliyyis-Salam est née dans cette Terre Sainte.

Elle a grandi dans Masjid al-Aqsa, c'est là-bas qu'elle a grandi, c'est là-bas qu'elle a été éduquée,

et c'est aussi dans l'enceinte, c'est aussi devant cette Masjid al-Aqsa,

c'est devant l'entrée de Masjid al-Aqsa qu'elle revient plus tard avec son fils, son bébé, dans les bras.

C'est là-bas qu'elle est accusée de toutes les imondies, et c'est précisément aussi là,

à cet endroit-là, qu'Aliyyis-Salam, au berceau, va faire office quelque part de Qaw'am pour sa maman,

et prendre sa défense, en parlant en berceau, et en disant qu'il est un envoyé d'Allah,

c'est là-bas qu'Aliyyis-Salam, Jésus, a grandi, c'est là-bas qu'il a été élevé

au ciel, et c'est sur cette terre sainte qu'il redescendra un jour.

Cette terre, c'est aussi là où Ibrahim al-Aliyyis-Salam et son neveu, l'autre Al-Aliyyis-Salam,

se sont réfugiés en s'en allant d'un peuple qui les a chassés et qui a été oppresseurs avec eux.

Ibrahim al-Aliyyis-Salam est enterré sur cette terre sainte.

Nous avons d'autres prophètes qui sont passés par là-bas, qui ont vécu là-bas,

Suleiman al-Aliyyis-Salam, Dawud al-Aliyyis-Salam, Yaqoub al-Aliyyis-Salam,

Yusuf al-Aliyyis-Salam, avant d'arriver en Égypte, il était d'abord sur les terres saintes.

D'ailleurs, l'ironie du sort Yusuf al-Aliyyis-Salam est arrivée en Égypte

par des concours de circonstances que tu connais.

Il est entré dans cette terre comme un enfant captif, réduit finalement à la servitude.

Et c'est lui qui a libéré l'Égypte, c'est lui un jour qui l'aura sauvé la vie, on le sait.

Et pourtant, aujourd'hui, l'ironie fait que l'Égypte, la frontière avec la Palestine, est presque infranchissable.

Aujourd'hui, l'Égypte qui a reçu l'aide d'un prophète, auparavant, qui lui a sauvé la vie,

eh bien ne rend pas l'appareil comme celle-là était.

Et on demande à Allah Subhanahu wa Ta'ala de renverser cette situation

et de faire de sorte que le cœur des gens de notre communauté se tourne vers cette terre sainte.

Comme je te le disais, il y a énormément de ayats de notre Coraine qui parlent de cette terre sainte.

El-Aqsa quelque part, c'est comme une partie du Coraine qui est vivante aujourd'hui, qui vit pour nous aujourd'hui.

El-Aqsa, c'est une question de foi plus qu'autre chose.

Quand je pense El-Aqsa à cette terre sainte, je ne peux m'empêcher de penser

qu'un hadith du prophète s'allait à l'Allah alaihi wa sallam, où il parle justement de ce peuple.

Il dit d'eux qu'ils sont des vainqueurs et des bâtans.

Précisément, il dit, « Il restera un groupe de ma communauté, établissant la justice et vainquant leurs ennemis,

auxquels nul parmi ceux qui leur tiendront front ne pourra causer du tort, sauf à être trahis, donc ils seront trahis.

Jusqu'à ce que le commandement d'Allah, le jour du jugement arrive et que leur attitude demeurent inébranlables.

Et on demanda à RasoolAllah, « Oh, RasoolAllah, et où sont-ils ? »

Il répondit à Jérusalem et dans les alentours de Jérusalem.

RasoolAllah sallallahu alaihi wa sallam, à travers ces dires, nous informe et finalement nous décrit

ce peuple qui occupe la terre sainte aujourd'hui et qu'est-ce qu'on voit de nos frères et sœurs aujourd'hui sur cette terre sainte ?

Est-ce qu'on ne voit pas des gens qui cherchent à établir la justice ?

Est-ce qu'on ne voit pas des gens qui sont quelque part vainqueurs sur ceux qui cherchent à les opprimer ?

Est-ce que ce ne sont pas un peuple qui a été trahis ?

N'est-ce pas un peuple à qui on essaye de causer du tort en vain ?

N'est-ce pas un peuple qui tient tête et qui fait front vaillamment et courageusement ?

N'est-ce pas un peuple dont la foi est inébranlable ?

Aujourd'hui, on assiste à l'application des dires de RasoolAllah sallallahu alaihi wa sallam.

On le voit sous nos yeux.

Quand je pense à l'Arsha, je me dis que le peuple de Musa alaihi sallam banu isra'il

a été un bon moment privé et interdit de cette terre-là à cause de leurs mauvaises actions,

à cause de leur orgueil, à cause de leur entêtement.

Ceci est sans-être un rappel pour nous.

Que l'on ne devienne pas des gens à qui Allah sallallahu alaihi wa sallam a interdit

cette terre sainte par notre inaction, par notre comportement, par notre orgueil.

Cette terre sainte aujourd'hui, ce n'est pas une question politique, c'est une question de foi.

J'aimerais qu'on puisse penser aujourd'hui du jugement dernier en se disant qu'on pourra

dire à Allah sallallahu alaihi wa sallam qu'on a tout fait pour faire connaître au monde

les injustices qu'on mise sur notre terre sainte, pour faire connaître au monde le souvenir

que notre haine nous donne de cette terre sainte, pour faire connaître au monde le courage

et la thème hérité des habitants de cette terre sainte aujourd'hui.

J'aimerais qu'on puisse croiser chacun de ces habitants, nos frères et sœurs aujourd'hui,

qui font face à l'arjustice, à l'oppresseur, qu'on puisse les croiser le jour du jugement dernier,

et même au paradis, et pouvoir garder la tête haute, pouvoir les regarder droit dans les yeux,

et se dire que nous ne sommes pas tombés dans la propagande, que nous avons fait notre maximum

pour faire connaître leur histoire, que nous avons fait ce que nous avons pu, tout ce qui était

en nos capacités, en notre pouvoir, pour que leur souvenir ne s'éteigne jamais. Quand on pense

aux habitants qui occupent la Palestine aujourd'hui, on pourrait résumer leur vie à une image,

une maison qu'ils occupent, dont ils sont propriétaires. Et là, quelqu'un entre dans la maison,

demanda à habiter une pièce sans ta permission. Il entre dans une pièce, il y habite,

puis après, petit à petit, il demande toujours plus de pièces, et il t'interdit d'accéder

aux pièces qu'il a prises. On parle toujours de ta maison, bien sûr. Et ensuite, tu te retrouves à

être enfermé dans le kajibie de la maison, l'endroit le plus petit. Et de là-bas, on te dit

que tu ne peux pas en sortir. Tu ne peux même pas sortir de la maison. On ne parle pas de sortir

seulement du kajibie. Et dans le kajibie, tu n'as pas accès aux commodités de ta maison. Tu n'as pas

accès à la nourriture qui est pourtant en train d'être cuisinée dans ta maison. Tu n'as pas accès

à l'eau qui sort du robinet de ta propre maison. Et bien sûr, de temps en temps, et même souvent,

on vient t'attaquer, te frapper, te taper, t'affamer à l'intérieur de ce petit kajibie qu'on t'a

laissé. Et si jamais tu te plains, si tu essayes de demander de l'aide, si tu arrives à demander

par la fenêtre à ce qu'on t'aide, eh bien là, on est en train de te dire, mais tu n'as pas honte

en fait. Tu n'as pas honte de ce que tu fais. Pourtant, tu es chez moi. C'est exactement ce qui se

passe aujourd'hui. Nous, à l'extérieur, nous sommes loin de cette terre sainte. Nous sommes loin,

mais pourtant, nous vivons la même chose. Considère cette terre sainte pour toi, comme une partie de chez

toi qu'on a occupé. Pas ta maison principale, ta résidence principale où tu vis, mais considère

toi comme un propriétaire de plusieurs maisons. Tu as plein de biens immobiliers répartis dans le

monde. Tu es ici dans un endroit de la terre, mais tu as des maisons un peu partout dans le monde.

Et bien considère cette terre sainte comme une de tes propriétés dont tu es loin. Tu ne peux pas

la gérer sur place, mais tu la gères à distance. Et là, tu apprends que quelqu'un a occupé donc

une partie de tes biens, donc une partie de ton immobilier. Il l'a occupé, il l'a saccagé sans ta

permission. C'est un de tes biens immobiliers qu'on a saisis pendant que tu étais loin. Et bien de la

même façon, qu'on l'a saisis de toi loin, de la même façon. Alors que tu es loin, c'est pour ça

d'ailleurs qu'on parle de Maciedal Aqsa, donc la plus éloignée de nos trois terres sainte. C'est celle

qui était la plus éloignée de Maca et Medin, mais elle n'en est pas moins sacrée. Et bien considère

que tu es loin de terres sacrées, mais ça n'en reste pas moins une de tes propriétés qu'on a

saisies. Qu'est-ce que tu ferais dans ces conditions-là ? J'ai envie de terminer cet épisode en te donnant

des pistes en fait, parce que lorsque l'on entend un souvenir, lorsque l'on parcourt des récits et

qu'on nous dit qu'il faut continuer de les faire vivre dans notre cœur, la première question qu'on

se pose c'est mais comment faire ? Et bien tout simplement en premier lieu, les doigts, la prière.

Et là je ne peux m'empêcher de penser au tahajjud. D'ailleurs j'avais consacré un épisode

à ça, une habitude précieuse pour apaiser nos cœurs, tahajjud, la prière de la nuit. Et on rappelle

la parole de l'Imam Asha, qui qualifiait à tahajjud la prière de nuit comme une flèche qui ne

rate pas sa cible. Et je trouve ça très beau, parce que tahajjud se prie la nuit. Rassoullallah

sallallahu ala sallam a entrepris le voyage vers Jérusalem vers Al-Aqsa la nuit. Et nous doigts,

c'est ce qu'on souhaite, c'est ce que je demande en tout cas, que nous doigts voyage et atteignent nos

frères et sœurs comme rassoullallah à voyager pour atteindre Al-Aqsa. Donc chaque nuit je peux

consacrer quelques minutes à faire voyager mes invocations vers le cœur de mes frères et sœurs

à l'autre bout qui occupe finalement des terres qui sont aussi les miennes et pour lesquels on

m'a pas demandé la permission pour les occuper et les saccager. Ce que je peux faire aussi,

c'est nourrir, préserver mon amitié avec mon Qur'an pour ne jamais oublier la place que cette

terre sainte a dans ma vie, dans nos vies à tous, car les lettres de notre Qur'an nous le rappellent

constamment la préciosité de cette terre sainte. Ce que nous pouvons faire aussi, c'est cultiver

l'amour pour cette terre en apprenant son histoire, en racontant, en ravivant finalement ce

souvenir par le partage dans notre famille, dans notre entourage et avec tous ceux avec qui on

peut discuter finalement. Si tu as une communauté, et bien c'est sur les réseaux sociaux ou ailleurs,

mais c'est le moment en fait, c'est le moment de propager, c'est le moment de propager le souvenir

et de leur aviver. Ce que nous pouvons faire aussi, c'est soigner notre cœur. Soigner notre

cœur en soignant nos manières, en soignant nos habitudes, nos habitudes de consommation par

exemple. Nos habitudes, ça englobe plein de choses, mais là par exemple on pourra parler de

notre consommation. Il y a quelque chose de très puissant qu'on peut faire, c'est le boycott.

Et quelque part, tu peux te dire, en tout cas moi c'est ce que je me dis, l'oppresseur prive

mes frères et sœurs, de la paix, la plus élémentaire. Et bien moi je priverai aussi

l'oppresseur de ce qui lui permet d'oppresser les miens. L'argent est le pouvoir, je vais le priver

d'argent pour le priver de ce pouvoir-là. Et ça je peux le faire sans voyager, je peux le faire,

de chez moi je peux le faire. Soigner notre cœur c'est aussi soigner l'opinion qu'on a dans

Allah, Allah n'est pas inattentif à ce qui se passe dans le monde. C'est pour ça d'ailleurs qu'il

y a un jour du jugement dernier. Pour que les vrais coupables soient jugés et punis, Allah ne laisse

pas faire comme certains peuvent penser, Allah ne laisse pas des enfants se faire tuer, Allah

a des comptes, il sait ce qu'il fait. Donc soignez mon opinion d'Allah et très

importante dans cette affaire. Une autre chose qu'on peut faire aussi c'est comme

Dhulqarnayn dans l'épisode précédent nous a appris. On ne va pas cesser finalement de chercher

des sabbabs comme lui, fa'atbah a sababah. On va continuer de chercher des sabbabs et on va

continuer d'utiliser ces sabbabs pour la justice et pour le bien comme Dhulqarnayn le faisait.

Je tiens vraiment à déposer cet épisode comme soutien indéfectible à notre terre sainte et

ses habitants, pour que en fait pas que pour aujourd'hui, pas que dans des temps de crise en

fait, pas dans des temps très tendus comme c'est le cas au moment où j'en ai juste l'épisode mais

pour que dans un an, comme dans dix ans, comme dans cent ans, l'amour pour cette terre que nous

devons avoir et bien pour qu'elle reste naturelle, pour que l'amour qu'on doit naturellement porter

à Jérusalem et ses alentours ne tarissent jamais. Et je termine avec une petite douceur. Dernièrement

je parlais justement de la Palestine, de l'Aqsa, de la Terre-Bénie, à mes enfants et mon fils m'a dit

qu'il a demandé à Ardallah Spannotallah en lui disant, il y a Ardallah, je ne peux pas prendre dans

mes bras mes frères et sœurs en Palestine et surtout les enfants, surtout ceux qui ont mon âge. Je

peux pas les prendre dans les bras pour les consoler et les réconforter de ce qui leur arrive.

Voyez un enfant finalement, il cherche à réconforter avec des choses à s'apporter. Pour lui,

un gros câlin, ça apporte beaucoup parce que c'est quelque chose qu'il aime beaucoup. Il me dit,

je lui ai dit à l'âge, je ne peux pas prendre dans mes bras tous ces gens que j'aimerais prendre

dans mes bras juste pour leur dire courage et juste pour les consoler et pour leur dire que je suis

avec eux. Et bien, je ne peux pas leur montrer mon soutien de cette façon-là parce que je peux pas

les prendre dans les bras. Mais j'ai demandé à Ardallah, y a Allah s'il te plaît, envoie

leur de ma part mon soutien et qu'ils le ressentent dans leur cœur. Fais de sorte en fait qu'ils

le ressentent la chaleur de mes bras en train de les prendre dans mes bras quoi. J'ai trouvé ça

très beau, j'ai trouvé ça doux et ça m'a fait un énorme rappel, comme quoi le rappel,

on le prend de partout, petit ou grand. Ça m'a fait un énorme rappel. Par rapport aux invocations,

les doigts, les doigts ce sont des étreintes qu'on envoie à ces Palestiniens. Ah, nos frères

et soeurs, mine de rien, c'est plus qu'une terre en fait, on ne parle pas d'un état,

on ne parle pas d'un pays, on parle d'une terre qui est aussi chère à nos cœurs que n'importe quelle

terre sainte de notre histoire. Et ce petit que je peux appeler mon fils car là le préserve m'a

rappelé ça à travers une petite invocation aussi douce et aussi simple que vouloir prendre dans

les bras ceux qu'ils considèrent être des siens. Nous demandons à Allah subhanahu wa ta'ala de

donner justice à l'oprimé et de juger sévèrement l'oppresseur. On demande à Allah

subhanahu wa ta'ala de ne jamais nous lasser, de faire durer et de faire vivre le souvenir de la

préciosité, de la sacralité, de la terre sainte. Aminir apel à l'ami.

continuer et être écoutée par le plus grand nombre. Je confie à Allah subhanahu wa ta'ala le soin

de préserver ta foi, ton honneur et ton coeur. Je te laisse à présent passer un bon moment avec ton

courant et je te dis à vendredi prochain pour un nouvel épisode. Salam alaikum warahmatullah.

Machine-generated transcript that may contain inaccuracies.

Il n’y a pas un fragment de cette terre sainte qui n’ait été foulé par un Prophète d’ALLAH.

Ses bordures sont bénies, son intérieur est sacré et son souvenir est intact dans notre Coran. Parlons-en donc, pour que la bénédiction de cette Terre reste pour toujours intacte dans nos coeurs.


« Gloire à Celui qui, de nuit, fit voyager Son serviteur de la Mosquée al-Haram à La Mosquée al-Aqsa, dont Nous avons béni les abords, afin de lui montrer certains de Nos signes. Certes, c’est Lui qui entend et qui voit clairement. » (Al Israa, ayah 1)


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Récitateur : Cheikh Saad Al Ghamidi


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