Coran de Ton coeur: #35 - Ces Femmes ! Hajar (RA), cette battante
Zaynab D. 9/29/23 - Episode Page - 1h 23m - PDF Transcript
beaucoup de femmes ont marqué l'humanité, et s'il n'y en a bien une, Carla a choisi
d'honorer avec autant de distinctions, c'est bien cette grande dame, Hager, Carla
s'osatisphédale, une battante digne d'une confiance totale en Hala, une ancêtre de
la meilleure qualité, à qui nous devons très certainement une belle partie de notre
islam.
Bienvenue sur Coran de ton coeur, le podcast qui t'aide à reconnecter ton coeur à ton
coeur.
Je suis Zeynab et je suis passionnée par les deux médecines indispensables à tout
du sur-terre, celle de l'âme et celle du corps, je suis donc enseignante de Coran
et interne en médecine générale.
Pour la plus de 10 ans maintenant que j'enseigne aux femmes à lire, à apprendre, à comprendre
et surtout à vivre leur Coran au quotidien en reconnectant leur coeur au Coran.
Car oui, j'ai la ferme conviction qu'un coeur connecté au Coran est capable de redistribuer
à tous les organes du corps l'amour pour Allah, l'envie de lui plaire et d'agir dans
le bien.
C'est pourquoi à travers ce podcast, je compte redonner chaque semaine un nouveau
souffle à diverses pans de ta vie au regard de ton Coran.
Prends ce temps pour toi et belles écoutes.
Assalamu alaikum warahmatullah, heureuse de te retrouver encore un vendredi pour ton
podcast Coran de ton coeur et pour cette édition, pour rester dans la même lancée
de ces figures si emblématiques dans notre Islam, eh bien on repasse du côté des femmes.
On avait abordé l'histoire, en tout cas l'histoire qui nous aignit directement à
travers notre relation avec le Coran en parlant de la première dame, notre mère Radija,
r.a.
Là on va parler d'une autre de nos mères, et d'à cette fois-ci c'est Hager, r.a.
Une femme que j'admire énormément et je pense que tu sais déjà pourquoi toutes
ces femmes là qu'on mentionne ici sont admirables et toutes ont une particularité,
une singularité.
Mais tu vas voir au fil de cet épisode, eh bien pourquoi est-ce que je l'admire autant
et à quel point elle a beaucoup, beaucoup, beaucoup de belles leçons qu'elle nous donne
juste à travers son histoire.
Et comme il y a beaucoup de choses à dire, eh bien on va commencer d'abord comme notre
habitude par nous délecter de la ayak qui a motivé l'épisode du jour.
Au Notre-Rab, j'ai établi une partie de ma descendance dans une vallée sans agriculture,
au sein même de ta maison sacrée, au Notre-Rab afin qu'ils établissent la solate.
Fait donc que se penchent vers eux les coeurs d'une partie des humains et nourriler de
fruits.
Peut-être seront-ils reconnaissants.
Tiré de Surat Ibrahim, ayah 37.
Alors là on va vraiment aborder l'histoire, en tout cas une partie de l'histoire d'une
dame incontournable dans l'histoire de notre islam.
On ne peut pas en fait penser à notre islam sans penser à elle, sans passer par son
histoire à elle parce qu'elle a une grande place dans notre islam, à chacun, à chacune.
Et on va voir la dame, cette grande dame, notre grande dame, ajarra dir laurana, qui
n'est autre que la deuxième épouse de notre prophète, notre père Ibrahim alaihi salam
dont la première épouse était Sarah, donc comme tu connais sûrement, et donc sa deuxième
épouse, hajarra, qui est aussi la maman lismaril, le premier nez parmi les enfants d'Ibrahim
alaihi salam à un âge avancé, et donc hajarra et sa mère.
On ne va pas trop s'étaler sur l'histoire, c'est-à-dire l'origine d'où elle vient,
pas que c'est pas important, mais ça je te laisse faire tes recherches, sinon on risque de passer
un épisode biographique et c'est pas l'objectif. Tout ce que je peux te dire pour commencer,
pour te mettre le contexte, c'est que hajarra était issu d'une très noble lignée, une lignée de
roi égyptien, donc elle était la fille d'un roi égyptien. Par plusieurs situations, procédées,
guerres, elle a été faite captive d'un roi injuste qui lui-même offert à Sarah l'épouse
de Ibrahim alaihi salam. Là aussi je te renvoie à l'histoire, un roi hyper injuste qui avait
tenté d'attenter en tout cas à la dignité de notre mère Sarah, première épouse d'Ibrahim
alaihi salam, lorsqu'il s'est rendu compte qu'il ne pouvait rien contre elle et qu'elle était
protégée par son rabbe, Allah swt. Il a arrêté de lui tourner autour, il a arrêté de lui faire
des avances malsaines et engage justement de son pardon et de sa considération, il lui offert
plein de présents et dont dans ces présents-là il y avait cette esclave qui était autre que
Hajr radiallah, qui bien sûr a été affranchie et devenu une compagne de vie pour Sarah et la
deuxième épouse après de Ibrahim alaihi salam. Donc il y a quand même un background assez important,
assez conséquent à notre chère Hajr radiallah. Et là avant de tout dire, avant de plonger justement
dans pourquoi est-ce que j'admire autant cette femme, pourquoi est-ce que nous devons tous l'admirer
autant, eh bien je vais juste poser une question de raconter une histoire, de laisser imaginer pour
qu'on puisse comprendre par quoi elle est passée. Alors, assieds-toi bien, pose-toi et imagine. Alors
tu es une femme, tu as un époux, tu as un garçon. Alors imagine que ton mari s'appelle et te dit de
t'habiller, de te préparer que vous allez sortir avec bébé. Donc là, tu t'exécutes, tu t'habilles,
tu te prépares et là, vous montez en voiture. Tu ne sais pas où vous allez mais tu suis. Après
tous c'est ton époux, tu as confiance, il ne peut pas t'amener quelque part de ne pas se dépasser
puis c'est sûrement une surprise mais il ne dit rien. Et là, vous montez dans la voiture,
vous partez, vous allez loin, loin, loin. Là, tu ne reconnais pas les lieux, tu ne sais pas dans
quelle ville tu es et là, vous atterrissez au milieu de nulle part. Il n'y a rien, rien, rien,
il n'y a pas de... Il n'y a que du gravat. Vraiment, il n'y a rien. Et là, une zone qui est vraiment
complètement déserte, il n'y a personne. Si tu cries, personne t'entendra. Il n'y a rien,
il n'y a pas de restaurant, il n'y a pas de... Il n'y a pas de station essence, il n'y a pas de
point d'eau, il n'y a rien. Et là, ton époux te demande de descendre de la voiture, de prendre
bébé, tu descends, il descend, bébé, descend dans tes bras et avec toi. Toi, tu te demandes un peu
pourquoi et voilà, il ne répond pas et là, il s'en va. Il s'en va, il te laisse juste un sac avec,
voilà, il y a de la nourriture de sang, de l'eau, il s'en va, il se retourne, il remonte en voiture. Et
toi, tu les coures après et tu lui dis mais pourquoi tu fais ça ? Tu vas où ? Qu'est-ce qui se passe ?
Et là, ton époux répond, je remplis un devoir qu'Allah m'a donné. C'est Allah qui m'a demandé de
faire ça en fait. Et là, il s'en va. Donc, je te laisse digérer ce que je viens de te raconter
parce que si on imagine la scène, c'est traumatisant, c'est stressant, c'est... ok. Là tout de
suite on se dit, j'espère que mon époux ne me fera jamais ça. C'est ce que tu dois sûrement te dire.
Et l'histoire peut être imaginée aussi par un homme. Un homme peut imaginer la scène en se disant
si lui devait dire ça à son épouse. Donc, imagine un homme là tout de suite qui imagine qu'il dit
tout ça à son épouse, qu'il l'abandonne là, il ne parle pas, il l'emmène ici, etc. Et bien,
là, tout ce qui vient de se passer, ce scénario-là que j'ai, que je t'ai raconté,
je n'ai pas monté de toute pièce. Je me suis fortement inspirée par une histoire que tu connais,
déjà, qui n'est pas une légende, qui n'est pas une histoire comme ça qu'on raconte dans un livre,
c'est l'histoire de notre mère à âgeur, r.a., et de son époux. Notre père, Ibrahim,
alai salam, et leur fils, petit garçon, bébé même, Isma'aïla alai salam. Et c'est exactement
ce qui s'est passé. Là, cette fois-ci, on va parler d'une vraie histoire, une histoire que tu connais
sûrement, elle est connue, elle est célèbre. Mais ici, j'ai envie de la raconter, pas pour que
tu racontes, elle a fait ça, il s'est passé ça, il lui a répondu ça, bien que c'est très important.
Là, le but, c'est vraiment de s'attarder sur ce qui a fait d'elle une grande dame, ce qui fait
d'elle qu'elle est admirable. Et les leçons à tirer, la réflexion qu'on peut en tirer et en quoi,
encore une fois, c'est pertinent pour notre vie. Rappelle-toi, c'est l'objectif d'ailleurs de ce
podcast, de faire vivre les préceptes du Quran dans ton quotidien. Et là, c'est une belle occasion,
encore une fois de le faire à travers cette grande dame. Et ce qui est beau dans son histoire,
c'est que ça répond à énormément de questions, des questions émotionnelles, des questions spirituelles,
des questions psychologiques, des questions même existentielles en réalité, des questions que
les gens se posent quand il leur arrive quelque chose, quand il leur arrive un malheur, une
difficulté, et qui se disent « Mais pourquoi est-ce que c'est à moi que ça arrive ? Mais
qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? Elle est où la bonté d'Allah ? »
Sohanallah, plein de questions comme ça, au lieu finalement de tirer des leçons et au lieu d'analyser,
au lieu de tirer profit de ce qu'Allah Sohanallah nous envoie, on questionne,
même on questionne en fait le fait qu'Allah nous ait envoyé ceux qui finalement nous auraient
plutôt servi à grandir. Et quand on regarde en fait le déroulé des choses et surtout la conclusion,
on se dit « Oui c'est d'un mauvais question à se poser, la question à se poser c'est pas
« Allah pourquoi ? Pourquoi moi ? Pourquoi tu m'en vois ça ? Mais plutôt, qu'est-ce que je vais
devenir après avoir traversé ça ? Est-ce que je vais être quelqu'un de grand, de plus grandi,
de plus mature, de plus reconnaissant, de plus riche ? Ou est-ce que finalement je reste à faire du surplace
et à me dire « Mais pourquoi ? Pourquoi déjà ? Pourquoi à la base ? La question c'est pas
pourquoi, la question c'est comment je vais faire ? » Et pour nous répondre, pour nous aider
Allah Sohanallah, ne se contente pas de nous envoyer des épreuves, des challenges, des examens,
des difficultés, il nous donne également la solution qui va avec, il nous donne des exemples,
il nous donne comme des indices. C'est comme si on te donne une devinette très difficile et on te
donne un indice, sauf qu'à la nous donne plusieurs indices et c'est des indices très suggestifs.
Ces indices-là, ce sont les histoires, les messages qu'il envoie à travers ses messagers,
à travers ses envoyés, à travers ses hommes et ses femmes sages et on aurait tort de ne pas
s'en saisir. Donc revenons-en à l'histoire de notre père Ibrahim al-Islam et de son épouse. Alors
Ibrahim al-Islam, c'est lui, c'est lui ici, l'équivalent de l'époux qui a pris sa voiture,
qui a déposé sa famille dans un endroit désert et qui se retourne pour partir. Ibrahim al-Islam,
il en est son épouse, haja, j'aurais dit Allah Wanaha, dans une vallée, avec leur bébé bien
sûr, où il n'y a rien, une vallée déserte, complètement déserte et il s'est en étalée en
fait, il les a déposés là. Sans dire mots vraiment, il n'a rien dit depuis le moment où il est sorti
avec eux et jusqu'au moment où il se retourne, il se retourne, il part et il ne se retourne pas.
Et Hajjad qui court vers lui et qui lui pose la question, qui lui dit mais oh Ibrahim va-tu
nous laisser en fait dans cette vallée seule où il n'y a rien et où il n'y a personne et aucune
compagnie dont on pourrait se réjouir ? Ibrahim al-Islam n'a pas répondu. À la réitérer la
question, il n'a pas répondu. Et elle a compris le message en réalité. Donc au lieu d'insister,
elle lui a posé une autre question et lui est demandé. Est-ce Allah qui t'a ordonné de faire
ça en arabe ? Allah al-Ladhi al-Amar al-Kabihad. Donc là même dans la sonorité en arabe on voit
en fait que c'est qu'elle pose une question solennelle. Est-ce Allah ? En gros elle insiste sur Allah,
est-ce Allah qui t'a ordonné de faire ça ? Et Ibrahim al-Islam finalement la seule parole
qu'on entendra de lui, il répond oui naam. C'est tout. Et à Hajjad de répondre,
il ne nous négligera pas. Et ça c'est un hadith, cette conversation c'est un hadith rapporté dans le
recueil Buhari. Et c'est très marquant cette phrase en fait. Cette déclaration qu'elle a fait,
cette réponse, je la trouve, mais d'une beauté, d'une grandeur sans nom en fait. Elle répond
calmement. Donc comme c'est Allah en gros qui te ordonne ça, alors il ne nous négligera pas. Et
Daya'a c'est le verbe qu'elle a envoyé donc qui est traduit par négliger, qu'il ne nous négligera
pas en parlant d'Allah subhanahu wa ta'ala il est très très lourd de sens. La racine Daya'a ça
veut dire vraiment négliger, abandonner, gaspiller, égarer. Donc c'est comme si il a dit Allah ne
nous négligera pas, il ne nous gaspira pas, il ne va pas nous abandonner, il ne va pas nous laisser
allégarment. Et c'est tout, elle retourne là où Ibrahim al-Islam la déposait, là où il l'a
accompagné et là où il s'est retourné, elle est retournée là-bas avec son bébé. Et Ibrahim al-Islam
qui ne se retourne pas et qui s'en va. Là on voit bien qu'il n'a pas fait ça de son plein gré,
Ibrahim al-Islam avec la personnalité qu'on lui connaît. Allah subhanahu wa ta'ala le mentionne
souvent dans le Quran par sa douceur, par sa bienveillance. Il n'a ibarahim al-Ahwa al-Halim.
Vraiment à chaque fois qu'Allah subhanahu wa ta'ala parle de lui, il liste toujours cette mention de
Ibrahim al-Islam qui a le cœur tendre, qui se soucie des autres. C'est quand même un prophète qui
avait un père idolâtre, un père qui fabriquait des idols, un père qui l'a menacé à plusieurs
reprises par rapport à sa croyance, Ibrahim al-Islam, et il n'a cessé d'invoquer pour son père de lui
faire le rappel, de lui faire l'Ada'wah avec bienveillance, de l'appeler al-Islam avec bienveillance
jusqu'à ce qu'Allah subhanahu wa ta'ala lui demande de ne plus demander pardon pour son père
car il est égaré, il n'y a plus rien à faire pour lui. Ibrahim al-Islam s'était arrêté à ce moment-là.
Et bien on parle de ce prophète-là. En fait, s'il était comme ça avec ses ascendants, que dire de
ses descendants qui dépendent de lui, que dire de son épouse, si on cherche un homme, qu'on passe
à côté d'Ibrahim al-Islam, eh bien il faut qu'on sache qu'on a trouvé, qu'on est arrivé à
destination. Il est l'exemple même de la qawam attitude. On ne peut pas lui reprocher de ne pas être
qawam puisqu'il l'était. Donc il faut imaginer l'état de son coeur, l'état de ses émotions
quand il doit laisser sa famille derrière lui sans se retourner. Ibrahim al-Islam,
c'est très beau et c'est l'Aya justement qui a motivé l'épisode du jour. Après, la seule parole
qu'il a dit, oui, na'am, quand il lui répond que c'est bien Allah qui lui a ordonné de faire ça,
quand il s'éloigne, eh bien là, seul avec Allah, il formule une invocation et c'est capturé. Dans
cette Aya, qui s'adresse à Allah, il discute avec Allah. Donc là on reconnaît bien Ibrahim al-Islam,
Khalilullah l'a mis intime d'Allah qui s'adresse à son robe et qui dit au notre robe, j'ai établi
une partie de ma descendance dans cette vallée sans agriculture ou sans même de ta maison sacrée.
Donc là, il fait un constat d'effet. Il ne se plaint pas à Allah, il lui dit juste et Allah sait,
c'est Allah qui lui a demandé, mais c'est comme si il confirmait, Allah tu m'as demandé de faire ça,
bien je l'ai fait. Voilà je l'ai fait, je les ai établi ici et il ne se plaint pas,
mais il décrit la situation. Je l'ai laissé dans une vallée sans agriculture, il n'y a rien ici,
c'est le désert, il fait chaud, c'est au milieu de nulle part. Mais il mentionne au sein même de
ta maison sacrée parce qu'il sait qu'ici, il y a les fondements en fait de la maison sacrée donc
de la carbas et ici, plus tard qu'avec son fils, il va construire la caraba. Et bien là il répète
encore au notre robe et regarde aussi comment il ne dit pas à mon robe. Dans cette page-là de
surat-e-brahim, c'est une page entière où il émet plusieurs invocations et il alterne entre
haut mon robe et haut notre robe. Et là ici en appelant notre robe, c'est très beau parce que
lorsqu'on est seul à demander quelque chose et lorsqu'on est plusieurs à demander quelque chose,
ça n'a pas la même poignée. Quand plusieurs personnes demandent la même chose vienne,
c'est pour ça que dans les entreprises il y a des syndicats, s'il y a une seule personne qui vient
se plaindre au boss. Il a moins de chance d'être pris au sérieux, d'être écouté en tout cas
qu'on fasse une action forte et des réformes, etc. Quand une seule personne parle, un ouvrier
l'embedat, mais si un syndicat se soulève, si une masse de personnes se manifeste, là on a tendance
à écouter plus. Ibrahim, à l'Islam, juste avec une formule, il crée en fait cette dynamique-là.
C'est une des raisons, il y a beaucoup d'autres raisons pour lesquelles il dit tant au nous,
tant au jeux. Et là, je pense qu'en lisant les différents tafassirs, tafsirs et exégesses de grands
savants, à ce sujet tu auras un panel de plusieurs explications. Mais parmi elles, il y a celle-là,
pour ne citer que celle-là. Et c'est beau en fait. Ibrahim, à l'Islam, c'est comme si il se donne
plus de chance en fait. Il met toutes les chances de son côté en disant, il y a Allah au notre robe,
en disant, notre robe, nous, à nous tous, moi, ma descendance des serviteurs, et bien il se répète
au notre robe afin qu'il accomplisse, qu'il célèbre, qu'il établisse la salate. Et là,
je trouve ça magnifique qu'il relit cet épisode-là. Cette situation pas facile, il ne perd pas le nord
en fait. Il ne s'égare pas de la base, son objectif de base. Et là, il faut se rappeler les paroles
de notre cher L'Ukman, à l'Islam, lorsqu'il disait Waqasrid fi Mashiqa, donc tempère et de la
droiture dans ta marche, ta démarche et un objectif clair. Ibrahim, à l'Islam, ne perd pas son
objectif clair, l'objectif qu'il donne à cette action-là, parmi eux en tout cas, il y a le fait
d'établir la salate. Là, je les établie là pour qu'ils accomplissent, ils célèbrent, ils établissent
la salate, eux et leur descendance. C'est ça l'objectif. Je les ai mis là, je les ai établi
là pour qu'ils établissent un lien avec toi et à robe, parce que c'est ça qui va faire en fait
que ma communauté, la communauté de l'Islam va perdurer, va réussir à l'examen, à la fin et va
retrouver le chemin du paradis. Ça ne pourra pas se faire sans l'établissement de la salate. Et la
salate n'est autre qu'un lien avec Allah. Salate, c'est le lien qu'on a avec Allah, c'est cette
conversation qu'on maintient avec lui pour notre salut. Ibrahim, à l'essalame, rappelle ça.
Et ils continuent en disant, y a Allah fait que ce penche vers eux les coeurs d'une partie des
êtres humains, une partie des gens. Et nous, il est de fruits, peut-être qu'ils seront reconnaissants.
Donc là, il y a beaucoup d'informations ici. Je pense qu'elle est à elle toute seule. Elle pourrait
faire des heures et des heures. Personnellement, quand je fais tout le temps mes tours, en tout cas
de tout à d'abord l'étude du Quran, quand j'arrive, je me rappelle que quand j'ai été
arrivé sur ce verset, j'ai passé beaucoup de temps, beaucoup de temps, plusieurs jours,
juste sur cette ayah-là parce qu'elle était, elle était trop riche pour moi, trop riche,
elle allait la découper. Donc là, j'essaie de la faire mon langue et parce que je prends un axe en
particulier de cette ayah. Mais si on devrait prendre plusieurs axes, et bien y a de quoi écrire
un livre juste sur cette ayah, comme beaucoup d'ayah du Quran d'ailleurs. Mais du coup, on va garder
notre axe à nous, notre objectif clair là pour cet épisode. Ibrahim al-Islam évoque quelque chose
de très important quand il dit, il demande à Allah swt de faire que des gens finalement viennent à
eux. Il dit, Fajr al-F'idatam minna sitha hui ilayim. Donc déjà, quand il parle des
coeurs, des gens, là il ne parle pas de F'idat, il aurait pu dire qu'olub, les coeurs. C'est un
verbe qu'on a plus l'habitude d'entendre pour dire le coeur. Al-Qalb, le pluriel qu'olub. Ici,
il a dit F'idat, le pluriel de Fuhad. Et je pense que j'en avais parlé dans un épisode,
mais bon je vais faire un petit rappel. Il y a deux mots donc qui servent à dire coeur. Quand
Al-B, employé, ou plutôt on va parler de Fuhad, F'idat, le pluriel, quand c'est employé, c'est
lorsqu'on parle essentiellement de la partie émotionnelle du coeur. C'est-à-dire quand les
émotions telles que la colère, la tristesse, la joie, lorsqu'ils sont en excès, lorsqu'ils sont
très importants. Là, on va parler du coeur dans sa qualité de Fuhad. Donc lorsqu'on parle de Fuhad
ou F'idat, le pluriel, on ne parle pas de la fonction pulsatile du coeur, de la fonction vitale
du coeur, de la fonction du coeur comme une pompe en fait qui va redistribuer dans le corps,
le sang et tous les molécules qu'il doit véhiculer. On va parler du côté justement d'émotions
débordantes du coeur. Lorsqu'on va parler de Kalb, Kalb on peut dire que c'est le terme
générique. Il y a le généraliste, il y a le spécialiste. Dans la spécialité, on va parler
de Fuhad. Dans le général, on va parler de Kalb. Et Kalb, quand on entend parler de Kalb, c'est
à la fois sa fonction pulsatile, sa fonction organique et aussi sa fonction émotionnelle,
mais tant que ça n'atteint pas certaines proportions. Et là, le fait qu'Ibrahim,
al-Islam, mentionne Fuhad, il fait appel à l'émotion des gens. Et là, le verbe aussi qui
dit que ce penche vers eux, le coeur de ces gens-là, il utilise le verbe qui est à la racine,
donc, c'est impressionnant qu'il est employé ce verbe-là. Parce qu'Ahawa ici, ça veut dire
se pencher aimé passionnément. Il y a vraiment, même dans certaines poésies de l'arabe ancien,
ou bien dans certaines paroles, c'est même un verbe qu'on va employer pour parler de choses
indécentes, entre guillemets. C'est un désir profond, d'accord ? Si c'est employé dans un certain
contexte, ça peut avoir une autre connotation. Ici, bien sûr, dans la bouche d'Ibrahim,
al-Islam, ça ne peut être qu'une bonne signification. Et ici, c'est vraiment la signification de
l'amour passionné, l'amour qui est riche, l'amour qui est vraiment, qui est débordant. Donc il appelle
une partie, une certaine partie, enfin une partie précise du cœur de ces gens-là, et qu'en
plus, il insiste en disant que ces cœurs-là se penchent vers eux, vers eux et vers surtout vers
la maison sacrée, d'accord ? Et ça, c'est une partie très importante, en fait, dans l'histoire
de l'Islam. Et aujourd'hui, lorsque tu vois l'âma de gens, les millions, les milliards de personnes,
qui convergent vers la Mec pour accomplir le pèlerinage, le petit, le grand, donc elle
umbra et elle hage et ceux qui vont y habiter, ceux qui y commercent, ceux qui vivent, etc.
Eh bien, on comprend en fait qu'Ibrahim al-Islam, ça doit, elle a été plus qu'exhaussée,
effectivement. Il y a quelque chose de magnétique lorsque on approche les villes sainte, la Mec,
Medine. Il y a quelque chose de passionné, en fait. Il y a un désir profond d'attachement à ce lieu.
C'est la doigt d'Ibrahim al-Islam qui opère jusqu'aujourd'hui. Donc Ibrahim al-Islam,
ça doit complète. Donc il sent qu'on est certes allé sans se retourner, il a certes laissé sa famille
comme ça derrière lui, mais la doigt qu'il a fait, en réalité, il leur a laissé de grandes
provisions. Et j'ai envie de dire que lui et son épouse se sont séparés physiquement à ce moment-là,
mais ils sont restés unis par leur amour, par leur confiance totale en Allah. Il en faut,
en fait, il en faut de la confiance totale en Allah pour laisser sa famille ici et là sans se retourner,
sans dire maux. Et il en faut une confiance totale en Allah pour accepter en tant qu'épouse d'être
laissé seule par son époux ici comme ça et sans broncher, en fait, sans dire un mot après l'autre.
D'accord ? Aujourd'hui, je sais pas si beaucoup d'entre nous, femmes, auraient supporté la
situation, auraient accepté. Je ne pense pas. Alors pour en revenir à Hajj spécifiquement,
donc cette femme, elle est là, elle est toute seule avec son fils, avec un petit sac de quelques
provisions parce qu'ils peuvent pas porter trop de choses forcément et une gourde d'eau. Et
Al-Asrana nous raconte qu'elle allait être Isma'il al-Islam encore à ce moment-là, donc c'est un
nourrissant. Et donc elle est là à la nulle part où aller. Et finalement on se dit que son époux qui
était censé prendre soin d'elle, s'occuper d'elle comme un kawam, finalement, le fait, il l'a laissé
là. La nourriture qu'elle a va pas durer, l'éternité, l'eau, pareil, il faut qu'elle mange,
il faut qu'elle boive pour avoir assez de lait pour pouvoir nourrir son bébé parce que lui du
coup ne peut pas manger, ne peut pas mâcher et l'eau c'est pas ça qui fait tenir un bébé, il
lui faut le lait, il lui faut du lait, le lait de sa maman, donc ça ne va pas durer éternellement.
Et puis ça finit par se tarir tout ça. Il n'y a plus d'eau, il n'y a plus une goutte d'eau dans sa
gourde donc elle peut plus boire, elle s'assoie à elle-même, elle n'a plus de quoi manger et donc
son bébé, elle le regarde, heure après heure, jour après jour, en train de s'exclamer, de pleurer,
il y a certaines paroles de sa maman qui disaient qu'il poussait des cris de, c'est plus de
familles mais d'agonies en fait tellement, tellement il avait faim et je sais pas en tant que mère,
si tu es maman, au moment où tu m'écoutes, si tu as déjà entendu les pleurs de ton bébé, si tu as
déjà du vivre en fait, les pleurs d'un bébé qui n'a pas mangé depuis des heures, j'ai pas des jours,
des heures. C'est pas le même pleur, c'est pas le même pleur celui-là qu'un pleur d'un bébé qui
demande à ce que ça accouche à changer ou qui se réveille au milieu de la nuit parce qu'il a
faim ou bien juste pour te dire je suis réveillée, c'est pas le même pleur en fait et bien elle
c'est ce pleur-là qu'elle a dû supporter et vivre en fait. Et à ce moment-là précis,
vous pensez vraiment à ce moment-là précis, la majeure partie des gens à sa place aurait commencé
à douter, à douter de même, à douter d'Allah, à douter de leur époux, à douter de, à remettre
en question leur existence même et petit à petit le désespoir qui s'installe et des espoirs ça
fait penser à Iblis, à Chaitan donc Iblis pour rappel, ça veut dire celui qui a perdu espoir,
celui qui est désespéré. Iblis déjà juste par son prénom ça veut dire le désespéré donc
beaucoup auraient pu tomber là-dedans, ça n'a pas été le cas de Haja, je trouve qu'elle a été
très forte et qu'elle a été très, là je spoil, normalement tu connais l'histoire mais si tu
connaissais pas l'histoire je spoil un peu, je disais qu'elle a été très courageuse, très digne
parce que elle ne s'est pas contentée de mots en fait, il y en a beaucoup qui disent oui j'ai
confiance, j'ai confiance mais ça reste des mots. Elle, elle a parlé, elle a dit quelque chose à
Iblis, elle a ma son époux, elle lui a dit alors il ne nous négligera pas et après elle a arrêté de
parler, elle a arrêté de courir après son époux, c'est comme si elle lui disait c'est bon maintenant
tu peux retourner, c'est là qui t'a demandé de faire ça, oui alors il nous négligera pas ça y
retourne, c'est comme si elle lui disait c'est bon, soit confiant, je suis entre deux bonnes mains,
et bien ça c'était la parole, elle n'a pas fait que la parole, elle est passée à l'action,
en fait elle a compris que le fait de dire Allah ne nous négligera pas, et bien c'est pas ça qui
va faire que sa difficulté va disparaître, sa difficulté n'a pas disparu quand elle a prononcé
cette parole, au contraire elle n'a fait que commencer, donc la parole c'est un constat qu'elle a fait,
elle a attesté d'une chose, puis elle a mis en pratique la chose, là elle s'est levée,
elle a commencé à chercher, quand elle a vu son fils qui pleurait, qui a gonisé dans ses pleurs,
à cause de la faim, à cause de la soif, et bien elle l'a posé au creux de la vallée,
et là elle a commencé à passer l'action, à marcher, à courir entre Safa et Maroi,
donc elle a marché vers Safa dans le but finalement de trouver quelque chose ou quelqu'un,
et puis elle est redescendue et repartie vers Maroi de l'autre côté, et note bien que si tu as
déjà fait la rambra ou le hadj et tu as été dans les lieux saints à la mec, aujourd'hui on fait
le Sa'ri, parce que l'action de faire le trajet entre Safa et Maroi s'appelle la Sa'ri, donc le Sa'ri
d'aujourd'hui n'a rien à voir avec celui que notre mère, Gerd, a fait, nous le notre on le fait,
c'est climatisé, le sol il est bien fait, les monts ils sont pas tranchants, c'est pas aussi
creux que la vallée comme elle était, là c'est un Sa'ri confort comparé à elle, elle la distance
c'était pas la même chose, quand elle grimpait c'était pas la même chose, elle était sous le
soleil brûlant, elle avait soif, elle avait faim, elle était fatiguée et pourtant elle fait le
trajet et elle avait un bébé qui l'attendait là-bas, donc elle devait faire abstraction des pleurs de
son bébé, de la situation, de sa propre fatigue à elle-même et chercher et prêter l'oreille pour
être sûr, est-ce qu'elle entend quelqu'un ou pas, elle était tellement fatiguée qu'elle croyait
entendre des voix et elle faisait le trajet ainsi de suite, donc elle marche vers Safa, elle regarde,
elle faut imaginer en fait, il y a quelqu'un, elle crie au loin pour savoir s'il y a quelqu'un,
si quelqu'un peut-être va répondre et l'entendre, venir vers elle, elle ne voit rien,
elle n'entend rien, elle dévale, elle fait de l'autre côté et ainsi de suite, 7 fois, c'est énorme,
je pense que juste une fois, juste un an en allait en fait, c'est beaucoup plus fatiguant que les 7
que nous nous faisons aujourd'hui, les 7 à l'air retours que nous faisons aujourd'hui, sont plus
légers qu'un seul qu'elle a fait et elle en a fait 7 avec la condition dans laquelle elle était et
avec un bébé qui pleure et qui l'attend et là à ce moment-là, enfin à tout moment en fait,
au bout du deuxième tour, troisième tour, elle aurait pu abandonner, elle aurait pu se dire stop,
j'arrête, j'ai plus d'espoir, c'est fini, non, elle n'a pas fait, elle n'a pas fait, elle ne s'est
pas arrêtée et quand elle fait ça pour la 7e fois, là, là elle croit entendre une voix et elle
appelle, elle dit, je crois entendre une voix, donc qu'est-ce que tu as pour m'aider en parlant
à cette voix-là et là elle se retournait, elle voit un ange, un grand ange qui frappe le sol avec
son aile et commence à jaillir de l'eau, donc fameuse ames ames et son fils Ismaïle, donc
vraiment juste au pied de son fils Ismaïle et là elle dévalle, elle dévalle la montagne et elle
descend donc là, je ne sais pas si ça te l'a déjà fait, quand tu peux être fatiguée, courir,
en tout cas faire une action très fatiguante et quand tu sais que t'as bientôt réussi,
t'es bientôt à la ligne d'arrivée, tu entrevois la fin, là tu arrives à retrouver un peu de force,
tu sais pas d'où ça vient, mais tu retrouves un peu de force et tu as la force de faire un sprint,
c'est ce qui lui est arrivé et là elle a commencé justement à creuser, donc vraiment elle était
dans l'action jusqu'au bout, elle ne s'est pas arrêtée là, il y a de l'eau et puis c'est tout,
elle a commencé à faire une sorte de bassin en fait autour de cette source justement pour
ne se soit pas plat et que ça s'éparpille partout, donc elle s'est dépêchée de creuser avec ses mains
et quand elle a fait ça avec sa main aussi, elle a rempli sa gourde, elle a pu boire,
elle a pu avoir instantanément du coup de quoi donner à son bébé, elle a pu l'allaiter,
elle a pu le rafraîchir, se rafraîchir et justement l'eau jaillissait tellement,
elle avait tellement peur que c'était elle qu'elle avait dit Zem Zem, il y en a qui disent
qu'elle a dit Zom Zom, ça dépend en tout cas de ça, de son dialecte à cette époque mais en tout cas
elle avait dit Zem Zem mais c'est ça qui avait donné le nom au puits Zem Zem justement,
donc c'est au béni qui ne t'arrive pas depuis cette époque et qui jusqu'à aujourd'hui c'est
une source en fait qui est intarissable, elle s'arrête pas et de au moulinageur jusqu'à
maintenant, est-ce que tu peux compter le nom de personnes qui ont bu de cette source,
le nom de générations qui ont traversé le temps et qui ont bénéficié de cette source,
je sais pas, c'est pas comptable, on peut pas compter ça et bien c'est cette source-là Zem Zem
qui a fait tout ça et aujourd'hui encore on s'en sert à Makka et on s'en abreuve et ça ne t'arrive
toujours pas et donc elle a bu, elle a bu son bébé a bu, elle a allaiter son enfant et l'ange lui a
dit, donc au moment justement où elle était en train de se dépêcher pour que la source ne
se, voilà, ne s'éparpille pas, et bien cet ange lui a dit, lui a dit, n'est pas peur d'être
négliger car c'est l'endroit sur lequel la maison d'Allah sera construite par ce garçon
et son père et Allah ne laissera jamais négliger son peuple, ses gens, ses gens à lui.
C'est beau, ça c'est un hadith de Buhari, si tu veux retrouver cette conversation de cet ange
avec Umunahajar et là je fond complètement parce que normalement les paroles de cet ange sont
censées te rappeler les paroles de quelqu'un. Donc quand Umunahajar a dit à son époux,
Ibrahim al-Islam, alors il ne nous négligera pas en parlant d'Allah. Est-ce Allah qui t'ordonne
de faire ça ? En gros de nous laisser ici sans rien, sans personne, quand il répond oui,
elle dit alors il ne nous négligera pas, et bien là je reprends les mêmes paroles, n'est pas peur
qu'Allah ne néglige pas en fait ses gens. Donc c'est époustouflant en fait, c'est époustouflant
là, on a action, réaction, action de Haja, Allah réagit, mais avant qu'Allah réagisse, il faut
agir, et pour agir il faut avoir confiance en Allah, parce que quand on n'a pas la confiance en Allah,
il ne nous insuffle pas cette énergie, cette force, cette envie d'agir, d'accomplir, et quand on
a accompli rien, il ne se passe rien. Donc Oumona al-Ajar, elle a fait suivre cette action,
cette parole pardon, de Allah ne nous négligera pas, elle l'a fait suivre d'une lutte physique,
une lutte d'abord émotionnelle, une lutte physique, une lutte psychologique, une lutte envers elle-même
en fait, une lutte même existentielle, là elle jouait son existence effectivement, elle jouait,
et la vie de son fils était en jeu, et sa vie à elle aussi, d'accord, donc elle n'avait rien,
mais faut imaginer si elle n'avait pas trouvé cette source d'eau, ce serait une question de jour
en fait, avant que tout le monde meurt dans l'histoire, mais elle savait qu'il y avait une faïda, qu'il
y avait une beauté derrière cette action-là, et la confiance qu'elle a eue en Allah, je ne sais pas en
fait ce qu'on, enfin, je n'arrive pas à imaginer son étendu, pour pouvoir agir comme elle l'a fait,
faire un sang faute comme elle l'a fait, je ne sais pas comment elle a fait en fait,
elle a eu confiance en Allah, elle s'est abandonnée à Allah, je pense que si on devait l'imager aujourd'hui,
ce serait comme si on te demandait de faire un saut à l'élastique sans élastique,
c'est comme si on te mettait tout en haut d'une falaise, mais vraiment tout en haut,
et on te dit de te jeter dans le vide, et attention, il n'y a pas le parachut, il n'y a rien,
il n'y a pas le harnais de sécurité, je ne sais pas quoi, il n'y a rien, on te dit juste,
fais-moi confiance, je pense que la confiance en Allah, si on veut la mesurer dans la situation
de réagir, allez, assalaamu alaikum wa rahma'allah, c'est ça, c'est de te jeter dans le vide,
mais fais-moi confiance, fais-moi confiance, jete-toi dans le vide, donc c'est exactement ça,
je vais entendre une fois la parole justement d'un homme sage qui avait dit ça, il avait dit que l'être
humain a l'habitude de dire, quand je verrai, je croirai, il y a la montre moi et je vais te croire,
sauf qu'à la ce qui nous demande, c'est croire en moi et je te montrerai,
c'est différent, c'est pas le même ordre, croire en moi et je te répondrai, je te montrerai,
et pas à ce qu'on a l'habitude justement d'entendre ou de croire, c'est montre moi et je te croirai,
donc rappelle-toi toujours ça, avec Allah l'équation elle change, croire moi et je te montrerai,
c'est dans cet ordre-là, et bah Hager elle a très bien compris,
elle a fait confiance à Allah, elle a retrouvé ses manches et elle a lui a montré, lui a montré
qu'il ne la négligera jamais, ni elle ni sa descendance, et ce qui est beau c'est que
elle elle a eu de, une très bonne opinion d'Allah Subhanahu Wa Ta'ala, elle a eu de belles attentes
d'Allah Subhanahu Wa Ta'ala à travers cette parole, Allah ne nous négligera pas, ça c'est vraiment
avoir une belle attente d'Allah Subhanahu Wa Ta'ala, et bien Allah non seulement, enfin
il n'a pas seulement répondu à ses attentes, il a répondu ou de là,
tu sais cette image de cette source de Zamzam qui ne tarie pas, qui dépasse les limites de
ce que tu pouvais imaginer, bah c'est pareil, elle elle voulait juste, elle cherchait juste un peu d'eau,
elle cherchait pas un festin, un banquet ou une délégation de président qu'elle ait passée,
elle voulait juste de quoi calmer son bébé, elle était loin d'imaginer une source d'eau,
peut-être qu'elle imaginait des gens qui seraient de passage, qui auraient des provisions,
parce que tout voyageur a des provisions, et juste qu'on lui donne des provisions quoi,
qui t'a donné quelque chose en échange, qui t'a offrir un service rendu ou autre,
mais elle n'attendait pas autant, et bien cette source en fait qui n'a pas de limites,
ce qu'aujourd'hui c'est ça, Zamzam, on a l'impression que ça ne s'arrêtera jamais,
cette source n'a pas de limites, elle n'a pas de limites, et bien de cette même façon que cette
source n'a pas de limites, la réponse d'Allah à la confiance qu'on lui accorde n'a pas de limites,
et ça notre mère l'a bien compris, et je pense qu'elle espère qu'on le comprenne aussi, très bien
et non seulement l'eau n'a pas de limites, mais il y a plein d'autres choses qui n'ont pas eu de limites
aussi, parce que cette source d'eau a attiré des gens, donc c'était connu cet endroit pour être
désert, tellement désert que voilà, ceux qui connaissaient très bien le désert, ils savaient
que là-bas il n'y avait rien, et donc il y a des voyageurs qui s'étaient beaucoup plus loin que ça,
donc des bannis de Jorhom, donc une tribu qui s'appelait Jorhom, des gens très nobles,
qui ont comme origine le Yémen, donc des gens vraiment très nobles, et donc qui voient en fait,
qui regardent au ciel et qui voient des oiseaux, et des oiseaux qui sont au-dessus d'une certaine zone,
ils se disent que c'est bizarre, il n'y a pas d'eau là-bas, en fait les oiseaux restent au-dessus
des points d'eau dans le désert, et en fait ça leur a indiqué qu'ils se sont dit qu'on connaît le
désert par coeur, il n'y a pas d'eau là-bas, ils vont quand même, et là ils trouvent Aja à côté
de ce puits, donc elle est avec Yémes Mareil juste à côté du puits, de toute façon ils ont que ça
finalement au cas de s'accrocher, parce qu'il n'y a pas de maison, il n'y a personne en fait, il n'y a que ça,
et donc ces gens s'approchent et demandent gentiment, poliment, à Aja si elle les autorisait à rester
à les autoriser, à s'établir là et à prendre du puits, elle elle dit oui, mais vous n'aurez aucun
droit en fait sur l'eau, en gros je suis le propriétaire de ce puits, c'est pas parce que vous êtes
en nom, vous arrivez que voilà, et donc eux en fait ont accepté, et ça aussi c'est une scène que
Rasoolallah sallait sallait nous expliquer, et en fait Rasoolallah ajoute à ça que la mère
disse Mareil, donc en parlant de Aja, était très enchantée en fait par cette situation parce que
c'est quelqu'un qui avait l'habitude justement d'apprécier la compagnie des gens, c'est quelqu'un
qui aimait beaucoup être en compagnie, qui n'aimait pas rester toute seule, il y a des personnalités
comme ça qui aiment la compagnie, il y en a qui aiment la solitude, voilà, il y a de tout, et en
fait elle, elle aimait la compagnie des gens, d'ailleurs dans ses paroles quand elle a parlé
à son mari, il y avait l'aim, parmi les premières paroles, la première question qu'elle avait
posée c'est, tu vas nous laisser là, là où il n'y a rien, personne avec qui se réjouir et avec
qui discuter en gros, et Allah Subhanahu wa Ta'ala, quand elle a dit ça, qu'Allah ne nous négligera
pas, et bien il lui a répondu, non seulement il lui a apporté les provisions nécessaires à travers
ce puits de Zamsam, il lui a amené la compagnie des gens, et les gens c'est pas seulement qu'une
compagnie est restée pour rester, ce sont des tribus qui vont s'installer, une tribu, leur famille,
c'est des échanges, c'est une vie, c'est une communauté, donc finalement celle qui n'avait
plus rien, ni en provision, ni en compagnie, s'est retrouvée avec plus que ce qu'elle espérait,
il y a en plus des gens qui étaient connus par leur bonté, donc c'était apparemment que les
bannis Jholram étaient connus pour être des gens nobles, des gens bons, et il y a qu'à voir dans
leur comportement en fait, ils trouvent une femme seule ici avec un bébé, eux ils sont puissants,
ils sont forts, ils sont capables de venir et de dire bah voilà on partage, ou bien l'évincer,
ou peu importe ils savent même pas qui elle est, mais juste dans leur manière de l'aborder,
ils ont demandé la permission en fait de boire de cette eau, ils ont demandé la permission de
stationner un petit peu là, et quand elle aura donné cette réponse là d'accord mais vous n'aurez
pas de pouvoir sur cette eau, vous n'aurez pas de décision, elle ne nous appartiendra pas,
ils ont accepté, ils ont respecté, et ils ont donné à Jholram la place en fait qui lui était
due, et donc Isma'il, à l'islam son fils, a pu grandir parmi ces gens, c'est là qu'il a appris
la langue arabe, il a appris pas mal de voilà des skills, des compétences, il a grandi vraiment
avec cette compagnie, à Jholre pareil, parce que ces gens sont venus avec leur famille, et donc
elle était vraiment heureuse, elle était servi, donc elle a vraiment vraiment eu le fruit de sa
persévérance, et d'ailleurs ça répond aussi à l'Adora d'Ibrahim, quand il a dit fait que
se penchent vers eux, le cœur, le Fouad, l'Ida, de gens en fait, de gens êtres humains, donc non
seulement ce sont des gens nobles qui sont venus, et effectivement en fait ils se sont pris d'amour
pour le lieu, donc aujourd'hui les héritiers à la mecque de cette gestion, de ce lieu, et bien
ce sont les descendants de ces gens pour qui, au sujet de qui Ibrahim a fait cette invocation,
donc quand je dis qu'il a certes laissé sa famille ici, mais il les a confiés à Allah
Subhanahu Wa Ta'ala, et il a fait, il leur a donné plus que ces provisions qu'il leur a mis
dans un sac dans une gourde, en réalité il leur a donné une plus grosse provision avec en invocant
Allah Subhanahu Wa Ta'ala pour eux, pour leur salat d'abord le plus important regard dans l'ordre
dans lequel il a mis les choses, après avoir fait le constat, j'ai laissé ma famille ici
Biwad, il n'y a rien, il n'y a rien, on ne peut rien cultiver ici. D'abord il y a Rob, notre Rob
pour qu'ils établissent la salat, donc Ibrahim a laissé cela mais il a fait part de priorités,
il y a Allah, j'ai d'abord besoin qu'ils établissent la salat, ensuite fait que ça a hiver eux des gens,
voilà, de le cœur des gens, que les gens aiment passionnément leur compagnie, le lieu donne
leur des fruits, donc pas seulement des provisions, donc Ibrahim a laissé cela, il me savait que les
provisions que sa famille allait pouvoir avoir se ferait avec justement le fruit du commerce,
le fruit d'une tribu, d'une vie en fait, communautaire, et c'est après tout ça qu'il y a Rob,
afin qu'ils soient reconnaissants, pour eux qui soient reconnaissants de tout ça, donc aujourd'hui nous,
quand on ne s'inscrit pas dans la reconnaissance, on trahi notre Père Ibrahim a l'Islam, on trahi
notre mère, a jala al-Hassalam, on trahi en fait un héritage qui sont en train de nous léguer,
on n'a pas le droit de faire moins que ça, et eux, quand ils font preuve de reconnaissance,
c'est après tous ces efforts, nous on n'a pas fourni les mêmes efforts que, on n'a pas traversé
ce qu'on a à traverser, ni ce que notre Père Ibrahim a traversé, et pourtant ils étaient
reconnaissants, alors nous, non seulement qui avons cet héritage-là sans avoir fait ces efforts
qu'ils ont fait, et qui connaissons tous les sacrifices derrière, est-ce qu'en fait on a le temps de
faire autre chose que de remercier Allah, sur la notade ? Telle est la question. Je pense que ce
qui est essentiel de retenir, de se souvenir de tout cette scène-là, de tous ces épisodes-là,
à propos de notre maharajah et sa famille, c'est que, en fait, tant qu'on continuera à faire
confiance à Allah, totalement, à suivre Allah, peu importe la situation qu'on vit, peu importe
à quel point c'est chaud, peu importe à quel point c'est compliqué, rien ne sera trop compliqué
pour Allah. Comme le disait la parole d'un savant, si tu as des problèmes, alors dis à tes
problèmes que ton rap est plus grand. Tu as beaucoup de problèmes, tu as de gros problèmes, ton rap
est plus grand que ces problèmes, donc ces problèmes peuvent être réglés. Et Allah soutiendra
toujours, toujours, ses serviteurs. Il ne négligera jamais ses serviteurs, et ça c'est une dorah
que tu peux faire. Et Allah ne nous néglige pas. Mais dans ce cas, fais-lu confiance. Donc ici,
au monarajah, c'est le courage, c'est la persévérance, pas le temps de s'appuyer,
ce sont sorts, pas le temps de se résigner, même devant les pleurs de son bébé. Et rappelle-toi
toujours, ce que je t'avais dit tout à l'heure, les pleurs d'un bébé affamés. Je ne sais pas si
tu mesures, ça ressemble à quoi. Ce n'est pas des petits pleurs. Et maintenant, on peut parler des
conséquences en fait de tout ça. C'est par elle qui a débuté finalement la construction de la Mec.
Elle est la mère, elle est notre mère, et c'est de sa descendance aussi qui est née le meilleur
des hommes, puisque là souvent, la s'inscrit chénologiquement dans la nignée d'Ismarinah,
et en fait pour le meilleur des hommes, c'est ce que je me suis dit, pour le meilleur des hommes,
eh bien il fallait une ancêtre vaillante, il fallait la meilleure des ancêtres en fait. Et c'est ça
qui est beau, c'est qu'en plus, s'il y a la sœur de la Mec et son arrière, arrière, grand-mère,
c'est elle qui a l'origine même. C'est elle qui a l'origine de l'établissement des gens à la Mec.
D'accord. C'est vraiment une femme battante qui a une confiance en Allah totale. C'est une mère qui
est partie chercher de l'eau pour son bébé. Donc imagine quand même, c'est une ancêtre à nous
qui est partie chercher de l'eau pour son bébé. Et en réalité, ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'elle
est partie chercher de l'eau pour tous les musulmans qui vient droit après. En réalité, c'est bien
plus que de l'eau qu'elle est partie chercher. Elle est pensée partie chercher les provisions,
des lettres de quelqu'un qui pourrait l'entendre, quelque chose. Et en fait, elle nous a trouvées pour
nous ce qu'elle nous a trouvés en fait. C'est un foyer ou ce réfugié pour adorer Allah s'ouffler.
D'ailleurs, c'est elle qui a initié le rite de Stai. Donc là, cette marche en fait entre Safa
et Marwa, sans lequel notre hajj ou notre humbra ne serait pas valide en fait. Il n'y a pas de hajj,
il n'y a pas de humbra sans accomplir ce geste de notre mère en fait. Donc il faut se dire que c'est pas
seulement dans le sens physique du terme. Aujourd'hui, il y a encore beaucoup de gens qui font saïd. Et
peut-être c'est un manque de méditation, c'est un manque de connaissance à ce sujet. Ils savent
que c'est les gestes où on a un genre, mais là où je dis manque de connaissance, c'est le but,
c'est pas de reproduire des pas physiques. Et ça, finalement, ça change quoi de ta
marche quotidienne, ça change quoi d'aller marcher pour aller à la gare. Peut-être dans
une journée, tu fais plus de marche que ça, que ce que tu ferais entre en Safa et Marwa en fait à la
mec. Alors pourquoi est-ce que ça ne peut pas être qu'un geste physique de la marche physique ? Non,
il faut aussi ce que ce soit une marche dans le sens spirituel du terme. Il faut que pendant que tu
fais ça et que tu travailles, que tu réfléchis sur ta confiance en Allah, il faut que pendant que
tu marches entre Safa et Marwa, tu penses à une situation critique que tu vis actuellement, que tu as
vécu précédemment, ou qui est en train de se dessiner et tu te dis, tu demandes à Allah
SWT de te donner la confiance qu'a eu ta mère à l'âge, lorsque le trajet que tu es en train de
faire, elle est en train de le faire pour une question de vie ou de mort. Toi, est-ce que ta situation
est une question de vie ou de mort déjà d'une ? Et en fait, faut que tu médites sur ça, qu'est-ce
que Allah SWT n'est pas capable de faire pour régler ta situation ? Il n'y a rien qui ne
soit pas en capacité de faire, il peut tout faire. Donc pour moi, en tout cas, le série, c'est le moment
de méditer sur ça. Je sais pas en fait si on peut penser à autre chose. On peut faire des doigts,
d'ailleurs c'est recommandé quand tu arrives au niveau de Safa, tu fais des doigts, au niveau de
Marwa, tu t'arrêtes, tu fais des doigts. Non mais là, c'est pas, je vais, allez, je vais, je viens,
je vais, je viens, non, non, ça se vive, ça se fait pas. Là, on me l'a dit, on repasse 7 jours,
c'est l'espace de quelques heures. Donc il faut les vivre ces heures-là. Félez en forme,
faislez bien, mais réfléchis, mais dites que tu sois en groupe ou seul, ça se vit. C'est pour ça
qu'il faut bien choisir d'ailleurs avec qui tu pars quand tu pars. Pendant le série, c'est pas le
moment de papoter, c'est pas le moment de discuter, c'est pas le moment de rigoler, c'est pas le moment
de se plaindre, c'est pas le moment de courir, je sais pas, faire je ne sais quoi. Non, c'est un moment
de recueillement profond. Tant ta tête, ça doit faire plein de canaux. Et la meilleure façon, en fait,
c'est de partir à l'origine. Ce geste que tu fais, si notre mère Ajat ne l'avait pas fait, tu ne
serais pas en train de le faire. Alors la moindre des choses, c'est d'avoir une pensée pour elle
au moment où tu accomplis, essaie. Et si tu regardes bien, la Homra est quasiment, elle est composée
quasiment que de gestes accomplies par notre père Ibrahim et sa famille. Donc quand tu fais la
circumambulation autour de la carba, donc le Tawaf autour de la carba, cette fois aussi, et bien
là, c'est un geste que Ibrahim al-Salam a fait avec son fils, après la construction de la carba. Quand
tu fais essaie, donc le trajet entre Safa et Marwa, là les retours, et bien là tu reproduis le trajet,
donc on a expliqué déjà depuis le début de l'épisode de notre mère Ajat. Donc Allah a rendu
hommage à cette femme en faisant de sorte que tout musulman ou musulman, homme et femme,
pour accomplir un Hajj ou une Homra, doit accomplir ce geste, doit reproduire ce geste,
le geste, le trajet d'une femme qui cherchait de quoi nourrir son bébé, ça, ça a de quoi être médité
et remédité et remédité aussi bien pour nos hommes que pour nos femmes. Et je sourds ça très beau
en fait. Je me mets à la place d'un homme en fait qui est en train de faire ce geste, c'est une
manière aussi pour lui de se reconnecter à sa propre mère, de se reconnecter à son épouse,
de se reconnecter aussi à sa fille qui sera amenée à être mère, de se connecter à ses soeurs. En
fait c'est une manière aussi d'avoir de la considération pour les femmes autour de lui,
les femmes de sa famille en regardant ce geste d'une femme battante que plusieurs hommes de
génération en génération reproduisent le geste. D'ailleurs, petite anecdote, l'année dernière,
j'ai pu accomplir une Homra avec mes enfants, c'est la première fois que je partais avec mes enfants,
les trois, ça s'est très bien passé, j'étais avec, il y avait toute la famille, il y avait aussi mes
parents, mes soeurs et donc on était en nombre, donc c'était assez bien organisé, donc les
enfants, voilà, j'ai pas, je n'appréhendais pas, donc je me rappelle que pendant ça,
il y avait mon fils qui avait cinq ans, cinq ans, cinq ans et demi à l'époque, il a commencé,
il a terminé, il était vraiment fatigué, je me rappelle vers la fin, il était presque, il avait
presque des larmes, tellement il était fatigué de marcher, mais quand je lui ai dit tu veux te
reposer, il m'a dit non, non, non, je continue comme agir à la fête et à un moment donné, c'était au
milieu du série, il dit maman tu te rends compte et ça il a dit sans que je ne fasse la remarque
parce que du coup pendant le trajet on discutait, je leur expliquais les actions et il m'a dit
mais maman est-ce que tu te rends compte ? On est en train de faire le trajet d'une maman qui est
partie chercher de l'eau, là on refait le trajet d'une femme qui est juste partie chercher de l'eau
et ça m'a marqué le fait qu'il dit elle est juste partie chercher de l'eau pour son fils et nous
on refait ça, après il dit ça veut dire que ça veut dire qu'on doit apprendre des choses
et il s'est arrêté là et ça m'a marqué parce que je me suis dit il a accordé une signification les
enfants ont besoin de sens et donc c'est pour ça que ce genre de rites c'est très intéressant de
faire des actes d'adoration avec les enfants parce que les questions qui vont se poser parce qu'ils
veulent du sens, c'est des questions qu'en tant qu'adulte des fois on oublie de se poser et donc
voir ça à travers le regard d'un enfant ça fait poser des questions et ça fait méditer et donc
l'innocence avec laquelle il a rapporté ce geste à notre mère Hagar un adulte qui à côté ça lui
donne une claque s'il n'y a pas pensé de se dire ah faut que je me concentre il est question de
notre mère Hagar ici et tout ce que son message véhicule en fait qu'est-ce que j'apprend on va
faire un petit récap à la fin mais qu'est-ce que j'ai appris en fait de son... de son... de son
périple eh bien faut que je travaille ces choses-là et c'est l'occasion de s'en rappeler, de faire
un recette et de penser à ces choses-là donc à Homra il convient vraiment de se mémorer,
de se commémorer cette grande dame, homme, femme, qui qu'on soit finalement quand on fait ces allers
retours en fait entre Saffa et Marois on doit prier pour elle on doit remercier de là ce
Paranthala de nous avoir offert une mère aussi courageuse, aussi digne, qui est aussi
confiante en Allah Subhanahu wa Ta'ala. Quand on boit l'eau de Zem Zem on le boit abondamment
d'ailleurs le fait de boire l'eau de Zem Zem mais il y a une doigt qui va avec... je t'invite à
lire vraiment la doigt que la soeur d'Allah prononçait quand il prononçait quand il a buvé
l'eau de Zem Zem et les invocations, comme la soeur d'Allah nous a dit, ma ou Zem Zem
n'est macho rebala donc l'eau de Zem Zem en fait est bu ce pourquoi on demande voilà ce, la doigt
que tu fais et bien au moment du bois l'eau de Zem Zem est exaucée et donc c'est nubène c'est
pour ça que d'ailleurs quand les gens reviennent de Hajj, Homra ils ont des bitons de Zem Zem et c'est
conseillé donc d'offrir et de voilà de partager cette eau de Zem Zem donc si jamais quelqu'un
un jour te donne un vers de Zem Zem ou quoi, là ce qui doit sonner dans ta tête c'est déjà invocations
bon Zem Zem c'est pas la cristaline ou la bois comme ça super c'était bon non non non non tu prononces
d'abord la doigt que la soeur d'Allah a fait Allahumma Inni as-salukha aril manna fi'an wa al-isqan wa
as-siran wa shifa amin kolida donc à travers ça il demande qu'à la nous accorde une science
utile une abondance donc une richesse un risque qui est abondant et une guérison pour tout mal
donc trois choses et après tu formules la doigt que tu as besoin si tu as besoin voilà de réussir
un examen si tu veux te marier si tu veux avoir des enfants si tu veux accomplir un voyage si tu
as une décision à prendre quoi que tu es besoin vraiment de très important à ce moment là tu formules
ta doigt et après tu bois et comme la soeur d'Allah faisait quand il est habitué de boire il buvait
en trois gorgées ce qu'il buvait donc une gorgée deux gorgées trois gorgées et là t'es bien et ce
qui est beau quand t'es à la mec c'est que tu peux faire ça toute la journée franchement si on
se rendait compte de la richesse de Zem Zem je pense qu'on dormirait à côté d'un bidon de Zem Zem
et on prendrait des verres on se réveille on boit un verre on se couche on boit un verre à chaque
moment on boit un verre et ce qui impressionnerait que l'autre Zem Zem tu feras l'expérience si tu
l'as pas déjà fait c'est une eau il y a même des scientifiques qui ont étudié tu peux en boire
autant que ça elle donne pas envie d'aller aux toilettes c'est impressionnant et elle nourrit
c'est une eau qui nourrit tu peux rester toute la journée dans la mosquée ne boire que Zem Zem
et tu n'auras pas faim comme si t'avais bu que de l'eau quand même tu peux rester la journée entière
juste avec l'autre Zem Zem allez et peut-être aller quelques dates mais vraiment juste Zem Zem
j'en ai fait l'expérience une journée comme ça juste Zem Zem tu ne bouges pas de ta place si t'as
envie ni parce que t'as envie d'aller aux toilettes ni parce que t'as faim et t'es bien ça te rassasi
c'est impressionnant et bien ça c'est une des des un des miracles de Zem Zem donc on aurait
tort de ne pas en profiter donc Zem Zem on boit on boit abondamment et même boire l'eau de Zem Zem
pour moi quand j'y pense je me dis on se rappelle en fait l'histoire aussi de de la naissance de
cette eau de Zem Zem et je me dis que c'est c'est même une marque de respect pour aux monnaies réagères
que de boire ça en fait finalement je me dis c'est c'est mal qu'elle s'est donnée pour le trouver
et ensuite elle là il est intarissable ça veut dire qu'il est là pour nous ça veut dire qu'il
en a pour tout le monde en fait si toute la terre de en boire y en aurait encore on aurait tort en
fait de ne pas en boire ou bien de le boire vite fait et c'est recommandé d'ailleurs quand on fait
la romera lorsqu'arrivent le moment de boire Zem Zem vers la soleur là on buvait on avait bu beaucoup
il en a vu bu tellement que il sentait limite le niveau de l'eau dans sa gorge donc lorsque
tu arrives au moment de boire Zem Zem dans ton dans tes rites et il faut bien boire il faut boire
jusqu'à faut que tu sois comme un bidon Zem Zem qui marche tellement tu as bu et il y a autre chose
aussi dans que que j'avais déjà mentionné dans un épisode c'est le fait que Arros Parotala a
tellement honoré Ibrahim Aleyhissalaam quand il a parlé justement de cette doigt qu'il a fait en
parlant de la de la prière que qu'il y en est dans sa descendance qui établisse qui célèbre la
salate et je t'avais dit justement que Arros Parotala non seulement il avait exaucé la doigt
d'Ibrahim Aleyhissalaam parce qu'aujourd'hui les gens prient aujourd'hui il y a des voilà il y a
des il y a plusieurs personnes qui prient et on demande à Arros Parotala pour ceux de notre
communauté qui ne prient pas encore je dis bien encore parce que je suis moi je suis toujours dans
l'espoir j'aime fédérer j'aime j'aime la bienveillance j'aime motiver j'aime parler sans
jugement et pour ceux de notre communauté qui ne prient pas encore parce qu'ils prieront et bien
Allah swt face qu'il goûte aux délices de la salat comme Ibrahim Aleyhissalaam le voulait pour
nous voilà amine dites tous amine et donc Allah swt a tellement exaucé son invocation sa
doigt qu'il lui rend hommage dans la prière dans le tasha hud tu te rappelles donc dans le tasha hud
le salut final et bien il y a une invocation que nous faisons en retour à Ibrahim Aleyhissalaam
donc lui il a invoqué Allah swt pour que nous prions et bien Allah swt a fait que de notre
bouche donc nous tous plusieurs fois par jour plusieurs personnes des milliers des milliards de
personnes prient pour Ibrahim Aleyhissalaam et pour Rasool Allah et pour leurs familles
Allah on m'a salier à la Ibrahim voilà elle Ibrahim donc Allah swt a rendu hommage à Ibrahim
Aleyhissalaam et à sa famille donc on prie sur Ibrahim Aleyhissalaam on prie sur sa famille et
j'ai envie de dire c'est c'est comme une invitation Allah swt a toujours se rappelé d'eux a toujours
médité sur leur histoire et médité sur leur histoire c'est pas seulement dire ah oui ils
ont fait ça c'était beau mais non ça veut dire méditer sur les messages dans cette histoire donc
ici il y a plein de mots-clés qu'on a rappelé le tawakul la confiance en Allah la persévérance
l'action la patience sobre il y a beaucoup de pépites là ici mais vécu à travers une histoire
qui en dit long en fait et c'est pour ça du coup qu'on m'a rajat et un modèle si important pour
moi je pense que le côté enfin ça a toujours été un modèle je me fin y'a toujours quelqu'un en
fait dans la dans la dans la sauna dans la syrah dans les récits qui va nous marquer plus qu'une
autre et franchement à l'âge elle a beaucoup modelé en tout cas des parties de ma vie et je
pense que pourquoi aussi elle est autant modèle pour moi je suis si sensible à son ça son vécu
son histoire c'est son côté persévérant sa persévérance me touche énormément et le fait
que justement elle n'abandonne jamais malgré les difficultés et son histoire m'a beaucoup aidé
dans des aléas personnels dans des difficultés personnelles où justement je me disais mais
abandonner n'est pas une option et parfois les gens justement me disaient mais je sais pas comment
t'as fait pour ne pas abandonner là dedans et je réponds dans ma tête mais est-ce qu'abandonner
est une option en fait est ce que c'est une option même c'est pas une option donc pour moi le la
réussite ou l'échec elle est pas dans ne pas abandonner et elle est plutôt dans voilà ne pas
échouer ne pas échouer alors qu'en fait dans le l'esprit de beaucoup le simple fait de ne pas
abandonner est une réussite mais les aléas que j'ai pu rencontrer dans ce sens m'ont appris en fait
que persévérer était une grande richesse donc on arrive bientôt on arrive même à la fin de
cet épisode on a dit beaucoup de choses là je vais faire un petit recap des conseils que
qu'on peut tirer des astuces des conseils des recommandations qu'on peut tirer de cette histoire
là cette partie là de la vie de notre mère Hager et premièrement je dirais que c'est le fait
d'avoir confiance en Allah en toute circonstance ça nous renvoie à la ayah dans surat talak
et donc qui compte place sa confiance en Allah, Allah lui suffit c'est la ayah trois pardon la
ayah trois dans surat talak et en fait ça coule de sens en fait ça coule de sens
je vais penser aussi au hadith rassolallah lorsqu'il parle de celui qui place sa confiance en Allah
et que Allah pourvoit à tout à l'image en fait de l'oiseau qui en fait se lève le matin
quitte son nid le ventre vide et revient le soir le ventre plein donc c'est très important la
confiance totale en Allah parce que ça donne du courage de l'assurance un mental d'acier quand
je parle de ça forcément je parle de Hager et ça incite et ça favorise le passage à l'action
et je trouve dans ce sens que Omona Hager a eu un excellent management en fait de ses émotions
elle s'est pas laissé consumé par la tristesse ni par la peur par la tristesse d'avoir été
laissé là de ne plus avoir de provision et par la peur en fait de mourir de ne rien voir en
fait quand on la voit on se dit restez là mourir sans avoir essayé c'est pas une option d'accord donc
à partir du moment où elle a commencé son action voilà placé sa confiance en Allah elle savait
qu'elle allait lui répondre donc c'était pas l'option donc là c'était aller chercher la réponse aller
là aller lâcher l'appuisé d'accord et donc l'existence même du pui de Zem Zem jusqu'à ce jour
une puie une source d'eau intéressable pour une femme qui n'avait plus rien d'accord bah c'est la
preuve de ce qu'on peut recevoir de la part de la spanata là quand on apprend à lui faire
entièrement totalement complètement confiance en deuxième position au niveau des des conseils
qu'on peut tirer de ça je dirais que notre succès est dans le sable donc sable rappelle
toi la patience constante on n'a déjà ne sait pas plein et c'est pas plein une seule fois et elle a
une patience constante c'est très important et ça fait penser aussi à une hadith du prophète
salaam où il parlait de le le le destin et en fait le devenir la situation du musulman est impressionnante
en fait quand il dit à japan les amores le moumin il dit que son affaire est est que du
chers donc il dit il n'a un bras où c'est le chers voilà il s'est d'à l'icat l'ahadine
il l'a le moumin donc il dit que et ça cette situation là elle est réservée qu'aux croyants
elle moumin donc il dit si lui arrive un mal et bien il remercie à la et c'est un bien pour lui
il est quand même reconnaissant envers la et c'est bien pour lui quand il lui arrive un bien il remercie
à la et donc c'est un bien pour lui et lorsqu'il lui arrive un malheur il fait preuve de sable donc
une patience constante et là aussi ça se trouve être un bien pour lui d'avoir été patient
donc c'est un hadith tiré de sahih muslim en troisième position donc après ce qu'on a dit donc
après la confiance totale en la le sable la patience constante on a la persévérance et comme
j'aime dire avec la persévérance on gagne toujours et là ça fait penser à une aya ou à la
spain elle a dit c'est dans sa rade le tonnerre
il n'a pas l'état d'un peuple tant que celui ci ne se change pas lui même en gros si tu ne prends
pas la décision de te changer à la ne changera pas ta situation et c'est cette affirmation là
nous explique pourquoi il est impossible de changer quelqu'un c'est des phrases aussi que le
développement personnel aime bien dire alors que c'est déjà écrit depuis des millénaires dans
leur colonne mais là l'équation elle est simple à la dit qui ne changera pas l'état d'un peuple si
celui-là ne prend pas la décision elle-même de changer donc toi qui une créature d'Allah alors
qu'elle est ton maître et ton créateur lui dit qu'il s'abstient d'essayer de faire quoi que ce soit
si la personne ne prend pas de décision et toi tu te trouves en face de quelqu'un qui ne veut pas
et tu penses pouvoir essayer de le changer et réussir de le changer non c'est pour ça que si
tu penses pouvoir changer quelqu'un tu oublies si tu crois que c'est possible tu oublies si tu
essaye encore là au moment je te parle tu continues d'essayer encore oublie c'est impossible la
personne qui ne veut pas changer tu ne pourras rien c'est pour ça que la seule personne sur qui
tu peux agir et opérer du changement c'est toi et sûrement ton changement à toi motivera les
autres par exemple par exemple toi comme ils disent les anglais lead by example donc guide dirige les
gens sert d'exemple aux gens par le fait justement de donner l'exemple et donc pour en revenir à ça
la persévérance avec la persévérance on gagne toujours en fait faut se dire que la confiance
c'est très bien la patience c'est très bien aussi mais faire suivre tout ça par l'effort
l'action bah c'est encore mieux et quand tu regardes notre mère à geur elle ne s'est pas assise
elle n'est pas restée à attendre en fait qu'on vient de la trouver non elle a agi et l'aide
d'Allah arrive quand on fait l'effort de changer notre situation et là je te rappelle encore la
aya qui a motivé l'épisode du jour la doha de notre père ibrahim aleyhissalam et là c'est une
boucle qui se boucle lorsqu'il dit oh mon robe j'ai établi une partie de ma descendance dans cette
vallée sans agriculture au sein même de ta maison sacrée oh notre robe afin qu'ils établissent la
salade fait que se penchent vers eux les coeurs d'une partie des êtres humains et nourriler de
fruits peut-être seront-ils reconnaissants je demande à la subhanahuatala de faire de nous des
personnes qui s'élèvent établissent la salade constamment établissent le lien avec lui constamment
parce qu'apparemment si on en croit en tout cas les paroles de notre père ibrahim aleyhissalam de
ça découle tout le reste ya Allah offre nous la compagnie des gens pieux la compagnie des gens bon
la compagnie des gens que tu aimes la compagnie des gens qui nous accompagneront et dont la route
vers le paradis en fait est agréable avec qui il est agréable en fait de de voyager ya Allah
accord de nous une subsistance des fruits sains de bonne qualité et qui nous rappelle toujours ton
existence ya Allah compte nous parmi les reconnaissants parce qu'a quoi bon avoir tout ça si on ne peut
pas être reconnaissants et à quoi bon se risquer à ce que tout c'est bien fait se retourne contre
nous et témoigne contre nous le jour du jugement parce qu'on aura pas été reconnaissants ya Allah
nous te demandant je te demande et je me jouant à toi qui m'écoute pour demander à la subhanahuatala de
saluer pour nous de préserver d'honorer notre mère Heger son fils ismail aleyhissalam son époux
notre père ibrahim aleyhissalam ya Allah fait que le jour où nous retournerons au paradis nous
ayons l'occasion de pouvoir la remercier en personne pour tout ce qu'elle a fait pour sa
persévérance pour sa confiance totale en Allah et pour sa patience amie nia repella à l'ami
merci d'avoir écouté cet épisode et comme toujours si ce podcast a porté du bien alors
une chose à faire t'abonner pour ne rien rater et si il te semble pouvoir être utile à d'autres
personnes sans toi libre de le partager et même de laisser un commentaire et la note de ton choix
sur ta plateforme des codes préférés ce sera une belle manière de me faire savoir que ce podcast
doit continuer et être écouté par le plus grand nombre je confie à la subhanahuatala le soin
de préserver ta foi ton honneur et ton coeur je te laisse à présent passer un bon moment avec
ton courant et je te dis à vendredi prochain pour un nouvel épisode salam aleykoum warahmatallah
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Beaucoup de femmes ont marqué l’humanité. Et s’il y en a bien une qu’ALLAH a choisi d’honorer avec autant de distinction, c’est bien cette grande dame Hajar. Une battante, digne, d’une confiance totale en ALLAH. Une ancêtre de la meilleure qualité à qui nous devons certainement notre Islam.
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Récitateur : Cheikh Saad Al Ghamidi
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☀️ Je suis Zaynab et j’aime particulièrement aider mes sœurs à AIMER, APPRENDRE, COMPRENDRE et VIVRE durablement leur Coran, quelque soit leur situation, grâce à une approche efficace et adaptée à leur profil.
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