Coran de Ton coeur: #31 - Élever un Qawwam, élever une Saliha - avec Dalila Lassouaoui
Zaynab D. 7/28/23 - Episode Page - 1h 16m - PDF Transcript
Nous pouvons vivre un vrai mariage, un mariage heureux
dans lequel nous avons recherché Essakina,
comme Allah, le préconise.
On peut aussi être un kawam dans son mariage,
en tant qu'un Straliha dans son mariage, en tant que femme.
Mais n'est-il pas plus intéressant et plus utile
de prévenir en éduquant des kawams et des Straliha ?
...
Bienvenue sur Coran de Ton cœur,
le podcast qui t'aide à reconnecter ton cœur à ton Coran.
Je suis Zeynab et je suis passionnée par les deux médecines,
indispensables à tout du sur-terre, celle de l'âme et celle du corps.
Je suis donc enseignante de Coran et interne en médecine générale.
Voilà plus de 10 ans maintenant que j'enseigne aux femmes
à lire, à apprendre, à comprendre et surtout à vivre leur Coran,
au quotidien en reconnectant leur cœur au Coran.
Car oui, j'ai la ferme conviction qu'un cœur connecté au Coran
est capable de redistribuer à tous les organes du corps
l'amour pour Allah, l'envie de lui plaire et d'agir dans le bien.
C'est pourquoi à travers ce podcast,
je compte redonner chaque semaine un nouveau souffle
à diverses pans de ta vie au regard de ton Coran.
Prends cet emportoie et belles écoutes.
Assalamualaikum warahmatullah.
J'espère que vous vous portez bien.
Heureuse de vous retrouver pour un nouvel épisode.
On reprend, on avait fait une pause estivale
où je vous avais mis des rediffusions.
C'était l'occasion pour pas mal d'entre vous de redécouvrir des épisodes.
Ils étaient très heureux, la plupart en tout cas, de les redécouvrir.
On reprend les épisodes comme à notre accoutumée.
Et aujourd'hui, pour le sujet d'aujourd'hui,
je ne suis pas seule comme l'épisode avec Firdaus
ou l'épisode avec Zina, où on parlait autour du mariage.
Je reuse avec un sujet sur le mariage, mais pas que
parce que cette fois-ci, on ne va pas parler des adultes que nous sommes,
mais on va parler des enfants.
Donc finalement, comment est-ce qu'on fait pour éduquer des enfants
de façon à ce qu'ils répondent aux critères
qu'un d'entre eux par exemple a mentionné dans le programme N.
Et pour le coup, ça nous permet de gagner du temps,
de former des gens qui seront des bonnes personnes
dans leur couple mépa que.
Et pour ça, je suis accompagnée de Renty Dalila,
Masha'Allah qui est du domaine, l'éducation des enfants,
l'éducation bienveillante.
De toute façon, je vais la laisser se présenter.
Renty Dalila, c'est quelqu'un que j'admire énormément,
dont je suis toutes les conférences,
tous les partages, les réseaux sociaux au tabac.
Renty Dalila, c'est vraiment un honneur pour moi
que tu as accepté mon invitation.
Je vais te laisser te présenter.
Ça m'a les commes, Renty Dalila ?
C'est un honneur pour moi que tu m'es invité justement
à partager avec toi ce moment.
Donc me présenter, je suis maman de 6 enfants,
je suis grand-mère aussi.
Et on va dire que ma vie entière,
je l'ai consacrée à la transmission d'un savoir.
Pour moi, faire la darwa,
ça a toujours été très important pour moi.
D'ailleurs, j'ai commencé avec ça.
Je continue avec ce que je fais aussi.
Et en ayant eu mes enfants,
c'est là que j'ai compris qu'il fallait que je me spécialise.
Et la première chose que j'ai apprise,
on ne peut pas donner à ces enfants,
quand on est musulman,
quelque chose, si soi-même on ne l'a pas appris.
Et pour moi, la première chose, c'est d'apprendre ma religion.
Puisque c'est mon propre cheminement personnel,
c'est moi qui ai voulu aller vers la connaissance de l'islam.
Ça n'est pas dans mon éducation du tout.
Et donc c'est un chemin vraiment personnel.
Et donc j'ai étudié les sciences islamiques
en deux curses.
J'ai choisi deux curses que j'ai fait et en shalera.
Et je n'ai cessé de m'épanouir à travers ça.
Alors pourquoi j'ai voulu apprendre l'islam tout d'abord ?
C'est parce que pour moi,
ce que je voyais autour de moi n'était pas cohérent.
Parce qu'on disait l'islam, c'est magnifique.
La femme, les enfants, la famille.
Et en fin de compte, dans la réalité, c'était tout autre.
Donc au lieu d'être dans...
On m'a dit que c'est comme ça qu'il fallait être.
Et j'ai voulu aller à la source et apprendre par moi-même.
Et donc c'est comme ça que j'ai découvert l'hypocrisie
d'une réalité communautaire qui est présente.
Et c'est ce que je dénonce aussi à travers mes vidéos,
à travers les vérités que j'essaie de dire.
Parce qu'on nous dit merci.
Merci de dire des choses
qu'on n'ose pas dire.
Et voilà, et après ça,
quand j'ai eu mon premier enfant, je me suis dit non.
C'est bien d'apprendre les sciences religieuses,
mais si je n'ai pas les bagages pour éduquer mes enfants,
ça ne va pas le faire.
Ce n'est pas le bagage que j'ai reçu moi-même
qui va me permettre et m'aider à pouvoir éduquer
correctement mes enfants.
C'est à partir du moment où on me sent
que ça ne va pas et que notre comportement
n'est pas cohérent avec son enfant,
on se dit non.
Ce n'est pas comme ça, ce n'est pas ce que je veux,
ce n'est pas ce que j'ai voulu.
Et c'est là que j'ai voulu choisir des études
qui correspondaient justement à ça.
Et donc c'est pour ça que j'ai choisi les sciences de l'éducation
et après ça j'ai voulu être éducatrice, monter souris.
Et j'ai toujours voulu aller à la source
de la qualité de l'enseignement.
C'est pour ça que quand j'ai voulu être éducatrice, monter souris,
je n'ai pas voulu aller dans les petites formations.
J'ai voulu aller à la formation,
vraiment à la source de la formation.
C'est pour ça que j'ai choisi l'Institut Marais Montessori
qui diplôme leur éducateur aimé international.
Et donc j'ai voulu vraiment aller à la source
parce que pour moi c'est important
d'apporter quelque chose de qualité.
Et ensuite je me suis formée,
j'ai eu un déu aussi en étologie des systèmes familiaux.
Pour moi c'était important parce qu'on a un bagage,
mais le bagage ne suffit pas,
on est censé en tant qu'être humain
apprendre et apprendre constamment tout au long de sa vie.
Et pour moi c'est important d'apprendre
et de découvrir d'autres choses.
J'ai aussi fait une formation en psychologie de l'enfant
parce que c'est fondamental, c'est crucial.
Et ensuite nous sommes aussi en parentalité.
C'est magnifique, t'as beau reconnaître.
J'ai plaisir de savoir que dans la communauté
on a des personnes qui vont jusqu'au bout
et qui vont jusque là.
Et pour moi c'est capital et encore plus
quand ça touche à l'éducation des enfants
puisque finalement c'est ça que tu as cherché à faire.
En fait comme tu dis,
tu as répété ça à plusieurs reprises de la source.
Aller à la source en fait.
Et quelque part moi aussi dans mon enseignement
c'est un peu la même chose.
C'est à dire que aller à la source en fait.
Pour moi la source de tout ce que je fais c'est le call-n.
Pareil, la source dans le call-n
c'est pas seulement le lire, l'apprendre, le réviser.
C'est vraiment en quoi en fait ce call-n est un miracle déjà.
On parle de lui en tant que miracle pas seulement parce qu'il s'apprend,
pas seulement parce qu'il se révisent.
Il y a bien quelque chose et quand on va chercher à la source,
source, source, on trouve pas mal de choses.
En tout cas ça fait plaisir.
On est au bon endroit, t'es mal quand même.
Donc tu l'as entendu, Macharna,
Ralti Danila qui est parmi nous.
Donc il y en a qui pourront se poser la question
mais pourquoi tu l'appelles Ralti ?
C'est les gens ils ont l'habitude d'appeler par leur prénom.
Moi je suis incapable de faire ça.
Je suis incapable de faire ça dans le sens où
déjà tu pourrais être ma maman.
D'abord la call-n, Macharna, une de tes 6 à mon âge.
Donc du coup c'est tout à fait normal.
Je me suis dit tel choix entre Ralti, Tata
ou dans ma langue maternelle j'aurais dit D, tu vois.
Tu choisis un D3.
Tata c'est très bien.
Tata, on va dire Tata, alors Tata.
Fais-nous au Sénégal,
dès que quelqu'un est un peu plus âgé que nous seulement,
il y a une étiquette, respectez Macharna.
Et bien avant de rentrer dans le vice du sujet,
comme on a l'habitude, on va se déliter
des Ayat, de là Ayat qui a motivé l'épisode du jour.
Aoudo billahi minal shayqajim.
Waladina yakooloon rabbana hablana minal azwajina
wadurriyatina kurwa ta'ayun
wajyalna nil muttaqina imama.
Et ceux qui disent
notre robe de nos conjoints, nos conjointes
ou de notre descendance,
donnent-nous par pure grâce la joie des yeux.
Et fais de nous un modèle pour ceux qui ont l'attaquo.
Tiré de surat al-Furqan, Ayat 74e.
Donc, cet Ayat, c'est parmi mes préférés.
Pourquoi ce choix-là ?
Parce que c'est une magnifique invocation.
Et normalement, tu te rappelles que l'invocation
qui est mentionnée dans le court-end,
je le dis à chaque fois, je crois dans les réseaux sociaux,
il les répétait tellement de fois,
je vais faire une story de maintien pour dire ça.
Lorsqu'on croise une invocation dans le court-end,
c'est pépite, c'est pépite, c'est pépite.
Il faut les mémoriser,
il faut les apprendre, les lire, les répéter,
les enseigner à nos enfants, à notre famille.
Tout simplement, pourquoi ?
Parce que ce sont des formules
qui ont été la plupart du temps
en plus employées par nos prophètes.
Allez, il nous c'est l'âme.
Et Karlas surat al-Adha a choisi d'immortaliser encore.
On a plein d'invocations d'ailleurs dans la sunna
ou des invocations que nous formulons nous-mêmes
mais qui ne sont pas dans le court-end,
qui ne sont pas figés dedans.
Lorsqu'il y a une invocation qui, elle,
est consignée et immortalisée dans le court-end,
ce n'est pas pour embellir seulement les pages,
ce n'est pas pour faire joli, en fait.
C'est pour que finalement, on vienne faire nos courses dedans,
on vient cueillir et que ça s'intègre dans notre quotidien.
Et ça, c'est parmi vraiment mes doigts préférés du court-end
parce que je la trouve complète.
C'est-à-dire, ça nous implique nous notre avenir à nous,
nos conjoints ou conjointes,
donc le couple quoi, les enfants et même la descendance après.
Donc, c'est vraiment magnifique.
Donc, elle est encore plus belle en arabe.
Forcément, l'adina air polo,
n'arabana hablanam, aswajina.
Donc, c'est vraiment à corps de nous.
C'est quelque chose qu'on demande à Allah avec fermeté
et avec humilité de nous donner justement de nos époux
et pouze notre descendance.
Et en plus, il emploie khulwata ayun.
Donc, c'est vraiment les Arabes,
ils avaient cette métaphore quand ils parlent de quelque chose
qui est la tranquillité des yeux.
Mais la tranquillité dans le sens limite quelque chose de froid,
dans le sens quelque chose qui détend, quelque chose qui est agréable.
Et c'est beau de dire les yeux parce que les gens, on les regarde en fait.
Et il y a des personnes comme ça, on en connaît forcément.
Quand on les regarde, on est détendu.
Donc, faire cette doigt-là de demander à Allah se faire de faire
que nos conjoints, nos enfants, lorsqu'on les regarde,
on ait cette tranquillité.
Je pense que franchement, si tous les foyers avaient ça,
déjà, c'est très facile.
Et de cette façon, même quand il y a des conflits,
même quand les enfants nous rendent un peu chèvre,
pour pas dire l'autre chose par moment,
il faut avoir la répartie à ce moment-là de se rappeler ce genre de doigt.
D'ailleurs, on en parlera dans les astuces,
mais il y a plein d'astuces pour désamorcer, je pense, ce genre de crise-là.
Et bien, je trouve que c'est une excellente façon,
en tout cas, de regarder notre famille.
Donc, de faire de ces personnes, finalement, la tranquillité,
le bonheur de notre regard.
Et cette invocation est terminée par Allah se faire de la doigt-là.
Ou à Jahlna, l'île-moud Tapina, i'mama.
Donc, Allah nous offre dans cette belle doigt une formule,
qui termine par justement une invocation pour faire de nous des gens exemplaires.
Tu vois, tout à l'heure, Tata Dayla, tu me mentionnais
une certaine forme d'hypocrisie un petit peu,
donc dans ce qui nous est transmis, dans ce qu'on fait,
finalement, entre la source et ce qui est réel, il y a un décalage.
Et bien, cette invocation, tu vois,
je savais pas que t'allais employer cette phrase, elle nous parle beaucoup,
parce que ça suffit pas seulement que dans sa maisonée, ça se passe bien.
Il faut aussi avoir l'ambition d'être devenir des exemples.
Et aujourd'hui, je sais pas s'il y en a beaucoup d'entre nous qui peuvent se dire,
je suis un bon exemple à suivre.
Ou bien moi, j'ai des leçons à donner dans le bon sens du terre,
j'ai des leçons à enseigner aux gens.
Aujourd'hui, dans la communauté musulmane,
mais heureusement, on est pas dans un stade où on peut s'inventer,
alors qu'on devrait.
Et cette doigt nous conforme à ça.
Donc, c'était mon choix de Haya.
Et d'un côté, c'est un choix de Haya aussi,
parce que à la fois, c'est une invocation.
Et je trouve que l'invocation,
non seulement elle donne l'humilité,
parce qu'on demande à l'ars-françalat de nous accorder quelque chose
que potentiellement on n'a pas à la base.
Et une invocation, ça implique derrière de se bouger.
De se bouger et d'appliquer, en fait.
Je ne vais pas demander à l'ars-françalat de faire de moi un modèle à suivre,
de faire de ma famille finalement des gens avec lesquels je me sens bizarre
quand je les regarde, si mes actions ne vont pas avec.
Donc, j'ai trouvé que c'est un double sens de Tawakul à Allah,
donc s'en remettre à Allah et à la fois prendre des actions.
Et donc, ça vient tout à fait avec notre sujet du jour,
parce qu'on a abordé la question du mariage,
je pense, dans plusieurs angles.
D'abord, le grand but d'un mariage, ensuite, comment un homme
finalement peut être un grand homme dans son mariage,
comment une femme peut être une grande dame dans son mariage.
On a abordé aussi, quand ça ne va pas,
quand il y a des conflits et on règle comment.
Et on a abordé aussi,
parce que pour le coup, quand le couple est déjà formé
et qu'il y a des conflits et il y a les couples qui viennent juste de démarrer,
d'accord, donc qui démarrent avec une page blanche.
Mais il y a un public qu'on a oublié, c'est les enfants.
Encore faut-il que les enfants, dès la naissance,
finalement, soient éduqués dans cette conformation,
finalement, avec laquelle Allah nous a déjà dessiné comme ça.
Papa Adam al-Assalam avait déjà une conformation,
il était déjà Rawam à la base.
Ça veut dire que quelque part, j'ai envie de dire,
c'est dans notre ADN de lettres.
Mais il faut une bonne éducation pour faire fleurir.
Pareil pour une femme.
Les femmes, on est des dignes héritières de Maman Hawa al-Assalam,
mais elle l'avait, donc elle nous l'a forcément transmis du manière d'une autre.
Donc le but d'imparance, c'est de le faire éclore.
Donc déjà, qu'est-ce que tu vas nous dire à ce sujet,
sur ce que c'est le titre de l'épisode ?
Comment, finalement, on élève ?
On va commencer peut-être en général, un enfant,
et c'est bien aussi de séparer les deux.
Comment on élève un Rawam ?
Comment on élève une Sralirah ?
Parce qu'un garçon et une fille ne sont pas pareilles,
comme l'a qu'Odhan le dit,
wa layi sadaqa lokal antha.
Donc un garçon ne serait être comme une fille.
Et beaucoup de problèmes de couple plus tard
sont aussi liés à la manière dont on différencie,
mais de la mauvaise façon,
un garçon et une fille,
parce que forcément on ne va pas enseigner à une fille,
à assumer financièrement un foyer, etc.
On ne va pas lui assigner l'étage d'homme.
De la même façon, on va pas enseigner à un homme à être
toujours à tenter qu'on lui donne, qu'on lui donne, qu'on lui donne,
parce que normalement un homme est censé pourvoir.
D'accord, il est censé pourvoir dans tous les sens du terme.
Donc comment on fait tout ça ?
Faites-tu Adalila ?
Viens d'abord pour revenir à la parole du prophète Aïssa Atocellem,
qui nous dit « Chaque enfant nait avec la fitra ».
La fitra, c'est la prédisposition à croire en Alhassan al-Halla.
Donc « Chaque enfant nait avec cette fitra »
et ce sont ses parents qui font de lui un juif, un chrétien ou un masdéen.
Masdéen, c'est la croyance du feu à l'époque.
Et ça montre bien la responsabilité des parents
avec cet enfant qui est pur, qui vient au monde,
avec toutes les qualités d'empathie,
toutes les qualités pour grandir de manière harmonieuse,
mais pour qu'ils puissent grandir de manière harmonieuse,
il faut que les parents jouent leur rôle.
Et les droits des enfants ne sont pas les parents qui les mettent en place,
qui les décident, c'est Allah swt.
Allah swt a donné les droits aux enfants et c'est lui qui les a énumérés.
Ce n'est pas l'être humain, ça ne compte pas à l'être humain.
Parce que l'être humain, de part sa nature, il est injuste
et il cherchera toujours son confort à lui avant le confort de l'autre.
Et quand bien même, c'est sa chair et son sang,
parce qu'on voit bien qu'un enfant fait des bêtises entre parenthèses,
parce que ça c'est la perception des parents,
parce que l'enfant fait ce que nous, on n'a pas envie qu'il fasse.
Alors qu'il est simplement un enfant,
qu'on soit en lui crie dessus, soit on le rabait, soit on lui milie,
soit on empêche de faire de manière forte et agressive,
alors que ça n'est pas quand ça qu'on doit faire.
Et donc à la base des bases, l'enfant, il est innocent
et c'est à nous de faire en sorte d'être des exemples
comme il faut pour qu'il puisse grandir de manière harmonieuse.
Et ça sous-entend que nous en tant que parents,
nous devons être des exemples, des exemples de comportement déjà
entre moi et mon conjoint et mon conjoint avec moi.
Parce que les enfants regardent de manière silencieuse.
On n'a pas besoin de parler parfois à un enfant
pour lui inculquer telle ou telle valeur.
Il le voit juste par notre comportement
avec les interactions qu'on a avec notre conjoint.
Et il faut savoir que quand on a envie de dire à un autre enfant,
tu sais, tu ne dois pas faire ceci parce que...
Oui, mais lui il doit le voir dans la pratique.
Parce que si nous nous agissons d'une manière
qui contredise qu'on interdit à notre enfant,
il va voir qu'il y a une incohérence.
Donc c'est pour ça qu'avant d'être parents,
on doit mesurer vraiment la portée de la responsabilité
de cet MNA qu'a la sonatalaine entre nos mains.
Parce que cet enfant, il ne nous appartient pas.
C'est juste un dépôt qu'a la sonatalaine nous a accordé.
Et MNA, ça veut dire dépôt confié.
Et tout dépôt confié,
et bien Mandonny revient à son propriétaire.
Et de quelle manière on lui rend à ce propriétaire ?
Soit on le rend de la même manière, soit on le rend mieux encore.
Et c'est ça notre responsabilité.
Oui, on va dire, tu travailles,
j'ai beaucoup de charges extérieures à la maison, je dois tout faire.
Mais il n'empêche que la priorité des priorités,
c'est de prendre soin de cet aminant.
Et c'est à nous, en tant qu'adulte,
que ce n'est pas l'enfant de s'adapter aux parents,
c'est le parent de s'adapter aux enfants.
C'est pour ça que réfléchir avant d'avoir un enfant,
se projeter avant d'avoir un enfant,
ça ne se fait pas une fois qu'on est mariés,
ça se travaille en amour.
Et ça c'est vraiment important de savoir,
c'est de se faire un plan.
Je veux un enfant, j'aimerais avoir un enfant si Allah me l'accorde,
mais pour avoir cet enfant-là,
de quelle manière on va l'éduquer ?
On se met d'accord d'abord dès le départ pour l'éducation.
Parce que quand on se marie, c'est pas juste toi et moi,
c'est toi et moi et les futurs enfants si Allah nous en donne.
Et c'est pour ça qu'on en parle dès le départ.
Tout doit se faire dès le départ.
On ne ferme pas les yeux,
c'est vraiment tout à tête carturtable.
Pas pour qu'après dans cinq ans,
on se retrouve confronté à un problème
qu'on n'arrive pas à gérer et on fait comme moi à ce moment-là.
Qui va empatir ?
On va encore reproduire les mêmes schémas ?
Non.
Là maintenant c'est le moment de briser la chaîne
et de se dire plus jamais.
Oui ça va demander des efforts,
évidemment.
On va dire oui mais maintenant c'est trop tard non, c'est pas trop tard.
Parce qu'à partir du moment où on prend conscience
que nos comportements vis-à-vis de nos enfants
ne sont pas ceux qui doivent être,
à ce moment-là on fait un travail sur soi-même,
on cherche là où on doit s'améliorer.
Et bien sûr, on peut tout rattraper.
Il faut vouloir le faire.
Mais le changement il se fait pas du jour au lendemain.
C'est pas je fais une action pendant deux jours,
je vois pas de résultat
et ensuite je dis bon bah ça marche pas.
Non, c'est sur la durée que le changement doit se faire.
C'est exactement la manière dont on doit se comporter avec Allah soin notale.
Quand on fait une invocation, quand on demande Allah soin notale
de nous accorder la force de résister aux épreuves,
on invoque, on invoque, on insiste dans l'invocation,
on doit insister dans l'invocation.
Oh là il est pas sourd, il entend et il sait.
Mais il évalue notre détermination.
Et donc on demande, on demande, on demande, on demande
et on place notre confiance en Allah soin notale jusqu'au jour où?
Eh bien oui, de toute façon, la facilité elle va venir.
Ça c'est Allah qui l'a promis.
Quand on le sait pas, c'est lui qui décide, c'est pas nous.
Et donc à partir du moment où on a compris que de toute façon,
on n'est pas là pour rester éternellement sur cette terre.
On a juste une mission et cette mission,
eh bien on doit la mener à bien en tant qu'être humain.
Si Allah il nous accorde un époux,
eh bien on œuvre avec cet époux.
On fait en sorte qu'avec nos enfants,
on essaye d'aller vraiment de faire le maximum
pour être dans les bons comportements,
dans les valeurs qu'on veut inculquer à nos enfants.
Si on n'a pas d'enfants, si Allah ne nous accorde pas d'enfants,
si Allah ne nous accorde pas de conjoints,
parce que ça arrive et il y en a beaucoup.
Voilà, donc on fait quoi dans cette vie ?
Eh bien c'est dit, elle n'est pas là pour que ce soit un long fleuve tranquille.
Elle est là pour qu'il y ait des épreuves qu'on doit en durer.
Mais les épreuves, elles ne doivent pas venir de l'intérieur.
Les épreuves qu'on doit supporter, elles doivent venir de l'extérieur.
Parce que le foyer tel qu'il est conçu,
ça doit être un endroit où on se sent en sécurité.
Et on doit retrouver la paix.
Et donc avoir des conflits dans le foyer,
avoir des conflits avec nos enfants,
eh bien c'est nous qui créons ce problème dans notre foyer.
Après on dit, il faut que le patiente.
Non, la patience dans un couple,
c'est pas quand on se dispute, oui,
il va y avoir des malentendus, c'est normal.
On doit apprendre à se disputer aussi.
Mais ce qu'il faut savoir,
c'est que c'est les épreuves extérieures
qui doivent nous consolider et nous aider ensemble à les affronter.
Et ça, c'est des compétences qu'on apprend à nos enfants.
Quand on est là à se soutenir l'un, l'autre.
Quand on apprend à nos enfants,
nos enfants ils savent quand on se dispute.
Ils le voient très bien dans nos comportements.
On a beau faire des sourires, mais c'est des faux sourires.
Ils le savent très bien.
Et donc à partir de là,
nos enfants doivent voir même dans les disputes de leurs parents,
du respect, du respect.
Et ça c'est important.
Donc tout vient de l'exemple que nous on va donner à nos enfants.
Après, le comportement,
l'attitude qu'on doit avoir avec eux,
ça c'est une autre chose.
Mais ça, ce sont des choses que l'on doit apprendre.
Parce que c'est pas l'éducation qu'on a reçue
qui nous l'a appris.
Ça franchement, on reproduit des automatismes.
On est dans une zone de confort
qui fait qu'on va réagir parce qu'on connaît ce comportement.
Et à partir de là, on essaie de sortir de sa zone de confort
pour avoir un autre comportement.
Et bien c'est plus difficile et c'est beaucoup plus compliqué.
Et généralement on baisse les bras parce que on veut que ça fonctionne tout de suite.
Sauf que non, ça demande un effort.
Et c'est ça qu'on va comprendre.
C'est vrai que tu as remis vraiment les choses dans l'ordre
en parlant de, justement, avant, bien avant déjà d'être parents.
Et c'était très important de le mentionner.
Quand on a ça en tête,
c'est plus lisse, c'est plus logique.
Et c'est complètement adéquat à ce qu'on a.
Bien une fois qu'on a les enfants devant nous maintenant,
j'ai un garçon et demain, j'ai envie de le regarder comme un homme kawam.
Je suis maman, par exemple, on prend le cas de maman.
Je suis maman et je veux vraiment éduquer un garçon qui sera un homme.
Comme mon papa aimait dire,
j'ai envie d'éduquer un homme dont la femme aura envie de me dire merci plus tard.
Comment ça se passe, comment est-ce qu'on...
Finalement, comme tu sais, les définitions d'un homme kawam que je donnais,
justement, j'en parlais dans l'épisode qui parlait de ça,
que kawam on le traduit comme avant,
on avait tendance à le traduire comme celui qui a autorité, etc.
alors que ça n'a rien à voir, que finalement kawama,
c'est un homme qui est actif, qui est debout, qui fait preuve de justice.
C'est loin d'être un homme qui est passif,
c'est quelqu'un qui est constamment impliqué, qui est dévoué.
Ce sont des gens qui sont proches, qui sont protecteurs,
qui ont courage, qui soutiennent, qui prennent soin d'eux, pardon.
Et c'est aussi ceux qui pourvoient,
ont besoin matériel, physique, émotionnel.
Donc ça fait, on a l'impression que ça fait beaucoup.
En même temps, à la sointala, on parle comme de quelque chose dîner.
Il dit, hgjalorawamona, donc les hommes sont kawam de base.
Donc c'était pas kawam, t'es pas un homme.
Et malheureusement, aujourd'hui, on voit des hommes qui n'agissent pas comme des hommes kawam.
C'est comme une partie de leur ADN qui ne s'exprime pas,
parce qu'ils n'ont pas connu ça.
Comment est-ce que justement, on fait,
pour ne pas laisser grandir un garçon, devenir un homme,
qui attend qu'on fasse pour lui,
qui attend qu'on le serve,
alors que finalement, normalement, il devrait être éduqué
à pouvoir être au service de sa famille, sur plein de plans.
Comment est-ce qu'on fait justement avec ce petit garçon qu'on a ?
Donc des petits, des bébés, des 3 ans, des 5 ans, à dos.
On fait comment pour faire de lui un époux kawam plus tard ?
Dans ce cas de figure, que ce soit le garçon et la fille,
c'est exactement la même chose.
C'est-à-dire qu'on parle d'éduquer pour aller dans l'autonomie, déjà.
Et quand tu parles du kawam,
le rôle du kawam, c'est tout ce que t'as cité.
Et moi, je dirais que le plus important dans cette fonction de kawam,
c'est d'apporter la sécurité matérielle et affective à sa famille,
que ce soit son épouse et ses enfants.
Alors comme tu dis, oui, ils vont dire,
oui, c'est beaucoup, et la femme, elle fait quoi ?
Alors, si on est à là, il a élevé la femme.
Moi, j'ai toujours entendu, Allah, il a élevé la femme.
Oui, il l'a élevé la femme et vous, vous l'avez abaissé.
Tout simplement.
Donc, il y a les traditions, il y a tout ça,
et puis les femmes ont reproduit les mêmes schémas.
Et j'ai toujours dit, dans toutes mes interventions,
le problème de la femme, c'est d'abord la femme.
Parce que c'est elle qui va éduquer,
c'est elle qui va transmettre,
et c'est elle qui va reproduire le même schéma éducatif.
Ce même schéma qu'elle a détesté quand elle l'a vécue.
Et finalement, Allah le reproduit.
Et donc, la fille et le garçon,
en tant que maman et en tant que papa,
on doit leur apporter déjà la première des choses
et la base des bases, c'est cette sécurité affective.
Les deux premières années de la vie sont les plus importantes
parce que c'est à ce moment-là qu'on va développer
et vraiment ancrer cet environnement
sécur que l'on doit apporter à son enfant.
Et c'est ça qui va lui permettre d'avoir confiance en lui
et d'avoir cet estime de lui.
Parce qu'il aura eu ce,
ce trop plein d'amour,
l'amour dont il a besoin
pour faire développer justement aussi ses zones du cerveau
qui en ont besoin.
Et après, après deux ans,
vient on apprend à son enfant à devenir autonome.
On lui apprend des compétences
que ce soit la fille ou le garçon.
Et quand on apprend ce genre de compétences,
on lui apprend aussi et tout va tout est lié.
Tout est lié et c'est ça qui va l'aider plus tard
quand il va rentrer à l'école,
à développer sa concentration,
sa confiance en lui,
son estime de lui,
développer en lui son autonomie,
l'indépendance.
Toutes ces choses-là qui sont importantes
qui vont faire de lui un adulte
bien dans ses baskets.
Et c'est vraiment entre zéro et six ans
que ça se fait.
C'est pour ça que toutes les bases,
c'est à ce moment-là.
Parce qu'il lâche moins cette capacité
d'enregistrer son environnement
sans difficulté.
C'est-à-dire qu'il ne fait pas d'efforts.
Passer l'âge de six ans,
il va déployer des efforts
pour acquérir un compétent.
Alors que là, c'est tout facile.
Donc, comment on apprend à son enfant,
on lui apprend
déjà une compétence pour être autonome,
c'est qu'on fait avec lui.
On lui apprend
du début et jusqu'à la fin
à atteindre l'objectif
qu'on a envie qu'il atteigne.
Donc, c'est comme un exercice.
Il y a l'élancé,
il y a les étapes à suivre,
et ensuite, il y a le résultat à donner.
Et c'est exactement la même chose.
Donc l'enfant, il a besoin de cet ordre-là
pour pouvoir atteindre
l'objectif de cette compétence
qu'on veut lui apprendre.
Et bien sûr,
ça passe par l'attitude
qu'on va avoir vis-à-vis de lui.
Si c'est une attitude empathique,
si on va être agacé
à des moments où il n'arrive pas
à faire une chose,
si on va lui dire à un moment,
bon, tu n'y arrives pas,
mais rien que se le fait de dire,
tu ne vas pas y arriver,
tu n'y arrives pas,
mais tu le fais exprès,
ça, c'est de l'humiliation.
Il s'agère d'Alila.
Non, je n'exagère pas.
Et il faut savoir que
les humiliations
à répétition
en dommage
les structures du cerveau.
Et donc c'est ça qui va causer
des problèmes d'apprentissage,
de mémorisation.
Et aussi,
ça va créer des carences
dans l'estime
et la confiance
qu'il peut avoir en lui.
Et aussi,
quand un parent à répétition
va n'arrêter pas de mettre
en avant des incapacités de son enfant,
son enfant, c'est son parent.
Mon parent, il dit la vérité.
Donc je suis ce qu'il pense de moi.
Et donc, ça va le freiner,
ça va le brider,
pour essayer d'aller vers
vers ce qu'il doit aller,
vers ce qu'il a envie d'aller,
vers ce qu'il appelle.
Et c'est pour ça que les parents,
c'est fondamental,
la formation de parents,
c'est fondamental.
On ne peut pas passer outre,
c'est pas possible,
comment donner les réflexes
vont revenir.
Parce que quand un enfant,
il va renverser du chocolat
sur ton canapé blanc,
en tissu,
il est pas en cuir,
il est en tissu,
ça monte comme ça.
Ça monte direct.
Mais ça, ça monte pourquoi?
Parce que c'est déjà un vécu,
c'est un déclencheur,
qui fait que ça nous rappelle
une même situation
quand on était plus jeune.
Et donc c'est pour ça
qu'on va se comporter de la même manière.
Et on va répéter
les mêmes paroles
que notre maman disait.
Mais t'es bête au poids,
tu peux pas faire attention.
Un enfant de 2 ans et demi,
3 ans,
un enfant de 4 ans,
on le terrorise à ce moment-là.
Alors que lui,
il a juste eu une expérience en vrai.
Exactement.
Donc quand on est parents,
on enlève de sa tête
qu'on est une maison
qui soit à notre image,
à nous.
Non,
l'environnement,
il doit être adapté
à l'enfant,
parce que c'est lui
qui est au coeur du processus.
Oui, mais ça veut dire
que je ne vis plus
quand on décide d'avoir des enfants,
ils sont au coeur du processus.
Et oui,
quand on a un enfant,
on prend,
comme je dis toujours,
on prend pour des années.
Et même quand ils sont adultes,
il vient quand il a un pépin,
quand ils veulent des conseils,
quand ils sont pas bien,
ils vont revenir vers maman.
Forcément.
Donc,
à partir du moment
où on décide d'avoir un enfant,
pour bien se mettre dans la tête,
que c'est à vie,
à vie.
Et c'est pour ça
que c'est important
d'être vraiment
disponible pour son enfant.
Quand on a ces disponibilités,
on arrive à construire chez l'enfant
cette capacité
d'autonomie plus tard.
Et quand on a un garçon
et une fille,
il est très important
de les éduquer
en termes de tâches,
de manière identique.
C'est-à-dire que
si toi tu débarasses,
toi tu débarasses,
si toi tu ranges,
elle, elle range.
Et c'est tout à fait normal,
il n'y a pas de tient une fille,
t'as un garçon.
Moi, je me rappelle,
une fois,
mes enfants,
quand mon aîné,
un jour,
il avait dit,
parce qu'il était jeune,
il a dit à sa soeur,
bah non,
c'est à toi de débarasser,
t'es la fille.
J'ai dit,
il y a un rapier,
il y a un rapier,
t'as entendu ça là.
Tu dis,
oh t'es mal tombé,
t'es mal tombé,
c'est hors de question.
Hors de question.
Mes garçons
font exactement la même chose
que mes filles.
Et donc,
ils sont autonomes,
ils le font tout seul,
ils font à manger,
ils font leur laissé,
ils font leur chambre,
ou ne font pas leur chambre,
c'est leur problème,
c'est leur endroit.
Et voilà,
donc,
c'est important,
toutes ces choses-là.
Moi,
je sais,
ma belle-fille,
elle me dit,
je suis heureuse d'avoir
une belle-mère comme toi.
Parce que moi,
quand je vais chez eux,
et que je vois,
c'est prêt chez nous,
quand la belle-mère,
c'est chez la belle-fille,
et qu'elle voit la maison,
elle crute,
si tout est rangé,
quand c'est à place.
Alors,
moi,
je ne suis pas du tout comme ça,
et c'est tellement apaisant.
Écoutez, les enfants,
c'est pas chez moi,
c'est chez vous.
Si vous voulez que vos affaires
soient dérangées,
ça m'est complètement égal,
tant que chez moi,
c'est rangé comme moi,
j'ai envie que ce soit rangé.
Le reste,
vous vous entendez bien,
vous êtes bien.
Alhamdulillah,
c'est tout ce que je cherche.
Le reste,
c'est du détail,
sans importance.
De même façon,
qu'on aimerait pas nous,
qu'une belle-mère,
nos scrutes,
et nos dévisages,
et quelque chose à dire,
surtout,
n'importe quel détail qu'elle voit,
c'est horrible,
mais même,
des fois,
tu vois,
tu as des couples
qui ont une organisation,
ou voilà,
il y a un fils qui aime
faire autant de choses
que sa femme,
ou peu importe,
des fois,
quand la belle-mère vient,
et qu'elle n'est pas de cet avis-là,
et on décidait
de faire autrement
que l'éducation qu'ils ont reçue,
parce qu'ils ont des amis
qui les ont refusés, etc.
Et donc,
finalement,
qui vont plutôt vers le bien,
alors que c'est pas l'éducation
qu'ils ont reçue,
on voit des scénarios,
quand la belle-mère vient,
il faut faire semblant
que c'est toi,
la femme qui fait tout.
Parce que sinon,
ma mère va parler.
Oui,
sauf que,
moi,
je suis pas d'accord avec ça,
parce qu'on est en train
de conforter maman
dans sa façon de penser,
alors que
c'est pas à la belle fille
de mettre des limites,
c'est au garçon
de mettre des limites,
et c'est de sa responsabilité,
de dire,
écoute maman,
je t'aime,
tu es mes yeux,
tu es la prenelle de mes yeux,
je t'aime plus que tout,
mais là maman,
franchement,
c'est pas possible.
Tu peux pas
continuer
à venir critiquer
ou venir dire
à intruser
dans notre manière
de fonctionner.
Et ça,
c'est sa responsabilité à lui.
Et à force de laisser
les choses
de se faire,
ou d'essayer
de trouver
des échappatoires,
bien on rentre
dans des problèmes
beaucoup plus grands,
parce que les enfants vont grandir.
Il va y avoir des projets
qui vont se mettre en place.
Et donc,
ils vont cacher
combien de temps ?
Oui, ils vont se cacher
à chaque fois,
et pour peu qu'il y ait
des enfants, etc.
Enfin,
c'est infernal après.
Bien sûr.
Mais du coup,
là, on a parlé d'enfants
qui sont petits,
même si la base reste la même,
l'éducation reste la même,
bah, dès qu'ils deviennent
ados
ou jeunes adultes,
bah,
les tâches quand même
sont différentes.
Même si finalement,
enfin, les tâches,
pas les tâches,
mais les responsabilités
plutôt,
sont différentes.
Donc,
quand, par exemple,
toi, machin dret,
dans tes enfants,
t'as trois garçons,
trois filles, c'est bien ça ?
C'est ça.
Machin dret,
eh bien,
arrive à un moment donné,
bah, à la fin,
ils seront pas tous
du même genre.
Ce sera
à quel moment,
finalement,
on incule au garçon
qui a la chance
d'avoir des soeurs en plus,
parce que,
du coup,
il peut, quelque part,
s'entraîner.
À quel moment,
finalement,
on lui fait comprendre,
on lui apprend que,
bah,
les femmes,
déjà,
fonctionnent avec un cycle.
Elles ont un cycle
avec quatre saisons,
que tous les
quatre saisons du cycle,
bah,
elle n'est pas pareille,
la période prévention,
elle n'est pas la même,
etc.
Comment est-ce qu'on
enseigne, finalement,
ce garçon,
il ne faut pas, en fait,
respecter
ou attendre
quelle demande,
s'il a besoin
de régler quelque chose
de financier,
qui a taporté,
pourquoi attendre le papa,
alors que tu es là ?
Comment, finalement,
on apprend
à ce jeune adolescent,
à ce jeune adulte
en formation,
à prendre soin
des femmes de sa famille,
comme, finalement,
le cruel landlord
lui demande,
bah,
c'est pas au porte du mariage
qui va commencer
à piquer, ça, avant.
Là,
c'est l'échec assuré.
C'est l'échec assuré.
Déjà,
quand on essaye
de,
bah,
dans la communication,
déjà,
et ça,
c'est Maman,
aussi,
qui fait la communication,
et papa,
aussi,
a un rôle très,
très,
très important.
Déjà,
le papa,
il doit très souvent
prendre son garçon
quand il
sort,
quand il va
soit à la mosquée,
quand il va avec
des amis,
quand il fait,
quand il va faire
certaines activités,
qu'il fonctionne.
Et ça,
c'est vraiment important.
Il doit pouvoir lui inculquer
certaines valeurs,
certaines choses,
et
c'est ce qui ne se fait pas.
C'est ce qui ne se fait jamais.
Le papa,
il y a des exceptions,
comme je dis,
je ne parle pas
des exceptions.
Les exceptions,
elles sont là,
elles existent,
mais ce n'est pas
la généralité.
La généralité,
c'est ça qui pose problème,
mais c'est ce que l'on voit.
C'est ce qui est visible,
d'ailleurs.
Concernant les menstruus,
comme tu l'as,
tu l'as annoncé,
eh bien,
quand arrive le ramadan,
par exemple,
ou
quand c'est le moment
de faire la prière ensemble,
et que une de mes filles,
qui vient d'avoir ses monstres,
ne peut pas prier,
ne peut pas jeûner,
et elles mangent,
normalement,
maman, maman,
elles mangent le ramadan.
Mais non,
elles mangent pas le ramadan,
viens, j'explique
ce qu'il y a.
Et là,
j'explique.
C'est à ce moment-là
que j'explique.
Je n'anticipe pas,
j'attends que la chose arrive
pour qu'ils puissent bien l'intégrer.
Et à partir de là,
ça fonctionne
comme sur des roulettes.
Et c'est tout à fait normal,
quand ils voient,
par exemple,
un de mes garçons
va s'appeler sœur manger,
ah,
là, c'est,
là, c'est truc,
là, c'est truc.
Donc voilà,
et c'est tout à fait naturel,
il n'y a pas de...
Alors que chez nous,
c'est,
on doit se cacher
pour essayer de manger,
parce que,
bah non, c'est naturel.
C'est un tableau,
même avec le père,
des fois les filles,
qui ont honte,
même en dehors du ramadan,
ils ont honte que leur père
sache qu'elles sont
dans cette période là.
C'est ça.
C'est ça.
Alors que c'est quelque chose
de naturel,
à un moment donné,
il faut bien comprendre
que le tableau,
il ne doit pas être là.
C'est pas là
qu'il doit résider
le tableau.
Ça, ce sont des choses naturelles,
et il faut savoir
installer,
instaurer
des moments
où on discute
avec ces enfants.
C'est-à-dire que moi,
ce que j'ai installé
en termes de communication,
c'était des cercles
où on pouvait parler.
Et ça,
au départ,
j'avais commencé
une fois par mois,
et ensuite,
c'était toutes les deux semaines.
Et après,
plus,
si c'était nécessaire
pour eux.
Donc,
dans ces cercles
de discussion,
il se passait quoi ?
Il y avait,
on va dire,
un ordre du jour,
mais c'était plus
qu'on va discuter
d'un sujet
ou de deux sujets.
Que eux,
on choisit.
Au départ,
c'était moi
pour leur apprendre,
tout c'était eux.
Et ensuite,
on discute.
Mais quand on discute,
c'est eux,
ce qui s'exprime.
Et chacun,
chacun,
doit respecter l'autre,
doit respecter la vie de l'autre,
et doit être courtois,
doit pas crier,
doit pas dépasser des limites,
et le parent pareil.
Parce que,
quand il découvre
certaines choses,
il doit absolument
ne pas vouloir punir,
ne pas vouloir
imposer quoi que ce soit,
et utiliser
ce qu'a été dit
pour se venger
ou quoi que ce soit.
Donc tout ça,
c'est quelque chose qu'on doit mettre,
qu'on met en place très tôt.
Et ensuite,
quand on discute
de ce genre de sujet,
arrive sur le tas.
Arrive sur le tas,
et on parle
de comment ça fonctionne une fille,
comment ça fonctionne un garçon,
de,
en fin de compte,
les enfants.
Alors là,
on va parler,
ça va être de sujet,
de,
c'est quoi en fin de compte
le rôle d'un garçon,
une fois qu'il sera adulte,
un homme face à sa famille,
c'est quoi sa responsabilité,
finalement.
Et donc eux, ils parlent,
et ils discutent,
et ils échangent,
et ils découvrent.
Et ensuite,
j'interviens
quand il faut intervenir.
Il est toujours,
l'intervention,
elle vient toujours
pour rajouter,
corriger,
sans frustrer.
Ça c'est très important.
Parce qu'on doit leur laisser
leur intégrité intellectuelle.
Parce que des erreurs,
ils en feront,
et ils sont en pleine évolution,
et ils évoluent
dans leur pensée,
dans la façon de faire des choses.
C'est comme là,
j'ai fait,
j'avais fait quelques vidéos
dernièrement,
c'est dans les commentaires,
il y en a qui disent,
oui, c'est pas normal
que Soumeya,
elle ait dit ça.
Oui,
et c'est pas normal
qu'Intel,
il ait dit ça.
Oui, mais ce sont des jeunes,
ce sont des jeunes.
Je laisse la parole aux jeunes.
Je laisse la parole aux jeunes
pour voir comment est-ce qu'ils pensent.
On a besoin de laisser cet espace
pour qu'ils puissent s'exprimer
en toute liberté
sans avoir peur
de ce qu'ils vont dire.
Donc ils parlent,
et de toute façon,
au fur et à mesure qu'ils vont grandir,
qu'ils vont voir des choses,
qu'ils vont expérimenter des choses,
et bien leur façon de penser
va changer, va évoluer.
Et si on leur laisse pas cet espace
et qu'on leur impose des choses,
forcément,
à un moment donné,
ça va vrier dans le sens inverse.
Donc c'est important.
La channe,
c'est top.
Et du coup,
pour les filles,
c'est la même chose,
en fait.
Ah oui.
Moi,
il faut savoir que
je suis née
dans une fratrie
de cinq garçons.
J'étais l'avant dernière,
l'avant dernière.
Donc moi,
dès ma naissance,
mon rôle,
il était clair.
Et puis,
tu peux apporter,
on va dire,
le déshonneur
dans la famille,
donc,
pas de copines,
tu sors pas
et puis,
tu n'as pas le droit
d'avoir des rêves.
Et puis c'est tout.
Ok.
Donc,
je ne sortais pas,
je n'ai rien.
Et comment je grandis,
comment,
moi,
quand je vois les autres,
comment je fais ?
Mais non.
Moi,
c'était ça,
c'était quelque chose,
c'était impensable
pour moi,
et je rêvais
d'avoir des filles.
Je me rappelle,
quand on m'a annoncé
que j'allais avoir Safia,
c'était une fille,
je rentre à la maison
parce que j'avais déjà
mis rien.
Je rentre à la maison
et on me dit,
c'est quoi ?
Moi,
je fais un grand sourire.
Je dis,
c'est une fille.
Et tu sais la réponse
qu'on m'a donnée ?
Ah,
plus,
tu souris.
Je dis,
ah,
je dis,
c'est quoi le problème
avec les filles ?
Alors que c'est un honneur,
elle a décrit comme un honneur.
Alors là,
il m'a donné 3 filles,
je suis tellement heureuse,
c'est magnifique.
Ah oui,
c'est magnifique.
Et oui.
Donc,
donc voilà,
et pour moi,
c'était pas possible
de priver mes filles,
de pouvoir faire
certaines expériences,
toujours dans un cadre,
parce que,
à partir du moment
qu'on a construit ce cadre-là,
les limites,
pas les limites à moi.
Des limites à moi.
C'est ça.
C'est ça.
Parce qu'un enfant,
il peut avoir peur de nous,
il peut ne pas faire
quelque chose devant nous,
mais il peut faire
ce qu'il veut à l'extérieur
sans que nous,
on se rende compte.
Et oui,
il peut tout faire.
Souhallah,
tout le monde a été jeune,
tout le monde sait que tout est possible.
Tout est possible.
Qu'est-ce qui nous limite,
effectivement ?
Exactement.
Par contre,
quand on a fait grandir
nos enfants dans les limites
d'Allah,
à partir de là,
tu peux les laisser,
et ils auront peur que d'Allah.
Tout simplement,
ils se souviendront
chaque fois
qu'Allah les regarde.
Et ça, c'est vraiment important.
Et ça, c'était tout petit.
Mâchane.
Ça fait plaisir,
en tout cas,
de voir,
justement,
quand j'entends Tandico,
ça me touche beaucoup
ce retournement de situation,
finalement,
où toi,
tu passes un peu
dans certaines familles,
où tu vois,
tu es la seule fille,
mais même d'autres
qui ont d'autres soeurs.
C'est la phrase
que je trouve assassine,
quand le frère,
par exemple,
s'absente,
va à l'école,
et on a les parents
qui disent,
va faire le lit de ton frère,
que ce soit petit frère
ou grand frère.
Tu vois, j'ai envie de dire,
mais pourquoi, en fait,
c'est...
Pourquoi c'est pas lui
qui ferait mon lit?
Et pourquoi, de toute façon,
il faut que l'un fasse le lit de l'autre,
alors que c'est de grand gaillard
et comme nous,
donc de passer,
finalement,
à ce contexte-là,
à, bah non,
pas dans le sens aussi,
mon méfie,
ils feront rien,
elles seront comme des princes,
elles vont rien toucher.
Mais non,
en fait,
juste leur montrer
qu'elles ont la valeur
qu'Allah leur a donnée.
Donc c'est même pas
par rapport à moi
ou à leur père,
c'est...
C'est inné,
c'est comme ça.
Et c'est très important,
tu l'as dit au début,
tu l'as redis encore,
que
il faut
arrêter de penser
que, à soi,
de penser
que de manière horizontale,
et que,
lorsque je veux être
un bon époux,
une bonne épouse,
par exemple,
mais c'est,
selon les critères d'Allah,
en fait.
Et pareil,
quand je veux éduquer
mon enfant,
je l'éduque,
quand c'est un dépôt
qui t'a été confié,
bah en fait,
même l'encontre,
t'as envie de le regarder
et de lui dire,
je fais pas ça pour toi.
C'est d'abord
par rapport à Allah
que je fais ça.
Et comme c'est par rapport à Allah,
ça va forcément te bénéficier,
parce qu'Allah veut ton bien.
Donc finalement,
j'ai presque envie de dire,
c'est le trajet
entre deux lignes,
entre deux points,
c'est la ligne droite.
Et je trouve toujours
que le trajet de moi,
Allah,
c'est toujours la ligne droite,
c'est toujours le trajet
le plus efficace.
Tout au trajet qu'on va prendre,
ça va être plus long,
ça va être semé dans le bûche
et à la fin,
on n'est même pas sûr d'arriver.
Alors que là,
là, c'est le cas.
L'inche-à-là, c'est magnifique.
Et l'éducation,
elle s'arrête pas,
elle s'arrête pas,
comme on avait dit
aux portes du mariage,
et pas à ce moment-là.
Je suppose aussi
que quelqu'un
qu'on a éduqué
à être pra'wah,
mais à être sra'lihah,
c'est plus facile
pour cette personne,
aussi,
de se marier
avec la bonne personne.
Parce que,
si c'est une personne
qui a été,
en plus,
qui a été couvert,
qui a été nourrie
émotionnellement,
qui a eu l'affection
qu'il fallait,
et bien,
il ne va pas chercher,
surtout,
c'est encore plus présent
chez les filles,
j'ai l'impression,
de chercher
quelqu'un,
finalement,
qui va combler
un manque affectif
que surtout son père,
parce qu'une fille,
on sait que c'est très important,
la manière dont son père
a traité sa mère,
conditionne presque directement
l'idée qu'elle se fait
d'un époux,
l'idée qu'elle se fait du mariage.
Pareil, finalement,
pour l'homme.
S'il voit sa maman
supporter des choses,
s'il voit son papa
faire des choses,
eh bien,
il va se dire,
c'est normal.
Ses papas et mamans,
ce sont mes parents,
ce sont eux, le modèle.
Donc, on a soit,
finalement,
des enfants
qui vont reproduire
ce qu'ils ont vu,
ou bien des enfants,
aussi des fois,
qui vont faire le strict
contraire,
et des fois,
un contraire
qui n'est pas forcément
sain aussi.
C'est un contraire
contre ce qui a été vécu,
comme on sait,
qui n'est pas tip top.
Ça donne quoi,
en fait,
un enfant
qui, justement,
est sur le pas
de se marier,
parce que machin,
non,
puisque tes enfants,
il y en a une bonne partie
qui sont mariées,
ça donne quoi,
finalement,
un garçon
ou une fille
qui se présente,
donc voilà,
le mariage se présente,
il y a un prétendant,
une femme potentielle
dans les choix,
enfin,
à quel point,
d'avoir été éduquée,
comme pravois,
mais comme salihah,
à vos prises,
facilites
le choix,
du coup, en juin,
pour ne pas se tromper,
même si
on peut se tromper en vrai,
mais,
qu'est-ce qui aide,
qu'est-ce qui fait la différence
et qui nous laisse sentir
que le travail
a été plutôt bien fait ?
Alors,
on va dire que
il y a beaucoup d'enfants
qui sont devenus adultes,
qui n'ont pas eu,
on va dire,
c'est pas les outils,
on peut avoir les outils,
mais s'il n'y a pas
le travail derrière,
c'est-à-dire
l'affectif qui construit,
et à chaque fois,
je m'arrête pas de me dire,
mais arrête de parler d'affectif,
mais c'est la base,
on peut pas,
c'est la base,
c'est ça, le moteur,
le moteur, c'est l'affectif,
c'est ça qui va te construire,
c'est ça qui va te motiver,
d'ailleurs, quand
une fille,
elle est amoureuse
d'un garçon
qui l'aime,
ben voilà,
elle est sur des nuages,
elle peut dépasser,
elle peut dépasser
si limite,
elle peut,
elle peut vraiment
faire énormément de choses,
et quand,
ben ça ne va pas,
elle est dans un état
de déprime,
terrible.
Quand on a reçu,
quand on a reçu
l'affection
qui nous construit,
forcément,
on va
aller vers,
ben déjà de part
notre attitude,
notre attitude
va faire en sorte que
ben les gens
qui vont s'intéresser
à la personne,
ben c'est pas n'importe qui,
parce qu'on voit de l'assurance
dans la personne,
on voit
qu'elle est déterminée,
elle sait ce qu'elle veut,
donc
les personnes qui vont venir
se présenter,
ça va être
vraiment triste,
ça va,
la sélection,
elle va se faire naturellement,
et à partir de là,
il faut qu'elle sache ce qu'elle veut,
et parfois,
il arrive que
ça ne matche pas,
qu'il y a un mariage
qui se fait
et que ça ne matche pas,
et ça,
ça arrive,
parce que ça fait partie de la vie,
et
même si tout a été fait
de manière correcte,
il se peut qu'un mariage
ait été choisi,
enfin on ait choisi le conjoint,
et qu'il ne correspond pas
finalement à nos attentes,
parce qu'on pensait que l'autre,
allait changer,
ou que
l'autre allait
ben il est gentil,
on voit que c'est une personne
qui est quand même bien,
mais il y a un défaut
qui est quand même conséquent,
mais la jeune fille,
elle
ne se rend pas compte
de l'impact
de ce mauvais comportement,
pas vis-à-vis d'elle forcément,
mais
qui va impacter toute la famille.
Elle dit, non, non,
une fois qu'on se marie,
tout va aller bien,
parce que je suis tellement gentil,
je suis tellement aimante,
tout l'amour que je vais lui donner,
ben il va arrêter
de faire ce qu'il est en train de faire.
Soit que ça ne fonctionne pas
comme ça.
Il faut bien être sûr que
quand on se marie,
soit
la personne en face
allait à l'égalité
que nous, on veut,
qu'on recherche,
et donc on sait,
et dès qu'on voit
qu'il y a quelque chose
qui ne fonctionne pas avant,
on dit, non, là, je ne peux pas,
je ne pourrais pas assumer,
ce n'est pas possible.
Et des fois, on me ferait mes yeux.
On ne se disait pas grave,
parce qu'il y a quand même
ce manque
qu'on a envie de combler.
Et le mariage,
pour nous, c'est toujours
quelque chose de grandiose,
de compte de fait,
toujours de...
ce qu'on a voulu nous vendre
à travers Disney.
Et donc après, on se rend compte
que la vie à deux,
c'est beaucoup plus compliqué
que ça.
Mais pas que la vie à deux,
parce que
il y a la belle famille
qui est derrière,
il y a tout, il y a tout,
il y a tout qui vient.
C'est comme des rafales
qui viennent,
ça vient de partout.
Et à quel moment,
je peux me poser,
je peux être moi,
avec...
à quel moment.
Et c'est vrai que c'est...
ça, c'est très compliqué.
Mais...
c'est compliqué.
C'est pour ça que c'est...
c'est très important d'en parler,
d'éduquer à ses enfants
dès qu'ils sont tout petits.
Mais avant,
en parler, c'est bien.
Mais quand les enfants le voient,
là, ils le prennent
pour une vérité.
Si on parle
et qu'en fin de compte,
ils voient,
le contraire,
dans l'exemple de leurs parents,
bah c'est mort.
Tout simple.
C'est chaud, oui.
C'est chaud.
Parce que très souvent,
la maman, elle est de bonne volonté,
elle essaie de faire les choses.
Et le conjoint,
il ne suit pas forcément.
Et quand ils voient
l'exemple du conjoint,
du papa,
d'elle se disent...
bah c'est comme ça, quoi.
Et les choix,
par la suite.
Et écoute,
maman est en train
de me raconter une chose
que je ne vois pas
en dans la pratique.
Et il y a un truc
qui...
qui vraiment...
qui tue,
qui flingue tout.
C'est si l'exemple
qu'il n'est pas devant leurs yeux,
bien on aura beau parler.
Ça servirait à l'arrière.
Je pense que c'est compliqué.
Ça va leur demander
beaucoup plus de travail
de faire le contraire,
enfin de faire, en tout cas,
différemment.
Pour ça, je me dis vraiment
la plus belle chose
qu'on peut donner aux enfants,
c'est l'éducation,
une bonne éducation.
Et en même temps,
quand on entend ça,
on a l'impression que c'est un plus,
c'est un luxe.
Mais en même temps,
je me dis,
la pire injustice
qu'on peut faire aussi,
c'est de ne pas les élever
correctement.
Parce qu'en fait,
on leur donne
le double, le triple
travail à faire plus tard.
Si tenter, déjà,
qu'ils se rendent compte
que c'est pas top,
comment ils ont grandi,
par exemple,
ou ce qu'on a ranculqué,
parce que voilà,
c'est comme quelqu'un
qui entre en islam,
et bien c'est pas
ce dans quoi il a grandi.
Donc,
il a tout un travail à faire,
un nouveau travail,
il doit se reconditionner
dans beaucoup de choses.
De la même façon,
il y en a,
même s'ils ont grandi
dans un foyer musulman.
Ils ont grandi
dans un modèle parental
qu'ils se rendent compte
plus tard
par la grâce de la
clairvoyance
qu'elle leur a donnée
que c'est pas top.
Et bien,
comme c'est tout ce qu'ils ont
connu,
il y a la différence
entre réaliser la chose
et mettre en place
la bonne chose.
Et moi,
je me dis toujours,
ces enfants,
je comprendrai un peu
qu'ils envoient
un petit peu à leurs parents
se disant,
voilà, je suis un âge,
normalement,
j'aurais dû directement
appliquer,
appliquer la notice.
Et là,
je me retrouve
à devoir
recréer, moi, la notice
sur une base,
en tout cas,
que je ne vois pas
moi directement,
mais sur une base
avec la Sonna,
avec peut-être des amis,
des gens
qui ne sont pas
de ma famille parfois
et qui,
pour qui ça marche.
Mais je me dis,
l'exemple
dans lequel on a grandi,
avec lequel on s'est levé
le matin,
on s'est couché le soir,
avec lequel on a voyagé,
avec lequel on a tout fait,
c'est tellement plus simple
que le bon exemple
bien de là
que l'inverse.
En tout cas,
moi,
quand je regarde mes enfants,
j'ai 3 enfants,
ils sont en basage,
la plus grande,
elle a 8 ans,
donc ils sont encore
petits,
mais je me dis,
ça passe vite le temps,
déjà,
ça passe super vite
et quand je les regarde,
tu vois,
la doigt,
déjà,
qu'on a dit au début
avec la Hayat,
je la répète tout le temps.
Et,
je me dis,
j'essaie aussi
de les regarder
aujourd'hui,
comme si
j'essaye vraiment
de les regarder
en voyant
l'adulte se positionner
devant moi.
Parce que,
comment on agit avec un adulte
et avec un enfant,
c'est pas pareil,
déjà,
on a plus de considération,
des fois plus de respect,
même pour quelqu'un
qui est plus grand.
Un petit,
on peut se dire,
il comprend pas,
ou il est plus
faible que moi.
En vrai,
qu'est-ce qui nous empêche
notre enfant,
si,
quand on le regarde là tout de suite,
on a plus de force physique que lui,
si on voulait l'écraser,
on pourrait,
si on pouvait le jeter
par la fenêtre,
on viendrait le protéger
de mon fait,
si je décidais de faire
quelque chose.
Donc,
vraiment que,
je pense,
pour avoir encore
plus de considération
pour cet enfant,
qu'Alain nous a confiés,
c'est de penser à lui
quand il sera grand.
Et là,
aujourd'hui,
comment on est grand,
il ne passerait pas
par la tête,
en tout cas,
de parents sans d'esprit,
de frapper cet enfant,
de,
voilà,
ou de lui hurler
dessus de manière
inconsidérée,
de lui dire certaines choses.
Et ben,
pourquoi est-ce que je le dirais
à mon enfant,
dans ce cas,
qu'il est petit,
si je ne peux pas lui dire
quand il est grand,
donc c'est pareil.
Et en t'écoutant parler,
tu sais,
ça m'a fait penser,
pareil,
à une question
que j'avais reçue
sur Instagram,
une soeur qui me dit,
voilà,
bah,
écoute,
ça donne beaucoup d'espoir,
tout ce que tu dis,
elle parlait des épisodes
sur le mariage,
j'avais parlé aussi un petit peu
de l'éducation,
aussi des enfants,
indirectement,
dans un autre contexte,
j'ai bien éduqué ma fille,
par exemple,
ou j'ai bien éduqué mon fils.
Mais je fais comment,
en fait,
je ne sais pas,
en fait,
qui il va rencontrer,
qui elle va rencontrer,
s'ils vont tomber
sur des bonnes personnes.
Et donc,
en gros,
quelque part,
c'est comme si mon travail,
il a été un peu gâché,
parce que mon fils
ou ma fille peut tomber
sur quelqu'un
qui ne sera pas net,
il va se rendre compte
après le mariage
ou quelque chose comme ça.
Et elle me disait,
bah,
on fait comment,
c'est bien beau.
Tu sais,
c'est toujours des personnes
qui,
enfin,
émettent des objections
ou bien des craintes
ou se dire d'accord,
moi,
je veux bien faire ma part.
Mais s'il ne fait pas sa partie,
c'est comme dans les couples
où les gens,
ils disent,
oui,
mais on dit toujours
que tu peux pas changer l'autre,
commence par agir sur toi.
Et il y en a qui
ont toujours peur de l'arnaque.
Oui,
mais moi,
si je joue mon rôle et tout
et que lui,
finalement,
il prend pour acquis,
et il se trouve
dans une situation
encore plus confortable,
parce qu'il se dit,
elle,
elle fait le bien.
Et par rapport aux enfants,
moi,
j'ai une astuce
qui,
que j'aime beaucoup,
en tout cas,
appliquer,
bah,
ça passe par la doigt.
Je me dis,
moi,
j'ai pas le contrôle,
j'aime pas le contrôle
sur mes enfants, en vrai.
Je peux agir,
mais j'ai pas total contrôle.
J'en ai encore moins
avec leur futur conjoint.
Donc,
parfois,
je me pose
et bah,
je fais des doigts.
J'ai dit à Allah,
voilà,
mon fils foulène
et il a six ans.
Peut-être que sa
mère est déjà née.
Peut-être qu'elle foule
la terre actuellement.
Peut-être qu'elle est
pas encore née.
Dans tous les cas,
qu'elle soit née
ou qu'elle soit pas née,
il y a Allah prend soin d'elle.
En fait,
je fais les mêmes doigts
que je ferai pour mes enfants.
Je dis à Allah,
prends soin d'elle.
Fait qu'elle évolue
dans un foyer affectueux.
Fait qu'elle est un père
qui soire kawai,
mais qui la nourrisse
de manière,
voilà,
de manière affectueuse,
de telle façon,
à ce que lorsqu'elle
rencontre mon fils,
elle ne cherche pas
en mon fils seulement
qu'il doit combler
un vide qu'elle n'est pas eue.
Et finalement,
lui donner un rôle
qui ne pourra peut-être pas
assumer correctement.
Fait qu'elle soit une femme,
sa alihah.
Fait qu'elle soit vertueuse.
Fait aussi,
donc du coup,
c'est une doigts pour
cette jeune femme
et c'est une doigts
pour sa famille.
Et je fais pareil,
aussi pareil pour ma fille.
Il y a Allah,
peut-être que
la fille de,
enfin le mari de
ma fille,
peut-être qu'il est déjà
née,
s'il ne sera plus âgée qu'elle,
il doit sûrement être née,
il doit fouler la terre,
il doit fouler la terre,
fait que le moment
il doit trouver sa voix
vers ma fille,
il le trouve sans embûche,
fait que ce soit un homme
pas ou un homme,
fait que, fait que.
Et je trouve que c'est beau
parce que moi,
j'ai pas le contrôle,
mais j'essaie de
court-circuiter le système,
en passant par celui
qui a créé
tous les êtres humains
et qui lui a le contrôle.
Et je me dis
que j'aurais fait
tout ce qui est en mon possible
pour mes enfants
et pour ceux qui ne sont pas
mes enfants.
Et quand je raconte ça
à des amis et tout,
elles me disent,
ah oui,
et le jour où le frère
pour qui j'ai fait des doigts
pendant 20 ans.
Ah mais on se connait,
on se connait,
en fait,
c'est donc toi.
Donc c'est une méthode
que j'ai trouvé qui,
je sais pas si ça te parle.
Alors,
le problème de beaucoup,
c'est qu'ils anticipent
sur l'avenir,
dont ils n'ont aucune maîtrise.
L'avenir,
il appartient alors
sur nos talents.
Notre objectif,
en tant que parent,
ça n'est pas d'anticiper
dans l'avenir,
mais parce que,
à part d'anticiper
sur des choses
dont on n'a pas la maîtrise,
c'est Allah,
eh bien,
on s'empêche de vivre
ici et maintenant.
Exactement.
Et ça,
c'est vraiment dommage.
Oui, mais je pense à,
non,
tu penses pas,
fais aujourd'hui
et laisse Allah gérer
le reste de tes affaires.
Parce que ça,
c'est ce qu'on appelle
le terror call.
Et ça,
c'est vraiment important.
Donc la personne
qui va rencontrer
ou qu'elle va rencontrer,
t'as peur,
eh bien,
la personne
qu'elle rencontrera,
soit ça se passe,
soit ça se passe pas.
Si ça se passe pas,
Allah,
il a permis
la séparation
quand un couple,
ça ne va pas.
Et puis,
si ça fonctionne,
Alhamdulillah,
il continue ensemble.
Mais ça,
c'est vraiment pas
un autre pouvoir
et ça,
à un moment donné,
il faut bien le comprendre.
Et l'erreur
aussi qu'on fait,
c'est que,
on pense que nos enfants
nous appartient,
nous appartiennent pas,
nos enfants,
nous appartiennent pas.
Donc,
on veut aussi formater
nos enfants,
on veut qu'ils soient
les personnes
qu'on veut qu'ils soient.
Sans prendre en compte
leurs personnalités,
leurs caractères,
leurs envies,
leurs projections d'avenir,
tout ça,
toutes ces choses-là,
non, non, non,
tu sais pas,
moi je sais.
Et ça,
c'est vraiment,
ça brise,
ça brise
l'enfant qu'il est
et l'adulte
qui sera demain.
Malheureusement.
C'est sûr,
c'est sûr.
C'est pour ça que la doigt
et comme tu dis
le tawakul,
c'est le meilleur truc
et tout cas,
depuis que j'ai donné
cette astuce
à ces sœurs-là,
elles ont dit,
ça m'a tranquillisé
l'esprit.
Elles me disent,
toi, tu fais ça,
t'as pas peur de l'avenir.
J'ai dit,
bah non,
au pire,
si j'ai peur,
je demanderai ça,
ça me permet,
en fait,
de toute façon.
Alors,
autant demander à Allah
de gérer à ma place,
tout simplement.
De toute façon,
il me fait à ma place.
Autant lui demander ça
et puis c'est tout.
Et quand la personne
viendra,
bah,
tu pourras au moins
dire que t'as fait des
abocations
pour cette personne
bienvenue-là,
machin.
On pourrait parler
de ce sujet,
en tout cas,
pendant des heures.
Peut-être qu'un jour,
on fera une partie d'eux.
Et je voulais juste
rajouter une chose.
C'est qu'il faut pas
oublier,
il faut que les parents
qu'à ce moment-là,
ils ne forcent pas,
les enfants,
à aimer leurs parents.
Et il le dit bien
dans le verset
d'être,
d'abaisser
sur l'aile
de la miséricorde,
d'être bienveillant
avec ses parents.
Il dit pas,
d'aimer ses parents.
Parce qu'il y a des
des enfants
qui ont vécu
la maltraitance,
l'humiliation,
des chausses
très difficiles.
Donc,
si on impose
à un enfant
qui est devenu adulte,
d'aimer ses parents,
alors qu'il les projette
complètement,
il n'y aura pas
vers ses enfants,
vers ses parents,
ce qui va créer
une désobéissance
envers là,
auprès d'Allah.
Tandis que,
pour ça,
que ça,
juste à Allah,
elle dépasse
tout entendement.
Ce qui fait que,
par contre,
quand on dit
à un enfant
devenu adulte
qui a vécu des choses
très difficiles
avec ses parents,
eh bien,
reste bienveillant
avec tes parents
quand ils en ont besoin,
une fois qu'ils atteignent
la vieillesse.
Parce que,
les enfants aiment
toujours
leurs parents
quoi qu'il arrive.
Ils voudront
toujours
l'approbation
de leurs parents,
ne serait-ce qu'un mot.
Merci.
Heureusement que tu es là,
tu m'as fait du bien aujourd'hui.
Mais rien que cette parole,
quand on a vécu,
vraiment,
quelque chose de terrible
avec les parents,
mais ça rend
l'adulte,
qu'il est heureux
et,
on va dire,
réparé en quelque sorte.
Ça, c'est vraiment important.
Et là,
et franchement,
les parents,
ils doivent vraiment comprendre
que
on n'éduque pas
son enfant
avec
des rabaisements,
des humiliations,
des,
de mettre
la crainte.
Ah, la peur,
la peur.
Tu sais, la peur,
si tu fais ça,
là, il va te punir,
l'enfer,
oh là là.
On les est loin,
d'Allah,
comme ça,
tout simplement.
Voilà.
Pourquoi pas commencer
par la rahma d'Allah?
D'abord,
leur enseigner ça,
c'est beaucoup plus fort.
Ils auront le temps
qu'il y a effectivement
un châtiment,
etc.
Mais,
je pense,
au début,
ils n'ont pas besoin
de découvrir ça.
C'est pas intérêt.
Et,
tu sais,
moi,
je parle souvent comme ça
avec mes enfants,
plutôt que de leur dire
ce que,
comment dire,
qu'ils risquent de fâcher
à Allah pour ça,
pour ça,
pour ça.
J'ai plutôt
accès sur l'amour,
car là,
leur porte l'amour que
ils portent à Allah.
Et en fait,
eux-mêmes font la conclusion,
en fait,
avec,
justement,
l'enfer,
alors qu'ils en sont loin.
Plus, ils sont à la fêtera.
Donc,
tu parles d'enfants qui ne sont
même pas concernés.
Donc,
au lieu de leur faire peur
avec ça,
d'eux-mêmes,
enfin,
faut plutôt accès les choses
comme vis-à-vis de nous,
bah,
enfin,
ils n'ont pas envie
de décevoir son parent.
Le simple fait
d'imaginer qu'ils puissent
décevoir Allah,
mais c'est déjà trop pour lui.
Bah,
voilà,
tu aimes Allah,
tu ne veux pas le décevoir.
Alors,
tu feras la bonne chose.
Énormément,
dans le sens
où ils vont faire quelque chose
de eux-mêmes,
ils vont dire,
je crois qu'Allah,
il n'est pas très fier de moi
avec cette action-là,
et c'est ça qui me fait mal.
Bah,
qu'est-ce que tu peux faire
pour qu'Allah redevienne fier de toi ?
Et là,
c'est tout.
C'est tout.
Et après,
quand ils seront grands,
même des adultes,
on n'a pas besoin
de leur créer l'enfer
tous les quatre matins.
Dès qu'il y a un problème,
l'enfer,
l'enfer,
il ouvre le call-en,
déjà,
il a déjà la description
de l'enfer,
un petit discours
de l'être vivant
que,
quand il lui répète,
encore des choses
qui font peur.
Subhanallah.
Masha'Allah,
on a...
pas mal...
on a pas mal parlé.
Il y a eu des pépites,
Masha'Allah.
On a...
on a fait un bon,
comment dire,
un bon panel
de...
un bon tour de tout,
de tout ce qu'on voulait
aborder,
même si c'est un sujet
en vrai,
c'est un sujet d'une vie.
Ça doit être toi-même,
tu sais,
ça s'étudie.
Mais,
en tout cas,
je...
si ça peut permettre
d'instiller des...
des idées,
des graines,
l'envie,
d'apprendre,
plus,
aussi,
par soi-même,
par ses propres moyens
d'aller voir
auprès de...
des experts,
auprès des savants,
d'explorer ce que le Quran
a à dire de ça.
Dans la sauna,
rien que dans la sauna,
on a des pépites
sur l'éducation.
C'est...
Masha'Allah,
il a été le père
de plusieurs personnes,
dans le...
dans l'éducation.
Donc,
les enfants de son épouse
déjà,
qui n'étaient pas ses enfants,
il s'est marié avec elle,
il a tout de suite été
beau-père de plusieurs enfants.
Ses propres enfants,
son fils adoptif Zaid,
qui, voilà,
a préféré vivre
avec Al-Asrouda,
que de vivre
avec son propre père,
alors que son père
le retrouve après...
après longtemps,
alors qu'il a...
qu'il l'a...
qu'il l'a perdu,
vu qu'il a été kidnappé.
C'est beau,
en fait,
de se dire que,
déjà,
Al-Asrouda,
dans sa manière d'être,
a montré
ce que c'était qu'être
un parent affectueux
et qui veut le bien
de ses enfants.
Donc,
ça veut dire qu'il y a des choses...
Malgré sa charge de responsabilité,
il était tout...
vraiment disponible.
C'est vraiment un terme
disponible.
C'est ça,
t'as vu?
Exactement disponible.
On a l'impression
que tout le monde
avait 100 %
de l'attention
dans la saison-là, quoi.
Pourrait presque dire
que cette personne,
elle a eu...
elle a occupé toute
la journée de la saison
alors que non.
C'est trop beau,
c'est magnifique.
Bah écoute,
est-ce que tu as
un dernier conseil
là,
sur la route?
La conseil
Pépite
a donné,
comme mot de la chambre?
Eh bien,
le chemin
est compliqué.
Compliqué,
pourquoi?
Parce qu'on n'a pas
les clés,
dès le départ.
Mais à partir du moment
où on a
cette prise de conscience,
on peut tout changer.
Tout dépend de nous,
parce que le changement,
il vient de nous
individuellement d'abord.
À partir du moment
où nous,
on change le comportement,
eh bien,
en face de nous,
on va avoir
le changement aussi
par rapport à nos enfants.
Et ça,
c'est automatique.
Donc,
le changement,
il vient de vous,
faites l'effort
et vous
récolterai
le fruit de vos efforts.
Quoi
qu'il arrive?
Il n'est
jamais trop tard.
Ça,
j'aurais retenu.
Il n'est
jamais trop tard.
C'est vrai.
En plus,
les enfants sont des
êtres qui pardonnent,
un enfant,
moi,
je dis souvent ça
aux soeurs quand elles
me posent la question.
Par exemple,
tu sais,
celles qui entreprennent
l'apprentissage de
l'arabe,
du coran,
que ce soit pour elles
ou pour leurs enfants,
ils me disent,
oui,
mais j'ai des enfants
déjà qui sont
plus enfants,
qui sont ados
et j'ai jamais
inculqué ça,
parce que moi-même,
j'en mesurais pas la valeur.
C'est trop tard.
Je leur dire,
bah non,
c'est pas trop tard.
Je leur dis,
tu sais,
et aussi de parler,
j'ai dit,
mais c'est pas
c'est pas un tabou,
c'est pas un tort
de dire à son enfant,
écoute,
jusqu'à présent,
j'ai fait les choses
comme ça,
je réalise
la valeur
de ce livre,
je me rendais
pas compte avant,
là,
je viens de découvrir,
écoutez,
déjà,
je regrette
de ne pas
avoir inculqué ça
dans ma maison avant,
mais là,
j'ai envie de le démarrer,
faisons-le ensemble,
en fait,
et les enfants,
les parents,
prendre des mesures,
des belles mesures,
et je leur dis
à ces femmes,
vous serez étonnés
de voir
comment ils réagissent, en fait.
Vous serez étonnés
et agréablement étonnés
de voir
qu'ils le prennent bien.
Et tu sais,
je me rappelle,
non,
j'ai mon fils aîné,
une fois il me dit,
lui,
il était à la fac,
il me dit,
c'est vraiment,
celui qui m'a donné la arme
de bosser
et de m'investir
dans mes études,
c'est toi,
il m'a dit,
parce que je te voyais
dans ton coin,
travailler après avoir bossé
toute la journée,
après avoir fait plein de choses,
de voir travailler
à des heures pas possibles.
Et je me suis dit,
ma mère,
elle fait ça,
et moi,
je ne suis pas capable
de le faire aussi.
Il m'a dit,
tu peux me donner la arme
et de réussir et de faire.
Et franchement,
quand j'ai eu ce témoignage,
ça m'a touché.
T'as vu,
si toi,
t'étais là culpabilisée
à dire,
je n'ai pas donné ça
à mes enfants et tout,
bah non,
en fait,
il faut prendre le bateau
pour que tu réalises
le bateau-past,
mais non,
c'est tout,
tu vas pas rester
au bord de l'eau
et à te plaindre
toute ta vie.
Ce n'est pas le but,
machin là.
En tout cas,
Baraq al-Aofi,
qui était avée là
pour répondre
présente
à l'invitation
pour tes belles lumières,
pour ton travail,
pour ton travail
et aussi la manière
dont tu as éduqué
tes enfants.
Pour le coup,
je connais
un de tes enfants,
de Sofia,
qui est aussi
une bonne amie.
Baraq al-Aofi,
qui est en tout cas,
on espère
qu'à là,
nous donnent
sur terre
plus de parents
bienveillants,
responsables,
et soucieux
de faire perdurer,
en tout cas,
l'héritage
de papa Adam
et maman Hawa
et qu'on puisse
retrouver la route
du paradis
en se disant,
ok,
ça va,
j'étais sur les rails.
Donc,
je suis arrivée
à Bonport.
Oui,
je suis arrivée
à Bonport.
Oui,
je suis arrivée
à Bizad.
Et comme toujours,
si ce podcast
t'as porté du bien,
alors une chose à faire,
t'abonner pour ne rien rater.
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il te semble
pouvoir être utile
à d'autres personnes,
s'entoient libre
de le partager,
et même de laisser
un commentaire
et la note de ton choix
sur ta plateforme
des coupes préférées.
Ce sera une belle
manière
de me faire savoir
que ce podcast doit
continuer
et être écoutée
par le plus grand nombre.
Je confie
à Allah,
le soin
ton honneur et ton cœur.
Je te laisse à présent passer un bon moment avec ton courant.
Et je te dis à vendredi prochain pour un nouvel épisode.
Salam alaikum warahmatullah.
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Être un époux ou une épouse exemplaire, partir sur des bases saines dans son couple, grandir ensemble dans le mariage... sont toutes de bonnes attentes. Quand on peut élever de la meilleure des manières les enfants qui deviendront ces conjoint(e)s exemplaire, c'est encore mieux. C'est le sujet de ma conversation avec Dalila Lassouaoui, mon invitée de marque pour cet épisode. Dalila est éducatrice et formatrice en parentalité, un amour de femme, épouse et mère-veilleuse de 6 enfants, tabarakALLAH.
Pour la retrouver :
- sur instagram : ici
- son atelier comment répondre efficacement aux besoins de ton enfant de 0 à 6 ans: ici
- son site internet : ici
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Si tu as apprécié et appris de cet épisode, et que tu souhaites faciliter sa diffusion à plusieurs amoureuses du Coran, n'hésite pas à laisser le nombre d'étoiles de ton choix et un commentaire sur ton application d'écoute préférée inchaALLAH 🤗
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Récitateur : Cheikh Saad Al Ghamidi
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☀️ Je suis Zaynab et j’aime particulièrement aider mes sœurs à AIMER, APPRENDRE, COMPRENDRE et VIVRE durablement leur Coran, quelque soit leur situation, grâce à une approche efficace et adaptée à leur profil.
Si tu souhaites découvrir les délices d’une merveilleuse relation, avec ton Coran,
Dans le podcast Coran de ton Coeur, on redonne chaque semaine un nouveau souffle à divers pans de ta vie au regard de ton Coran.