Coran de Ton coeur: #30 - Ces Femmes ! La Première Dame de l'Islam

Zaynab D. Zaynab D. 6/30/23 - Episode Page - 51m - PDF Transcript

Si on peut dire que le côté de chaque grand homme se tient une grande dame,

alors Rassunallah sallallahu alaihi wa sallam n'a pas dérogé à la règle.

Il a eu à ses côtés la première dame, Khadija, r.a.,

la première sur tous les plans.

Je t'invite à venir réaliser à quel point nous lui devons beaucoup,

beaucoup de notre accès au Quran aujourd'hui.

Bienvenue sur Coran de ton cœur, le podcast qui t'aide à reconnecter ton cœur à ton Coran.

Je suis Zeynab et je suis passionnée par les deux médecines indispensables à toute vie sur Terre,

celle de l'âme et celle du corps.

Je suis donc enseignante de Coran et interne en médecine générale.

Voilà plus de 10 ans maintenant que j'enseigne aux femmes à lire, à apprendre, à comprendre

et surtout à vivre leur Coran au quotidien en reconnectant leur cœur au Coran.

Car oui, j'ai la ferme conviction qu'un cœur connecté au Coran est capable de redistribuer

à tous les organes du corps l'amour pour Allah, l'envie de lui plaire et d'agir dans le bien.

C'est pourquoi à travers ce podcast, je compte redonner chaque semaine un nouveau souffle

à diverses pans de ta vie au regard de ton Coran.

Prends cet en pour toi et belles écoutes.

Ton cœur va prendre une pause et une pause estivelle.

La première pause d'ailleurs, c'est pas nada, la première pause depuis les débuts du podcast.

Donc il n'y aura pas d'épisode vendredi prochain ni vendredi d'après, le 7, le 14 et le 21 juillet 2023.

Et donc du coup, le prochain épisode après celui d'aujourd'hui que tu retrouveras,

eh bien ce sera le 28 juillet 2023, inshallah.

On reprendra avec une nouvelle édition des trésors de Soul Attacker.

Il me semble que c'est la sixième ou la septième, une charda.

Comme tout dans la vie de manière générale, c'est très important lorsqu'on mène une action de savoir

se poser et se reposer pour reprendre mieux.

Et je pense que tu me le souhaites comme je te souhaite un vrai repos,

un bon repos pour revenir encore mieux avec de plus belles idées, un meilleur contenu encore

parce que l'esprit aura été reposé.

Je te laisse savourer le reste d'épisodes.

Content de te retrouver un vendredi de plus pour un épisode que j'étais contente en tout cas d'imaginer, de préparer.

Et c'est une sorte de série qu'on va faire de temps en temps sur les grandes figures femmes,

les grandes figures hommes de notre religion, de notre histoire.

Ça fait suite aux épisodes où l'on parle de ce que c'est qu'être un grand homme dans son mariage,

une grande dame dans son mariage, parce que nous ne manquons pas de figure masculine et féminine

de personnes qui ont eu ce beau rôle, ce grand rôle, comme le colonne le mentionne,

Rouam pour les hommes, Salehad pour les femmes.

Nous n'en manquons pas en fait dans l'histoire de l'humanité, dans l'histoire de l'islam,

et quoi de mieux pour pouvoir appliquer les choses au quotidien, pour pouvoir se projeter,

que de pouvoir observer, scruter le comportement de ces gens qui ont atteint l'excellence

si ce n'est la perfection, lorsqu'on parle de la Sallallahu Alaihi Wasallam,

et des meilleures femmes des univers, les quatre, car la Subhanahu Wa Ta'ala a élu,

quoi de mieux en fait que de les observer, pour essayer pour le coup de retomber dans les étoiles

vu qu'on aura visé la Lune. Et pour ce premier portrait, disons,

eh bien je ne pouvais pas choisir quelqu'un d'autre que la première dame,

je l'ai nommée la première dame de l'islam. Tu sais, quand on a un président, un roi,

on aime bien aussi en savoir plus sur la première dame, donc la première dame du pays,

la première dame du royaume, la première dame quand il y a un président, parce qu'on sait que

quand il y a un grand homme, on sait pertinemment, et on a envie en fait de comprendre

qu'il y a une grande dame en fait qui se tient à ses côtés. C'est presque évident,

quand on voit une figure royaume, droit, responsable, automatiquement, on recherche

qui est cette femme. Qui est cette femme à ses côtés ? Parce que clairement,

clairement elle a un rôle à jouer. Parce que la complémentarité entre un homme et une femme,

est évidente. Et lorsqu'on voit quelqu'un d'honorable, quelqu'un d'admirable,

un vrai leader, eh bien automatiquement on a envie de comprendre qui est cette grande dame en fait,

qui lui permet qu'il lui offre ce cadre pour pouvoir être ce leader qu'il est.

Et on va voir ça aujourd'hui avec la première dame de l'islam, Radija,

la mère des croyants. Et on va se délecter de quelques aya que j'estime en fait,

finalement, lui être destiné. C'est un passage du Role N qui la mentionne subtilement,

et je ne pouvais pas penser à d'autres aya que celle-ci pour introduire justement cet épisode.

C'est un passage du Role N qui la mentionne subtilement,

et je ne peux pas penser à d'autres aya que celle-ci pour introduire,

et je ne peux pas penser à d'autres aya que celle-ci pour introduire,

et je ne peux pas penser à d'autres aya que celle-ci pour introduire,

et je ne peux pas penser à d'autres aya que celle-ci pour introduire,

et je ne peux pas penser à d'autres aya que celle-ci pour introduire,

et je ne peux pas penser à d'autres aya que celle-ci pour introduire,

et je ne peux pas penser à d'autres aya que celle-ci pour introduire,

et je ne peux pas penser à d'autres aya que celle-ci pour introduire,

et je ne peux pas penser à d'autres aya que celle-ci pour introduire,

et je n'ai pas réussi enpassée tout.

»

et récite le Coran lentement et clairement.

Nous allons te révéler des paroles lourdes.

La prière pendant la nuit est plus efficace et plus propice pour la récitation.

Tu as, dans la journée, avaqué à de longues occupations.

Et rappelles-toi le nom de ton robe et consacre-toi totalement à lui.

Surat al-Mu'z-Ami'l, aya une à huit.

Alors pourquoi j'ai choisi ces aya ?

Et pourquoi je dis que ces aya parlent de notre mère Hadija, radiallahu anha,

lorsqu'Allah tout simplement dit et qualifie son prophète sur Allah alaihi wa sallim

de al-Mu'z-Ami'l ?

Il dit ya aya al-Mu'z-Ami'l.

Donc Allah immortalise dans notre Coran ce moment précis

oura souvent la demande à être enveloppée d'un vêtement.

Donc tu connais l'histoire, tu connais exactement de quelle scène il s'agit,

puisqu'il s'agit d'un jour où il retourne chez lui en courant, apeuré,

vraiment effrayé et essoufflé.

Parce qu'il venait de voir l'ange d'Hybride.

Et il pensait clairement en fait avoir perdu son esprit.

Et donc il court et la première chose qu'il demande c'est d'être enveloppée.

Donc ya aya al-Mu'z-Ami'l parce que lui a dit très fort,

zam miloni zam miloni.

Donc enveloppez-moi, enveloppez-moi.

Et on sait que c'est Hadija radiallahu anha qui a joué ce rôle

et qui s'est acquitté de cette tâche.

Hadija radiallahu anha appartenait à l'attribut mécoise d'Ibn-Nuh Assad.

D'accord, et c'était une branche de l'attribut Quraysh.

Elle avait un oncle qui s'appelait Warakha ibn-Naufal qui était chrétien.

Ça aussi ça va être très important.

Hadija radiallahu anha était une grande dame déjà avant même déposer à Soulâdra.

Elle avait été mariée deux fois.

Elle a eu plusieurs enfants de ses précédents mariages.

Elle est restée veuve et avait fait le vœu de ne plus se remarier.

Elle ne voulait plus se remarier pour diverses raisons,

mais beaucoup parce qu'elle craignait justement d'être manipulée

parce qu'elle avait beaucoup, beaucoup d'argent.

Elle avait une très noble lignée.

Elle était d'une extrême beauté.

Elle était très, très, très pieuse.

On l'appelait d'ailleurs Tahrirah, donc la pureté, la pure.

Donc elle avait déjà cette réputation de première dame.

Finalement elle avait toutes les toffes d'une grande dame avant son mariage avec à Soulâdra.

Et tout le monde voulait l'épouser.

Elle a eu des propositions de grandes dignitaires notables du pays.

Clairement le genre de demande en mariage qui ne se refuse pareil.

Pourtant elle les a refusées parce qu'elle n'a pas vu de bien parmi ces gens-là.

Par exemple elle a eu des propositions de mariage de Abu Jahl,

qui est un grand ennemi du prophète sr.

De Abu Sofyan qui a été un ennemi, et puis après elle s'est convertie à l'Islam.

Donc ce sont des grandes figures en fait.

Ce sont des gens où si on entend d'une femme qu'elle a refusé cette demande en mariage à l'époque,

c'était cette femme éfole.

Et Khadija, s'il y a bien une qualité aussi qu'elle avait, c'est l'estime d'elle-même.

Elle n'avait pas de gêne en fait à refuser quelque chose si ce n'était pas aligné avec ses principes.

Et c'était très important.

Donc elle combinait énormément de qualité.

C'était aussi celle qu'elle était considérée comme étant la plus belle femme de l'époque, tout simplement.

Très belle femme.

La plus riche aussi, quand les caravanes allaient vers le Yémen pour le commerce,

eh bien Khadija, la one-ha, est celle qui avait le plus de montures, le plus de marchandises allées et retours.

Donc sa richesse était sans équivoque.

C'est ce qui a tiré d'ailleurs beaucoup d'hommes pour se proposer un mariage avec elle.

Et donc c'est justement ça qu'elle voyait arriver qu'elle refusait.

Elle ne voulait pas se marier avec quelqu'un qui voyait en elle uniquement sa lignée, sa posture,

parce qu'elle était d'une traîne ou le lignée, ou son argent, ou uniquement sa beauté.

C'est pour ça qu'elle avait limite renoncé à se remarier.

Ça, c'était avant d'avoir vu la sonore.

Parce que tu connais l'histoire, on ne va pas refaire d'histoire aujourd'hui,

c'est faire la biographie, raconter l'histoire de Khadija en un seul épisode.

Ce n'est pas faire honneur en tout cas à grande dame qu'elle est.

C'est pour ça que je vis spécifiquement en quoi nous lui devons beaucoup dans notre relation avec le Khadija,

dans notre accès tout simplement au Khadija,

et qu'on ne pouvait pas parler de notre relation avec le Khadija sans parler de Khadija.

Et je me rends compte que je n'ai pas mentionné un acteur très très très important

dans notre accès au Khadija aujourd'hui, la première des premières.

Je l'appelle la première des premières parce qu'elle a été première dans tout et tu vas voir dans quoi.

Khadija doit dire la voir là, donc tu connais son histoire avec elle en son lendemain,

donc c'est passé par le commerce parce que finalement elle a été sa patronne.

Et elle l'a surveillée, elle a vu en lui en tout cas toutes les qualités d'un âme kawa,

mais quand elle a été convaincue, non seulement elle est revenue sur sa posture de se remarier,

mais en fait elle a carrément, elle s'est carrément proposée directement en envoyant son ami Nafisa.

Et Rassolullah qui accepte cette proposition, à l'époque il avait 25 ans,

et elle en avait 15 de plus, donc elle était de 15 ans son aînée.

Et ça n'a pas dérangé Rassolullah, ça n'a pas dérangé Khadija,

parce qu'elle a fait primer et elle a fait précéder avant tout la pieté, la moralité,

la prestance, la kawam, finalement de Rassolullah avant toute chose.

Il lui a fait de même en fait, clairement lorsqu'il a reçu cette proposition,

il n'a pas essayé de comprendre finalement pourquoi elle n'a pas cherché à choisir

ou à être sélectif ou à être critique, donc quoi que ce soit concernant Khadija.

Il savait qu'il avait affaire à Tahrirah,

qu'il avait affaire à la plus belle femme de Roray,

j'en avais vraiment la princesse à l'époque.

Il avait affaire à la plus noble de caractère, la plus noble de lignée.

Il savait très bien en fait de qui on parlait, et il était au contraire étonné,

presque à se demander mais qu'est-ce qu'elle peut bien me trouver.

Je suis un berger, un jeune commerçant, je suis jeune,

je n'ai pas de grande richesse, qu'est-ce qu'elle peut bien vouloir de moi.

Mais ils se sont bien trouvés tous les deux, mâchallah, salallah alayhi wasallam,

irradihallahu anah.

Et il ne pouvait pas y avoir en fait de plus beaux cocon, de plus beaux foyers,

pour accueillir ce qui allait constituer le grand message de l'Islam.

Il ne pouvait pas y avoir en fait plus beaux foyers que celui-là, pour débuter tout ça.

Quand je pense à la relation de Roray, salallah alayhi wasallam, avec radihallahu anah,

elle me fait étrangement penser à celle de papa Edam alayhi wasallam et de son épouse Hawa alayhi wasallam.

J'ai l'impression en fait que c'est une histoire qui se répète,

que c'est finalement cette cohésion et cette proximité profonde en Allah,

toujours, qui fait des merveilles en fait,

de papa Edam et de son épouse Maman Hawa et né l'humanité.

De Muhammad, salallahu alayhi wasallam et de son épouse Radija a découlé le Quran.

Le Quran a pu s'installer dans nos cœurs, dans nos vies,

parce qu'il a eu un cadre aimant, propice, tel que cette maison-là.

Radija, pourquoi je l'appelle la première dame ?

Parce qu'elle a été la première dans tout.

Elle a été la première épouse de RasulAllah.

Elle a été la première qui a porté ses enfants.

Elle a été la première à avoir cru en son message et avoir cru en lui.

La première à avoir embrassé l'Islam.

La première à avoir écouté du Quran de sa part.

La première à avoir prié avec lui.

Ce qui est beau aussi, c'est qu'il n'a épousé aucune autre femme du vivant de Radija.

Il a été monogame quand il était avec elle.

Ce qui est extrêmement rare à l'époque du prophète As-Salaam.

Il faut savoir, il faut se mettre vraiment dans le contexte

que dans une société qui était polygame à l'époque,

être monogame, c'était peu commun.

Donc RasulAllah et Radija.

faisaient l'exception dans beaucoup de plans.

Il la décrivait comme étant la meilleure femme de sa communauté.

Il dit, elle a été la meilleure des femmes de ma communauté.

Elle a été ma première épouse.

Maintenant on va se concentrer sur cette scène en particulier

qui a donné le titre de cette Sura.

Elle nous a mille l'enveloppée, le recouvert d'un manteau.

C'est cette scène, en tout cas la première,

où il revient de cette grotte de Hira.

Cette grotte où il avait pris l'habitude en haut des montagnes de se réfugier.

Il y allait de plus en plus souvent.

Déjà même marié avec Radija, au bout de quelques années de mariage,

il commençait déjà à ressentir un besoin de solitude, de retraite.

Il y allait régulièrement.

Radija le soutenait en fait dans ce besoin de solitude.

D'où l'importance aussi, dans le quotidien, d'avoir des temps seuls,

des temps avec sa famille et des temps avec la communauté.

Il faut jongler entre tout ça.

Rassons-la avec besoin de ça.

Et il s'isolait un jour, deux jours, quelques jours, quelques semaines.

Il avait pris l'habitude de partir.

Et Radija allait le trouver dans cette solitude.

Gravisait cette montagne, qui aujourd'hui, elle est balisée.

Pour monter jusqu'à la grotte de Hira, deux jours, si tu vas à Makka,

il te faut une heure, à peu près.

Et bien dis-toi à l'époque où c'était pas du tout balisé,

c'était pas du tout sécurisé, pour une dame âgée quand même,

qui a des enfants dont elle doit s'occuper,

qui prend sur son temps, qui prend des provisions,

de quoi se réchauffer, de quoi manger, de quoi boire,

et qui va aller le monter à son époux, s'allant aller au sel même,

pour qu'il puisse justement ne pas revenir trop tôt de sa retraite spirituelle

à cause justement de problèmes mondains en fait.

Donc elle allait lui monter tout ça.

C'était une manière aussi de passer un petit moment en intimité,

en tête-à-tête, finalement avec lui,

venir dans sa solitude lui montrer son soutien et repartir.

Et donc la première fois en tout cas que l'assolante-là est revenu de la grotte de Hira

en courant, donc la première fois où il a vu Gibril,

et avant ça il avait fait plusieurs fois des rêves où il le voyait,

donc là il se dit, mais j'ai vu celui que je vois dans mes rêves,

et en plus il me parle, il me demande de lire,

et il me train, il me sert fort comme ça, il met tout, il me lâche,

il me dit de lire, il me parle d'Allah, il me parle,

et c'était beaucoup pour l'assolante-là.

Donc il court, il dévale en plus, il faut voir,

il dévale la grotte de Hira,

donc il faut voir en fait tout le trajet qu'il a eu à faire avant d'arriver à Radija,

la première vers qui il se tourne d'ailleurs, ce n'est pas anodin,

c'est la première femme, la première personne vers qui il se tourne

dans ce désarroi qu'il a.

Et donc il court, il court, donc il faut savoir qu'il a couru pendant longtemps,

il est essoufflé, il est fatigué, il a peur, il a froid, d'accord,

il est en train de frissonner,

et là Zemmiluni, donc couvrez-moi, couvrez-moi.

Et là, c'est là en fait qu'il faut observer,

à partir de ce moment-là, et toutes les autres fois,

Radija, qui l'accueille, qui ne dit mot, et qui s'exécute,

et qui l'enveloppe en fait.

Elle a été l'épouse enveloppante,

qui lui a donné ce vêtement enveloppant.

Elle a été enveloppante physiquement,

moralement, émotionnellement.

Elle me fait beaucoup penser à Naya dans Surat al-Bakara.

Elles sont un vêtement pour vous, et vous êtes un vêtement pour elle.

Là, ça prend tout son sens.

Elle et Rasulallah, à ce moment-là, faisaient qu'un.

C'est ce dont il avait besoin de ce contact physique,

cette chaleur et cette réassurance.

Et par rapport à cette scène, Rasulallah,

dans les hadiths qui sont rapportés,

il a été enveloppé jusqu'à en tout cas que sa peur se dissipe,

que sa crainte, en tout cas, se calme.

Et là, il dit à Radija,

mais que m'arrive-t-il ?

Il lui explique ce qui s'est passé.

Et après, il dit, je crains pour moi-même.

J'ai vraiment peur pour moi.

En gros, je pense que je suis en train de perdre la raison.

Je suis en train de perdre la tête.

Et Radija, à ce moment-là, on voit vraiment son grand rôle.

Elle lui dit qu'elle l'a.

Non, pas du tout.

En gros, elle n'est pas peur, ne craint rien.

Elle lui dit, rassure-toi.

Elle dit, jamais, Allah,

ne te plongera dans l'opprobe.

Jamais.

Et là, elle explique.

Tu préserves les liens de paranter.

Tu dis la vérité.

Tu es véridique.

Tu aides les plus faibles.

Tu pratiques l'hospitalité.

Et tu soutiens les causes justes.

En gros, qu'est-ce qui peut arriver d'autres de bien que ça ?

Et observe bien, en fait, la manière dont elle agence les choses.

Elle commence, en fait, par le rassurer,

sur le fait que je te crois, tu n'es pas fou.

Quand tu as une idée, ou tu as une peur,

ou tu es persuadée de quelque chose

et que tu vas aller raconter ça à quelqu'un,

et toi, clairement, c'est des choses qui te dépassent.

Tu peux avoir souvent cette phrase,

non, mais je crois que je suis en train de devenir fou.

Je crois que je suis en train de devenir folle.

Non, non, mais ça, il y a quelque chose qui ne va pas.

Qu'est-ce que tu attends de la personne en face à qui tu te confies ?

C'est qu'elle, justement, te rassure.

Non, mais attends, je te crois.

Juste explique-moi.

T'inquiète. Non, mais c'est pas fou.

C'est ce que tu ressens, en fait.

Je ne dément pas ce que tu ressens.

Je valide ce que tu ressens.

Ça ne m'intéresse pas de savoir si c'est vrai, c'est pas vrai.

Tu l'as ressenti, en fait.

Donc on l'accueille, on l'accepte, on l'entend.

Et c'est exactement ce que Radijal Adirlauana a fait.

Elle a accueilli ça en lui stoppant tout de suite cette crainte,

en lui disant, non, tu n'es pas fou.

Rassure-toi. Je te crois.

Et après, elle lui explique.

Donc elle a des paroles rassurantes, des paroles positives,

des paroles d'affirmation.

Elle lui rappelle, en fait, qui il est.

Elle lui rappelle son action.

Elle dit, est-ce que tu penses qu'à là, va t'abandonner

ou te jeter la pierre ou bien te mettre

dans une situation embarrassante

alors que tu fais toutes ces belles choses ?

Tu te rends compte, en fait, tu es noble,

tu es aimé des gens qui te connaissent pour ces qualités-là.

Quelqu'un comme ça, en fait.

Dis la vérité déjà.

Quelqu'un comme ça est digne de confiance

et quelqu'un comme ça ne peut pas être fou.

Et ce sont des paroles simples.

Là, à ce moment-là, elle n'essaie pas de dire,

attends, attends, attends, décris-moi.

Il était comment déjà à l'ange ?

Ça, ça, oui, est-ce que c'est logique ?

Elle essaie d'expliquer de manière rationnelle

ou de lui dire ou autre chose,

sans forcément lui dire qu'il a perdu la tête

ou un truc comme ça, elle aurait pu lui dire,

comme aujourd'hui, on aurait pu dire,

OK, je pense que t'es fatiguée aujourd'hui.

Juste, va te reposer un petit peu et on en reparle plus tard.

Non.

Elle l'a laissé se calmer et elle l'a laissé parler

parce que lorsqu'il est venu craintif

et qu'il s'est blotis contre elle,

il est resté un bon moment avant de parler.

Il est resté un bon moment.

Et même quand il commence à parler,

il commence d'abord par dire que m'arrive-t-il ?

Jean, je suis fou, je crois que je suis en train de perdre la tête.

Et il n'a pas encore raconté la scène

qu'elle lui avait déjà dit, en fait.

Non, t'es pas fou.

Et ça, c'est très fort,

sans même comprendre ce qui se passe encore,

sans insister aussi.

Ça aussi, c'est une belle qualité qu'une femme doit acquérir.

Pas vouloir insister, tout comprendre, tout savoir,

tout racionaliser, tout rassurer la personne

à absolument sans prendre le temps de l'écouter.

Elle l'a laissé atterrir, elle l'a laissé venir à elle.

Quand quelqu'un commence et propose pas,

il m'arrive quoi ? Sérieux ?

Et bien à ce moment-là, on n'a qu'une hâte de dire

quoi, quoi, raconte, quoi, en quoi ?

Qu'est-ce qui se passe ?

Elle n'a pas fait ça.

Elle l'a laissé arriver, doucement, doucement.

Et elle a pris les choses une par une.

Et c'est pour ça, d'ailleurs, qu'elle a été la première personne

à qui il a rassuré l'Allah s'allongé à penser,

parce qu'il avait l'intime conviction, en fait,

qui pouvait lui faire confiance dans tout.

Et ça, c'est très important.

La première personne à laquelle on pense quand ça ne va pas,

c'est quand même quelque chose important.

Quand ça va ou quand ça ne va pas,

ou quand on a besoin de conseils ou se confier,

même sur des choses, parce que ce n'est pas facile,

quand même, de se confier sur quelque chose où,

comme là, il se dit, mais je suis fou.

Cette chose-là, c'est un tabou.

C'est difficile de parler de ça.

Donc on s'expose.

On est vulnérables devant la personne à qui on part.

On est en train de dire quelque chose

qui nous fait peur au sujet de nous-mêmes.

Et alors, sur l'Allah, l'a quand même fait.

Il a réussi à le faire par rapport à l'Hadji-Roger-Lorandra.

C'est la preuve que leur relation avait atteint un niveau

où, clairement, il n'avait pas peur de s'exposer à elle.

Il n'avait pas peur d'être vulnérable.

Et ça aussi, c'est un bon conseil

aux hommes de notre communauté, à nos hommes, à nos frères,

nos pères, tout ça,

qu'il n'y a pas de mal.

Et au contraire, c'est nécessaire, en fait,

d'être vulnérable devant son épouse,

devant son époux pour les femmes.

Parce qu'en fait, ça fait partie de la relation.

Ça fait partie de l'évolution.

Alors, selon l'Allah, le meilleur des hommes,

s'est mis en position de vulnérabilité devant son épouse.

Et ça n'a rien diminué.

J'ai presque envie de dire, c'est ça qui a tout fait, même.

Donc, les hommes, n'ayez pas peur d'être vulnérable

et de vous révéler telle que vous êtes, en fait.

Révéler, expliquer vos peurs, confier vos peines,

confier vos difficultés à votre épouse,

elle ne vous verra pas comme quelqu'un de moins bien

ou quelqu'un de moins fort

ou quelqu'un de moins kawam parce que vous faites ça.

C'est très important.

Et ce qui est beau ici, c'est que

Rassoumallah a douté de lui-même.

C'est très fort.

Il a douté de lui-même.

Et c'est pour ça que Radija et Eradiallah se distinguent, en fait.

Parce que non seulement elle a été la première à croire

en message de l'Islam,

mais elle a été la première à croire même avant lui.

C'est-à-dire que lui-même a eu besoin d'être rassuré

sur ce qui s'était passé.

Donc elle a cru en lui avant de savoir de quoi il parlait.

Je sais pas si tu te rends compte du degré.

Elle a cru, en Rassoumallah,

avant de savoir ce dont il allait parler.

Elle a cru au message de la avant même son messager.

Elle a dû le rassurer sur le fait qu'il dit la vérité,

qu'elle ne va pas l'abandonner, qu'il est sain d'esprit,

qu'il a telle, telle, telle qualité,

avant d'entendre même du coréen.

C'est-à-dire qu'en lui disant qu'elle le croit,

elle lui a validé qu'il n'était pas fou.

Donc lui, c'est à travers Adija et Eradiallah

qu'il s'est rassuré.

Donc c'est très fort, en fait.

On parle de la première qui s'est convertie à l'Islam,

mais on pourrait même presque parler de la première

avant même Rassoumallah à avoir cru en la véracité de ce message.

Parce que Rassoumallah, il faut se mettre à sa place.

C'est énorme ce qui se passe.

Il a tout d'un coup qui arrive.

C'est beaucoup pour une personne.

Il a eu besoin de déposer ça quelque part, quelque part de sûr.

Et cette personne qui a reçu ça,

son premier rôle a été justement de remettre le contexte,

de remettre ce messager là où il doit être,

de le laisser atterrir, de l'orienter.

T'inquiète pas.

Tu es celui que tu es.

Tu es là où tu dois être.

Et Allah t'a choisi.

Je te crois.

C'est très beau.

Et pour le rassuré encore,

elle lui a parlé de son cousin, Warakah.

Ibn Naufal, qui était chrétien,

donc il n'a jamais adoré d'idol,

comme Adija et Eradiallah,

comme Rassoumallah.

Donc c'est une particularité qu'ils avaient.

Donc ils n'ont jamais été polythéistes,

jamais adorés d'idol.

Et en fait, elle mène elle-même son époux,

sur l'Allah, vers son cousin,

qui était beaucoup plus âgée qu'elle,

qui était un savant des textes anciens, des livres,

qui était un chrétien pratiquant,

en lui expliquant tout ce qui s'est passé.

Donc une personne à qui on fait confiance aussi

pour parler tout ça, parce que c'est un peu...

C'est très dangereux ce qui se passe pour l'Allah.

Et qu'il le rassure,

et qu'il lui explique en fait que c'est ce que

le prophète Moussa, à l'Islam, disait et avait transmis,

en lui disant qu'il aurait aimé être vivant

quand les gens vont commencer à le traiter de menteurs,

le chasser et le torturer,

parce qu'ils savaient en fait que ce message allait déranger.

Bon, il est mort pas très longtemps après,

mais c'est pour dire à quel point

un radigé à l'Allah a tout vraiment rassuré

l'Allah dans tous les plans.

En amenant aussi une tierce personne, en fait,

pour appuyer encore à quel point l'Allah, en fait,

n'est pas fou, et qu'il dit la vérité

et qu'il va se passer quelque chose de grand.

Donc vraiment régulièrement, elle le rassure

parce que nous, on a l'impression dans l'histoire

qu'il est allé dans la grotte de Hira,

il a vu Jébili, il est arrivé, et puis une fois, non.

Ce sont des scènes qui se sont passées plusieurs fois.

Entre-temps, il a vu en rêve Jébili et dans l'Islam,

plusieurs fois, des fois sous sa forme d'ange,

des fois sous une forme humaine,

une forme humaine parfaite.

Donc en fait, l'asselin-Allah, c'était régulièrement

et à chaque fois, elle le rassurait.

Et lorsque vraiment c'était acté et là, c'était sûr,

et l'asselin-Allah a été rassuré pour de bon.

C'est avec le début de suratel Mouddassir qu'on le voit.

Donc il y a Ayyohal Mouddassir.

Donc c'est un peu la même chose.

Mus'amil, c'est celui qui est enveloppé.

Mouddassir, c'est celui qui est revêtu d'un manteau.

Donc Allah a dit,

il y a Ayyohal Mouddassir.

Donc ou toi, le revêtu d'un manteau,

cette fois-ci, il lui dit, lève,

lève-toi et avertis.

Et ton robe, dont tu vas célébrer la grandeur,

et tes vêtements, tu vas les purifier.

Et de tout pécher, tu vas t'écarter.

D'accord ?

Et là, il va lui donner plusieurs tâches à accomplir.

Et clairement, c'est là qu'il lui dit,

proclame le message.

Donc ce qui était à Huit-Claude, dans une petite maison,

avec peu de personnes,

et au début que lui,

Hr. Allah, va devoir sortir,

s'expandre et se propager.

Mais Allah a eu un sas en fait de sécurité,

de récupération, de confiance,

avant de devoir proclamer.

Et ce petit comité-là, c'est Radhija Radhira Wanaka,

qui a été la première actrice.

C'est très important d'avoir tout ça en tête.

Et quand je regarde tout ça,

et que je vois Radhija Radhira Wanaka,

j'espère qu'elle a eu la même pensée que moi,

c'est qu'en fait, on est en train de voir la définition d'une salihad.

Quand tu revois encore la Ayya qu'on avait vue et abordée,

elle a été tout à fait ça.

Pour rappel, salihad,

salihad, c'est la personne qui intègre,

qui arrange, qui ajuste, qui répare,

qui fait les choses bien,

qui aime faire du bien,

et qui restore la paix et qui met en valeur.

Là, on peut clairement dire qu'elle a mis en valeur Hr. Allah,

on peut dire clairement qu'elle a restauré la paix dans son cœur,

dans son âme,

qu'elle a fait le bien,

qu'elle a réconcilié en fait son cœur, son esprit,

qu'elle a été celle qui a rassemblé tout ça.

Et quand on entend toute cette histoire,

on pourrait penser qu'on voit plus le côté salihad de Hr. Allah,

et on pourrait se dire qu'elle a fait énormément de choses.

Attention, au départ, Hr. Allah a nourri Hr. Allah de son côté khawam.

Elle a vu un khawam en lui,

il l'a rassuré surtout,

quand elle l'a vu en tant que commerçant,

quand elle sait qu'il est Muhammad s.a.,

donc il est connu dans la zone.

On sait qu'il est, on sait de quelle ligne il est.

On sait qu'elle est amine, comme on l'appelait.

Il était digne de confiance, il sourit nos gens,

il aide les plus pauvres, il est proche des orphelins.

Ça, c'était connu en fait.

Hr. Allah, à l'époque, en tout cas,

avant la révélation, avant qu'il ait ses ennemis,

il était aimé de tout le monde.

Il avait une très, très, très belle réputation.

Donc, elle, elle est au courant de ça,

et s'est ajoutée à ça son expérience commerciale avec lui.

Donc, elle, en fait, elle s'est grandement nourrie de la khawam à Dara Sun'Allah,

et ça lui a offert justement ce cadre de pouvoir être saliha.

Donc, elle a mis à disposition du message de l'islam de son époux

de l'Allah S.A., tout ce qu'elle avait de bien,

tout ce qu'elle avait de beau en elle, en fait.

Elle l'a mis à profit et elle a été saliha plus, plus, plus dans son mariage,

après et en conséquence de la khawam à Dara Sun'Allah.

Elle a été de tout soutien pour lui,

physiquement, moralement, émotionnellement.

En fait, elle a mis à disposition tous ses atouts.

Financièrement, elle a soutenu vraiment la campagne, la cause de l'islam.

Elle avait énormément de bien, elle était richissime,

déjà de par son héritage, de par sa lignée, de par ses ancêtres,

et aussi du fruit de son travail.

Elle-même, elle était une commerçante très aguerrie,

elle travaillait bien, elle faisait beaucoup de profit,

encore plus quand Dara Sun'Allah travaillait avec elle.

Donc, elle a pris tout ça, et elle a financé, en fait.

Elle a financé la propagation du message de l'islam.

Donc, elle a mis tous ses biens, en fait, à cette disposition-là,

parce que ça, les temps allaient être durs.

Les musulmans, on allait leur couper les vivres au bout d'un moment.

Il fallait aussi affranchir des esclaves,

il fallait soutenir les gens,

il fallait, il fallait, et radigèrent à Mithu,

tout à disposition, comme l'a fait à Boubakh.

R.A.W.

Donc, sur ce point-là, sa piété, son courage,

elle a vraiment mis son temps libre,

elle a été un soutien sans faille pour son époux.

S.A.W.

Elle a clairement été son premier soutien.

La première dans tout, la première, première, première.

Avant même la révélation, l'obligation de la prière, du jeûne, du pèlerinage,

eh bien, elle avait déjà atteint la perfection de la foi.

Faut quand même imaginer,

alors là, elle parlait de quatre femmes qui ont atteint la perfection de la foi.

Donc, on a Marie M.

R.A.W.

On a R.A.W.

On a R.A.W.

On a sa fille, F.A.W., sa dernière.

Et on a Asya, la mère, deuxième mère,

la mère de cette petite susurde de Musa A.W.

Donc c'est la perfection dans la foi, c'est énorme.

Donc du temps de R.A.W.

aucune femme n'était plus grande, plus forte, plus méritante,

plus noble, plus pieuse,

meilleur tout simplement que R.A.W.

Donc de son temps, elle était la meilleure femme de l'univers.

On ne parle pas du monde,

R.A.W. part de l'univers, ni ça, elle a la mine.

Donc des univers, d'accord ?

Donc, ça veut dire que c'est une époque clé, cette époque-là,

parce qu'il n'y a pas eu de meilleures femmes à chaque époque, en fait.

Donc ce sont des époques qui ont eu leur temps de gloire,

juste parce qu'ils ont compté en leur sein des gens comme

R.A.W.

Et R.A.W. est décédée.

À un moment donné, elle est décédée.

Et on sait que R.A.W. a appelé cette année-là

l'année de la tristesse.

Donc elle est décédée de maladies.

Elle avait 65 ans.

R.A.W. donc on avait 50, 25 ans de mariage.

25 ans de vie commune.

R.A.W. était complètement dépitée.

Il avait perdu sa meilleure amie clairement.

C'était sa meilleure amie avant quiconque,

la première de ses amis.

Et l'ange d'hibril,

qui sait en fait que R.A.W. est triste en fait

l'absence de son épouse, R.A.W.

Après sa mort, le rassura.

Comme il l'a fait d'ailleurs de son vivant,

il y a une scène en fait où

il y a R.A.W. qui s'apprête à entrer dans la pièce

et J.B. l'avant qu'elle arrive.

Il prévient, sur le lendemain,

lui disant que R.A.W. arrive.

Elle arrive avec un plateau.

Où dessus, il y aura ceci ou cela.

Il dit quand elle l'apportera,

celle-là de la part de son rap,

dit lui qu'Allah lui passe le scellem.

Et de ma part à moi.

Donc lui, J.B. l'A.W.

et annonce lui qu'elle aura au paradis

une maison de perles

où elle ne sera troublée par aucun bruit.

Ça a dit ce que tu trouveras dans Burrari.

Et j'ai trouvé cette scène-là

tellement belle, c'est mot tellement beau.

Déjà que Allah passe spécialement le scellem

à quelqu'un,

que J.B. ne se joint pour le faire

et de promettre en fait

que non seulement on dit juste une maison au paradis,

déjà on est contents.

Mais là, il précise de perles.

Et je m'étais demandé pourquoi perles.

Et là, quand on regarde, on se dit,

elle a donné tous ses bijoux,

toutes ses perles finalement,

toutes ses pierres précieuses qu'elle s'aidaient

vu qu'elle était richissime.

Elle a tout donné pour la cause de l'islam.

Elle n'a rien gardé.

Elle s'est complètement défaite de tout ce qu'elle avait,

elle a complètement mis dans le financement

du message de l'islam.

Elle a perdu sa santé aussi

lors de l'embargo

qui a été faite, elle est décédée trois ans avant,

elle est légère avant de l'illégir.

Donc en fait, elle s'est joint à son époux

dans toutes ses difficultés, dans toutes ses galères.

Parce que la période, par exemple, où il y a eu le boycott,

donc sa tribu à elle ne faisait pas partie

de ce qu'il fallait boycotter,

elle a quand même tenu en fait à aussi sortir de la ville

et de rester avec les musulmans qui se faisaient torturer

dont on avait coupé les vivres et qui souffraient de famine

et par des messages interposés,

voilà des personnes secrètes, etc.

Elle arrivait à faire parvenir de la nourriture.

Comme elle était moins soupçonnée, elle y arrivait.

Elle a fini par tomber malade,

par se fatiguer, par la fin, la maladie et tout ça.

Et c'est tout ça qu'il a emporté.

Donc là, juste, on entend qu'elle va être au paradis,

quelque part où elle va avoir une maison de perles

comme pour dire, tu as donné toutes tes perles dans ce monde,

et bien toi, tu vois, ta maison va être en perle.

Et aussi, un endroit où elle ne souffrira d'aucun bruit.

Ça aussi, c'est très important.

Parce qu'il faut savoir qu'à partir du moment où

c'est positionné ou près de son époux,

et bien, elle a entendu des mots, des mots-crits, des insultes, de tout.

Quand la somme de là montait dans la grotte

et qu'il restait en retraite pendant des jours, des semaines,

et bien, sur la terre ferme, en bas, on se moquait d'elle.

En gros, ce Mohammed, tu lui as tout donné, tu lui as épousé,

il est devenu prospère à tes côtés,

il a la plus belle femme dans sa maison,

la plus pieuse, Tarira, et lui, il monte là-haut.

Genre, quel triste mariage tu vis, quoi.

Et elle n'était pas du tout, mais pas du tout, sur ce créneau-là.

Et bien sûr, ça lui a fait nitchonner froid et elle répondait à ça.

En montant, elle est passée du temps avec son époux,

juste en lui revenant des provisions et en revenant, comme pour lui dire,

ça va, t'inquiète pas, on est là, il n'y a pas de problème.

Donc ça, les insultes, les rabaissements, les menaces,

et même ne serait-ce qu'en tant de mauvaises choses au sujet de son époux, en fait.

Tout ça, c'est fatigant, c'est du bruit,

c'est des choses qui font mal aux oreilles, qui fatiguent les oreilles.

Et bien, j'ai oublié dans les célebes la rassure en lui disant,

il n'y aura pas tout ça, c'est fini.

Et ça, ça fait du bien.

Moi, je sais que d'ailleurs que les versets qui parlent du paradis

et qui parlent du côté où on n'entendra pas là-bas de paroles futiles,

on n'entendra pas là-bas de mensonges et on n'entendra pas de bruit.

Il fera bon là-bas.

Moi, je sais que c'est quelque chose qui me parle beaucoup,

parce que j'ai ce côté un peu solitaire où j'ai besoin de cam,

j'ai besoin de temps seul, etc.

Et bien, je sais que ça, je suis très sensible.

Je ferme les yeux, j'imagine juste le calme du paradis,

j'imagine juste la qui-étude et un endroit où il n'y aura pas de mésisance,

pas de moquerie, pas de parole basse, pas de messe basse, pas d'insulte,

pas de quel omnis, pas de mensonges.

C'est très, très, très important pour moi,

quand j'entends ce genre de haïa, ça me marque.

Et là, quand j'entends ça avec Radir, Radir, Radir, je comprend tout à fait

cette promesse qui lui est faite et c'est exactement celle qu'elle a besoin.

En gros, ce qu'elle a souffert ici,

eh bien, là, la récompense grande, mais on l'a au-delà.

Et on termine en fait avec des paroles que Rassanallah s'en a dit à propos de Radija.

Et là, ça fait suite à Ha'isha qui, bien sûr, est arrivée bien après,

qui n'a pas connu Radija, Radir la Wanha,

et qui entend parler d'elle tous les jours.

Tous les jours, il n'y a pas un jour où Rassanallah ne parle pas d'elle.

Il faut savoir qu'il était tellement nostalique de Radija,

il l'a mentionné régulièrement, il mentionnait ses mérites.

Il donnait des cadeaux et envoyait de la nourriture aux amis de Radija la Wanha.

La sœur de Radija, qui avait la même voix qu'elle quand il l'entendait parler,

il était tout de suite...

Voilà, il se nourrissait en fait du souvenir de sa femme

à travers tout ce qu'il lui a rappelé Radija la Wanha.

Et ça, ça finit par rendre Oumouna à Ha'isha jalous, en fait, assez dit.

Mais en gros, elle parlait d'elle comme d'une vieille dame qui n'est plus de ce monde,

et elle dit à Rassanallah, « Alla, t'as remplacé par meilleure. »

En gros, Cattu a toujours la mentionné, elle, une vieille dame comme ça qui est partie, voilà.

Et Rassanallah, qui l'arrête tout de suite et qui lui dit « Non, non, non,

Alla ne m'a pas donné de meilleure femme qu'elle. »

Il dit, « Elle a eu foi en mon message lorsque les gens l'ont rejeté.

Elle a cru en moi lorsque les gens m'ont traité de menteur.

Elle a dépensé ses biens pour alléger mon chagrin lorsque les gens m'ont abandonné. »

Donc elle a financé en fait l'islam.

Et elle m'a donné par la grâce d'Allah une progéniture qu'aucune autre épouse ne m'a donnée.

Est-ce que c'est pas beau ça, la fidélité jusqu'au bout ?

Parce que juste après Radija la Wanha, quand il s'est, en tout cas quand il s'est remarié,

là il est devenu polygame.

Donc là, c'est là qu'il a eu toutes ses épouses, mais Radija n'a pas eu de coépouse.

Donc du coup toutes ses épouses savent qui Radija savait la place qu'elle occupait dans son cœur.

Et Rassanallah ne s'en cachait pas.

C'était très important et je pense qu'il ne faisait pas seulement ça pour mentionner Radija,

mais pour garder son souvenir intact et aussi pour rappeler aux gens que vous lui devez beaucoup à cette femme.

Au-delà d'être mon premier amour, ma meilleure amie, ma confidente, mon soutien,

voilà celle que j'aime le plus, la mère de mes enfants, c'est aussi quelqu'un,

c'est la mère des croyants, c'est votre mère à tous et c'est aussi à elle que vous devez le message coranique.

Si ce n'était pas Radija, vous ne l'auriez pas reçu, si ce n'était pas elle qui me dit juste tu n'es pas fou,

peut-être que vous n'auriez pas accès au Rollin, si ce n'était pas quelqu'un qui m'avait enveloppé,

qui m'avait rassuré sur le fait que non seulement je n'étais pas fou, que je n'étais quelqu'un de bien,

que je disais vérité, que ce message était vérité, que Ghibli est vérité,

qu'Allah est vérité, que le Rollin est vérité, mais peut-être que vous n'auriez pas accès à ce Rollin.

Et ça c'est un rappel pour nous aussi.

C'est important de voir toujours derrière les choses, et pas seulement qu'il aimait et les autres étaient jalouses.

Voilà, ça c'est la vitrine, mais il faut aller derrière ça.

La surlola ne va pas citer quelqu'un juste pour citer.

Il aurait pu dire juste par amour pour Radija, mais il voyait plus loin que ça.

En gros, ne pas penser à Radija lorsque vous pensez au Rollin, c'est pas bon.

C'est très important de prendre tout ça en compte.

Quand je t'avais parlé dans les épisodes précédents des acteurs, des différents acteurs, en tout cas de ta relation avec le Rollin,

il y a Allah S.A., il y a Ghibli, il y a Mohammed S.A., il y a Radija aussi.

C'est très important, Radija, la première, en fait, et on peut pas...

La première des premières, comme tu as eu, elle a été la première sur tous les plans, sur tous les plans.

Et avant tout, compagnons, avant tout, hommes, avant tout, amis du Rollin, elle a été tout pour lui.

Elle pouvait presque même être la seule dans sa vie et remplisser tout.

Donc voilà, à quoi ça ressemble, une femme saliha, la première dame qui est saliha.

Voilà ce que ça donne et ce que ça peut transparer de beaux pour quelqu'un.

Et à quel point cette grande dame, en fait, par son côté saliha, hafidha, ranita.

Et bien, à quel point, en fait, nous lui devons beaucoup, beaucoup, beaucoup.

C'est presque envie de dire si aujourd'hui je peux parler d'elle, je peux parler de Rollin, je peux parler dans mon podcast,

que toi tu peux lire ton Rollin, que des gens peuvent l'écouter, peuvent diriger la prière avec des sauras.

Se dédicter du Rollin, méditer le Rollin, et bien sans crainte, il faut se rendre compte que ça n'aurait pas été possible.

Allah, s.a., a fait passer beaucoup de choses par elle.

A commencé par, il lui a confié cette grande tâche, en fait, de rassurer, r.a., cette grande tâche de l'envelopper,

cette grande tâche de le soutenir et quel rôle, en fait, être le soutien du soutien du monde entier.

Parce que r.a., a été le soutien du monde entier.

Et bien, elle a essayé le soutien de ce soutien, s.a., donc voilà ce qu'une femme, s.a., est capable de faire,

même s'il rédiger bien sûr, se distingue dessus de tout.

Mais voilà ce qu'une femme, s.a., est capable de faire.

Lorsque elle a un cadre avec un kawam, elle fait des merveilles, on est d'accord.

On a presque l'impression qu'elle a fait plus de merveille qu'r.a., mais non.

Parce que de son comportement, s.a., elle a renouri derrière la s.a., qui en avait besoin.

Donc elle a commencé par la rassurer, lui, la nourrir, en fait, de son comportement.

Elle la renourit ensuite et on a presque l'impression que le carburant que r.a., lui a donné

l'a suivi tout le reste de sa vie et tout le reste de sa mission.

Et ça, c'est très, très, très, très, très beau.

En terminant, je ne peux m'empêcher de penser au retrouvaille ou au paradis.

Si ce n'est pas déjà fait, peut-être qu'à l'heure actuelle ils sont déjà retrouvés,

au paradis, donc les retrouvailles, au paradis de ces deux êtres-là.

La s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a.,

s.a., s.a.,

s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s.a., s

Machine-generated transcript that may contain inaccuracies.

Si on dit qu’aux cotés de chaque grand homme se tient une grande dame, alors RassuluLLAH (sal ne déroge pas à la règle. Il a eu a ses cotés la première dame, Khadija (qu'ALLAH l'agrée), la 1ere sur tous les plans. Viens donc réaliser à quel point nous lui devons notre accès au Coran aujourd’hui.


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Récitateur : Cheikh Saad Al Ghamidi


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