Coran de Ton coeur: #24 - Comment être un grand homme dans son mariage ?
Zaynab D. 5/12/23 - Episode Page - 41m - PDF Transcript
Notre papa Adam, alaihi s'alame, alors qu'il avait déjà tout pour être heureux au paradis,
a demandé à Allah la compagnie d'un être auprès de qui il nous ressentirait la pleine sakina, la paix.
Lui qui ne manquait de rien et était respecté des nobles anges,
pense-tu qu'il avait besoin d'exercer une autorité sur notre maman Hawa ?
Où avait-il plutôt besoin d'une alliée à aimer et à prendre soin ?
Bienvenue sur Coran de ton coeur, le podcast qui t'aide à reconnecter ton coeur à ton Coran.
Je suis Zainab et je suis passionnée par les deux médecines indispensables à tout dit sur Terre,
celle de l'âme et celle du corps. Je suis donc enseignante de Coran et interne en médecine générale.
Voilà plus de dix ans maintenant que j'enseigne aux femmes à lire, à apprendre, à comprendre et
surtout à vivre leur Coran au quotidien en reconnectant leur coeur au Coran.
Car oui, j'ai la ferme conviction qu'un coeur connecté au Coran est capable de redistribuer
à tous les organes du corps l'amour pour Allah, l'envie de lui plaire et d'agir dans le bien.
C'est pourquoi à travers ce podcast je compte redonner chaque semaine un nouveau souffle à
diverses pans de ta vie au regard de ton Coran. Prends ce temps pour toi et belles écoutes.
On fait suite à l'épisode de la dernière fois où on parlait du vrai but du mariage.
On avait parlé de la notion de As-Sakhina, de l'importance en tout cas de rechercher et de comprendre
notre propre vision de l'As-Sakhina, la vision de l'As-Sakhina de l'autre et de voir comment
est-ce qu'on pourrait composer ensemble pour faire perdurer cet As-Sakhina et à quel point
cet As-Sakhina est le ciment de tout couple marital. On a vu également qu'en cadeau de
mariage, Allah s'ouffle, prend cette responsabilité de fournir la mawadda et la rahma. C'est deux
formes d'amour importantes et indispensables pour mener une vie de couple solide.
Et aujourd'hui nous allons parler d'une première partie parce que ce sera en deux parties des
responsabilités et de, comme tu as dû voir dans le titre, comment être un homme, une femme dans un
mariage, un grand homme et une grande dame dans un mariage. Et j'ai commencé aujourd'hui par l'homme,
comment être un grand homme dans son mariage. Et c'est volontaire, comme je te disais en fin
d'épisode de la dernière fois, c'est volontaire de commencer par l'homme parce qu'Allah s'ouffle
et sa parole a commencé par l'homme. Ça veut dire que cet ordre-là est l'ordre des choses et que faire
l'inverse, c'est perdre de la matière, perdre du sens et finalement ne pas comprendre ensuite lorsqu'il
y a des problèmes, des conflits, d'un déséquilibre, ne pas comprendre finalement par où commencer. Quand
on ne sait pas où on va, on dit qu'il faut repartir d'où on vient. Et Allah s'ouffle et sa
parole commence par l'homme et tu verras aisément à quel point c'est logique. Je te laisse avec la Aya qui
a motivé l'épisode du jour.
A l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'épisode du jour de l'ép
utilizar des sièges de l'épisode du jour de l'épisode du jour.
J'ai volontairement dit et mis que la première partie de la haïa qui se divise finalement
en plusieurs parties, afin qu'on se concentre vraiment sur le sujet d'aujourd'hui.
Et on aura l'occasion bien sûr d'aborder la suite.
Mais pour l'heure aujourd'hui, nous avons besoin de cette partie-là et nous n'allons
pas nous éparpiller, comme la dernière fois, on a essayé de rester focus pour bien comprendre
en fait les enjeux, parce que c'est un enjeu majeur, on a vu que le mariage est une institution
majeure dans une société, majeure dans ce monde, ou de là même d'une simple maisonnée.
C'est très important en fait d'entendre ce qu'Allah Sopranathala nous dit et pour
ça nous allons découper les choses.
Petit disclaimer, je tiens à préciser, ici le focus, l'objectif est tourné vers les
hommes.
La prochaine fois il sera tourné vers les femmes, cela ne veut pas dire que c'est un
sujet qui ne concerne que les hommes, le sujet d'aujourd'hui.
Ça concerne les hommes et les femmes.
Donc je veux vraiment que ces épisodes, tous en fait, soient entendus, compris aussi bien
des hommes que des femmes, des femmes que des hommes.
C'est très important en fait, lorsqu'on parle de ne pas avoir cette vision des choses
d'eux, là on parle des droits des femmes, là on parle des devoirs des femmes, là
tu vois, t'as vu qu'est-ce que le corps on dit sur ce que tu dois faire, tu as vu
ce que le corps on dit sur ce que tu dois me donner, ce n'est pas le but du jeu, ce
n'est pas l'objectif du tout.
L'objectif c'est de comprendre qui on est, ce qu'Allah Sopranathala attend de nous
et pas ce que l'autre attend de nous.
C'est très important en fait, dans toute relation familiale, dans toute relation de
manière générale, que ce soit amical, professionnel, marital, on doit rechercher ce qu'Allah
Sopranathala attend de nous dans cette situation et pas autrement, dès lors que j'évince
Allah Sopranathala de mes pensées, de mes intentions, c'est-à-dire que je commence
à faire pour moi et quand je commence à faire pour moi et qu'Allah n'est pas dans
mes intentions, c'est-à-dire que je ne vise pas la satisfaction d'Allah dans ce que
je fais, c'est les goûts qui prend la place et on sait que les goûts n'est pas un très
bon maître.
De la même façon, j'aime bien dire que je n'aime pas parler de droits et de devoirs
de l'époux ou de l'épouse, je n'aime pas beaucoup cet appellation, c'est personnel.
Mais je me rends compte qu'aujourd'hui, la société dans laquelle nous vivons, le
monde dans lequel nous vivons a pris la fâcheuse habitude d'opposer les hommes et les femmes.
En fait, on a l'impression de parler de deux adversaires, de deux concurrents, à qui
se fera le moins arnaqué dans ce mariage, à qui va y gagner plus.
Et finalement, au lieu de vivre avec son meilleur ami comme conjoint, eh bien on pousse
homme et femme à vivre un quotidien à base de mon droit, mon droit ou ton devoir, ton
devoir envers moi.
Et c'est pour ça que j'aime dire que je préfère parler en termes de responsabilité,
parce que finalement, si on regarde bien, un devoir est une responsabilité.
D'accord, ce que je dois à quelqu'un, c'est ma responsabilité.
De la même façon, un droit est aussi une responsabilité, parce que pour que je puisse
faire valoir un droit, il faut que je sache tout à propos de ce droit et il faut que
je sache comment parler de ce droit et comment amener l'autre à respecter mon droit, comment
en fait imposer, entre guillemets, à l'autre que j'aide des droits et vice-versa.
Donc c'est ma responsabilité de faire valoir mon droit, c'est ma responsabilité de connaître
mon droit, c'est ma responsabilité d'enseigner à l'autre mon droit, donc à la fin c'est
que des responsabilités.
C'est pour ça que j'aime parler de responsabilité, parce que je suis responsable de mes devoirs
et je suis responsable de mes droits.
Revenons maintenant sur cette haïa qui est très importante pour nous et c'est la haïa
du Quran qui répond à cette question.
Quel est mon rôle d'homme ? Quel est mon rôle de femme ? On ne trouvera pas en fait d'endroit
de textes plus explicites, plus clairs au sujet des responsabilités, des piliers dans
les responsabilités d'un homme et des piliers dans les responsabilités d'une femme que
ce qui est dit dans cette haïa.
En fait cette haïa si elle est comprise, si elle est médité, si elle est appliquée,
il ne peut pas se passer autre chose que du raïre en fait, même s'il y a des difficultés
et des épreuves, ce sera bien abordé, ce sera bien drivé, parce qu'on aura respecté
ces gros piliers.
Encore une fois c'est la même chose que rechercher d'Asakina dans le mariage et pas autre chose
vénemment.
Si l'Asakina n'est plus dans le tableau, c'est comme si le seul piliers qui te faisaient
tenir de la maison s'écroule, il ne reste plus rien, ça ne sert à rien de se fatiguer
pour le reste.
Ça ne tiendra pas, en tout cas pas sur le long terme, parce que le piliers de base n'a
pas été respecté.
Pour notre haïa d'aujourd'hui, j'ai volontairement dit en parlant de la traduction, en sens rapproché,
bien sûr c'est très difficile de traduire, déjà la langue arabe, encore plus compliqué
de rendre honneur à la parole d'Allah en termes de traduction, donc on fait notre maximum.
Et la traduction, je l'ai lu en disant, les hommes sont au-ouem envers les femmes, j'ai
préféré laisser le mot tel quel, puis ensuite on l'aborde ensemble et là ça aura plus
de sens, parce que ce qui est communément traduit, je pense que tu as déjà vu plusieurs
fois écrit ça quelque part, c'est les hommes ont autorité sur les femmes, et désolé
de le dire au cas où tu pensais que c'était le cas, mais ce n'est pas la traduction exacte,
ce n'est pas la traduction juste, au-ouem n'a rien à voir avec l'autorité, au-ouem
en arabe désigne une personne qui détient une responsabilité, quelqu'un qui a la charge
de gérer un travail, quelqu'un qui gère un système, quelqu'un qui doit s'occuper de
ce qui doit être fait à propos de quelque chose, en prenant, en compte tous les facteurs
connex.
En fait dans le mot kawam, il y a, si tu recherches l'étymologie du mot, dans un dictionnaire
arabe, j'utilise souvent la grammaire et le lexique des mots du kol-en par le professeur
Maurice Glotton, et il y a d'autres traductions, il y a d'autres dictionnaires, bien sûr,
mais tu ne troueras pas en fait dans la racine qui veut dire le mot kawam, donc kawama,
tu ne verras pas la mention d'autorité, au sens pur, en fait kawam, donc de la racine
kawama, c'est déjà juste par sa composition, c'est par kawam, c'est kawam, d'accord ?
Donc kawam déjà, on sait que c'est la notion de quelque chose qui est répétitif, quelque
chose qui est constant, c'est quelque chose qu'on fait tout le temps, tout le temps.
Qu'est-ce que on fait tout le temps, tout le temps, tout le temps quand on est kawam ?
Eh bien lorsqu'on est kawam, on est actif, on est tout le temps actif, on est debout,
on fait preuve de justice, on n'est pas passif en quelque sorte, on est constamment impliqué,
on est dévoué, on est proche et protecteur des personnes qu'on protège, on l'encourage,
on soutient, on prend soin de, on surveille, on assume, on exécute, on soutient, on défend,
on persévère dans ce qu'on fait, on se lève, on se dresse, on est droit, on s'élève,
c'est tout ça kawam, c'est pour ça que ne soit pas étonné que c'est la même racine qui sert à dire
hayum, qui est un des 99 noms d'Allah, c'est la même racine qui sert à dire riyam, le fait
d'être là, de se dresser, de se mettre debout, de s'acquitter, de persévérer, d'accomplir des
choses, de s'installer, dans kawam on a l'exactitude, la droiture, on a vraiment ce rôle de quelqu'un
qui est responsable et qui assume sa responsabilité et qui va jusqu'au bout en fait de ses responsabilités,
ça n'a rien à voir avec l'autorité, l'autorité, la dominance, le fait de gouverner ou de contrôler,
on est loin de tout ça, en gros ici on parle d'une grosse responsabilité envers les femmes et c'est
par ces responsabilités là qu'Allah précise aussi dans cet ayat qui l'a donné des dispositions à l'homme,
aux hommes pour pouvoir mener à bien leur capacité, leur rôle de awamun et c'est très important ici
de regarder les mots qui ont été employés, Allah a parlé des hommes et pas des maris, il a dit
elle rigèle, il aurait pu dire les époux mais il a dit les hommes ou masculins, pas les maris,
comme pour dire à partir du moment où tu es un homme tu es kawam, c'est genre pas possible en fait
que ce soit autrement, la question ne se pose pas pour Allah, tu es un homme tu es kawam et d'ailleurs
il dit, il n'y a même pas de verbes, ça veut dire littéralement les hommes sont kawam, c'est un
état en fait, c'est un trin sec, il n'a pas dit les hommes doivent être kawam, il n'a pas dit les hommes
s'entraînent à être kawamun, il n'a pas dit les hommes sont supposés être kawamun, il a dit les
hommes sont kawamun, donc ils le sont de manière à un trin sec, il n'y a pas d'autre possibilité et
l'autre chose aussi c'est que ce n'est pas seulement envers les épouses parce qu'il dit elle rigèle
ou kawamun à Alain Nissa, il aurait pu dire à Alain Azwaj, il aurait pu dire voilà envers les
épouses, mais non, il a précisé envers les femmes, donc ta responsabilité d'homme n'est pas
seulement envers ton épouse, ta responsabilité, ton statut de awam, c'est envers toutes les femmes de
ta famille, ta mère, des soeurs, des filles, tes grand-mères, ces femmes doivent se sentir en sécurité,
de t'avoir dans leur famille, elles doivent se sentir protégées parce que cet homme là que tu
es est là debout, actif, qui veille, qui protège, qui assume, qui pourvoit et tout ce que implique
kawam. En quelque sorte, une des meilleures préparations au mariage pour tout homme, c'est de prendre
soin des femmes qui composent déjà sa famille, un homme qui s'est habitué par exemple à escorter
sa mère en voyage ou à l'accompagner pour faire des courses, eh bien il n'éprouvera aucune
difficulté à le faire avec son épouse plus tard, un homme qui est habitué à dépenser pour ses soeurs,
pour sa mère, à participer avec son père au charge du foyer, eh bien il n'aura aucun mal à être
kawam avec son épouse plus tard, un homme qui a pris l'habitude de soutenir, protéger,
d'agir activement pour sa mère et pour ses soeurs, il le fera facilement pour son épouse après.
Allah a inscrit sur l'homme, el kawam, d'accord, el kawam donc ça c'est l'action, il l'a inscrit
naturellement chez les hommes, la nature d'homme réside dans ça, dans le fait d'être kawam,
un homme qui n'est pas kawam, dans ce cas n'en est pas un en fait, n'est pas un homme si on comprend
les termes d'Allah, puisqu'Allah dit que les hommes sont kawam ou non vers les femmes et il se trouve
qu'un kawam se tient debout et actif et dévoué et protecteur, soutient, prend en charge, assume,
donc un homme par définition et quelqu'un qui est actif, debout, dévoué, protecteur, qui soutient,
qui prend en charge, qui assume. Donc celui qui n'est pas kawam envers les femmes de sa famille
n'est pas un homme et dans ce cas il faudra qu'il se trouve une autre appellation parce que ce ne
sera pas l'appellation homme puisqu'il ne rentrerait pas dans la définition donnée par Allah lui-même
dans sa parole. Celui qui n'est pas kawam en quelque sorte également en fait ne doit pas prendre la
fille de brave gens comme épouse, ce serait une injustice envers elle, il doit d'abord apprendre
à être kawam avant de chercher à placer une femme à ses côtés. Quand on parle de kawam ici on
ne parle même plus de devoir, de l'homme ou de droit de la femme, on parle d'un état, on parle
d'un être. Je suis kawam parce que je suis un homme, je suis un homme dont je suis kawam, c'est
identitaire et ce qui est beau c'est qu'Allah nous l'a déjà dit dans le coréen voilà Qodqarum
nabani Adam, il a honoré les fils de Adam alaihi salam donc toute l'humanité, ça veut dire
qu'il a honoré l'homme et il a honoré la femme, ça veut dire que l'honneur de l'homme, sa virilité,
sa grandeur, sa valeur, on aime bien parler aujourd'hui de comment être un homme de valeur,
comment être une femme de valeur, et bien sa valeur repose sur sa qualité de kawam envers les femmes
et là je fais un petit apparté parce que ça peut motiver, c'est la pure vérité et c'est
quelque chose qu'on a tendance à oublier parce que dès qu'on parle de responsabilité, on se dit
bah c'est quelque chose que je dois, c'est l'autre qui va en bénéficier, c'est l'autre qui a l'avantage
finalement c'est quelque chose que je ne fais pas pour moi. Un kawam est de manière générale tout ce
qu'Allah demande à quelqu'un de faire et surtout lorsqu'il fait comprendre à la personne que c'est
quelque chose d'identitaire avant d'être un bénéfice pour la personne en face, c'est avant
tout un bénéfice pour la personne qui est responsable. L'honneur de la personne est là
dedans finalement c'est un devoir, c'est une responsabilité mais c'est aussi un raire,
une baraka, un honneur. Et le petit apparté que je voulais faire, mais là je m'adresse à ces
hommes, à ces kawams, c'est rappel-toi toujours qu'une femme c'est l'être qu'Allah a choisi pour
porter en elle sa créature la plus aboutie, celle dont il est le plus fier, l'être humain. Il aurait
pu te choisir toi l'homme. Tu as plus de force physique, tu as plus d'endurance. Donc dans cette
logique c'est toi qui aurait dû porter cette charge de 10 kilos, le bébé, le liquide amniotique
qui l'accompagne, le placenta, etc. tout l'arsenal en gros qui va avec une grossesse donc qui va
avec un bébé. Normalement c'est toi qui aurait dû porter cette charge de 10 kilos pendant 9 mois,
on est d'accord ? Mais ce n'est pas toi qu'Allah a désigné pour cette tâche, c'est elle et il a
eu ses raisons de faire ça. Parmi ses raisons, celle de montrer sa toute puissance, jalla wa'ala,
en permettant à la femme de porter ce que physiquement elle n'aurait pas dû être capable de porter. Et
toi, est-ce que ton rôle il est plus facile pour autant puisque tu n'as pas eu à porter l'humanité
dont on vendre ? Loin de là. Loin de là. Ton rôle en fait il est double, il est grandiose, il est
peut-être plus grand même que celui de cette femme. Il est à hauteur de ce qu'à là t'as donné en
capacité à savoir de porter tout, de la porter elle, elle qui porte tes enfants et elle qui porte
quelque part l'âme de ta maisonée. Tu vas devoir porter tout ça. Et c'est pour ça qu'il t'a donné
les dispositions physiques, mentales, émotionnelles et financières. C'est pour tout ça en fait,
parce que tu vas en avoir besoin pour être kawam. Sans ça tu ne pourras rien porter, ni toi-même,
ni ta famille. Et j'aime dire que tout ça, c'est un héritage direct de notre ancêtre masculin,
papa Adam, alaihi salam. Rappel-toi, rappelons-nous tous qu'il avait tout au paradis. Il avait tout ce
dont il avait besoin déjà. Mais malgré tout, il a ressenti un manque, un manque de compagnie. Pas une
compagnie qu'il pouvait dominer, contrôler ou sur qui il pouvait exercer une autorité. Il n'avait pas
besoin de ça. Allah lui a quand même demandé aux anges de se prosterner devant lui. Allah a demandé
à Adam, alaihi salam, d'enseigner aux anges le nom de tout. Donc il a été un enseignant. Il a été
le maître des anges pendant qu'il était au paradis. Et quelles êtres sont plus grands, plus nobles
que ces anges ? Qui en fait est plus noble qu'un ange ? Et bien Allah, à un moment donné, a placé
au-dessus des anges papa Adam, alaihi salam, notre papa. Donc quelqu'un qui a déjà tout ça, qui vit
au paradis, qui jouit de toutes les dispositions qu'un être humain aimerait avoir, il se sent
incomplet. Il se sent seul, il sent qu'il lui manque quelque chose. Donc ce n'est pas d'une compagnie qui
pouvait dominer qu'il recherchait ça, il l'avait déjà. Il avait déjà cette possibilité là. Non,
il a réclamé une compagnie avec qui il pouvait marcher dans la vie, avec qui il pouvait s'élever,
avec qui il pourrait se sentir véritablement homme, véritablement qawwam, parce qu'il prendrait soin
d'elle. Ça surrait qu'elle ne manque de rien, ça surrait qu'elle soit heureuse. Et là, son réservoir
d'être humain, masculin, serait rempli enfin. Et mâchallah, dans le Quran, on a des exemples
d'hommes qawwam. Je pense à une scène qu'on a déjà parlé dans le podcast, à savoir celle de Musa,
à l'Islam, lorsque ils voient ces deux jeunes femmes en sortant du désert auprès d'un puits qui ne
veulent pas s'approcher d'un troupeau d'hommes qui sont en train de prendre toute l'espace, qui
s'éternisent à côté du puits, qui n'ont vraiment pas la galanterie de les laisser. Donc elles attendent
que tous ces hommes partent, comme elles ont l'habitude, puis ensuite elles font le travail pénible
d'abreuver toutes leurs bêtes parce que leur père est âgé et ne peut pas s'acquitter de ça. Musa
al-Islam, il voit la scène de loin. Qu'est-ce qu'il fait ? Il se lève, il va les aider, il leur dit,
c'est quoi ? C'est quoi le problème ? Quelle est votre demande ? En gros, pourquoi est-ce que vous
attendez là comme ça ? Et elle répond, notre père est âgé, nous ne voulons pas nous mélanger à
ces hommes. Musa al-Islam, il se ferait un chemin, il s'impose, il fait tout seul le travail qui
devrait être fait par plusieurs hommes, alors qu'il a la fatigue du voyage, il n'a pas mangé, bu
pendant des jours, des jours, peut-être des semaines, parce qu'il était fugitif. Et malgré tout,
il a assumé son rôle de Qawwam, envers ses femmes, sans qu'elles aient à le demander. Donc là,
on a un magnifique exemple. Ce ne sont même pas des femmes de sa famille. Il a appliqué
al-Rijal au Qawwamu nara lannisa. Les hommes sont Qawwam envers les femmes de manière générale.
C'est intrinsèque. Ça dépasse même les femmes de ta famille. Tu vois une femme en détresse. Tu
fais comme Musa al-Islam. Tu es Qawwam. Ce n'est même pas une capte que tu endosses, parce que ça
signifierait que tu peux l'enlever ou la mettre. Tu l'as déjà en fait. C'est ta seconde peau. C'est
comme ta peau. Tu es Qawwam déjà. C'est comme ça. C'est Allah qui l'a dit. Et bien l'exemple de Musa
al-Islam est très beau. Il se trouve ensuite qui s'est marié avec l'une d'elle, mais son statut de Qawwam
l'a précédé en fait. Et il se trouve que cette femme-là, comme je l'avais déjà expliqué dans un
podcast, cette femme a implicitement demandé à son père de la marier à Musa al-Islam,
parce qu'elle a vu en lui les qualités qu'elle recherchait sûrement chez un homme. Et en tout cas,
la nature de Qawwam chez Musa al-Islam était flagrante, manifeste pour elle. Donc il remplissait
déjà les critères. Et en plus de ça, il était fort. En plus de ça, il était digne de confiance.
Alors il a vraiment rempli le rôle que doit avoir un homme qui est par essence Qawwam. Donc j'ai
presque envie de dire à tous les hommes de notre communauté qui voudront bien en tout cas endosser
cette responsabilité qu'Allah leur a assigné de manière innée, de manière identitaire. J'ai
envie de leur dire félicitations. Félicitations à nos hommes qui voudront bien prendre cette
responsabilité. Pourquoi je dis ça ? Parce que c'est l'honneur et la responsabilité qu'Allah
s'ouffle à l'Allah, leur a accordé. C'est des félicitations d'accepter, de partager
l'héritage de notre papa, Adam al-Islam. Il nous a ouvert la voie de ce qu'est un homme Qawwam.
C'est lui qui a ouvert la voie. C'est lui qui a demandé à Allah s'ouffle à l'Allah de lui donner
sous sa protection quelqu'un avec qui il pourrait exercer le rôle de Qawwam. C'est très beau. C'est
comme si tant qu'il n'avait pas cette compagnie de Maman Hawa al-Islam, c'est comme si il avait une
partie de lui qui ne peut pas s'exprimer. Et quelque chose qui ne s'exprime pas, ce tari,
c'est comme un muscle qui font, un muscle qui n'est pas sollicité. Il est flas, qui sera moli,
il n'y a pas de tonus. Et papa Adam ne voulait pas en fait que cette partie de lui qu'il sent,
qui bouillonne en lui, qui a ce besoin de s'exprimer, ne puisse pas le faire. Et pour cela il lui fallait
la compagnie de cette femme qui l'a tant aimé, qui l'a tant chérée pour pouvoir justement
appliquer et exercer sa responsabilité de Qawwam. Et c'est de ça, c'est de ce couple-là,
d'un homme Qawwam sur une femme qui est née toute l'humanité. C'est très fort. Donc la dernière
fois quand je parlais de cette grande institution du mariage qui a démarré avec papa Adam et maman
Hawa, je n'en avais même pas assez dit puisqu'en fait, cet Qawwam de papa Adam al-Islam envers notre
maman, Hawa al-Islam, c'est ça qui fait qu'aujourd'hui nous sommes là. S'il n'y avait pas des hommes
Qawwam dans notre lignée, dans notre humanité, l'humanité ne tiendrait pas. Et si tu regardes
bien les déstabilisations qu'il y a dans le monde, les problèmes qu'il y a dans ce monde, dans les
couples et dans les relations de manière générale très souvent, c'est du fait que des hommes n'ont
pas été Qawwam. Et c'est pour ça que je démarre avec ça, parce qu'Allah a démarré la ayah
avec ça et nous verrons à l'épisode prochain, que les conséquences en fait d'une femme qui est
virtueuse, d'une femme qui est comme elle doit être, c'est directement lié au rôle d'un homme,
parce qu'un homme qui est Qawwam, il permet à sa femme d'avoir un cadre sécuritaire pour exercer
le rôle qu'Allah lui a assigné, les rôles qu'Allah lui a assigné. Et on va voir à quel point une femme
qu'il y a dans sa maison, un homme, Qawwam, pas seulement les poues, ça commence avec le père,
avec les frères et avec le mari, et bien à quel point en fait, non seulement elle va avoir un cadre
sécuritaire pour être ce qu'elle est, pour être elle-même, pour s'épanouir, et une femme épanouie
remplie son rôle. Une femme épanouie peut être une femme virtueuse, et une femme virtueuse rend l'appareil,
rend la faveur à un homme d'une manière tellement belle que cet homme aura encore plus envie
d'être Qawwam qu'il ne l'était au départ. Et j'aime bien citer quelque chose que mon papa,
que je l'ai souvent entendu dire, en tout cas quand il parle des hommes, on sait qu'un homme qui est marié
devient le mahram de son épouse. Donc mahram c'est ce protecteur-là, donc une femme a plusieurs mahrams
dans sa vie. Elle a d'abord son papa, donc la personne qui est en tout cas responsable d'elle,
ces personnes en tout cas les maharims, c'est les personnes avec qui on ne peut pas se marier,
sauf bien sûr il y a le mari qui est déjà là. Donc elle a son papa, ses frères si elle en a,
elle a des oncles, son fils devient son mahram lorsqu'il grandit, son époux, ses neveux également.
Et en fait j'ai beaucoup aimé une parole qui disait souvent qu'un homme lorsqu'il vient de naître,
donc c'est là ça rejoint la notion de Qawwam, et que c'est intrinsèque, c'est un métier
dont l'homme ne peut pas se défaire, c'est même pas un métier, c'est une seconde peau comme on a dit,
donc c'est il naît, il naît avec ça. Et en fait il dit tu sais à quel point c'est important,
il dit un homme lorsqu'il naît, un être humain, un garçon lorsqu'il vient au monde,
automatiquement il devient mahram, il naît et il arrive avec le rôle de mahram, il est né d'une
mère, donc si sa mère est encore vivante, il est son mahram déjà. S'il arrive et qu'il a déjà
des soeurs, il a déjà des soeurs parmi sa fratrie, et bien il est l'homme mahram,
s'il a des soeurs qui vont naître après lui, il devient leur mahram,
et plus tard il sera le mahram d'une femme, puis de sa fille, donc un homme en fait,
vit une vie de, et là il avait dit mahrama, donc c'est comme si on dit imama ou califa,
il dit mahrama, donc il a naturellement ce rôle de mahram, il peut pas s'en défaire en fait,
et un rôle de mahram ça implique des choses, une femme normalement lorsqu'elle doit voyager,
elle se fait escorter, c'est pas une contrainte, c'est une femme pour qui Allah voit tellement de
valeur, tellement de préciosité, il protège à la soeur d'Allah cet être, à qui il a fait tant
confiance pour porter l'humanité, et bien à tout prix il faut préserver cette personne, donc lorsqu'elle
doit s'éloigner de sa maison, lorsqu'elle doit prendre une longue distance, et bien il impose
au mahram, c'est pas la femme qui n'impose de voyager qu'à mahram, c'est au mahram qu'il impose
de veiller à ce qu'elle s'en aille et ce qu'elle revienne en sécurité, d'accord, et un homme donc
lorsqu'il naît il est mahram, et un mahram c'est pas, c'est pas la, les vacances, donc c'est tout ça
en fait, c'est s'assurer de sa protection, la soutenir financièrement, une femme dans sa famille
financièrement, elle doit sentir en fait la main, comme une expression dit, elle doit sentir la main
de son mahram, de son père, de son frère, de son fils lorsqu'il sera grand, de son époux, elle doit
sentir la main qui pourvoit, la main qui donne, en fait qui assure financièrement, qui assure
physiquement, cette personne elle est là, elle est debout, elle est là, c'est exactement ça en
fait, il n'y a pas une dedans, il y a la personne elle est debout, elle est là, partout où se tourne
ton regard, tu le vois, tu vois cette personne, donc partout où se tourne ton regard, tu te sens
en sécurité, tu te dis cette personne, elle assure mes arrières, il n'y a aucun problème, devant
quelqu'un, derrière quelqu'un, à droite, il y a quelqu'un, c'est une escorte, moi quand j'étais
petite et que je sais que je devais voyager, parce que j'ai deux petits frères, je suis l'aîné,
et bien j'aimais bien dire que j'aurais, mon frère aimer une à droite et mon petit frère,
Abdullah, à gauche, et quand on devait voyager, que mon père demandait à mes frères en tout cas
de venir avec moi s'il ne pouvait pas être là, et bien c'était automatique, je me sentais,
je me disais, j'ai mon garde du corps numéro un, mon garde du corps numéro deux, je suis bien
entourée, et ça c'est un rôle de Kaouam, ça c'est un rôle de Kaouam, et quand je regarde l'éducation
que mon père a donné à mes frères, et bien il a tout dirigé par rapport à ça, il a énormément
insisté sur le bon traitement qu'il devait avoir envers moi et mes soeurs, le jour où un de mes
petits frères qui est marié a voulu se marier, aujourd'hui il est ma chardin papa de plusieurs
enfants, avec son épouse ma chardin, et bien il a dit à mon père j'aimerais me marier, mon père,
la première phrase qu'il lui a dit, il lui a dit pas apprends à te marier, il a dit mais comment
je vais apprendre à me marier alors je ne suis pas mariée, il lui a dit combien il y a de femmes
dans ta famille, il a dit pas chez maman, j'ai une oeuvre et mes deux autres soeurs, et il dit pas
t'en as quatre dans ta maison, t'as quatre personnes avec qui t'entraîner, il dit mais comment je
m'entraîne, il dit pas, tu as sûr, tu veilles à ce qu'elles aient besoin de rien, limite si je ne
suis pas moins accessible, si je voyage, si je ne suis pas là avec tes soeurs ont besoin de quelque
chose et doivent te voir debout, ta mère doit te voir présent, tu dois les protéger, vérifier que
tout va bien, assurer, tu dois être debout, c'est à dire limite tu me secondes, si je ne suis pas
là, tu es là, si je suis là ou si tu es là, si tu arrives à traiter ta mère comme une impératrice,
si tu arrives à traiter tes soeurs comme des princesses, ta femme elle sera facilement et pourra
facilement être une reine dans cette histoire, et aujourd'hui quand je vois, j'espère qu'il
m'écoute pas parce qu'il va se dire, il n'aime pas beaucoup quand on parle de lui et de son bon
comportement mais je suis obligée pour donner l'exemple, et bien quand je vois aujourd'hui
tabac à la cala sa manière de se comporter avec son épouse, avec ses filles et comment il s'est
comporté avec moi alors que c'était mon petit frère, j'ai toujours senti sa présence comme un
grand frère, alors que c'est mon petit frère, quand il est à côté de moi, quand il est quelque
part où je suis là aussi, je sens la sécurité, je sens la même sécurité que j'ai quand mon
père est là et ça, ça n'a pas été possible autrement que par la prise de conscience de je suis
awam, c'est l'honneur qu'Allah m'a donné, je suis content d'assumer ce rôle et en remplissant
bien ce rôle, Allah va le rendre en fait, il va le rendre celui qui est awam, qui assume et qui
accepte d'être awam, Allah va lui rendre ça par mille, par cent, par des milliers et il se dira mais
pourquoi est-ce que je n'ai pas été awam avant ça ? Au prochain épisode inshallah ce sera autour
des dames et tu verras comment se comporte une épouse dont l'époux est un vrai homme, un vrai
awam et comme ses responsabilités à elle complètent parfaitement celle de son époux pour que
finalement tous deux puissent atteindre la sakina tant attendu d'un vrai mariage. Je te dis avant
le dix prochain pour un nouvel épisode et je demande à Allah s'oubhanahu wa ta'ala de faire de nos
hommes, de tous les hommes de notre communauté, des hommes awam ou na'alanissa qui sont heureux
de l'être, qui voient leur épouse et que leur épouse aussi voient comme des alliés, comme des
compagnons, comme papa Adam et maman Hawa se regarder, comme deux êtres qui sont complémentaires et qui
cheminent vers Allah s'oubhanahu wa ta'ala, eux contre le reste. Amin yarab al-alami.
Merci d'avoir écouté cet épisode et comme toujours si ce podcast t'a porté du bien alors
une chose à faire, t'abonner pour ne rien rater et si il te semble pouvoir être utile à d'autres
personnes sans toi libre de le partager et même de laisser un commentaire et la note de ton choix
sur ta plateforme des coups de préféré. Ce sera une belle manière de me faire savoir que ce podcast
doit continuer et être écouté par le plus grand nom. Je confie à Allah s'oubhanahu wa ta'ala le soin
de préserver ta foi, ton honneur et ton coeur. Je te laisse à présent passer un bon moment avec ton
courant et je te dis à vendredi prochain pour un nouvel épisode. Selam alaykoum wa rahmatullah.
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Notre Papa Adam (as), alors qu’il avait déjà tout pour être heureux au Paradis a demandé à ALLAH la compagnie d’un être auprès de qui il ressentirait la pleine sakina, la paix. Lui qui ne manquait de rien, et était respecté des nobles Anges, penses-tu qu’il avait besoin d’exercer une autorité sur Maman Hawa (as), ou avait-il plutôt besoin d’une alliée à aimer et prendre soin ?
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Récitateur : Cheikh Saad Al Ghamidi
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☀️ Je suis Zaynab et j’aime particulièrement aider mes sœurs à AIMER, APPRENDRE, COMPRENDRE et VIVRE durablement leur Coran, quelque soit leur situation, grâce à une approche efficace et adaptée à leur profil.
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Dans le podcast Coran de ton Coeur, on redonne chaque semaine un nouveau souffle à divers pans de ta vie au regard de ton Coran.