Coran de Ton coeur: #21 - Ce Ramadhan, je renais inchaALLAH ! + BIG surprise đŸ€—

Zaynab D. Zaynab D. 3/17/23 - Episode Page - 43m - PDF Transcript

Ramadhan est sur le point de toquer Ă  nos portes.

Je pense que comme moi, tu l'attendais.

Ce Ramadhan, je te propose de renaĂźtre Ă  nouveau.

Et ça se passe avec ton Coran.

Bienvenue sur Coran de ton cƓur, le podcast qui t'aide à reconnecter ton cƓur à ton Coran.

Je suis Zeynab et je suis passionnée par les deux médecines indispensables à tout dit sur Terre.

Celles de l'Ăąme et celles du corps.

Je suis donc enseignante de Coran et interne en médecine générale.

VoilĂ  plus de 10 ans maintenant que j'enseigne aux femmes Ă  lire, Ă  apprendre, Ă  comprendre

et surtout à vivre leur Coran au quotidien en reconnectant leur cƓur au Coran.

Car oui, j'ai la ferme conviction qu'un cƓur connectĂ© au Coran est capable de redistribuer

Ă  tous les organes du corps l'amour pour Allah, l'envie de lui plaire et d'agir

dans le bien.

C'est pourquoi Ă  travers ce podcast, je compte redonner chaque semaine un nouveau souffle

Ă  diverses pans de ta vie au regard de ton Coran.

Prends cet an pour toi et belles Ă©coutes.

Je te laisse rester jusqu'à la fin de l'épisode pour que tu découvres une petite surprise

que je t'ai réservée.

Sans plus attendre, je te laisse avec la ayah qui a motivé l'épisode du jour.

Et si l'un de vous a déclaré le mois, laissez-le s'occuper.

Et si l'un de vous a été médecin ou sur un voyage,

vous avez mis de l'argent d'un autre jour.

Il veut de l'Allah pour toi l'Esprit ou pas pour toi l'Esprit et pour que tu fasses la profondeurité.

Et si l'un de vous a déclaré le mois, laissez-le s'occuper.

Le mois de Ramadhan au cours duquel le Coran a été descendu comme guide pour les gens.

Et preuve claire de la bonne direction et du discernement.

Donc quiconque d'entre vous est présent en ce mois qu'il jeune.

Et quiconque est malade ou en voyage alors qu'il jeune un nombre Ă©gal d'autres jours.

Allah veut pour vous la facilité.

Il ne veut pas la difficulté pour vous afin que vous en complétiez le nombre

et que vous proclamez la grandeur d'Allah pour vous avoir guidé et afin que vous soyez reconnaissants.

Et quand mes serviteurs t'interrogent sur moi, alors je suis tout proche.

Je réponds à l'appel de celui qui m'appelle quand il m'appelle,

qu'il répond donc à mon appel et qu'il croit en moi afin qu'il soit bien guidé.

Tirée de sourdates, Al-Bakara, Aya, 185 et 186.

Le choix de ces Aya comme Aya de l'Ă©pisode du jour sont trĂšs parlantes et je pense que je n'ai pas besoin

de te dire pourquoi j'ai choisi ces Aya'te lĂ .

DĂ©jĂ  parce que notamment la Aya 185, c'est le seul endroit dans le Quran oĂč est mentionnĂ© le mot Ramadan.

Donc c'est donc sur Al-Bakara Aya 185.

Et c'est la Aya qui nous explique toute l'essence de Ramadan en fait.

Cette Aya nous apprend et nous réapprend ce qui fait que Ramadan est si spécial.

C'est tout simplement le mois oĂč est descendu notre Quran.

En quelque sorte le mois oĂč nos conversations avec Allah ont commencĂ©.

Ramadan s'est célébré chaque année l'honneur d'avoir reçu le Quran.

Et cette Aya, je la trouve trĂšs belle parce que c'est comme si Allah swt nous disait.

Donc cette Aya et la Aya 186 oĂč Allah swt la parle lorsqu'on le sollicite et lorsqu'on demande Ă  son sujet,

il dit alors je suis tout proche.

Comme pour dire il n'y a pas d'intermédiaire entre moi et mon serviteur.

C'est-Ă -dire que lorsque il parle au professeur de l'Allah s'il te demande Ă  mon sujet,

s'il t'interroge Ă  mon sujet, on s'attendrait Ă  ce qu'Allah swt a dit.

Alors dit l'heure que, mais il dit et là et la toute subtilité, il dit alors je suis tout proche.

Quand il pose la question au professeur de l'Allah, quand les gens demandent au professeur de l'Allah

Ă  propos de l'Allah des informations, le professeur de l'Allah les retourne vers Allah.

Mais lorsqu'Allah swt va répondre, lorsqu'il doit répondre à ce serviteur, à ses serviteurs,

alors lĂ , il dit gentiment que mĂȘme le professeur de la Salaam son bien aimĂ© n'est pas un intermĂ©diaire

entre nous et Allah lorsqu'il s'agit de parler avec Allah.

Et il dit, je réponds à l'invocation de celui qui m'appelle, lorsqu'il m'appelle.

Et c'est trĂšs beau parce qu'il utilise da'a wa tad da'i.

Et c'est pas le mot do'a qui l'empĂȘchait, il pourrait dire do'a ad da'i id adhan.

La do'a, l'invocation, l'appel, parce qu'invocation do'a,

ça veut aussi dire appel de celui qui m'appelle quand il m'appelle.

Tu sais la différence entre da'a wa tad et do'a ad?

Eh bien la différence, elle est subtile, mais elle est importante.

Lorsqu'on parle de do'a, invocation, appel, on parle d'une action qui se fait souvent.

Une do'a, c'est une invocation qu'on a l'habitude de formuler souvent.

Lorsqu'on parle de da'a wa, c'est l'invocation d'une personne qui le fait qu'une fois.

C'est une seule invocation.

Donc Allah s'il avait employé do'a, pour ceux qui s'y connaissent bien en longue arabe,

eh bien ça pourrait supposer que celui qui a l'habitude de m'appeler,

celui qui me prie souvent, celui qui livre beaucoup le corps,

celui qui me fait souvent des priĂšres, celui qui m'invoque souvent,

bah lui je lui réponds.

Et ça exclurait une partie de la communauté.

Ça exclurait mĂȘme une partie de gens qui ne sont mĂȘme pas dans notre communautĂ© musulmane.

Et Allah s'il a employé un terme spécifique.

Donc je réponds à l'unique invocation.

Peut-ĂȘtre cette personne n'a jamais contactĂ©, elle n'a jamais parlĂ©.

Je ne l'intéresse pas, elle s'intéresse pas à moi.

Et peut-ĂȘtre qu'une seule fois, elle va m'invoquer.

Pendant Ramadan, parce que cette ayah concerne la période de Ramadan,

eh bien cette personne, si elle fait l'effort de me demander une chose, de m'appeler,

de me dire quoi que ce soit en plus, s'il y a un appel.

C'est-Ă -dire c'est pas une priĂšre, c'est pas une louange, c'est pas une invocation, c'est pas...

C'est-à-dire, il parle vraiment de juste qui m'appelle, juste qui décroche ce téléphone.

Il me dit Ă  Allah.

Et tout ce qu'il va dire derriÚre peu importe, mais je lui répondrai.

C'est le moi de l'espoir, le moi de Ramadan.

Au cas oĂč tu n'avais pas compris, c'est le moi de l'espoir.

Donc cette ayah, je l'aimais énormément.

D'ailleurs, c'est la ayah préférée de beaucoup de gens que je connais.

Parce que je sens comme si Allah nous disait,

viens comme tu es, pas besoin de prédisposition.

Quelqu'un qui est pris une seule fois, qui lui fait doigt une seule fois.

Cette personne, elle est des fois sans prédisposition.

Donc Allah est en train de te dire, viens comme tu es.

Il n'y a pas de prix requis.

Je suis lĂ , juste, viens.

Parle dans la langue que tu veux, peu importe.

Toutes les langues viennent d'Allah de toute façon.

Tu ne peux pas parler une langue que Allah ne comprendra pas.

Parce que beaucoup des fois se disent,

oui mais moi je ne parle pas l'arabe,

comment je peux formuler ça en arabe?

Parle comme tu sais parler.

Ta langue maternelle, c'est le français, c'est l'anglais, c'est le chinois, c'est le turc.

Prends la langue que tu connais.

Et invoque Allah avec cette langue-lĂ .

Quand une personne fait une seule doigt,

encore plus qu'on s'élÚre en détresse,

est-ce qu'elle a le temps de réfléchir à comment elle se doit formuler ça?

Donc quelle langue, avec quelle figure de style?

Non.

Allah te dit, ne cherche pas des formules spéciales,

ne cherche pas quelle langue.

Viens juste, dis-moi, juste parle, juste parle-moi.

Tout simplement.

Viens comme tu es.

Et quelque part, on en veut dire,

bah en fait Allah juste appelle-le.

D'accord?

Et on comprend que ce serait vraiment une injustice envers soi-mĂȘme,

que Ramadan passe sans qu'on ait appelé Allah,

sans qu'on ait décroché ce téléphone.

Ce serait vraiment une grosse, grosse, grosse perte.

Et ne serait-ce que l'appeler mĂȘme une fois.

Et tu sais quoi?

Quand tu commences, tu ne l'appelleras pas qu'une fois.

Je le sais, tu l'appelleras plusieurs fois.

Parce que toutes les prédispositions,

toutes les dispositions ont été prises, toutes les mesures ont été prises

pendant ce Ramadan, comme chaque Ramadan,

pour que ces conversations aient lieu,

aient lieu souvent, et qu'elles soient de qualité,

et qu'elles perdurent aprĂšs mĂȘme Ramadan.

Et ce qu'Allah dit, c'est ça en fait.

Fait liestajibouli, et donc de ce fait qu'ils essaient.

Mes serviteurs, qu'ils essaient, juste essaient de me répondre.

D'ailleurs, mĂȘme dans le verbe qu'il a utilisĂ©,

istajabah, ça veut pas dire répondre,

ça veut dire essayer de répondre.

S'il avait dit,

adjibouli, ça veut dire, répondez-moi.

C'est une injonction, alors répondez-moi.

Vous voyez, quand vous m'appelez, je vous Ă©coute.

Je suis lĂ , je suis tout proche.

D'accord?

Et mĂȘme lĂ , il dit, quand il dit, quand il m'appelle,

il dit, je suis tout proche.

C'est-Ă -dire, il dit mĂȘme pas, je vous rĂ©ponds, je vous parle.

C'est-Ă -dire, il est Allah Subhanahu Wa Ta'ala dans sa grandeur,

Ă  la gentillesse, Ă  la Rahma, de dire juste je suis lĂ .

En gros, je t'Ă©coute.

Je suis lĂ .

T'as besoin de me parler, je suis lĂ .

Il ne dit mĂȘme pas, je vais faire ça, je te rĂ©ponds,

ça va, etc.

Juste, je suis lĂ .

T'as besoin de quoi que ce soit je suis lĂ .

De parler, de pleurer, de demander, je suis lĂ .

Et en Ă©change, il demande quelque chose de trĂšs simple.

Il dit, aprĂšs, donc avoir dit je suis lĂ ,

donc en gros, je t'ai écouté.

Eh bien, on retourne lĂ , parle aussi.

Donc il dit, alors, qu'il me réponde.

Et qu'il croit en moi.

Dans un sens, c'est logique.

Et ce qui est beau, c'est qu'il dit qu'il essaye de me répondre.

C'est beau, c'est-à-dire quand lui doit répondre,

quand lui doit Ă©couter, il dit je suis lĂ .

Il n'y a pas de problĂšme, je suis lĂ .

Mais quand il s'agit de toi,

il te dit essaye, juste essaye de me répondre.

Parce qu'Allah SWT,

va nous récompenser et va nous juger,

pas seulement sur nos actions et leurs résultats,

mais aussi sur nos intentions.

Et ça, c'est quelque chose d'impalpable.

Personne ne peut sonder tes intentions.

Personne ne peut savoir que tu avais envie de faire telle bonne action

et qu'elle n'a finalement pas été faite.

Les gens ne peuvent pas deviner en fait les plans que tu as dans la tĂȘte

tant que tu ne les formules pas.

Allah, lui, il les sait.

Et il dit essaye, juste essaye, essaye de me répondre.

Montre un peu d'intĂ©rĂȘt, juste un peu.

Donc il te demande de l'Ă©couter quelque part.

Parce que s'il dit et qu'il me réponde,

ça veut dire qu'il a parlé.

Si on veut répondre à quelqu'un,

ça veut dire qu'on doit d'abord l'écouter.

Si tu n'écoutes pas, tu ne peux pas répondre à quelqu'un

parce que tu ne sais pas ce qu'il veut dire.

Tu ne sais pas ce qu'il a dit.

Donc, ça sous-entend.

Écoute, Ă©coute Allah.

Écoute-le d'abord.

Et lĂ , ça me rappelle dans les Ă©pisodes oĂč je parle de la conversation avec Allah,

apprendre Ă  Ă©couter, puis ensuite apprendre Ă  parler.

On avait dit qu'avant de parler, il faut Ă©couter.

Et la bienséance veut que ce soit la personne la plus importante

et la personne qui est le plus digne en fait de parler en premier, c'est Allah.

Et nous, notre dignité et notre grandeur,

elle est dans le fait de l'Ă©couter d'abord avant de parler.

Donc Allah demande de l'Ă©couter d'abord.

Parce que tu ne peux pas répondre si tu n'as pas écouté.

Donc c'est une véritable conversation.

Tu sais, je pense que lĂ  je peux le dire au effort,

alors que d'habitude on n'aime pas ces formules.

La méthode miracle.

J'ai bien dit la méthode miracle.

Pour réussir et avancer dans ta vie et atteindre ton paradis,

c'est maintenir des conversations de qualité avec Allah.

Tu te dis, je l'écoute et je lui réponds.

D'accord, ça commence comme ça.

Puis il m'écoute et il me répond.

Donc j'Ă©coute Allah Ă  travers sa parole, l'okol en.

Et je lui réponds par le zikr, par la salate, par les doigts.

Et puis ensuite c'est lui qui m'Ă©coute Ă  travers mes doigts,

Ă  travers mes invocations, Ă  travers mes priĂšres.

Et il me répond à travers les bienfaits dans ma vie,

Ă  travers les Ă©preuves,

à travers toutes sortes d'événements et de biens

qu'il m'accorde dans la vie.

Donc voilà une conversation de qualité.

Le mois de Ramadan est un mois de l'espoir.

C'est comme un voyage en tĂȘte-Ă -tĂȘte avec Allah, des retrouvailles.

Ce sont des conversations avec Allah qui doivent avoir lieu pendant Ramadan.

Allah veut que tu reviennes vers lui,

il veut que tu lui parles, il veut que tu lui demandes.

Et en échange, toutes tes bonnes actions sont démultipliées.

Elles sont tellement démultipliées qu'en fait la récompense,

il n'y a que Allah qui la connaĂźt.

Il n'a mĂȘme pas voulu nous donner, en fait, le barem,

avec lequel il va calculer notre récompense.

Tellement notre esprit d'ĂȘtre humain ne peut pas compter.

Tu imagines?

Et il y a d'autres dispositions que Allah s'en prend

pour que cette conversation se passe bien et ait lieu

et qu'il n'y ait rien qui vienne interférer.

Et c'est dans un hadith du prophĂšte Sallallahu Alaihi Wasallam

d'aprĂšs Abu Huraira,

radiallahu anhu, oĂč le prophĂšte Sallallahu Alaihi Wasallam dit,

« Lorsque vient Ramadan, les portes du paradis sont ouvertes.

Les portes de l'enfer sont fermées et les démons sont enchaßnées.

C'est un hadith que tu trouveras rapporté par Buhari et Muslime.

Donc il est authentique.

J'ai trouvé ce hadith magnifique parce qu'il nous apprend

qu'Allah, Subhanallah, ne veut tellement pas qu'on soit dérangés

dans nos conversations avec lui pendant ce mois de Ramadan.

Il ne veut tellement pas en fait qu'il et toi soient dérangés

dans vos conversations,

qu'il a décidé d'enchaßner Shaytan et ses démons.

Pourtant, il a autorisé par le passé Shaytan

à faire tout ce qu'il peut pour faire dévier

les enfants de Adam de la voix

pour ramener le maximum de personnes en enfer

et pour que le minimum de personnes retrouve le chemin du paradis.

Et Allah lui a accordé ce délai.

Il lui a accordé en fait ce qu'il a demandé.

Sauf pendant Ramadan.

LĂ , il s'est dit, ah non, lĂ , non, il a fait une entrave.

En gros, je le vois comme s'il envoyait Shaytan en congé forcé

pendant ce mois pour que Allah et toi ne soyez pas dérangés.

Donc on voit vraiment Ă  quel point on doit vraiment ĂȘtre important

en fait aux yeux d'Allah pour qu'ils prennent de telles mesures en fait,

pour qu'ils les mis en place de telles dispositions.

C'est comme si tu entrais dans une magnifique piĂšce, une belle piĂšce

et qu'elles se referment derriĂšre toi

et qu'ils soient inscrits derriÚre la porte, surtout ne pas déranger.

Genre, il y a des grandes conversations qui sont en train d'opérer là,

on ne veut pas ĂȘtre dĂ©rangĂ©s.

Et le fait que les portes du paradis soient ouvertes,

ça c'est pour nourrir cet espoir.

Les portes de l'enfer sont fermées, c'est comme si Alain disait,

non, en fait, tous ceux qui atteignent le mois de Ramadan,

c'est humainement, consciencieusement,

pas possible en fait, que vous ayez un chemin vers l'enfer.

C'est pas possible, vous ĂȘtes en conversation avec moi.

Vous ĂȘtes en train d'ĂȘtre en ribade, en grande adoration avec moi,

c'est le mois du call-en,

c'est-Ă -dire Ă  l'heure sur l'interna, par du fait que l'enfer,

il faut fermer la porte, c'est mĂȘme pas la peine,

c'est comme si il nous disait no way.

Il n'y a aucune espĂšce de raison qui ferait que,

en fait, tu puisses te diriger vers l'enfer pas pendant ce mois,

donc il ferme la porte.

Donc ça, c'est le grand espoir et la grande estime qui nous porte.

Et il ouvre les portes du paradis.

LĂ , je le vois aussi comme un message tel que,

bah, c'est ta maison.

Pendant tout le mois dans le Ramadan, je laisse ouverte.

Tiens, tu peux entrevoir, lĂ , regarde.

C'est ouvert, c'est chez toi, bah, je le laisse ouvert.

C'est vraiment magnifique, en fait, ça dépasse l'entendement tellement c'est magnifique.

Alors, Ramadan, c'est vraiment le mois oĂč tu te reconnectes,

finalement Ă  toi-mĂȘme.

Vu que Chaitan est enchaßné, les démons sont enchaßnés.

Donc, il y a personne qui vient te susurer quelque chose aux oreilles.

Il y a personne qui vient te donner de mauvaises idées.

Il y a personne qui vient te titiller.

Donc, comme les perturbateurs ne sont plus lĂ ,

tu te retrouves seul face Ă  toi-mĂȘme, finalement.

Ça te permet de corriger des choses, ça te permet de t'Ă©couter,

de regarder vraiment comment tu penses, comment tu agis,

quelles sont tes plans, est-ce que tu fais plutĂŽt ci,

est-ce que tu fais plutÎt ça, ça te permet de te réformer,

ça te permet de t'ĂȘtre honnĂȘte avec toi-mĂȘme.

Ça, franchement, c'est pas une bonne habitude, faut que j'arrĂȘte.

Ça, c'est une bonne habitude, faut que j'y l'amĂ©liore, c'est l'occasion.

Les portes du paradis sont ouvertes, ça motive à multiplier.

Les démons sont enchaßnés.

C'est-Ă -dire que je ne peux mĂȘme pas leur mettre sur le dos des mauvaises actions que je fais.

LĂ , pour le coup, c'est moi et moi.

C'est-à-dire que si je fais ça pendant la madame,

ça voudrait dire que j'ai l'habitude de le faire.

Ça voudrait dire que c'est quelque chose auquel je me suis accoutumĂ©e.

Donc, il faut que je profite de cette période jocaire,

pour intensivement corriger cette chose-lĂ ,

pour que lorsque les démons sont relùchés à nouveau,

on leur dise « Hé, oh, tu vas pas me la refaire, hein? »

C'est bon. Je me suis vacciné contre ça.

Et lĂ , mĂȘme si on retombe dans certains travers,

on a conscience, on a ce sentiment de regret.

Et on ne souhaite pas, en fait, décevoir Allah.

On ne souhaite pas se dĂ©cevoir soi-mĂȘme en se disant,

« Franchement, t'as bossĂ©, en fait, pour arrĂȘter de faire ça.

Pourquoi tu retournes dedans? »

Car de la face, ça ne nous arrive mĂȘme pas de retomber dans des travers.

Et maintenant, parlons du Koran en lui-mĂȘme.

Ce Koran qui fait de Ramadan la préciosité de Ramadan.

Si on parle de Ramadan, c'est parce qu'on parle du Koran.

C'est le mois oĂč le Koran est descendu.

Donc, finalement, tu comprends que pas de Koran,

pas de Ramadan, en vrai.

Pas de Koran, pas de délice, pas de Koran, pas de kifanska.

Donc, sans Koran, le mois est incomplet.

C'est-Ă -dire, si pendant ce mois-lĂ ,

tu n'as pas appris quelque chose de nouveau au sujet de ton Koran,

tu n'as pas augmenté d'un cran l'amour que tu portes au Koran,

si tu n'as pas été waouh par le Koran un peu plus que d'habitude,

il y a un problĂšme.

Et ça, je le souhaite à personne.

Donc, Ramadan et Ramadan,

parce que c'est le mois oĂč le Koran est descendu.

Donc, à ce sujet, ça me fait penser à un magnifique hadith,

encore une fois, qui est rapporté par Tirmidhi,

oĂč le prophĂšte Sallallahu alayhi wasallam dit que le Koran,

c'est une corde qu'Allah a tendue du ciel vers la terre.

C'est hablallah il matine.

Donc, Ă  travers les dires du prophĂšte Sallallahu alayhi wasallam,

on apprend que le Koran est la corde d'Allah tendue du ciel vers la terre.

Effectivement, le Koran vient du ciel,

et descendue donc du ciel parce que les eaux de gré du ciel,

c'est là-bas qu'Allah s'oubhanahu wa ta'ala dirige toutes les opérations,

et c'est de lĂ  que le Koran est descendu.

Donc, le Koran est descendu sur terre déjà.

Juste cette phrase-lĂ , c'est un grand honneur, on se dit,

tout ce qui est dans le ciel est tellement précieux,

et donc tout ce qui en descend est trÚs précieux.

Et s'oubhanallah, nous, on est sur terre,

donc c'est beaucoup plus bas que le ciel,

et pourtant, on vit avec quelque chose qui nous vient des plus eaux de gré du ciel.

C'est trĂšs beau.

De la mĂȘme façon, une fois, j'avais un proche qui me disait,

est-ce que tu te rends compte?

Papa Adam et Maman Hawa sont aussi descendus du paradis,

et le paradis, c'est en haut quoi.

Donc tout ce qui descend du paradis a de la valeur.

Et Papa Adam et Maman Hawa sont descendus sur terre,

mais ça n'a pas enlevé leur valeur,

parce que de base, ils viennent du paradis.

Donc c'est de la grande valeur qui est descendue mĂȘme sur terre.

Et c'est normal que ce soit de la grande valeur qui retourne vers le ciel.

J'ai trouvé en tout cas ça trÚs beau.

Donc voilĂ , Papa Adam et Maman Hawa sont descendus du ciel,

comme le Koran est descendu du ciel.

Donc ne pas comprendre que le Koran est fait pour nous et censĂ© ĂȘtre ce grand ami,

il a fait le mĂȘme trajet finalement que nous, que nos ancĂȘtres.

Papa Adam et Maman Hawa, c'est passé à cÎté d'une pépite en fait.

Donc étant donné que la corde d'Allah, le Koran,

d'ailleurs, c'est Allah le dit aussi dans le Koran,

ou Ă  Tassimon, Bihab, Lila et Jamira,

donc cramponnez-vous fermement tous ensemble au cĂąble d'Allah,

lĂ , tous les tafessils sont d'accord pour dire que ce cĂąble d'Allah,

cette corde d'Allah n'est autre que le Koran.

Donc étant donné que la corde d'Allah tendue du ciel vers la terre,

d'accord, on est descendu du paradis,

donc on est descendu dans haut vers le bas, donc vers la terre,

eh bien ce serait logique qu'il y ait un moyen de retourner vers le paradis,

c'est-Ă -dire ce n'est pas une voie sans retour,

ce n'est pas un voyage sans retour.

Si quelque chose descend du paradis vers la terre,

c'est forcément qu'il y a un retour, d'accord, il n'y a pas d'aller sans retour en vrai dans la vie.

Eh bien, le Koran, tout simplement, le Koran est ce cĂąble.

Lui, il est toujours lĂ , il est permanent.

Et Allah SWT parle aussi de sa corde en disant, en parlant du Koran,

en disant que c'est comme

Donc dans Surat al-Bakarah, il y a 256, Allah SWT donne une autre description de ce cĂąble en disant,

pour ceux qui croient en Allah en gros,

et saisissent fermement l'ence la plus solide.

Donc c'est pas seulement la corde, il tient le bout de la corde qui est la plus solide,

d'accord, et qui ne peut se briser.

Donc ça nous rassure, parce que quand on entend une corde, on a envie de dire,

ouais, une corde, ça peut se briser, ça peut se brûler, ça peut se couper,

Allah il dit, elle se brise pas.

Donc là, c'est une réassurance en plus, ça se brise pas.

Donc le Koran, c'est logique, il n'a pas de tortuosité, il n'a pas d'ambiguïté,

il est clair, il est concier, il n'y a pas de vague dans le Koran.

C'est pas du à peu prÚs, c'est direct, c'est droit, c'est rassurant en fait, c'est sécure.

On se dit, c'est pas un truc qui va à droite, qui va à gauche, c'est sécure.

Et bien forcément, la corde aussi, elle est sécure.

Donc quand tu saisis l'ence la plus ferme de ta corde, tu sais qu'en fait,

tu ne... c'est-à-dire si jamais tu tombes par terre, c'est parce que c'est toi qui as lùché la corde.

Impossible que tu t'Ă©croules par terre, ou que tu ne puisses pas rejoindre le paradis,

parce que la corde a un défaut.

Ça ne viendra jamais de la corde.

Elle se brûlera pas, elle cassera pas, elle ne peut pas se couper,

elle ne se déchire pas, aucun d'un tempéri ne peut l'attendre.

Donc tu sais que s'il y a un problĂšme, s'il y a un souci avec la corde,

c'est que c'est toi qui l'a lùché.

Donc ça, ça aide aussi.

Tant que tu te compones, c'est pour ça qu'elle a dit, cramponnez-vous fermement,

parce que finalement, c'est le seul effort qui nous demande.

Cramponne-toi, parce que la corde est nette.

Et il dit que c'est une corde tendue, hablallah il m'a dit, donc elle est tendue, bien tendue,

du ciel vers la terre.

Et nous en fait, on doit faire le trajet de la terre vers le ciel,

pour retrouver Adela, pour retrouver le paradis, pour retrouver notre maison.

C'est important en fait, c'est vraiment notre job.

C'est notre commerce avec Adela, il le dit, il dit le bout du commerce,

le gain que je te réserve, c'est le paradis.

Donc les discours aussi qui disent, parce que j'ai déjà entendu des discours comme ça,

non mais moi j'ai pas besoin qu'Adelaille me promette le paradis pour le croire,

et j'ai pas besoin qu'il me menace par l'enfer pour ne pas y croire, voilĂ , pour ne pas croire en gros.

En fait ça, c'est comme dire, je sais pas, c'est comme quelqu'un qui travaille dans une entreprise,

qui fait des heures supes, qui travaille Ă  pas d'heure et qui dit,

moi j'ai pas besoin, j'ai pas besoin qu'on verse un salaire,

j'ai pas besoin qu'on paye pour montrer en gros,

pour que mon employeur sache que je suis quelqu'un de bien et que je travaille bien.

Et j'ai pas besoin aussi qu'il me donne des pĂ©nalitĂ©s pour m'empĂȘcher de mal faire au boulot.

Personne ne dirait ça.

Aujourd'hui, je sais pas qui accepterait de travailler, d'arracher pieds pendant des années,

pendant toute la journée, pendant des heures, de louper des jours de vacances, de s'épuiser, de peu dormir, etc.

Et dire derriĂšre, bah moi j'ai pas besoin que tu me payes, hein.

Parce que si tu me payes, c'est comme si en gros, j'Ă©tais un hypocrite, c'est comme si en gros,

c'est-Ă -dire c'est en Ă©change de ce salaire-lĂ  que je vais bien faire mon travail,

moi dans tous les cas je fais bien mon travail, ça n'existe pas.

Alors pourquoi est-ce qu'on entend des personnes, heureusement elles ne sont pas beaucoup,

mais je pense que ça doit ĂȘtre des courants de pensĂ©e,

malheureusement des voix, des tariqas qui sont dans l'extrĂȘme,

il y a des personnes qui sont comme les kolhain youn.

VoilĂ , ceux qui prennent le kolhain et qui rejettent les hadiths,

et ça aussi c'est aberrant parce que là, dans le kolhain, il y a un maintes reprises suivées,

lĂ  selon lĂ .

Donc c'est pas logique.

Et en fait, il y a des personnes, j'ai déjà entendu ça, trÚs rarement heureusement, qui disent,

« non, je n'ai pas besoin qu'on me couvre, mettre le paradis pour croire ».

Normalement, lĂ , on doit lui vouer un amour inconditionnel.

Celui qui attend le paradis derriĂšre, c'est qu'il n'aime pas vraiment lĂ .

Là, c'est compliqué.

Alors j'ai dit, ce n'est pas du tout ça, le game, tu as tout faux,

tu as tout mal compris en fait.

Donc lĂ , dans le kolhain dit, on fait tout, nous incitent Ă  ce retour vers le paradis,

et toi, c'est comme si on te tend un cadeau, tu jettes.

Ça, c'est ne pas vouer un amour inconditionnel à là.

Il te donne quelque chose et tu le rejettes.

Bon, nous en tout cas, on n'est pas de ça, donc on ne va mĂȘme pas s'attarder lĂ -dessus.

Nous, on veut les cadeaux, on veut retourner au paradis, aucun problĂšme.

Dites-nous oĂč on signe, on prend.

Donc du coup, la question, c'est paradis, c'est oĂč la voie?

Dis-moi le chemin, Ă  quelle heure on arrive, voilĂ .

Ça, c'est ça qui est important pour nous.

Donc, le kolhain est descendu vers nous pendant Ramadan.

Chaque année, avec Ramadan, on célÚbre le fait qu'à là, nous a fait ce gros cadeau.

Nous offre ce gros espoir.

Ramadan vient te rappeler la promesse d'Allah, celle du retour vers le paradis.

Il l'a promis Ă  papa Adam et mama Hawa lorsqu'il les a fait descendre du paradis,

qu'ils auraient une voie de retour.

Donc nous, en suivant le kolhain, eh bien on suit cette promesse d'Allah.

Ce kolhain vient nous rappeler la promesse d'Allah.

C'est pour cette raison qu'il enchaĂźne Shaytan, Iblis.

Ça me fait penser aussi que, quand tu regardes le prĂ©nom d'Iblis,

ça racine du verbe ablasa, et bien c'est le fait de perdre espoir.

Donc Iblis, juste par son prénom, c'est quelqu'un qui perd espoir.

C'est quelqu'un qui n'a pas d'espoir.

Et d'ailleurs, toutes ces actions, toutes ces manigances,

tout ce qui va chercher Ă  faire dans ta vie, c'est de te faire perdre espoir.

Parce qu'il sait que si tu gardes l'espoir, c'est fini.

Tu vas forcément retourner vers le paradis, celui qui a espoir d'aller au paradis.

Il y va, il va y arriver.

L'espoir fait tout.

Quand on a espoir en Allah, on est le plus riche.

Et on va forcément arriver au bout,

parce que celui qui place ses espérances en vers Allah, il ne peut pas échouer.

Et Shaytan le sait pertinemment.

C'est pour ça qu'aujourd'hui, il y a des problÚmes, des stimes de soi,

de confiance en soi.

Il essaie de te prouver que t'es moins que rien.

Quand tu as d'une voix dans ta tĂȘte qui te dit,

ah mais de toute façon, regarde, elle a la mieux réussi que toi.

De toute façon, regarde, t'as été nulle, t'as fait ça.

Ah mais laisse tomber, celui-lĂ , personne se mariera avec toi.

Mais tu ne peux pas ĂȘtre une bonne mĂšre.

Mais il y a ceci, et puis ce-lĂ .

Et puis l'autre, non, tu vois, ton boss, il te donnera pas de promotion.

Ah, tu n'arriveras pas à faire ça.

À quoi bon?

Et donc en fait, ces phrases qu'on rumine, qu'on rumine, qu'on rumine,

bah, elles ne nous viennent pas de nous.

Parce que nous, de base, on a de l'espérance.

On est les riches, les dignes héritiers de papa Adam et mama Hawa.

Et eux, quand ils sont descendus du paradis,

ils ne sont pas descendus avec la perte d'espoir, au contraire.

Leur premiÚre phrase a été de demander pardon à Allah,

de demander la guidance Ă  Allah.

Quelqu'un qui n'a pas d'espoir, ils ne demandent pas ça.

Il n'a pas l'Ă©nergie de demander Ă  ce qu'on l'aide.

Parce qu'il part du fait déjà qu'il y a plus d'espoir.

Donc si tu peux faire quelque chose sur la main d'Anne,

c'est de t'entraĂźner Ă  ne jamais perdre espoir.

Finalement, le red flag, la ligne rouge Ă  pas franchir,

c'est perdre espoir, parce que quand tu perds espoir,

tu es en train de quelque part de t'inscrire dans les héritiers de Iblis,

de Chaitan, parce que les héritiers de Chaitan,

c'est les héritiers du désespoir.

Tout ce qu'il va amener en enfer, c'est tout ce à qui il a réussi

Ă  faire imprimer dans leur tĂȘte, dans leur action,

dans leur corps, dans leur habitude.

Il n'y a pas d'espoir.

C'est mort.

Cherche pas.

Adam est descendu.

Ah ouais, il est descendu.

Ils ont fait une erreur.

Laisse tomber.

Il va te dire, et si tu ne me crois pas,

mĂȘme moi, Ă  moi, Iblis, je suis descendu du paradis.

J'Ă©tais un bon serviteur avant, jusqu'Ă  ce qui me ramĂšne Adam.

Il me demande de me prosterner devant lui,

alors que moi, ça fait longtemps que je suis fidÚle.

On vient, on lui donnait un poste et tout, et moi, voilĂ .

Je te dis tout ça pour que tu comprennes, en fait,

la psychologie avec laquelle Iblis a raté sa vocation, a raté sa vie.

Parce qu'en fait, il a typiquement eu cette pensée

que beaucoup ont, malheureusement,

que ce n'est pas parce que quelqu'un est trĂšs bien,

que toi, tu es moins bien.

Je l'ai déjà souvent dit dans les réseaux sociaux.

Ce n'est pas parce qu'une personne est trĂšs belle,

que toi, tu ne l'es pas.

Ce n'est pas parce que quelqu'un est trÚs compétent

dans quelque chose, que toi, tu ne l'es pas.

Ce n'est pas parce que telle personne est trĂšs riche,

que toi, tu es moins riche.

Je ne sais pas si tu comprends.

Shaitan, toute son action,

va ĂȘtre de te comparer aux autres.

Et lorsqu'il va te mettre face Ă  des personnes

qui ont atteint un niveau, qui ont réussi quelque chose,

il va faire que tu te regardes en te disant,

bah moi, regarde, je n'ai rien.

Je ne suis rien.

Je n'ai pas ça.

Pour te faire oublier

toutes les bienfaits que tu as déjà.

Et ça, c'est la pire chose qui puisse arriver

Ă  un ĂȘtre humain, c'est de tomber lĂ -dedans.

Parce que lui, c'est exactement ce qu'il a fait.

Donc c'est ce qu'il connaĂźt.

Donc c'est pour ça qu'il emploie la mĂȘme formule

pas gagnante pour le coup avec nous.

Qu'est-ce qu'il s'est dit?

Il s'est dit, moi, j'Ă©tais un bon serviteur.

J'étais au paradis, ça se passe bien.

Je suis un djinn parmi les djinn, parce que lui, il était dans la catégorie des djinn

et nous, des ĂȘtres humains, ça se passait bien.

Et un jour, on crĂ©e un ĂȘtre humain.

Il a été créé d'argile.

Moi, je suis créé de feu.

Et lĂ , lĂ , il demande Ă  tous les habitants du paradis,

tout le monde.

Ange et Iblis faisaient partie des habitants du paradis.

Il dit, prosternez-vous.

Donc en gros, c'est comme si il disait aux anges et autres.

J'ai beaucoup d'espoir en cette créature.

Et je vous demande de vous prosterner devant lui.

LĂ , Iblis, qu'est-ce qui se passe dans sa tĂȘte et qui a fait

que justement, il a flanché vers la mauvaise passe,

c'est qu'il se dit, attends, attends, attends.

Donc lui, il vient d'arriver.

Là, il a façonné, il l'a créé, il lui a mis son roux, etc.

Et moi, en fait, alors que je suis lĂ  depuis longtemps,

au lieu d'avoir une promotion,

au lieu qu'on me donne le rĂŽle de chef de projet,

ou pourquoi c'est pas Ă  moi qu'on demande de se prosterner,

j'ai quand mĂȘme beaucoup travaillĂ©.

Lui, c'est le dernier Ă  arriver et hop.

Et pourquoi? AprĂšs, il dit non.

Et lĂ , il est injuste envers lui-mĂȘme en disant,

tu l'as créé d'argile.

Moi, tu m'as créé de feu.

Sauf que ce qu'il a omis, c'est qu'Ă -lĂ ,

il n'a pas seulement créé d'argile.

Iblis a omis tout le processus.

Il a fait table-rasse de tout le processus.

Parce que quelle est la différence entre nous et un lion,

entre nous et un oiseau?

Eux aussi, en fait, sont des ĂȘtres crĂ©Ă©s d'argile.

Eux aussi, sont de la matiĂšre Terre.

D'accord?

La différence entre nous et eux,

si ils parlent d'argile, en fait, ils nous mettent haut.

Ils nous mettent au mĂȘme rang que eux.

En disant, juste en gros, nous, on est juste un peu plus intelligents.

Mais à-là, ce n'est pas ça qui dit l'encolÚne.

Quand il dit,

il y a ayuhal insan,

mar-ar-raqabirabdiqal-karim.

Donc, oh, ĂȘtre humain, qu'est-ce qui t'a fait?

Des vieilles, qu'est-ce qui t'a fait?

Des fusillures, qui t'a fait partir de ton Seigneur.

Et aprĂšs, il dit,

elle l'a dit,

hola raqa,

fa-sa-waqa,

fa-ra-da-laq,

donc celui qui t'a créé.

D'accord?

Et il t'a façonné.

Et il t'a façonné avec la parfaite mesure.

Il t'a donné exactement ce qu'il te fallait.

En termes de création,

en termes de dons,

en termes de talents,

en termes de caractéristiques,

il t'a fait exactement de l'ĂȘtre parfait

que tu devais ĂȘtre pour ton rĂŽle sur Terre.

Eh bien, Iblis, il n'a pas dit tout ça.

Il a juste dit,

tu l'as créé d'Argil.

Normalement, s'il Ă©tait honnĂȘte envers lui-mĂȘme,

s'il Ă©tait juste envers lui-mĂȘme,

il aurait dit,

tu l'as créé d'Argil,

que tu as façonné,

que tu as parfaitement pesé,

dans lequel tu as mis ton roi.

Donc, le roi,

lĂ , ce n'est pas rien.

Là, nous a insufflé,

quelque chose qui lui appartient,

donc quelque chose de pur,

quelque chose de noble.

Il a insufflĂ© ça dans l'ĂȘtre humain.

Il n'a pas insufflé,

j'Ă©tais en les animaux.

Eh bien, Iblis fait table-rasse de tout ça.

Et il dit quoi?

Il nous réduit, en fait, trÚs bas.

Il essaye de nous rabaisser.

Il essaye de nous dénigrer,

en disant, bah, quoi?

De la boue-lĂ ?

Ils ont été créés à partir de...

T'as mélangé la boue,

et voilĂ .

Il dit, dans ce cas, le feu, il est plus fort.

Effectivement, si tu mets l'Argil,

un tas de boue mélangé,

et tu mets le feu à cÎté,

qui s'enflamme, qui est majestueux,

c'est majestueux du feu.

Effectivement, c'est différent.

Eh bien, là, il a été injuste.

Donc dÚs le départ, son calcul était faux.

Et il a continué son chemin avec cette vision-là.

Typiquement, Adam est grand.

Donc moi, forcément, je suis mauvais,

je suis nul.

Allah m'a réduit à rien,

alors que c'était pas ça.

Ce n'est pas parce que

Allah a demandé aux anges,

aux habitants de la terre de se prosterner,

devant Adam,

que les anges

sont moins biens,

sont mauvais.

Aujourd'hui, tu mets un ange à cÎté de toi.

Tu peux le rivaliser avec cet ange.

Il n'a jamais désobéi à Allah.

Il fait tout ce qu'Allah demande.

C'est des ĂȘtres de lumiĂšre.

Leur description, elle est juste majestueuse.

On te met devant un ange,

tu vas te sentir tout petit.

Pourtant, cet ange-là, il s'est prosterné.

Est-ce que ça diminue la valeur de cet ange?

Non.

Eh bien, Iblis a senti sa valeur diminuer,

parce qu'on lui a demandé de se prosterner

devant un ĂȘtre.

Mais si Allah te demande de prosterner

devant cet ĂȘtre-lĂ ,

en parlant Ă  Iblis,

mais c'est un honneur.

Si tu obéis à Allah,

tu deviens un ĂȘtre d'honneur.

Allah ne va jamais te demander

quelque chose qui va te nuire.

Donc, j'ai fait cette grosse parenthĂšse sur Iblis

pour dire qu'on doit absolument se différencier de lui.

On sait que sa formule n'a pas marché,

parce que non seulement il est descendu du paradis,

mais c'est pas ça qui est la punition.

Parce que papa Adam et maman Hawa

sont aussi descendus du paradis.

Et ce n'a pas été ça la punition.

Lui, sa punition, ça a été de perdre espoir tout le temps.

Ça a Ă©tĂ© en fait de hĂ©rer

et de ne pas retrouver son chemin vers le paradis.

C'est ça qui est triste dans son histoire.

C'est que lui, ce cĂąble-lĂ ,

il a pris un ciseau, il a coupé.

Il a coupé le cùble qui le lie à Allah

depuis ce moment oĂč il a refusĂ© de se prosterner.

Et quelque chose de coupé, c'est coupé.

Il l'a fait volontairement.

Papa Adam et maman Hawa, non.

Non, ils n'ont pas coupé ce cùble.

Ils l'ont saisi toute leur vie.

Ce qu'ils veulent le plus au monde

parmi leur descendance,

c'est que personne ne manque Ă  l'appel

lorsqu'il s'agit de tenir ce cĂąble.

Un par un, ils veulent nous voir grimper, arriver.

Ah, super, toi t'es arrivé.

Ah, génial, toi t'es arrivé.

Oh, trop bien, toi t'es arrivé.

Et là, ils aperçoivent en bas.

Ils se disent qu'il y en a qui sont encore restés en bas.

Il y en a qui lĂąchent la corde.

Mets-toi Ă  leur place.

Mets-toi Ă  leur place en tant que parents

qui regardent leurs enfants.

Et c'est dommage pour Iblis.

On a presque pitiĂ© de lui dans le sens oĂč

il a complĂštement eu, complĂštement faux.

Donc maintenant, tu ne verras plus

l'espoir et le dĂ©sespoir de la mĂȘme façon.

J'espĂšre.

Tu te diras si jamais tu commences Ă  perdre espoir,

à se dire, oh, et puis comment je vais y arriver de façon?

J'ai fait tellement de péché,

comment là il va me pardonner ça?

J'ose pas faire ça, mais...

Et par lĂ , tu vas dire, oh, paup, paup, paup, paup.

Ça, c'est Iblis qui parle comme ça,

et moi j'ai pas envie de finir comme lui, hein.

Non, ça, c'est pas la voie vers le paradis.

Mais l'espoir, et l'espoir, c'est avec le colonne.

Tout simplement.

C'est la forme le gagnant.

Tu veux ne pas perdre espoir,

cramponne-toi Ă  ton colonne.

Donc Iblis a accepté qu'il était mauvais.

Il a accepté son mauvais sort.

Pas nous.

Nous, on n'accepte pas, en fait, de désespoir.

Nous, c'est tout droit vers le paradis.

J'en ai rien qui peut nous défaire de ça.

C'est comme si on Ă©tait en voyage depuis trop longtemps,

le voyage le plus agréable, la meilleure,

c'est-Ă -dire le meilleur pays que tu puisses visiter

etc., Ă  la longue, en fait,

t'as envie d'entrer chez toi au bout d'un moment,

donc dans ta vraie maison du moins.

Donc, aussi long que puisse paraĂźtre le voyage,

bah, t'auras toujours envie de retourner chez toi.

Et ce qui a manqué le plus à papa Adam,

lorsqu'il est descendu du paradis,

c'est la vision d'Adla.

C'est ce conversation direct avec Adla.

Au paradis, il pouvait voir Adla directement.

Il pouvait lui parler directement.

Je pense que la chose qui a dĂ» ĂȘtre le plus dur

pour lui et pour Maman Hawa aussi,

c'est de perdre ce lien direct avec Adla.

Et bien, Adla lui a permis de retrouver ça.

Et nous, pareil.

Et c'est avec le Qalain, en fait.

C'est un lien qu'on recrée avec Adla.

C'est une corde qu'on attrape pour retourner au paradis.

Je crois que j'ai les suffisamment dit.

Le paradis, c'est notre héritage aussi.

C'est comme notre droit de succession

en nous venant de papa Adam et de maman Hawa.

Mais à la différence des autres héritages

oĂč il n'y a pas de conditions pour les toucher,

eh bien cet héritage-là, il est soumis à un contrat.

Et ce contrat, il est dans notre rĂŽle-en.

Et dans notre rĂŽle-en, il y a aussi la formule de retour

vers cet héritage, ce paradis.

Il y a les astuces.

Il y a les warnings.

Il y a toutes les infos nécessaires.

Et c'est notre rÎle-en qui nous donne tout ça.

Donc encore une fois, c'est une corde,

un cĂąble qu'on doit saisir,

fermement.

Et parce qu'il est important de se cramponner Ă  ce cĂąble,

de célébrer chaque année à Ramadan,

chaque année célébrer cette promesse d'Allah,

célébrer le Quran,

chaque Ramadan,

eh bien c'est pour cette raison

que durant ce mois béni,

je souhaite moi aussi célébrer avec toi

cette corde si solide entre ciel et terre

que représente notre Quran.

J'ai donc décidé de te donner rendez-vous

sur le podcast

chaque jour du lundi au samedi

des lobes pour parcourir les récits

de notre Quran.

Je me suis dit que lĂ  on va se concentrer

sur pas mal de petits récits

parce qu'avec un récit avec une histoire,

c'est toujours plus facile de mémoriser les leçons.

Donc ce sera un récit,

une leçon

Ă  emporter dans ton sac de voyage

vers le paradis.

Qu'est-ce t'en dis?

Donc ce seront des Ă©pisodes courts,

conci, riches.

Donc lĂ  ça va ĂȘtre un vrai dĂ©fi pour moi

parce que les épisodes courts je ne suis pas douée

mais on va y arriver.

Tout ça pour redécouvrir notre histoire,

redécouvrir le leçon du passé,

les grandes figures qui sont passées avant nous.

Donc prépare-toi

à savourer la nouvelle série

que j'ai intitulée

Ă  Ramadan naissance

car chaque Ramadan

est censĂ© ĂȘtre ta renaissance

et chaque Ramadan

est censĂ© ĂȘtre

ta station d'essence.

Merci d'avoir écouté cet épisode.

Et comme toujours,

si ce podcast t'a apporté du bien,

alors une chose Ă  faire,

t'abonner pour ne rien rater.

Et si il te semble

pouvoir ĂȘtre utile Ă  d'autres personnes,

s'entoit libre de le partager

et mĂȘme de laisser un commentaire

et la note de ton choix

sur ta plateforme des coûts préférés.

Ce sera une belle maniĂšre

de me faire savoir

que ce podcast doit continuer

et ĂȘtre Ă©coutĂ© par le plus grand nombre.

Je confie Ă  Allah Subhanahu wa Ta'ala

le soin de préserver ta foi,

ton honneur et ton cƓur.

Je te laisse à présent passer

un bon moment avec ton courant.

Et je te dis Ă  vendredi prochain

pour un nouvel Ă©pisode.

Assalamu alaikum warahmatullahi wabakam.

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  Ramadhan est à nos portes. Je pense que comme moi, tu l’attendais. Ce Ramadhan, je te propose de renaitre à nouveau et ça se passe avec ton Coran.  

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Récitateur : Cheikh Saad Al Ghamidi


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☀️ Je suis Zaynab et j’aime particulièrement aider mes sœurs à AIMER, APPRENDRE, COMPRENDRE et VIVRE durablement leur Coran, quelque soit leur situation, grâce à une approche efficace et adaptée à leur profil⁠.⁠

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