Coran de Ton coeur: #20 - Tes enfants, ces cadeaux

Zaynab D. Zaynab D. 3/10/23 - Episode Page - 48m - PDF Transcript

Pour élever des enfants, il faut les aimer.

Pour les aimer, il faut les voir comme des cadeaux.

Pour apprécier ces cadeaux, il faut réaliser que celui qui nous les offre

n'est autre qu'à Rahman.

Allah subhanahu wa ta'ala.

Bienvenue sur Coran de ton coeur, le podcast qui t'aide à reconnecter ton coeur à ton Coran.

Je suis Zeynab et je suis passionnée par les deux médecines indispensables à tout

du sur-terre, celle de l'âme et celle du corps.

Je suis donc enseignante de Coran et interne en médecine générale.

Voilà plus de 10 ans maintenant que j'enseigne aux femmes à lire, à apprendre, à comprendre

et surtout à vivre leur Coran au quotidien en reconnectant leur coeur au Coran.

Car oui, j'ai la ferme conviction qu'un coeur connecté au Coran est capable de redistribuer

à tous les organes du corps l'amour pour Allah, l'envie de lui plaire et d'agir

dans le bien.

C'est pourquoi à travers ce podcast, je compte redonner chaque semaine un nouveau

souffle à diverses pans de ta vie au regard de ton Coran.

Prends cet an pour toi et belles écoutes.

Je te le dis tout de suite, ce ne sera pas le seul épisode que je consacrerai aux enfants.

Je ferai également des épisodes sur les parents.

Cet épisode au sujet des enfants se voudra introductif de ce que je ferai par la suite.

Je voulais poser les bases de cette relation que nous avons avec nos enfants, ce que notre

rôle est en dit pour pas changer nos habitudes.

Et donc, de ce fait, je te laisse avec les Ayat qui ont motivé l'épisode

de votre derrière.

ton Seigneur a décrété n'adorer que Lui et marquer de la bonté envers les pères et mères.

Si l'un d'eux ou tout d'eux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi,

alors ne leur dis pas, et ne les brusque pas.

Mais adresse-leur des paroles respectueuses, et par Rahma abaisse pour eux l'aile de l'humilité,

et dit, oh mon robe, fais preuve de Rahma envers tous deux, comme ils m'ont élevée tout petit.

Tu troubras ces haillettes à la saurate Isra, Haya, 23 et 24.

Tu dois sûrement te demander pourquoi est-ce qu'elle parle d'un épisode sur les enfants,

et elle nous mentionne une haya parlant des parents.

Eh bien c'est pour te dire que les deux sont liés, et la partie qui m'intéresse particulièrement

c'est la fin de la haya 24, où Allah Subhanahu Wa Ta'ala nous demande de dire, nous demande

de faire une invocation envers nos parents, en incluant dedans une action que les parents

étaient supposés avoir vis-à-vis de nous, en tout cas ont tenté d'avoir vis-à-vis

de nous, à savoir, fait preuve de Rahma envers eux, comme ils m'ont élevée petit.

Kamara Bayani Sarira, c'est hyper important, mais avant de rentrer là-dedans, j'aimerais

te souligner en fait les mots qu'Allah Subhanahu Wa Ta'ala emploie ici dans cette relation

parent-enfant, et que finalement ça nous enseigne une grande leçon dans notre relation

avec nos enfants, parce qu'aujourd'hui on se concentre sur, nous en tant que parents,

comment est-ce qu'on doit avoir nos enfants, parce que avant de se questionner sur comment

un enfant voit ses parents, faudrait déjà que le parent fasse sa part du travail, pour

que l'enfant justement puisse grandir de façon à pouvoir faire sa part du travail.

Et le mot-clé dans ta relation avec ton enfant, je pense que tu as dû le repérer, c'est

la Rahma, ce mot est mentionné à deux reprises dans la ayah, quand on dit, et par Rahma

abaisse envers eux l'aile de l'humilité, c'est Allah Subhanahu Wa Ta'ala qui nous demande

de faire preuve de Rahma envers nos parents, et il dit ensuite, fait preuve de Rahma envers

tous deux, en parlant de ce que nous disons vis-à-vis de nos parents, donc l'enfant

est enjoint par Allah Subhanahu Wa Ta'ala de faire preuve de Rahma envers ses parents,

et de la même façon l'enfant demande à Allah Subhanahu Wa Ta'ala de faire preuve

de Rahma envers ses parents, comme ils l'ont élevée petit, en supposant, comme eux, on

fait preuve de Rahma, ou en tout cas aurait dû faire preuve de Rahma, je le mentionne

parce que je sais qu'on n'a pas tous les mêmes modèles familiaux, il y a des personnes

qui ont eu des enfances difficiles, qui ont vécu avec des parents qui n'ont pas été

forcément faciles et qui ont pu ressentir leur relation avec leurs parents comme étant

des nuits de Rahma par exemple, donc ces personnes-là, s'ils entendent cette ayah,

ils peuvent se dire, ils m'ont pas élevée avec Rahma par exemple, ou bien je n'ai

pas ressenti de Rahma, pourquoi est-ce que je devrais le demander, ce n'est pas une

condition qu'Allah Subhanahu Wa Ta'ala donne au sujet du bon comportement que l'on

doit à nos parents, on le doit quelque soit la situation, ce n'est soumis à aucune

condition, il n'y a aucun texte, ni dans le Quran, ni dans les dires du prophète

s.a., qui autorisent quelqu'un à manquer de respect envers ses parents, je dirais même

qui autorisent quelqu'un à faire preuve de autre chose que d'excellence envers ses

parents. En mentionnant Kamar Abayani Sarira, cette partie-là, elle s'adresse aux parents.

Ce n'est pas un enfant qui doit lire ça et se dire, mais attends, il n'a pas été

top avec moi quand j'étais petit, c'est soumis à condition là, d'accord, donc je

donne ce qu'on m'a donné, je rend ce qu'on m'a donné, absolument pas. Quel que soit

le traitement que nos parents ont pu nous donner, nous serons jamais à la hauteur de

leur statut auprès d'Allah. Et d'ailleurs, la ayah commence très fort en disant,

donc Allah, s.a., commence par parler de lui et de ce qu'on lui doit. Donc Allah, s.a.,

commence par dire, il faut m'adorer que moi en fait. Et ensuite, il dit, et à tes parents,

envers tes parents, excellence. Comme pour dire, tu ne peux pas faire moins que l'excellence.

L'excellence, c'est déjà ton maximum parce que la perfection, ce n'est pas pour nous,

nous sommes des êtres perfectibles, donc on n'est pas du tout parfait, on est imparfait.

Donc le degré le plus élevé auquel on peut mener nos actions, c'est l'excellence.

Et Allah, s.a., t'a dit que pour tes parents, tu ne peux pas faire moins que l'excellence.

C'est pour dire que en fait, c'est ton minimum, ce n'est pas ton maximum, c'est ton minimum,

comme pour dire que tu pourras toujours faire plus envers tes parents. D'accord, donc

c'est un très beau jeu dans la langue. On nous dit que tu ne peux pas faire moins,

en supposant que tu peux faire plus, et d'un côté, l'être humain ne peut pas vraiment

faire plus que de l'excellence parce que c'est son maximum. Quand Allah, s.a.,

t'a la parle comme ça, avec un mot qui peut donner un sens dans une situation, et supposer

un autre sens dans une autre situation, c'est comme pour nous dire, eh bien, il faut que

tu continues, que tu continues, que tu continues. Si jamais t'arrives à un moment donné où

tu sens que, ah, mais là, j'ai vraiment fait beaucoup pour mes parents, je pense que

j'ai atteint l'excellence, bah ça veut dire qu'il y a encore à faire. Il faut toujours

avoir le sentiment qu'on a encore à faire. Donc yes, l'excellence. Donc Allah, s.a.,

il a pose tout de suite après son nom à lui, après l'adoration qu'on lui doit à lui,

il parle tout de suite des parents, comme pour dire les deux sont indissociables en fait.

Tu ne peux pas m'adorer correctement et manquer à ton devoir envers tes parents, manquer

de respect à tes parents, faire moins que l'excellence et Hassan envers tes parents.

Donc, la ayah commence par A'ab, et j'ai déjà donné la définition de A'ab si tu

te rappelles, si tu te rappelles pas, je te redirige vers les premiers épisodes, donc

l'épisode 1, l'épisode 2, où je parle beaucoup de la notion de robes, à quel point

c'est beaucoup plus que le sens de seigneur, c'est vraiment celui qui prend soin, c'est

celui à qui tu appartiens, et je te laisse revoir cette définition. Et la ayah termine

par un mot qui est issu de la même racine, kama roba yani sarira, donc c'est un verbe,

un verbe qui est tiré de la même racine que robes. Et on a vu que dans robes était

inclus aussi la notion d'élever, d'éduquer, de s'occuper d'eux, de prendre soin d'eux,

de pourvoir à ou besoin de quelqu'un, et bien c'est ce qu'un parent est supposé

faire pour son enfant. Donc la ayah, on a l'impression qu'elle commence par les devoirs

des enfants, et d'ailleurs ça va parler énormément de, on a l'impression que toute

la ayah finalement parle du devoir de l'enfant envers son parent, mais il termine par un

rôle et un devoir des parents envers ses enfants. Et c'est là-dessus qu'on va se

concentrer pendant cet épisode. Et pour que cette éducation, cette élévation de ton

enfant au rang de serviteurs, servantes dignes auprès de la Subhanahu wa ta'ala,

pour que ça puisse se faire dans de bonnes conditions, et bien l'ingrédient clé,

l'ingrédient secret, l'ingrédient magnifique dans cette histoire, c'est la rahama. Et

c'est pour ça qu'il s'est répété deux fois dans cette ayah. Et c'est pour ça

aussi qu'entre chaque surat, on doit répéter, bismillahirrahmanirrahim.

Donc Allah Subhanahu wa ta'ala se définit dans le Qur'an, tout au long du Qur'an.

Donc au moins 114 fois, donc entre chaque surat, nous devons nous rappeler qu'Allah

Subhanahu wa ta'ala est ar-Rahman et ar-Rahim, donc celui qui fait preuve de grande rahama.

Et il nous demande de faire preuve de cette même rahama envers nos parents, et de demander

également la rahma d'Allah sur nos parents. Mais si l'on veut un enfant qui puisse demander

à Allah Subhanahu wa ta'ala, la rahma sur les parents, et bien ça suppose que le parent

a fait preuve de rahma envers son enfant, car on dit qu'on ne peut pas donner ce qu'on

n'a pas. L'enfant, il ne faut pas attendre de lui qu'il donne quelque chose qu'il n'a

pas connu. Il reproduit, il refait ce qu'on lui a fait. C'est pour ça qu'Allah Subhanahu

wa ta'ala nous ouvre les yeux en tant que parent, en insistant à la fin, comme pour

nous rappeler attention, attention. J'ai beaucoup parlé de ton enfant, mais toi tu n'es

pas en reste. L'enfant, il lui fait dire, dans sa propre bouche à lui, kamar bayanis

l'entraînera, comme ils m'ont élevée, comme ils se sont occupés de moi, comme ils

sont pris soin de moi, comme ils ont été compatissants envers moi, comme ils ont tout

fait pour moi quand j'étais tout petit. Et là c'est hyper important. Il y a beaucoup

de pépitins dans cette haïa, juste dans cette petite partie de la haïa 24 qui nous

donnent énormément d'informations sur notre rôle de parent. Et sur comment est-ce qu'on

doit voir nos enfants? Parce qu'Allah Subhanahu wa ta'ala met en lumière comment les enfants

doivent nous voir. C'est comme pour dire, eh bien toi, à un moment donné, tu dois

avoir tes enfants comme ça pour que eux puissent te le rendre encore mieux. Donc la rahma

est un ingrédient indispensable dans ta relation avec tes enfants. D'ailleurs, je pense pas

avoir abordé dans les épisodes précédents, ou en tout cas je ne me rappelle pas la notion

de rahma, ce mot en fait, rahma. On en entend beaucoup parler quand on dit bismillahi ar-rahman

y ar-rahim. Donc Allah Subhad définit déjà par le propriétaire de la rahma, le distributeur

de la rahma, qu'il est celui qui est rahman et celui qui est rahim. Et il ne demande

de faire preuve de rahma. Il dit même dans d'autres haïa quand il parle du couple

qu'il a établi la rahma entre le couple. Donc, c'est-à-dire que quand il s'agit

de relations familiales, et même d'autres relations, des relations d'amitié, des

relations dans la umma, mais énormément dans la relation familiale, eh bien il répète

tout le temps ce mot. Donc ce mot rahma revient beaucoup. Qu'est-ce que ça veut dire? Ça

veut dire miséricorde seulement comme il est traduit communément. Bien là tu as l'habitude,

ça ne veut pas seulement dire miséricorde. Miséricorde est une part de la rahma, mais

ce n'est pas toute la rahma. C'est presque réducteur que de traduire rahma par miséricorde

uniquement. Rahma de la racine rahma, c'est l'amour déjà. L'amour déjà c'est plus

que miséricorde. Et c'est pas seulement l'amour, c'est un amour rayonnant, un amour

inconditionnel, un amour qui est expansif. Un amour en fait, c'est pour ça qu'on parle

de rayonnant parce que les rayons de soleil par exemple, est-ce qu'ils ont une fin? Est-ce

qu'on peut dire le rayon de soleil, ils s'arrêtent là-bas. C'est-à-dire si tu regardes, tu

fixes le soleil et tu regardes les rayons partout où ils vont, tu n'arrives pas à

voir leur fin en fait. T'arrives même pas à voir le début même. Tellement ça brille.

Et en fait le rayon s'étendra aussi loin que ta vue. Te portera. C'est ça en fait,

rahma. Et le soleil n'a pas qu'un seul rayon, il a des rayons. Donc rahma a d'innombrables

rayons et chaque rayon déjà est à perte de vue. Donc c'est-à-dire à quel point c'est

un amour qui est large en fait, qui est expansif. Et bien c'est cette rahma, car

Allah s'oubhanahu wa ta'ala s'est assigné. C'est-à-dire qu'à chaque fois qu'il parle

de nous, chaque fois qu'on lit le Qur'an, chaque fois qu'on pense à Allah, il le veut

qu'on pense à lui comme étant celui qui est le propriétaire de cet amour là. Et dans

la langarabe il y a beaucoup de mots, il y a plusieurs mots, il me semble qu'il y a

une trentaine ou plus qui rend dans le champ lexical de l'amour. Mais rahma c'est celui

qui a le plus haut degré, c'est-à-dire c'est le terme qui traduit l'amour, le terme le

plus fort en fait pour parler d'amour. Il y a plusieurs degrés, il y a plusieurs

types d'amour et rahma est le maximum en fait. C'est le maximum parmi les amours en

tout cas qui sont sains. Il me semble qu'il y a un mot, je ne me rappelle plus là de

tête, qui veut aussi dire amour et qui est le plus haut degré, qui n'est pas rahma.

Mais cet amour là en fait c'est un amour tellement grand qu'il peut tuer en fait, qu'il

blesse. Donc ça veut dire ce n'est pas un bon amour. Juste en dessous on a rahma, c'est

l'amour qui est maximal, il est expansif, il est rayonnant, il est à perte de vue mais

il ne blesse pas. Donc ce haut degré de rahmala, Allah swt l'a pris et là se l'est assigné.

Quand on dit ar-Rahman et ar-Rahim, eh bien on parle de cet ar-Rahmala, une ar-Rahma

qui est étendue dans le temps, étendue dans l'espace, qui est incompressible. Et bien

c'est cet ar-Rahmala qui nous demande de faire preuve dans notre famille, avec nos

parents, avec nos enfants, avec nos conjoints. Et il y a autre chose, il y a une autre beauté

et un autre trésor dans le terme de rahma, c'est qu'il a la même racine qu'un autre

mot, le mot ar-Rahim, ou le pluriel ar-Raham. Ar-Rahim veut dire la matrice utérus, et

ar-Raham c'est le pluriel, les matrices, les utérus. Quand tu regardes le fait que

ar-Rahman, ces mots ont la même racine que le mot qui sert à dire utérus, on a presque

envie de se dire, mais quel est le lien? Et l'utérus c'est le siège de quoi? Quel

est cette particularité qu'à l'utérus, que non pas d'autres organes? L'utérus

a particularité, c'est qu'il peut porter la vie, il porte un roi, il porte l'humanité.

L'humanité, ce sont ces gens, envers qui, Allah s'obtient à la fait preuve de rahma.

Donc Allah s'obtient à la est entier, il est logique. Quand il parle de rahma, ça

commence dès la matrice, ça commence dès l'utérus. C'est-à-dire, c'est depuis

cet utérus-là, qu'il applique sur nous la rahma. Et cet ar-Rahma-là, il l'a placé

à l'intérieur de cette femme qui porte son enfant. Quand tu comprends ça, eh bien tu

comprends assez facilement. L'amour qui se passe entre une mère et son enfant, il

est indescriptible. Aucun être humain ne peut rivaliser avec cet amour-là. C'est

un amour qu'on ne peut pas expliquer. Une femme dès lors qu'elle sait qu'elle porte

un enfant, surtout si elle l'attendait, surtout si elle l'espérait très fort, eh bien son

amour démarre déjà à ce moment-là. Un papa peut aimer son enfant aussi, mais il

réalise et son amour pour son enfant est décuplé et révélé le jour où il le voit. Donc après

9 mois, une femme, en tout cas moi c'est ce que je ressentais, je pense que si tu as

des enfants et tu as enfanté, tu as sûrement ressenti la même chose. Notre enfant il est

dans notre vente, on vient d'apprendre qu'il est là. On le voit déjà à l'université,

on le voit déjà à ce marié, on le voit déjà à son avenir. Notre amour va jusque-là

en fait, et on a plusieurs mois pour construire cette rahma-là, pour construire cet amour,

et finalement le fait sans effort parce que c'est naturellement là, notre utérus et

le siège de l'amour. Et donc c'est très beau car l'Asfrançalat est assigné le même

mot pour parler de l'utérus, pour parler de cet organe qui porte la vie, et le mot

Rahma, l'amour et ce nom qu'il s'attribue, ça fait partie de ces 99 noms, Rahman et

Rahim. Comme pour nous rappeler quelque chose, pour qu'on puisse avoir une idée, une petite

idée, une miniature de l'amour qu'Allah surprenant à la nous porte, eh bien Allah

surprenant à la n'a pas trouvé d'exemple, n'a pas trouvé de situation plus ressemblante,

se rapprochant plus de son amour à lui que l'amour que porte une mère pour son enfant.

C'est pour ça qu'il a assigné dès la matrice cet amour à cette rahma, qu'il a assigné

Rahma, utérus, amour, etc. Tout ce champ lexical. Comme pour dire aussi que la base de tout

c'est la rahma. A la fin, on revient toujours à la même chose. Rahma, ça commence par

la rahma, ça termine par la rahma. La rahma est une boucle. C'est pour ça que dans

cet ayat, Allah se fait interpréter de la rahma que doit l'enfant envers son parent,

que cette rahma, l'enfant, lui demande, enfin l'adulte ou l'enfant peut importe,

mais lui demande de demander cette rahma envers ses parents. Il rappelle à la fin le rôle

des parents, kamar, abayani, sarira, et comment est-ce qu'on peut éduquer et lever un enfant

autrement que par la rahma. Donc c'est une boucle en fait. C'est rahma sur rahma sur

rahma. On a l'impression que c'est interminable. Ça revient à la définition même de cette

rahma, cet amour en fait qui est intarissable, qui circule, qui est rayonnant, qui n'a pas

de faim, qui est inconditionnel. Et c'est ce qui se passe en fait entre une mère et

son enfant. C'est inconditionnel. Donc là, tu comprendras bien que l'ingrédient pour

élever un enfant, l'ingrédient pour prendre soin du cadeau qu'Allah swt nous donne, c'est

de faire preuve de rahma. Rien que la sonorité du mot déjà est reposant. Et maintenant on

va parler de l'enfance parce que ton enfant, avant de parler lui comme un adulte, s'il

est déjà adulte ou autre, il bien faut d'abord commencer par la racine. Donc toujours, le

titre de notre épisode, tes enfants c'est cadeau, c'est cadeau d'Allah swt et ça

commence dès leur petite enfance, comme la Ayah le dit, comme ils m'ont élevée quand

j'étais tout petit. Et ça souligne l'importance de l'enfance dans la construction d'un adulte

équilibré. Si l'enfance a été obsolète, si l'enfance était une période obsolète

ou une période inutile, eh bien nous serions directement nés adultes. Si Allah swt nous

a fait passer par l'enfance, c'est parce que c'était une période clé. Et la plupart

des douleurs des adultes, les blessures des adultes, les erreurs des adultes, le manque

des adultes, eh bien c'est un enfant à l'intérieur de lui qui pleure. C'est un enfant

à l'intérieur de lui qui n'a pas eu certaines choses et il va passer sa vie à adulte à

récupérer, à rattraper ce qui lui a manqué pour s'épanouir lorsqu'il était enfant.

Donc quand Allah swt la parle de cette période, clé cette période importante, cruciale dans

la vie d'un être humain, ce n'est pas pour rien, c'est parce que ça définit sa vie

d'adulte. Et pourtant quand on regarde l'enfance, c'est pas un longtemps en fait, c'est vraiment

pas très long dans la vie de quelqu'un. Et pourtant, ça a un impact sur le long terme.

Donc comment se comportent avec nos enfants quand ils sont petits? Comment est-ce qu'on

leur distribue cette heure? Ar-Rahma. Quelles sont les mots qu'on leur dit? Est-ce qu'on

leur donne des affirmations agréables? Est-ce qu'on leur parle de choses positives? Est-ce

qu'on leur parle de manière positive? Quand je te dis ça, ça me fait penser à Yahr

Oub al-Alihi salam, le père du prophète Yusuf al-Alihi salam.

Je consacrerai d'ailleurs 14 épisodes de podcasts là-dessus, donc si tu as écouté ou tu vas

écouter, tu vois très bien de quoi je parle. Regarde Yusuf al-Alihi salam. Dans sa vie,

il a vécu peu de temps avec son père. La majeure partie de sa vie s'est fait loin de son

père. Il a passé auprès de son père une partie de son enfance, même pas toute son

enfance, une partie. Et sa vie d'adolescent, sa vie de jeune adulte, sa vie de grand adulte,

il a vécu loin de son père. Et pourtant, regarde le fabuleux destin que Yusuf al-Alihi

salam a vécu. Et le Quran capture parfaitement les quelques moments qu'il a pu passer avec

son père. L'enfance analyse ces mots. Je te renvoie d'ailleurs vraiment aux épisodes

consacrés à ça dans la partie du podcast où je parle de Yusuf le plus beau des récits.

Regarde comment son père lui parle. Regarde comment son père prend soin de lui. Regarde

comment son père lui parle de son avenir. Comme pour nous rappeler que Yusuf al-Alihi

salam, qui a grandi auprès de non-musulmans, dans un pays de dix doulâtres de non-musulmans,

dans une maison de non-musulmans. Il a été en prison après de non-musulmans. Là où

il a été, il n'avait pas de livre pour lui apprendre la religion. Il n'avait personne

pour lui rappeler qu'il fallait faire la prière. Il n'avait personne avec qui faire

ses actes de haybada. Il était tout seul. Il s'est construit tout seul. L'âge de l'adolescence

est un âge fatinique. Sa vie de jeune adulte, pareil. C'est-à-dire qu'il n'avait pas

son père, ce grand prophète, Yusuf al-Alihi salam, dans les moments clés de sa vie,

en adolescence. Le moment où il était, il entrait dans l'âge adulte, quand il s'est

marié, quand il a eu ses premiers enfants, quand il a dû gérer des situations très

compliquées, ses épreuves. Et pourtant, il n'a manqué de rien. Et il a eu une magnifique

histoire, une magnifique fin en fait, un beau dénouement. Et quand il a retrouvé son père,

son père ne s'est pas inquiété en fait, de comment Yusuf al-Alihi salam a évolué

et ce qu'il est devenu. C'était tout simplement l'accomplissement de ce rêve qu'il a fait

en étant enfant. Et Yacoub al-Alihi salam l'a rassuré. Il n'est pas étonné de ce Yusuf

al-Alihi salam qu'il retrouve. Et qu'est-ce qui était important dans ce que Yacoub al-Alihi

salam a fait dans l'enfance de son fils, son petit garçon? Eh bien, il lui a donné

toute la rahma nécessaire dans les mots, dans les gestes. C'est très important. Et le

Koran capture ça, comment il lui parle. Il capture en fait ses mots positifs, ses mots

d'affirmation, ses mots d'encouragement qu'il donne à son fils. Comme pour dire, comme pour

nous enseigner à nous, comment il a nourri son fils Yusuf al-Alihi salam dans ça. Tendre

l'enfance a suffi en fait à le solidifier, à l'accompagner pendant tout le reste.

En plus, bien sûr, d'Allah subhanahu wa ta'ala parce que Yacoub al-Alihi salam,

il a une éducation intelligente. Il a confié cet enfant à Allah subhanahu wa ta'ala.

Tout revient à Allah. Donc faire preuve de rahma aussi envers cet enfant, c'est placer

cet enfant à son propriétaire véritable, Allah subhanahu wa ta'ala. On fait preuve

de rahma envers cet enfant parce que c'est une créature d'un Rahman. Il ne nous appartient

pas cet enfant. Donc on ne fait que prendre soin d'un dépôt d'Allah, que prendre soin

d'un cadeau qu'Allah subhanahu wa ta'ala nous fait en fait. Donc de manière générale,

il faut vraiment tu apprennes dans la vie avec n'importe qui, mais là on parle de nos

enfants, eh bien tout ce qu'on transmet à notre enfant, ça doit se faire avec un départ

d'amour, ça doit se faire pas à rahma. De toute façon, dans la vie il faut un minimum

d'amour, un minimum de rahma pour transmettre quoi que ce soit et pour apprendre aussi quoi

que ce soit. Nos enfants ont besoin de cette rahma-là pour apprendre, pour évoluer, pour

comprendre aussi. Regarde le lien qu'un bébé, un tout petit bébé, a avec sa mère, a

avec ses parents mais en particulier avec sa mère. Le regard, le soin, il y a des tas

d'études qui ont été faites sur un enfant en fait, dont on s'occupe mais genre on s'en

occupe vraiment en faisant les actes théoriques, le changer, lui donner à manger, etc. sans

expression faciale spéciale, sans affection spéciale. Vraiment juge mon occupe parce qu'il

faut s'en occuper, eh bien on a vu qu'en fait ces enfants, ils se laissaient mourir

parce qu'ils ont besoin d'interaction, ils ont besoin de sourire, ils ont besoin d'entendre

des paroles valorisantes, ils ont besoin d'entendre qu'on chantonne, ils ont besoin de câlin,

ils ont besoin de proximité, de chaleur, d'amour, ça les fait grandir. Autrement ils ne grandissent

pas, ils se laissent dépérir. Donc avec nos enfants, on doit vraiment faire preuve

de flexibilité, d'adaptabilité, toujours sous couvert de rahma. Et il y a une réflexion

que je me fais, c'est qu'en fait il faut vraiment se dire, en tout cas moi c'est comme ça que

je réfléchis quand je regarde mes enfants, des enfants, même des autres, quand je vois

des enfants petits comme ça, je me dis mais SubhanAllah c'est vraiment un honneur d'avoir

sous son toit des êtres issus de moi, dont le propriétaire est Allah Subhanahu wa Ta'ala

et je me dis mais quelle honneur de les avoir sous mon toit, quelle honneur en fait de les

avoir avec moi. Je me dis Allah Subhanahu wa Ta'ala m'a fait confiance à moi pour

m'en occuper, pour les élever, pour les faire grandir, pour leur apprendre qui est Allah,

qui est à Rahman qui me les a confié. Parce que faire grandir des enfants sans leur apprendre

qui est celui qui nous les a confié, eh bien c'est quand même compliqué. Eh bien Allah

SubhanAllah m'a fait confiance à moi pour leur tenir compagnie sur la route vers le

paradis parce que finalement c'est ça la finalité. Et Allah SubhanAllah les a confié

bien qu'ils ne m'appartiennent pas, il m'a autorisé à les aimer, il m'a autorisé

à m'attacher à eux, il m'a autorisé à m'inquiéter pour eux alors qu'ils ne m'appartiennent

pas. Et je me dis pour aller plus loin, comme ils m'appartiennent pas, eh bien je ne peux

pas franchir certaines limites, je ne peux pas leur manquer de respect, je ne peux pas

les maltraiter, je ne peux pas les insulter, je ne peux pas les abandonner, je ne peux

pas manquer à mon devoir de soin envers eux, je ne peux pas les empêcher d'être eux-mêmes,

je ne peux pas les rabaisser, je ne peux pas laisser d'autres personnes leur faire du

mal si en tout cas j'en suis témoin. Je ne peux pas ne pas leur parler de leurs véritables

propriétaires, leurs créateurs, Allah S.A., à Rahman, je ne peux pas leur parler d'Allah

en mal, je ne peux pas les laisser penser qu'Allah S.A. leur veut autre chose que du

bien, je ne peux pas leur faire peur à travers Allah, je ne peux pas les laisser penser qu'ils

doivent avoir peur d'Allah S.A., toute cette réflexion on arrive à cela faire lorsqu'on

imagine, lorsqu'on a en tête que ces enfants ne nous appartiennent pas, ce sont des cadeaux

en fait qui nous sont prêtés, qui nous sont légués pour un temps, si je sais que ces

enfants ne m'appartiennent pas, et ont un créateur, et cet ayam le rappelle, wa qadrār

robbuka, comme pour Allah qui nous rappelle, et ton rab, ton rab batois en tant qu'enfant,

ton rab c'est aussi le rab de tes parents, donc vous enfants et vous parents, vous tous

vous m'appartenez, donc c'est vraiment quelque chose qui s'emboîte, Allah S.A.

parle du fait qu'on lui doit adoration parce que nous lui appartenons tous, et à l'intérieur

de ces créatures, il a emboîté également les parents envers les enfants, et les enfants

envers leurs parents, et en fait tout cela en fait se regroupe dans l'amour qu'Allah

S.A. nous porte, parce que nous lui appartenons, vraiment c'est magnifique ce lien qu'Allah

S.A. a envers nous, et ce lien en fait qu'il a instauré entre ces créatures, et je vais

terminer cet épisode qui ne sera pas le seul sur la question inshallah, en parlant d'un

sujet que j'avais déjà abordé, et cette fois-ci j'en parle sous couvert justement

de cette arama, et bien c'est que ces enfants, ces cadeaux qu'on peut voir, qu'on peut

regarder, qu'on peut admirer aujourd'hui, nos enfants, et bien ils sont notre lien

avec les générations d'après, ils sont notre lien avec notre descendance, et là tu

te rappelles cette notion d'ancêtre, nous sommes des ancêtres, tu es un ancêtre, tu

es une ancêtre, présentement maintenant, tu n'es pas un ancêtre quand tu seras mort,

il ne faut pas t'imaginer comme étant l'ancêtre de personne, genre comme si c'était quelque

chose qui arrivera après, tu es ancêtre dès maintenant, parce que toutes tes actions

d'aujourd'hui auront un impact sur des générations futures dans ta propre lignée,

les générations que tu ne pourras pas voir, que tu ne pourras pas toucher, à qui tu ne

pourras pas parler, quand bien même tu aimerais, et bien ces enfants que tu vois aujourd'hui,

dont tu étais moins aujourd'hui, et bien ils sont ce lien que tu as avec ces générations

futures.

Je vais vraiment loin dans ma réflexion parce que j'aime rêver, j'aime me balader dans

ces pensées, dans ces réflexions, dans ces méditations, et ça m'aide énormément en

fait à apprécier le présent lorsque je me projette sur ces rêves futurs en fait, parce

que les générations après nous, elles existent en fait, elles vont arriver, elles sont prêtes

à intégrer ces corps qu'A.S.

leur a réservés, et nos actions de maintenant au présent auront un impact sur eux, donc

notre présent sera leur passé, mais faut aller plus loin, notre présent aujourd'hui

sera un jour leur présent à eux demain, les conséquences, c'est-à-dire que les habitudes

qu'on instaure dans notre famille vont se perdurer, et vont arriver jusqu'à eux,

c'est comme une lettre que tu leur envoies en fait, toutes les bonnes ou les mauvaises

habitudes que tu as aujourd'hui, c'est comme des courriers que tu leur écris et qu'ils

l'iront des générations après, et tu ne seras plus là pour effacer, pour corriger,

pour ajouter ou pour diminuer quoi que ce soit de ces lettres que tu as toi-même écrite

dans tes actions, et bien quand je regarde mes enfants, et j'aimerais que tu regardes

tes enfants de la même manière, et bien dis-toi que c'est pour toi l'occasion

de communiquer, de discuter, de parler, de regarder, de toucher, des générations après

toi, de t'aligner, que tu ne pourras pas voir, et ça c'est quelque chose de très très

très très très fort, je me dis si je meurs demain, ma descendance n'aura d'héritage

de moi que ce que j'aurais transmis à mes enfants, comme messages, comme idées,

etc.

C'est-à-dire que mon enfant que je vois aujourd'hui, de sa naissance, à mon dernier souffle,

et bien qu'est-ce que je souhaite en fait que lui transmette à ses propres enfants,

puis à ses enfants, puis aux enfants, puis aux enfants, etc., tous de m'aligner.

Qu'est-ce que j'ai envie qu'il transmette? En fait, il faut aller plus loin quand on

parle à son enfant, quand il veut discuter avec toi et que tu es fatigué, quand il

fait une bêtise, quand tu veux le féliciter pour autre chose, quelle que soit les situations

en fait, essaye autant que possible, c'est pas évident de le faire à chaque fois, mais

essaye de le faire de temps en temps et ça deviendra une habitude.

Regarde-le en te disant, est-ce que cette réponse que je lui donne, que je m'apprête

à lui donner, est-ce que ce regard que je m'apprête à lui lancer, est-ce que ce toucher

que je m'apprête à faire sur lui, est-ce que c'est ça en fait que je souhaite faire

à ma génération?

En fait, quand tu regardes ton enfant, je pense, allez admettons, je regarde ma fille

et elle me pose une question, elle me parle ou voilà, elle discute en tout cas avec moi

dans la réponse que je vais lui donner, dans le regard que je vais lui lancer, dans la

manière dont je vais la toucher, la prendre dans mes bras, lui serrer la main ou lui faire

un bisou, eh bien j'essaye de me dire, si là j'avais mon arrière-arrière-arrière-arrière-petite-fille

et qu'est-ce que j'aimerais pouvoir un jour rencontrer ces, toutes ces petites

filles de ma lignée, tous ces petits garçons de ma lignée, est-ce que cette arrière-arrière-arrière-petite-fille

c'est comme ça que je ferai avec elle si j'avais l'occasion de la voir? Et là,

ça change complètement les choses, ça change tout.

Est-ce que là tout de suite, si on te donnait l'opportunité de rencontrer, de parler,

de prendre très fort dans les bras, une personne de ta lignée, cinq, six, sept, huit

générations après toi, on te faisait l'opportunité de te dire tu vas pouvoir la rencontrer là

tout de suite? Est-ce que tu as envie de lui crier dessus quand tu la verras? Est-ce

que tu veux la taper quand tu la verras? Est-ce que tu veux la pousser ou la regarder

mes chaments quand tu la verras? Jamais de la vie! Tu te prépares à te comporter

de la meilleure façon envers cette créature? Eh bien pourquoi ne pas le faire avec cette

créature qui est déjà devant toi et qui sera ce témoin pour des générations après

toi?

Peut-être qu'on ne vivra pas assez longtemps pour voir nos petits-enfants, juste les enfants

de nos enfants.

Ne parlons pas de nos arrières petits-enfants, les enfants de nos petits-enfants.

Mais on a cette chance et ce cadeau de pouvoir voir nos enfants actuels, tant qu'on respire

en fait.

Eh bien c'est eux qu'Allah nous a donnés.

Alors prenons soin d'eux en fait et faisons preuve de l'Ochama envers eux parce qu'en

faisant preuve de l'Ochama envers eux, on fait preuve de l'Ochama envers tous ces

enfants de notre lignée que nous ne verrons pas.

C'est une notion que j'aime beaucoup aborder parce que déjà elle me touche énormément

et elle me permet de faire attention à mes actions parce que quand je sais que mes actions

n'auront pas de conséquences que sur moi, mais elles auront une conséquence sur toute

ma descendance sûrement, eh bien je réfléchis à deux fois quand je fais quelque chose.

Si je fais une bêtise, je réfléchis à deux fois et si je fais une bonne action, je la

fais avec fierté parce que je répensais deux fois, ça je veux que ça se perdure,

ça je veux que des générations après moi se le fassent passer entre eux, ça je veux

que ce soit une lettre qui circule dans ma famille, alors que ça non non, ça j'aimerais

pas, je veux pas qu'on se souvienne de moi comme de quelqu'un qui a fait telle ou telle

action, un péché que je fais, mon enfant l'apprend, il le transmet à son enfant et

ainsi de suite, et un jour quelqu'un dans ma lignée va le faire et saura même pas

pourquoi il le fait, et en fait j'aurais honte de me dire c'est moi le coupable,

c'est moi qui ai commencé ça, cette personne qui l'a fait huit générations après moi,

c'est moi qui ai commencé cette mauvaise action, c'est triste, alors autant penser

à l'inverse, cette bonne action que huit générations après moi ont fait, je sais

pas pourquoi j'ai parlé de huit et pas dix, allez on va dire dix, dix générations après

moi, eh bien je serais fière devant Allah swt de pouvoir dire ce jour là, ce matin

là, de telle année, j'ai décidé de commencer telle action, j'ai décidé de prier une

prière sur le regatoire, j'ai décidé d'arrêter, de mentir, j'ai décidé de faire

du coup un de mon compagnon, j'ai décidé de faire de mon époux, de mon épouse ma meilleure

amie, j'ai décidé de aider telle ou telle personne, j'ai décidé de, il y a une action

que j'ai démarré, je suis restée constante dessus et des générations après moi, dix

générations après moi, ça se perdure et ces gens là le font sans réfléchir et ils

se doutent même pas en fait que ça vient de moi et Allah swt, il le dit Omar riyama,

Allah il ne voit pas que les résultats, il voit les efforts et il remonte loin loin

loin loin dans les comptes, il n'oublie rien, il y a rien qui lui échappe, eh bien à ce

jour là, tu seras bien content de retrouver un compte en banque de Hassanat, tu sais même

pas d'où ça sort, tu vas te dire pourquoi est-ce que j'ai tout ça, je comprends pas,

j'ai pas fait, j'ai fait une action comme ça mais je comprends pas en fait pourquoi

est-ce que ça a autant pris parce que j'ai vécu de telle date à telle date donc cette

action elle allait de telle date à telle date et Allah swt là tu seras bien heureuse

quand il te dira eh bien tu as entrepris cette habitude là, ton fils ta fille a fait pareil,

son fils sa fille a fait pareil et ainsi de suite et ça a continué jusqu'à la fin

des temps, bah l'origine c'était toi donc je te rends les royalties tiens, c'est

son quelque part entre guillemets les intérêts quoi, tu as fait et ça s'est démultiplié

je te rends le bénéfice de ton commerce tout simplement, là aussi ça renvoie encore

au commerce avec Allah, ça fait partie du commerce avec Allah donc tu vois comment

toutes les notions se recoupent, Rama, commerce, ancêtre, tout est lié en fait, c'est pour

ça qu'il faut voir ça comme un cadeau nos enfants donc vraiment en tout cas moi c'est

quelque chose que je me dis tout le temps quand je les regarde je me dis si j'ai une

mauvaise relation avec mon enfant et si je pars de ce monde eh bien je pars en communiquant

ça à ma descendance, pour moi c'est exactement comme pour dire au reste de ma descendance

bah j'ai une mauvaise relation avec vous aussi, non j'ai pas envie en fait parce que

ça en plus tu t'en vas et autant les bonnes actions se démultiplient et ça engendre

plein de bonnes actions, il y a plein de bonnes habitudes qui vont découler de cette

habitude là donc en fait les bénéfices que tu as tu ne sais même pas jusqu'où

il peut valer mais de la même façon une mauvaise action que tu fais et que tu fais

plusieurs fois en fait que tu perdures, tu pars de ce monde avec cette action là eh bien

quand ton enfant va le reproduire, il va le reproduire à sa sauce, il va le reproduire

en y injectant de sa personnalité, de son caractère, de ses habitudes et il va le transmettre

à ses enfants et chacun et en fait peut en découler toutes sortes de choses que tu

n'imagines pas, les conséquences peuvent être gravissimes en fait et là tu te dis mince

donc il faut vraiment se dire j'ai envie de laisser un bon souvenir à ma descendance

donc je laisse un bon souvenir à cet enfant là qui est là devant moi qui va grandir

très vite et qui va devenir un adulte que je pourrais voir grandir ou pas ça c'est

Allah qui sait donc il faut vivre chaque moment comme si c'était le dernier, chaque

moment que je passe avec mon enfant, j'ai doit m'efforcer de penser que c'est aussi

un moment que je passe avec les futures générations de ma descendance, quand je te dis que je vais

loin dans mes pensées faut vraiment me croire quand je m'assois avec mon enfant, ça m'arrive

pas à chaque seconde an mais il m'arrive des fois d'aller loin, de regarder mon fils,

de regarder ma fille, chacun de mes enfants me disant ce moment que je passe avec mon

fils, eh bien c'est comme un moment que je passe avec d'autres générations après

moi la dixième génération, je suis en train de passer un moment avec la dixième génération

parce que mon fils, ma fille et en fait ce début de toutes les générations qui vont

arriver en tout cas ma part d'action elle commence avec eux parce que je n'aurai pas

la main, je n'aurai pas de possibilité avec la dixième génération je pourrais rien

faire, eh bien dans ce cas je me dis est-ce sur ce temps-là que j'ai envie de parler

à la dixième génération, est-ce ce regard-là que je veux lancer à la dixième génération,

est-ce cette façon de toucher que je veux faire à la dixième génération, est-ce

que je veux que ce soit ces mots-là qu'ils entendent de moi, là avec ça ça répond

à toutes tes questions, à toutes mes questions, à toutes nos questions, nos enfants sont

des cadeaux, je répète ce que je disais en introduction, pour élever des enfants

il faut les aimer, donc il faut faire preuve de Rahman vers eux, pour faire preuve de Rahman

vers eux il faut les voir comme des cadeaux, et pour apprécier ces cadeaux eh bien il

faut réaliser que celui qui nous a offert ces cadeaux n'est autre qu'à Rahman, le

plein d'amour, le plein de Rahma, et la boucle se ferme sur la Rahma encore une fois, on

commence par la Rahma, on termine par la Rahma, donc à l'intérieur ça ne doit être que

Rahma, et ça tombe bien, nos enfants sont là pour faire perdurer cette Rahma, Kar-la

Subhanahu Wa Ta'ala fasse de nos enfants la tranquillité de notre cœur, et que nous

soyons nous aussi la tranquillité de leur cœur, Kar-la fasse qu'entre nos enfants

et nous ne circulent que Rahma, que dans nos foyers ne circulent que Rahma, qu'avec

nos conjoints ne circulent que Rahma, Kar-la fasse que la Rahma ne quitte jamais notre

descendance, et Kar-la fasse que nous le retrouvions le jour du jugement dernier, plein de Rahma,

parce que c'est par sa Rahma que nous, re-ranterons au paradis, pas par nos actions, El-minar

Al-Alami. Merci d'avoir écouté cet épisode, et comme toujours, si ce podcast a porté

du bien, alors une chose à faire, d'abonner pour ne rien rater, et si il te semble pouvoir

être utile à d'autres personnes, sent-toi libre de le partager, et même de laisser

un commentaire et la note de ton choix sur ta plateforme des coups de préféré, ce

sera une belle manière de me faire savoir que ce podcast doit continuer et être écouté

par le plus grand nombre. Je confie à Allah, le soin de préserver ta foi, ton honneur et

ton coeur. Je te laisse à présent passer un bon moment avec ton courant, et je te dis

à vendredi prochain pour un nouvel épisode. Salaamu alaikum warahmatullahi wabakam.

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 Pour élever des enfants, il faut les aimer. Pour les aimer, faut les voir comme des cadeaux. Pour apprécier ces cadeaux, il faut réaliser que celui qui nous les offre n’est autre que Ar-Rahman, ALLAH 💚   

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Récitateur : Cheikh Saad Al Ghamidi


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☀️ Je suis Zaynab et j’aime particulièrement aider mes sœurs à AIMER, APPRENDRE, COMPRENDRE et VIVRE durablement leur Coran, quelque soit leur situation, grâce à une approche efficace et adaptée à leur profil⁠.⁠

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