La source: 1984, George Orwell

Radio France Radio France 3/11/23 - Episode Page - 54m - PDF Transcript

France Inter

Aujourd'hui dans « Raffaire sensible », un roman que dis-je?

Une paix minceule dans l'océan littéraire, un monument de la littérature, 1984, de George Orwell.

Ce livre est ce qu'on appelle un classique, comme la peste de Camus, au même titre que le vieil homme et la mère des Mingues,

où le voyage au bout de la nuit de ses lignes. Il faut les avoir lus, ces livres. Ils font partie d'ailleurs des programmes scolaires.

1984 et de ces ouvrages qui sont à la fois classiques redeviennent fréquemment d'actualité.

Voyez le scandale des grandes oreilles de la NSA? Un 1984 plus vrai que nature.

1984 et de ces oeuvres qui à la lumière de l'actualité connaissent un nouveau succès.

Dans les deux mois qui suivent l'élection de Trump, ou autre exemple, le chef d'œuvre d'Orwell, car raccole de nouveau en tête des ventes,

75 000 exemplaires sont réimprimés. Pourquoi? Que nous disons au roman publié en 1949,

que nous dit-il de si fort, qui soit la hauteur de sa réputation?

Eh bien, et notamment, que nos libertés individuelles et collectives constituent notre bien le plus précieux,

qu'à n'y prendre garde, nous risquons de le perdre et de vivre sous l'œil de Big Brother, cette créature de Jean-Geor Ouell,

lumineuse et visionnaire illustration des concepts si inquiétants de la société de surveillance.

D'autre habité aujourd'hui, le journaliste Kevin Bucovictoire qui vient d'écrire une courte biographie d'Orwell.

Affaire sensible, une émission de France Inter en partenariat avec Lina, préparée aujourd'hui par Bertrand Roté avec Daphne Alia,

ordination Cresceau-Barère et réalisation L'Orienne tout le monde.

Fabrice Drouel, affaire sensible, sur France Inter.

Comment mesurer sur le long terme le succès d'un livre? Eh bien, voici quelques critères.

Premièrement, toutes les librairies en ont un exemplaire. Deuxièmement, certains ont la possibilité d'avoir des retours de jeunesse.

Par exemple, au mois de mai en France, en plein confinement, la peste de Camus est remontée en 10e position des livres les plus demandés.

Troisièmement, leurs éditions originales deviennent aussi précieuses que des oeuvres d'art.

Pendant le scandale de la NSA, l'original de 1984 a atteint 10 000 euros.

Depuis, elle s'est un peu effondrée. On la trouve aujourd'hui pour 3000 euros de moins.

Pourtant, ce n'est pas un ouvrage de luxe numéroté.

Sur les photos de la couverture, on voit une texture de buvards, le graphisme est assez banal.

Pour tout arranger, la qualité du papier ne facilite pas la lecture.

Le contrepoint son D, E et D, A, le rondet haut est parfois bouché.

L'édition originale française chez Ganymar n'est pas en reste. Sur un site spécialisé, on la trouve à 690 euros et elle n'est pas parfaite.

Mais le vendeur précise qu'il y a quelques infimes piqûres sur le dos et de légers rousseurs sur les plats.

Tels sont les quelques éléments qui permettent de mesurer la qualité d'un livre, mais ce ne sont pas les seuls.

Ils rentront précisément dans l'univers des Jean-Jean Welle.

Dans ce roman, nous sommes en 1984, donc à Londres, capitale d'Océania, pays imaginaires qui comprend l'Amérique du Nord, l'Amérique du Sud, l'Océanie, l'Afrique australe, les îles britanniques et l'Australie.

Dans le roman, elle fait partie des trois régimes totalitaires qui se partagent le monde, les deux autres étant l'Eurasia et l'Estasia.

Depuis longtemps, les socialistes ont pris de pouvoir en Océania.

Winston Smith est un fonctionnaire du militaire de la vérité.

Dans son modeste appartement, il se met à écrire son journal profitant d'un angle mort pour échapper au télécran qui surveille tous les citoyens.

Pour à-t-il continuer son oeuvre, rien n'est gagné. Big Brother is watching you, Big Brother vous regarde.

Le mieux, c'est encore de lire le texte.

La guerre, c'est la paix. La liberté, c'est l'esclavage. L'ignorance, c'est la force.

Il prit dans sa poche une pièce de 25 cents.

Là aussi, en lettres minuscules et distinctes, les mêmes slogans ont été gravés.

Sur l'autre phase de la pièce, il y avait la tête de Big Brother dont les yeux, même là, vous poursuivaient.

Sur les pièces de monnaie, sur les timbres, sur les livres, sur les bannières, sur les affiches, sur les paquets de cigarette, partout.

Toujours ces yeux vous observaient. Cette voix vous enveloppait dans le sommeil, ou la veille, ou travail, ou à table,

ou dedans, ou dehors, ou bien, ou au lit, pas d'évasion. Vous ne possédiez rien, en dehors des quelques centimètres cubes de votre crâne.

Dans cette ville loc, salle, il faut se méfier tout le monde. Autrement, il ne peut faire confiance à personne.

Les relations sexuelles sont bannies, la ligue anti-sexe des juniors y veuille.

À Océania, l'amour est condamné, les relations sexuelles ne doivent permettre que la reproduction.

Dans cette ambiance, Winston devient une boule d'honneur, il a des pulsions dangereuses et se met constamment en danger.

Dans l'un de ces périples, il rencontre Julia. Il remarque cette jeune femme sportive aux cheveux gourds et noirs.

Un premier rendez-vous est vite organisé.

Quand Winston la rejoigne, il vit qu'il se trouvait dans une clé arrière naturelle,

un petit monticule herbeux entouré de jeunes arbres de haute taille qui l'isolait complètement.

La fille s'arrêta et se retourna.

Nous y sommes.

Il était en face d'elle, à plusieurs pas de distance.

Il n'avait pas encore osé se rapprocher d'elle.

Il n'avait toujours pas le courage de l'approcher.

Il répéta stupidement, nous sommes en sécurité ici.

Oui, voyez les arbres.

En outre, je suis déjà venue ici.

Il faisait semblant de converser.

Il s'était décidé à se rapprocher d'elle.

Elle se tenait devant lui, très droite, avec sur les lèvres un sourire un peu ironique.

Comme si elle se demandait pourquoi il était si lent à agir.

Une histoire d'amour à la soivette commence.

Heureusement, le contrôle n'est pas parfait à Océania.

Alors, le couple profite des moindres interstices.

Un jour dans une boutique, plus tard, parmi les prolataires, dans un champ,

Juliette inventive, elle trouve toujours une solution.

Le couple s'organise une vie en marge, faite de courtes rencontres.

Mais cela ne peut pas durer.

Big Brothers is watching you.

Très vite, Juliette ou Winston tombe dans un piège monté par le parti.

Ils sont arrêtés.

Dans la prison du ministère de l'Amour,

torturer quasi quotidiennement Winston s'effondre.

La pression est telle qu'il trahit Juliette à la femme qu'il aime.

Le lavage de cerveau l'a détruit.

Winston, plongé dans un rêve heureux, ne faisait aucunement attention

à son verre que l'on remplissait.

Il ne courait ni naplodissait plus.

Il était de retour au ministère de l'Amour.

Tout était pardonné et son âme était blanche comme neige.

Il se voyait au banc des prévenus.

Il confessait tout.

Il accusait tout le monde.

Il longait le couloir carlet de blanc,

avec l'impression de marcher au soleil,

une garde armée derrière lui.

La balle, longtemps attendue, lui entrait dans la nuque.

Il regarda l'énorme face.

Il lui avait fallu quarante ans pour savoir

quelle sorte de sourire se cachait sous la moustache noire.

Au cruel, inutile, incompréhension, obstinée,

volontairement exilée de la poitrine aimante.

De l'arme empestée de jeans lui coulèrent de chaque côté du nez.

Mais il allait bien.

Tout allait bien.

La lutte était terminée.

Il avait remporté la victoire sur lui-même.

Il aimait Big Brother.

L'avait, vidé, rincé, torturé.

Au dernier moment, à la dernière page,

Winston apprend qu'il va être exécuté

alors qu'il s'est résolu à entrer dans le système

à aimer Big Brother,

comme un inutile syndrome de Stockholm.

Mais 1984 est bien plus qu'une histoire d'amour.

Et la relation de Julia Winston et qu'un prétexte.

1984 est un roman politique,

un roman de science-fiction qui décrit une société totalitaire.

Les spécialistes parlent d'une dystopie,

le contraire d'une utopie sous-titrée en nove langue.

Pour convaincre le lecteur,

Orwell consacre à cette nove langue

un appendice de plusieurs pages à la fin du livre

où il en explique les principes.

Pour lutter contre les crimes par la pensée,

il faut réduire le vocabulaire.

La pensée des pandémaux écrit Orwell,

la critique aussi,

sans vocabulaire adéquate, impossible de critiquer,

impossible d'envisager des alternatives,

de les consouvoir pour éventuellement les rêver.

Impossible non plus de les proposer

et donc de les mettre en oeuvre.

Extrait, au pluriel, de la peindice.

Ne voyez-vous pas que le but de la nove langue

est de restreindre les limites de la pensée

?

A la fin, nous rendrons littéralement impossible

le crime par la pensée,

car il n'y aura plus de mots pour l'exprimer.

La révolution sera complète

lorsque le langage sera parfait.

Pour cela, le parti fait disparaître

les mots qui le dérangent,

où il en a pauvri le sens.

Le mot « libre »

existait encore en oeuvre langue,

mais ne pouvait être employé que dans des phrases comme

« le chemin est libre ».

Il ne pouvait être employé dans le sens ancien

de liberté politique ou de liberté intellectuelle.

Les libertés politiques et intellectuelles

n'existaient plus.

Elle n'avait donc pas besoin de nom.

Quelques années plus tôt, le philosophe Wittnenstein

avait écrit « les frontières de mon langage

sont les frontières de mon monde ».

Et puis, comme tous les régimes totalitaires,

Océania est séparée en deux mondes,

les membres des partis et les prolétaires.

Les premiers sont contrôles et fichés,

mais leurs situations économiques et sociales

sont bien plus enviables que celles des prolétaires

qui bénéficient plus de liberté,

mais qui vivent dans l'indigence la plus totale.

Les prolétaires sont maintenus dans l'ignorance.

Le travail physique les épuisent,

ils n'ont jamais le temps de profiter de leur liberté.

Quand c'est nécessaire,

les quelques éléments vraiment susceptibles

d'être dangereux sont éliminés.

C'est chez eux que Julia Winston

cache leurs amours

une formillante masse des déniés

qui représentent 80% de la population d'Océania.

Reste Big Brother.

Il aimait Big Brother.

Ce sont les derniers mots de livre.

Mais qui est-il ce Big Brother?

Ada Fittler ou Joseph Stalin.

Le nazisme et ses camps de concentration

ou l'URSS et ses goulagues.

En 1949, Fittler est mort,

suicide d'eux. Personne le regrette évidemment.

Quant au petit père des peuples,

Stalin ne peut pas vivre jusqu'en 1984.

Il aurait alors 106 ans, ce qui ne sera pas raisonnable.

Serait-ce alors sans successeur?

Possible.

En 1949, l'Union Soviétique est bien vivante.

On lui prête même à venir radio.

Le 29 foot vient de faire exploser

sa première bombe atomique.

Dans certains domaines, elle est même en avance

sur les États-Unis.

En 1957, ses savants lanceront le premier Sputnik.

Les Américains, mais du zé,

parleront d'un «peur arbreur technologique».

Alors?

Alors on ne sait pas.

C'est un roman.

Comme il est écrit sur la première édition anglaise.

Un roman, vraiment.

Tout est imagination, comme le dit le literary

dans sa définition du roman.

Sûrement pas.

Du reste, Orwell est très précis.

Mon point de départ

est toujours un besoin de prendre parti.

Quand je m'installe pour écrire un livre,

je ne dis pas je vais créer

une œuvre d'art.

J'écris un livre parce que je veux dénoncer

un mensonge.

Je veux attirer l'attention sur un problème

et mon premier souci

est de me faire entendre.

Quelques mois après la publication

de 1984, l'auteur est emporté

par la tuberculose.

Alors, qui peut témoigner?

Qui peut nous répondre?

Qui peut percer le mystère de 1984?

L'une des dernières traductrices du livre,

José Camoune, confie ses difficultés

en 2018, sans France Culture.

Je ne sais pas du tout pourquoi la première traductrice

n'a pas traduit Big Brother à l'époque.

Car à l'époque, pour tout le monde,

ce Big Brother, c'était le grand frère soviétique.

C'était assez transparent.

Toutes les autres éditions européennes,

toutes les autres traductions l'ont traduit.

Mais ce Big Brother est resté.

En France, c'est spécifique à la France.

Pour des raisons.

Elle a jamais expliqué.

Le grand frère soviétique, c'est une question.

Mais, pendant ce temps,

et c'est pour ça que la traduction

à être comme ça des voltes faces

et des inattendus qui sont fort drôles,

pendant ce temps,

le monde entier s'est mis à parler

un anglais véhiculaire

et tout le monde sait qu'il est Big Brother

et tout le monde comprend quand même

que ça veut dire grand frère.

Et, dans le même temps,

l'expression grand frère pour les générations montantes,

celles qui ont entre 20 et 40 ans,

c'est fantastique.

Et donc, c'est bien Big Brother

qui nous toise depuis les affiches.

Alors, Stalin peut-être,

sûrement même.

Surtout si on remet le livre

dans son contexte historique.

En tout cas, dès sa sortie,

il est investisseur, il profite de la guerre froide.

En Europe, les manuels scolaires

datent souvent les débuts de la guerre froide

en 1946 et plus particulièrement

à l'occasion du discours de Fulton

de Winston Churchill.

De Stettin, sur la Baltique,

à Trieste, sur l'Adriatic,

un rideau de fer

est descendu à travers le continent.

Derrière cette ligne

se trouvent toutes les capitales

des anciens Etats d'Europe centrale

et orientale.

Varsovie, Berlin, Prague,

Vienne, Budapest, Belgrade,

Bucarest et Sofia.

Toutes ces villes célèbres

et les populations qui les entourent

se trouvent désormais

dans ce que je dois appeler

la sphère soviétique.

Ce qu'il faut est un arrangement.

Et plus nous tardons à le conclure,

plus il sera difficile à trouver

et plus les dangers qui nous menacent

deviendront importants.

Ce que j'ai pu voir

chez nos amis et alliés russes pendant la guerre

m'a convaincu

qu'il n'y a rien qu'ils admirent

autant que la force

et rien qu'ils respectent moins

que la faiblesse,

surtout la faiblesse militaire.

En un an seulement, le jeu d'alliance a changé.

Fini l'époque,

coup de 1941 à 1945,

les Soviétiques, les Américains et les Anglais

affrontaient les troupes de l'axe.

Ce qu'il y a, se font maintenant face.

En 1946, les communistes

deviennent officiellement les ennemis

des démocraties libérales.

Cette situation crée un froisonnement intellectuel

parce que les gens ont besoin de comprendre

enfin, comment notre alliée d'hier

peut-il devenir si soudainement notre ennemi?

Pourquoi repartir dans une guerre?

La dernière était tellement traumatisante.

Pour décrire cette nouvelle situation

mais aussi pour la légitime

de nouveaux concepts apparaissent.

Orwell est un témoin visé

de cette évolution.

Dans la tribune, un quotidien britannique,

il est le premier à avoir utilisé le mot

guerre froide.

Le 19 octobre 1945,

dans You and the Atomic Bomb,

il le définit précisément.

Il prédique que dans la seconde moitié

du XXe siècle, à chaque tension,

les populations seront effrayées

par un éventuel conflit nucléaire.

Dans le monde libre, il faut aussi

que la population épuisée par la seconde guerre mondiale.

Pour cela, les témoignages,

les romans, les films sont plus efficaces

que les professeurs de science pot.

La CIA met des lormes moyens

pour faire la promotion des meilleurs d'entre eux.

J'ai choisi la liberté

et le plus médiatisé des témoignages

anticommunistes.

Dans un style très accessible, en 650 pages,

l'ex-ingénieur soviétique Victor Kravchenko

décrit les exactions du stalinisme.

Publiant en 1946 aux États-Unis

dans 1947 en Europe,

c'est immédiatement un succès d'édition.

Sur le bandeau de l'édition française,

il est précisé qu'un million d'exemplaires

ont été vendus aux États-Unis.

Parmi les films, I was a communist

for the FBI de Gordon Douglas

caricature les communistes

en être un maléfique raciste.

Orwell rejoint ses intellectuels engagés.

Son premier succès, la ferme des animaux,

est un compte anticommuniste

génialement construit

1984 et le second.

Il faut dire

que l'anglais a un compte personnel

d'exemple.

watching

c'est

Oh, I'll hold the breaks down one by one

Oh, oh, oh, oh

Sous-titres réalisés par l'Amara.org

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durée :00:53:27 - Affaires sensibles - par : Fabrice Drouelle - 1984, Londres, capitale d'Océania. Les Socialistes ont pris le pouvoir depuis longtemps. Dans son appartement, Winston Smith, fonctionnaire du ministère de la Vérité, écrit son journal profitant d’un angle mort pour fuir la télésurveillance. Pourra-t-il continuer son œuvre ? Pas sûr. - invités : Kevin Boucaud-Victoire, - Kevin BOUCAUD-VICTOIRE,responsable des pages idées à Marianne, auteur d'une biographie de George Orwell