Au coeur de la mode: #17 LE MARCHE STELLA MCCARTNEY, LES STARS CHEZ LOUIS VUITTON, ET L'OURAGAN MUGLER!
Loic Prigent 10/3/23 - Episode Page - 23m - PDF Transcript
Hey ! Au coeur de la mode avec Julien Dacosta, Julien Dacosta, on est lundi matin, je suis fier de
moi, je suis allé au défilé Stella McCartney qui était à 10h et je crois que tu as croisé les
Namafoufs qui se dirigeaient vers le défilé Stella McCartney et qui a dit la vérité première qui est
Faut arrêter les défilés à 10h du matin. En fait, faut arrêter les défilés après 18h et avant
midi. Il faut faire des défilés entre 14h et 15h. Monsieur, c'est vraiment le genre de phrase
qu'on dit à la fin parce qu'au début, on ne se plaint pas du tout d'aller un défilé à 10h du
matin, on est plutôt motivé et là, oui, à la fin, non, on n'en peut plus. C'était marrant qu'elle
me dise ça, ouais. Donc nous nous sommes retrouvés. Avenu de Breteuil, pas du tout, avenu de Breuil,
j'imagine, je crois que les très riches disent avenu de Breuil. Tu ne dis pas le T, c'est un marqueur
social. Mais nous on va dire Breteuil parce que voilà. Donc avenu de Breteuil sur le terre plein
de cet avenu qui est un marché et c'est devenu le Stella's Market, le marché de Stella avec plein
de stands qui proposaient les dernières nouveautés en termes de matières à base d'algues, des matières
à base de pommes, des matières à base de plein de choses comme ça. Il y avait aussi les gens qui
n'ont un source, je crois que ça s'appelle, qui recyclent les matières non vierges de LVMH ou les
surplus de LVMH en matière. Et ce qui est assez intéressant, disait Stella McCartney, c'est que tous
ces gens ne se sont jamais rencontrés et qu'il y avait peut-être un brainstorm qui était en train
de se dérouler sous nos yeux de tous les patrons, les fondateurs, les ingénieurs de ces marques qui
étaient en train de se rencontrer et peut-être qu'il y a des choses nouvelles à ressortir de ça. Il me
semble qu'il y avait les gens de Veuve Clico qui sont en train de mettre au point ou qui ont déjà mis
au point une nouvelle matière à base des excès de raisins. Je ne sais pas comment on appelle ça,
désolé pour la terminologie, pas très précise. Quelque chose du raisin qui est réutilisé, qui devient
une matière qui apparemment est super efficace pour faire des sacs carrément. Oui c'est ça,
c'était un peu le marché idéal de Stella McCartney. Il y avait plusieurs stands, il y avait aussi des
stands de vinyle, on pouvait trouver des vieux vinyle. Pas mal avec son père en couverture donc c'était
assez rigolo. Il y avait aussi des stands où on pouvait trouver du Stella McCartney Vintage,
oui ça c'est fou. Tu pouvais acheter des vieilles collections de Stella McCartney mais sur des
cintres en métal et pas si cher. Il y avait du bon matos, ils avaient soigné le truc,
ils avaient soigné le stand. Les rédactrices en forçait dessus. Il y avait aussi un stand de
trottinette électrique et Paris Hilton et Nikky Hilton se sont arrêtés longuement, elles étaient
fascinées par ces trottinettes et en plus alors par chance il y avait une trottinette rose paitée donc
Paris Hilton fascinée tout de suite par ce modèle-ci et elles étaient à dos d'un de nous faire
une démonstration mais elles ont écouté très très longuement la petite démo et elles allaient
repartir avec leur petite trottinette peut-être. C'est mignon, il y avait aussi un stand de paillettes
qui étaient responsables, je n'ai pas compris comment parce que je n'ai pas eu le temps mais il y avait
des paillettes qui étaient rigolos parce que les paillettes c'est un petit peu un massacre pour
la planète, c'est un truc qui n'est pas du tout une bonne idée en vrai. Donc là il y avait des
paillettes qui n'étaient pas un massacre pour la planète donc c'est drôle l'idée que l'on peut
être éco responsable mais quand même centillé de milliards de feux. Moi j'aime bien l'idée de
faire toujours des défilés comme ça en pleine rue, un marché, une rue parisienne, c'est assez
efficace, il n'y a pas besoin de grand chose, c'est toujours beau, toujours photogénique. Il y avait
plein plein de grands maires du 7e arrondissement aux fenêtres qui regardaient le défilé,
ils avaient l'air plutôt amusé avec la musique à fond parce qu'en plus la musique c'est la
macartner, c'est vraiment une musique qui réveille donc on vous rappelle 10 heures du matin, voilà.
Il y a eu de l'acide à un moment donné. C'est ça ouais, c'est un peu faire son marché sous
acide quoi. Et surtout donc toutes les fenêtres étaient ouvertes parce que c'était le moment
du ménage lundi matin dans ces grands appartements de 800 mètres carrés qui étaient en face de nous
et la musique disait vous êtes des animaux, arrêtez de vous reproduire, vous allez tous crever,
qui était un message intéressant à les proclamer au jour de cet arrondissement,
Rashida Dati était là, c'est bien que Rashida Dati ait pu se frotter à ce monde merveilleux de la
mode, j'imagine, je sais pas, non peut-être pas. Une collection super enjouée, assez drôle,
il y avait des espèces de tenues qui se parachutent, c'est à dire qu'il y a le vent s'engouffrait dans
les tenues et c'était lundi matin pour les mannequins aussi, il y avait une mancage à l'absence qu'elle
n'arrivait pas à avancer, que ça lui faisait un effet parachuté, ça m'a fait un bien faire rire.
Beaucoup de miroirs un peu partout, ça miroitait donc des miroirs incrustés dans des jeans ou dans
des vêtements et tout ça, dans des naprons qui deviennent une tenue sur un garçon qui devait
être le chaman de la bande, de cette bande de filles qui vont au boulot ou qui vont faire la
fête, enfin elles font ce qu'elles veulent, c'est des filles, c'était la McCartney. L'autre
truc remarquable, c'est qu'au début j'ai pas compris, j'ai cru que ça faisait partie
de vraiment des vêtements et en fait c'est comme des badges et comme des colliers, alors ça écrit
des choses, ça écrit le mot love, il y a un cheval qui est tout miroité, il y a un soleil
tout miroité qui est posé dans un dos, donc vous ne le verrez pas forcément sur vos grenouets
ou sur Tagwook, mais ils sont là et c'était une collaboration avec un artiste anglais qui s'appelle
Andrew Logan, extrêmement sympathique, habillé comme l'asdp, c'est à dire qu'il était vraiment
habillé comme un, je sais pas comment te dire ça, quelqu'un qui a été dans les ashrams dans
62, quelqu'un qui a été dans les premières rêves en 87, multicolore, un arconciel quoi.
C'était un peu le stand de hippie qu'on peut trouver parfois sur certains marchés, c'était
vraiment ça. Il récupère des bouts de miroir, des bouts de verre, il les fait en forme de lune,
en forme de soleil, en forme de smiley, en forme de choses comme ça et je parlais avec lui et tout
d'un coup débarque Jeff Koons, l'artiste américain de Jeff Koons, hyper intéressé par son travail,
hyper fasciné, qui lui donne son contact, il parle d'assistant et tout ça, c'était assez rigolo
à voir et évidemment Andrew Logan n'a compris qu'après coup, après avoir parlé pendant un
pancardeur avec Jeff Koons, que c'était Jeff Koons, c'est très mignon, c'est bien quand
t'es naïf, t'es naïf toute ta vie, c'est trop bien. Mais c'était ça aussi que voulait Stella
Macartney quand elle a eu cette idée de décor de marcher avec plusieurs stands, c'était vraiment
que les gens puissent se rencontrer, que c'est créatif, puissent se rencontrer, il y avait
également le stand Wild and the Moon qui est une chaîne de restauration qui propose une carte
vegan, donc vraiment c'était voilà que les gens puissent se rencontrer et puissent proposer
quelque chose cohérent avec la marque. Trop bon défilé, franchement ça te met en joie,
ça te met de bon humeur, tu vois où on est la marque, sans quoi elle croit, des bons vêtements.
Élan, elle m'a en chance quand même avec le temps parce que c'est hyper ensoleillé donc c'est
vraiment, on va vraiment faire notre petit marché tranquillou au soleil.
Quelqu'un a dit un très pâle qui voyait le soleil pour la première fois de leur année.
Il y avait une jeune fille qui marchait les yeux fermés, je ne sais pas ce que le soleil lui faisait
mais elle marchait les yeux fermés. Kate Blanchette au premier rang,
Robert Donnet Jr qui je pense était dans des haches rames avec monsieur Logan à un moment donné
aussi parce qu'il était bien en forme et Anna Wintow sur un marché parisien, ça c'est quand
même bien. Nous filons dans les studios enregistrer la voix pour 5 minutes de mode sur TMC
qu'on vous encourage à regarder tous les soirs avant quotidien ou évidemment en
replay sur la plateforme de TF1, un point fereux à partir de cette semaine et pendant 10 jours,
pendant deux semaines en fait, tous les soirs sur TMC. Ne l'oubrez pas parce que c'est tout ce qu'on vous a dit
mais en image, donc mieux.
Voilà sur les Champs-Élysées, on sort du défilé Louis Vuitton qui était au 103 Champs-Élysées,
il y avait une foule colossale devant, je ne sais pas ce que c'était, c'était dantesque,
faraoni, quel Vuitton n'est-ce qu'on sent vraiment la maison Vuitton dans un grand effort qui moi
me fait penser au grand effort de Vuitton en 1997 quand ils avaient embauché Marc Jacobs et qu'ils
avaient commencé à faire des défilés femmes et même des défilés hommes, c'est à dire que Vuitton,
avant 97, n'a pas de collection femmes et hommes et à partir de 97, Vuitton arrive sur le calendrier
du prêt-à-porter et oui il fait une offensive médiatique complètement délirante avec des campagnes
de pub très très fortes, des défilés très très fortes à chaque saison, etc. Et donc là on sent
qu'il y a un nouveau PDG qui s'appelle Pietro Becari qui est très connu dans le milieu de la
mode pour avoir fait passer Fendi la barre du 1 milliard d'euros de chiffre d'affaires, très
connu pour être indéresponsable de l'énorme essor de Christian Dior ces dernières années et qui
vient d'arriver chez Vuitton au tout début de l'année 2023 et je pense que même la boulangère
au fin fond doit être des pire-aînés est au courant que Vuitton a signé Pharelle, que Vuitton
et en voilà Vuitton veut faire du bruit et fait du bruit. Il y a vraiment un monde fou furieux qui
vient au défilé et donc voilà Zendaya qui est là, j'ai l'impression de la plus remarquable nouvelle
recrue de l'écurie Vuitton qui était dans une robe blanche zippable désipable qu'elle avait pas
mal désipée et elle était très belle, on peut dire ça, euphémisme. Beaucoup de clients au premier
rang aussi qu'on voit, alors pas qu'un premier rang, j'ai rarement vu une telle pyramide de gens,
la salle des VIP, il y avait combien de rangs dans la salle des VIP ? Je ne sais pas ouais avec
Clément, avec Clément on a vite filé tout en haut pour se cacher, pour pas être dans les champs des
caméras et c'est vrai qu'on était assez haut dans la pièce, alors le lieu du défilé c'était
ce bâtiment en travaux dans lequel ça n'a pas encore été révélé, on ne sait pas trop si ça
va être une boutique, ça va peut-être une boutique concept un peu comme la très grande boutique du
or qui vient d'être refaite à Avenue Montaigne. Une grosse rumeur que ce serait un hôtel. Mais
apparemment ça va pas être un hôtel, on ne sait pas encore. Apparemment c'était une banque avant,
quelqu'un m'a dit avant que je venais changer d'argent ici et c'est vrai que c'est un lieu où tu
dis tiens il y a dû avoir des intrigues d'espionnage, d'espion qu'on duvenait changer des roubles
en dollars dans les bonnes années de la guerre froide. Un lieu très très grand, très haut de
plafond donc en travaux et au rôle de gare on était dans la gare du nord mais c'était pour les
Champs-Élysées. C'était très très grand et alors le donc le décor c'était une collaboration avec
le set designer James Chinlund. James Chinlund apparemment c'est une méga star des sets
designers des décorateurs. Il a travaillé sur des gros films comme Batman, les Avengers,
le roi lion, des trucs comme ça. Et il a travaillé en collaboration avec le collectif espagnol Péniqué
qui eux en fait travaille avec donc du plastique recyclé et recyclable et qui recouvre en fait
qui s'amuse à recouvrir donc voilà des espaces immenses comme ça de plastique. Alors je crois
que c'est du plastique qui s'apparente un peu à la matière des ballons donc c'est un truc un peu
extensible comme ça et qu'on peut s'amuser à recouvrir comme des grosses baches et ça marchait
hyper bien. Il y avait plusieurs nuances d'orange, de jaune, ça faisait vraiment comme un coucher
de soleil, une couleur vraiment très très très chaleureuse, très solaire à l'intérieur de cet
immense lieu où il faisait très très très très chaud. J'ai fait un malaise. Ouais voilà c'était
vraiment une expérience. Super j'ai dû sortir je me suis assis cinq minutes mais j'étais vraiment
pas bien j'allais pas pouvoir y retourner. Alors je suis allé voir Anna Wintour au premier
moment. Ouais ouais à chaque fois chaque saison je m'occupe d'une petite question comme ça à Anna
Wintour. T'as la chocote à combien quand tu veux la voir ? Oh moi j'ai pas la chocote. Non non non
j'ai pas la chocote parce que je sais que je m'attends toujours à un vent justement. Vaut mieux
s'attendre à un vent et à chaque fois que j'ai une réponse je suis quand même content. Je vais
demander ce qu'elle pensait du décor. Elle trouvait ça incroyable mais elle m'a répondu
bel it's a bit toasty. Donc je pense que c'est très très chaud. Donc voilà effectivement il faisait
45 degrés dans ce lieu. D'Alcinine Arnaud m'a dit il fait chaud. Tout le monde disait il fait chaud.
Alors la collection c'est j'ai l'impression que c'est un peu la suite de la précédente qui était
vraiment une femme l'idée d'une femme parisienne donc d'investir peut-être plus calme que ce
qu'on avait pu voir récemment. Il y a toujours des matières où tu comprends pas ce que c'est
à la première vue à la deuxième vue au final tu comprends pas toujours ce que c'est. Donc il y a
toujours cet esprit de recherche. Recherche donc dans les matières, recherche dans les formes. Il
y a vraiment des vestes, des manteaux qui sont plus faciles à comprendre et plus commerciaux. Il y a
des chemises à rayures verticales dans des pastels qui moi m'ont fait penser aux costumes de la
comédie à délartée italienne du 18e siècle. Il y a toujours des sacs un peu figuratives donc là
ils sont en forme d'appareil photo un peu comme un appareil photo au corail gonflé. Il y a des sacs
plus classiques avec le monogramme classique. Il y a des sacs avec le 1 grand LV. Il y en a pour
tous les goûts et les couleurs de la plus avant-garde à la plus calme des clientes. Des
chaussures noires et blancs. Mon look préféré c'était sur Mika Arganaraz. Petit costume un peu
noir comme ça un peu un peu mec un peu fille un peu cool. C'est Rianne van der Rompé qui
ouvre le défilé. Il y a Apolline aussi on sent vraiment le canon esthétique de Nicolas
Jasker. Il a vraiment un type de fille très spécifique que toi et moi on reconnaît depuis le temps.
Oui d'ailleurs Rianne van der Rompé elle a commencé avec Nicolas Jasker. Nicolas Jasker il a lancé
beaucoup beaucoup de mannequins. Et c'est lors de l'obsession son rapport avec les mannequins. Je
crois qu'il peut garder une mannequin en exclusivité pendant 7 saisons ou quelque chose comme ça. Alors que
souvent les mannequins en exclusivité ça dure une saison au maximum deux saisons. Lui il peut
vraiment avoir un rapport comme ça très très fort et très puissant avec ces mannequins qui sont
des muses et des gens qui incarnent vraiment son vêtement dans son image générale lui. La
musique très étonnante de la variété française. Je pense que en variété française avec Nicolas
Jasker c'était dans la période Balenciaga. Il avait passé comme un oragan de Stéphanie de
Monaco. J'en suis toujours pas remis. Et là à nouveau de la musique française mon voisin à
Chazamé mais j'ai pas retenu le nom. Ça disait ma dernière cigarette, ma dernière cigarette c'est
ma dernière cigarette. Ça répétait vraiment c'est ma dernière cigarette. Et sinon est-ce que tu
m'aimes encore, est-ce que tu m'aimes encore, est-ce que tu m'aimes encore. Voilà mais c'était pas
c'est l'union. C'était pas non plus Edith Piaf. Alors la première musique c'était les chazames magiques
de Clément. C'était la symphonie des éclairs de Zao de Sagazan. Je crois qu'elle a chanté d'autres
choses après encore donc si vous voulez écouter. Je suis très surprenant. Il y a un défilé un peu
mythique vu étant par Marc Jacobs où il avait mis que du Edith Piaf et la salle était en larmes.
Je le déjà rongais cette histoire je pense 250 fois mais Edith Piaf ça fonctionne toujours aussi.
Et donc voilà ça faisait très parisien. Peut-être que c'était l'idée justement de ce que je disais
d'une garde-robe assez française. Ouais de quelque chose de plus délicat. Oui. Il est
moins dans un mood science-fiction. Quoique que le set il faisait vraiment mosaure chip
de science-fiction. Très très cubrique. Et nous sortons de Mugler qui était au carrossel
du Louvre. Julien je crois que tu étais... Hystérique. Complètement fou. C'est un des plus beaux
backstage je crois que j'ai filmé. C'était incroyable. C'est le cliché ultime du backstage
qu'on peut imaginer. C'est exactement comme dans le clip To Fun Kids de George McCull réalisé
à l'époque par Thierry Mugler. C'est un bordel complètement fou. Il y a beaucoup trop de monde
mais c'est ça qui est génial. Il y a beaucoup plus de maquilleurs et de coiffeurs et d'assistants
que sur tous les autres défilés. On ne sait pas pourquoi peut-être que c'est pour ça qu'il y a
des visions comme ça qui défilent et qui sont complètement folles. Et donc c'était dément. Ça
criait dans tous les sens. Les mannequins étaient complètement folles, excités. Elles adoraient
leur tenue. Elles adoraient ce cliché qu'elles véhiculaient. Elles adoraient cette image qu'elles
véhiculaient. Du coup elles criaient. J'avais des mannequins qui me criaient muglaire parce qu'elles
adoraient. Ça les éclatait de crier muglaire. Donc c'était complètement fou et surtout c'était
très visuel. C'est-à-dire qu'il y avait des très longues traînes et ça à filmer backstage. C'est
magnifique parce qu'en fait il faut savoir qu'il y a à peu près cinq assistants qui tiennent les
traînes qui sont très très longues. Donc celle par exemple Hanoch. Qui clôturait le chaud. Exactement.
Il y avait une traîne qui apparemment faisait 7 mètres de long. Et donc là il faut imaginer
il y a cinq assistants qui tiennent derrière la traîne dans les mains et qui la déroulent au
dernier moment. Et donc visuellement c'est très très très beau de voir une traîne aussi longue
se dérouler et partir comme ça sur le podium. C'est encore mieux parce que sur le podium il y avait
toute une série d'énormes ventilateurs. Des ventilateurs de type Beyoncé qui marchaient
extrêmement bien. C'est à dire qu'on a déjà vu des tentatives de parachute. Aujourd'hui il y en avait
un chez Stella McCartney. C'est à dire un un espèce d'effet de bouffant dans de la matière. Mais
là c'était des espèces de nylon d'une légèreté folle. Et les ventilateurs créaient des aura
derrière les mannequins en fait. Donc il y avait soit une traîne de tête. Donc vous aviez un espèce
de long ruban de nylon qui dessine un trait comme ça dans les airs derrière la mannequin. Ou alors
carrément sur un hock, la tête et tout le corps deviennent des espèces de traits. Donc vous
comprenez plus que vous regardez quand vous de profil en tout cas. De face et sublime, de profil,
c'est dingue. La salle, il n'y avait que des mâcheurs par terre. C'était la salle crière. C'était
vraiment hystérique. Casting de fou, ça réplayait vraiment le mugleur, le fameux défilé mugleur de
1995 au Cirque d'hiver où il y avait plein plein plein de stars qui étaient apparues ou James
Brand avec l'auturil show et tout ça. Et donc il y a Angela Bassett pour le côté hollywoodien,
il y a Elena Christensen pour le côté mannequin mythique des années 90 qui ont bien connu les
défis de mugleurs. Il y a Anokiai qui était une star en soi, Marigha Karla Bosconno. Il me semble
que c'est Fan Bing Bing, l'actrice chinoise Megastar. Oui c'était elle, c'était elle oui.
Bravo, qui a été bien applaudi par les gens et tout ça. Il y avait Fan Bing Bing, actrice culte
chinoise, égérie loréale. Je ne sais plus si elle est toujours égérie loréale mais je crois qu'elle a
longtemps été en tout cas qui est venue spécialement de je ne sais où mais je pense d'un peu loin
pour faire ça. Et non, la performance aussi c'est que ils avaient fait les fringues mais ils
savaient pas si les ventilaux telles qu'ils étaient placés au caroussel du Louvre allaient
fonctionner et ils ne pouvaient pas réserver le caroussel du Louvre il y a 15 ou 20 jours
quand ils étaient en train de faire les vêtements. Donc ça a été un petit tout double et que si
Ed Wallader était bien soulagé. Alors apparemment ils ont fait comme des tests dans des garages.
Et Natacha Maurice, notre productrice adorée qui était là à côté de moi, qu'est-ce qui vous a fait vibrer ?
Ça faisait 4 ans que Mugler n'avait pas défilé sur le calendrier du prétaporter depuis 2019 donc
en fait près Covid et depuis le Covid on ne l'avait pas vu et il était connu pour sortir des
très très grosses vidéos très impressionnantes avec des effets de vent, d'apparition comme ça et
là où il est très fort c'est qu'il a réussi, il laissait de faire la même chose et de faire la
même image en défilé. C'est-à-dire que tout le monde l'attendait parce que vu les vidéos on se disait
qu'est-ce qu'il va faire de mieux et en fait il a réussi à transformer ça en défilé et à laisser
tout le monde bouger quand même. Ah oui c'était vraiment magique c'est-à-dire que ça a vraiment
ça défiait les lois de la gravité on comprend vraiment plus qu'on regarde, c'est sublime comme
image. C'est tellement beau, la Vernecox était là au premier an, elle l'urlait à la sortie du
défilé, il était de joie, d'excitation et tout ça, Paris Silton qui débarque mais pas en rose,
pas en paillettes, tout en noir, elle était comment en coulisses, nerveuse ? Elle était dans
sa loge donc il y avait des loges spécialisés pour les stars donc vraiment grand pH, ouais pH
exactement donc vraiment le cliché du backstage par excellence avec des loges en plus secrètes
pour les célébrités donc ça rajoutait une dimension encore plus excitante parce qu'on savait
qu'elle avait des petites surprises comme ça qui allait ponctuer le casting. Moi mon émotion
personnelle c'était vraiment conifleming donc conifleming c'est un mannequin phare de l'époque
tiré-mugler c'est vraiment une mannequin qui a une démarche vraiment génialissime c'est-à-dire
que quand elle défile elle pique la vedette à n'importe qui derrière elle ou avant elle c'est-à-dire
que même dans les défis de tiré-mugler à la grande époque quand vous pouviez voir Naomi
Campbell défiler conifleming volait toujours la star c'est-à-dire conifleming elle a vraiment
la démarche ouais je devrais pas le dire mais si conifleming elle a vraiment une démarche magique
génialissime et donc de pouvoir lui parler de la rencontrer et lui dire surtout de la
félicité lui dire vous avez vraiment une démarche hallucinante c'était un petit moment pour moi
j'ai adoré faire ça c'était trop chouette de lui demander de m'expliquer la démarche
muglaire de m'expliquer comment doit marcher chez muglaire et qu'est ce qu'elle aime dans
le nouveau mugler ça c'était chouette et c'est bientôt dans une vidéo à nous ouais et ce qui
était vraiment fascinant c'était que dans justement dans les défis les d'avant 2019
enfin précovid de kessie colladeur à paris je voyais vraiment beaucoup kessie colladeur
travaillait et c'était génial de le voir travailler et là comme on était sur dans un
espèce de fond très nocturne sur fond noir qui respecte vraiment les défis les mugler j'ai
vraiment eu la sensation que c'était bah qu'il était habité par tiré-mugler quoi et de voir
un défilé mugler de la grande époque d'être sur morisse vous avez vous avez bien apprécié
j'ai l'impression d'écouter le prigeant je j'ai du mal à me remettre non c'était franchement
ces gens de défilé où on sait pourquoi on aime ce qu'on fait et ces gens des défilés où on est
on est la chair de poule et je dis ça même pas rigolant j'ai vraiment la chair de poule et
tout le monde hurle et tout le monde est en boucle dessus et on sait que tout le monde va en parler
pendant des semaines oui on voit rarement une salle survoltée comme ça c'est pris un petit coup de vue
quoi parce que c'était dingue parce qu'on a attendu 50 minutes avec une musique qui fait un peu
assume c'était de la torture dans un temps du noir et tout moi j'étais vraiment au bout du
rôle au bout de ma vie et j'ai repris 12 points de vie grâce à ce défilé et vraiment ça m'accueille
ça te saura que ça te retournifie c'était bien qu'est-ce qu'a doit l'aideur chez moulin bonne
pioche hein bonne pioche c'est fou quand même paris comment ça y est bam bam bam on a des collègues
qui vont encore des défilés là qui vont encore se prendre des claques mais pour nous c'est fini
bisous tout le monde bisous tout le monde bisous tout le monde mettez des likes des plus partagés
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pas à la mode je suis sûre qu'il découvrira plein de choses avant de grand-mère et puis bonne nuit
l'oeil de Président résumé d'un coup ça bonne une attache à Maurice était au coeur de la mode
on débrief les défilés dans la déesse
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On est au 9e jour de la Fashion Week Parisienne, mais le rythme est toujours aussi intense !
Loïc Prigent et Julien Da Costa ont fait le marché au défilé Stella McCartney, en compagnie de Paris Hilton et Jeff Koons. Le défilé Louis Vuitton a fait déferler une pluie de stars internationales sur Paris, et Mugler a réussi le défilé le plus décoiffant de la semaine. Attention accrochez-vous, on est plus que jamais au coeur de la mode !