Au coeur de la mode: #16 LE PLUS GROS WEEKEND ! HERMES, BALENCIAGA, VALENTINO, CASABLANCA ET ATLEIN !
Loic Prigent 10/2/23 - Episode Page - 27m - PDF Transcript
J'ai encore la voix de Isabelle Hupère qui résonne dans ma tête, dans mon crâne.
Patemoi !
Je crois que je vais rêver d'elle cette nuit.
Patemoi !
Je crois que je vais rêver d'elle.
Patemoi !
Ah non mais elle criait.
Enfin criait pas mais ressenti-cri.
Hey au cœur de la mode, bonjour Julien Dacosta.
Bonjour Loïc Prigeant.
Ah là là là là.
Nous, c'est nous, c'est nous, c'est nous, c'est nous, c'est nous, c'est nous.
Loïc Prigeant.
Ah là là là là.
Nous sommes en pleine fashion week parisienne.
Nous sommes dans un bouchon de berline noir rempli de gens exténués avec des lunettes
de soleil scellines, des chaussures Hermèses, des sacs Hermèses, parce que nous sortons
de le défilé Hermèses par Nadej Manisibulski, un parterre de stars, des stars des rédactrices
des stars, des acheteuses, vu des bijoux, les bagousses qu'il y avait, il y avait une
dame, elle avait un citron sur la main.
C'est vraiment une concentration à des sacs les plus chers de l'histoire quoi.
Il y avait Sabrina Champenois de Libé qui me dit mais je sais pas qui peut s'acheter
ses vêtements, c'est tellement beau et tout.
Je t'ai là, regarde à droite, regarde à gauche, c'est ces dames.
Je parlais avec une athlète française qui fait le pinte à atlant, désolé, je suis
nul en sport, mais elle était une grande élégance, grande classe.
C'est donc du cheval avec une salle Hermès et elle venait devant le défilé, elle avait
été assez épatée par le défilé et elle dit je sais pas si je peux corrérer ça
aux Jeux Olympiques mais c'est vrai qu'il y a cette idée là où on est dans une épreuve,
une finale de Jeux Olympiques quand on est un défilé Hermès.
Je dis ça pas à la légère du tout parce qu'il y a vraiment une excellence dans les matières,
le travail, la recherche, des collages de matière qui peuvent être faits, des broderies, une subtilité
assez dingue et tout ça. Julien, toi tu étais en coulisse, t'as vraiment pu voir
Nadej Vanecibulski, la créatrice, travailler.
Oui, travailler mais le backstage Hermès, encore une fois, c'est un backstage hyper organisé,
tout est vraiment millimétré, hyper précis, les mannequins sur le lineup, elles sont vraiment
parfaites, il n'y a quasiment rien à ajuster.
On donne juste les sacs au tout dernier moment et c'est vrai que quand on voit
tous les sacs arriver, c'est assez impressionnant, il y avait beaucoup, beaucoup de modèles
de sacs, des sacs avec des fleurs puisque le décor était une inspiration de la nature
comme ça, un jardin un peu sauvage avec beaucoup de fleurs, du blé, de la lumière un peu
chaude jaune comme un coucher de soleil presque.
Un pique-nique, disait Nadej Vanecibulski, et ça ressemblait vachement pique-nique que je faisais
dans les dunes avec mes parents quand j'étais petit en Bretagne, ça c'est marrant.
Sauf que là, il y avait des petites fleurs en l'or chocolat et qui sentaient le chocolat.
C'était mon plaisir, j'ai fait sentir les fleurs à tout le monde.
Ça c'est vrai ! Ça sent le chocolat chaud d'Angelina !
Et ça sentait le chocolat chaud d'Angelina.
Donc oui voilà, on retrouvait quelques fleurs posées délicatement sur quelques sacs.
Il y a un sac qui est moitié cuir, moitié panama, donc panama la matière un peu d'une
paille très très fine des fameux chapeaux Hermès, enfin on trouve ailleurs que chez Hermès
mais qui est quand même une des réputations Hermès.
En général, c'était en backstage auprès des mannequins et aussi de quelques filles
de la production.
C'était le sac Kelly Elan, il s'appelle Elan, alors il est complètement fou ce sac
parce qu'en fait la lanière du sac se transforme également en bracelet, c'est également
un bijou et c'est pas gadget, c'est pas un bracelet pas très joli, non c'est un très
beau bracelet en argent, très joli.
Et ça c'était le coup de coeur général, c'était quelqu'un Mika Schneider qui le
portait sur le défilé et alors elle avait la robe assortie à la couleur, donc ce rouge
Hermès qui a un rouge un peu brun, presque marron et elle avait donc la robe, les ongles
assorties au sac, c'était assez beau ce monochrome comme ça de rouge Hermès.
Un seul Birkin qui défile.
Noir, festival de sacs par contre dans la salle.
Alors c'est une surenchère soit du sac qui a été customisé, soit du sac de ma grand-mère
et on te le dit tout de suite, dès que je le filme la dame elle me dit 1938, celui de
ma grand-mère.
C'est pas trop bien.
C'était quoi ton sac préféré ?
Bah le panama, le double panama.
Le panama ça va être un best-seller.
Après j'ai toujours peur de la fragilité de ces objets.
Mais le panama il est intéressant parce que c'est vraiment, le bas c'est vraiment
un chapeau panama, le sac de plage qu'on pourrait avoir mais le plus luxueux possible
mais les hances sont en cuir et c'est les hances du Birkin.
Ça reprend les hances du Birkin.
Mais moi j'aime beaucoup sa version toute petite qui ressemble presque à une banane.
Une banane au sens de la banane kawai quand tu rentres ton kawai dans le petit pochon.
Il y avait un côté pochon que j'aimais bien.
Le pochon Hermès.
Pochon Hermès on s'entend.
Il y avait Martha Stewart au décident Hermès.
J'ai envoyé un texto sur le WhatsApp collectif en capital.
Il y a Martha Stewart.
Donc la déesse domestique américaine.
Je dis pas ça de façon ironique.
C'est vraiment la reine mère de cette notion très américaine d'avoir une maison parfaite,
de cuisiner de façon parfaite.
Il y avait une dame à côté de moi très très chie qui était trop contente.
Elle me dit ça fait 25 ans que je suis abonné à Martha Stewart Magazine.
Elle avouait très vite qu'elle n'avait jamais réussi à faire une seule des recettes.
Même celles qui sont promises et c'est facile à faire.
Il y avait l'actrice Issa Ré.
C'est l'actrice qui interprète Barbie présidente dans le film Barbie.
Et la chanteuse Yulia Allen.
Je lui ai parlé.
Elle avait adoré la collection comme Yulia Allen,
qui est complètement fan de Hermès.
Elle avait un Birkin avec elle.
C'était le sien.
Le petit et elle s'amusait à le poser par terre.
J'ai un peu joué le mec horrifié.
Mais vous osiez poser votre Birkin par terre.
Elle me disait oui c'est ça le conseil en fait.
Il faut vraiment le porter n'importe comment.
Dans l'avion.
Pas se poser de questions.
C'est qu'un sac.
Je lui ai dit oui c'est un sac pour un Birkin.
Mais la prouesse de Hermès c'est d'avoir ses invités super prestigieux.
Sans payer.
C'est-à-dire que c'est une des rares maisons qui ne payent pas les invités.
Ils le revendiquent.
Ils sont assez fiers de ça.
Moi je trouve ça assez chique aussi d'avoir des invités qui sont des sportifs
et qui utilisent du matériel Hermès dans leur pratique sportive.
Ça change quoi ?
Une celer Hermès partie pendant dix minutes.
Ça change tout.
Ça fait quoi de porter la haute couture ?
Oui mon gars.
Ce n'est pas que pour toi.
Ce n'est pas que pour la cavalière ou le cavalier.
Ce n'est pas que pour le cheval aussi.
Elle a employé plein de techniques que je ne pourrais pas ressortir.
Mais je l'ai cru.
Très beau défilé.
Peut-être qu'on devrait vous l'expliquer un peu plus.
Des matières très ajourées.
Des cuires très ajourées.
C'est un peu inspiré du linge de maison.
Oui c'est ça.
C'est du cuir perforé qui devient une sorte de dentelle de cuir.
C'est inspiré d'un carré Hermès dessiné par le designer Pierre-Marie.
Elle est partie de ce carré, de ce motif de carré Hermès
pour en faire des broderies en creux, c'est-à-dire des ajourées
ou des broderies de fil de soie, des choses comme ça.
C'était très beau, des robes très champettes, des shorts,
des bretelles hyper sensuelles qui écrivent des tés sur le plexus
et beaucoup de vestes très inspirées je pense de l'équitation,
ce qui est logique.
Et des rouges.
Oui un délire sur le rouge.
Un délire de rouge.
Les plus beaux rouges de Paris sont chez Hermès,
ça c'est des rouges,
enfin vraiment ils sont fous, ils sont luxuriants.
Je ne sais pas comment vous dire.
C'est pas de la rouille quoi, c'est vraiment des rouges,
vraiment très sublimes.
Et ce qui est assez drôle c'est que l'œil Hermès,
l'œil du studio Hermès vous dit ça c'est un rouge
et l'œil extérieur, le mien le tient, nous on voit un brin.
Exactement ouais ouais.
Et non chez Hermès, ce que toi comme un des mortels
tu considérerais comme un brin,
chez eux ça s'appelle un rouge et c'est même un rouge H je crois.
Oui le spectre rouge est très très large chez Hermès.
Une subtilité folle parce qu'il y a plein de rouges différents
et ils débordent selon moi d'autres couleurs.
Ça m'a fasciné parce qu'ils étaient très sérieux
quand ils en parlaient.
J'adore quand une maison peut s'emparer comme ça
du spectre chromatique et décider que non,
ça c'est rouge donc là ça c'est un rouge.
Et nous voilà, il est dimanche matin,
on a fait un petit saut dans le temps là,
on est à Place Vauban,
derrière les Invalides,
devant les Invalides ça dépend,
qu'est-ce qui est devant, qu'est-ce qui est derrière,
on ne sait plus.
C'est le dimanche de la Fashion Week,
ressenti troisième dimanche on est d'accord,
puisqu'on était à 1000 ans avant donc bon ben voilà.
Bonjour Julien Acosta.
Bonjour Loïc Prigent.
On sort de Balenciaga qui était une,
j'allais dire une épreuve mais c'était un sacré,
une épreuve sportive ouais.
Donc c'était dans une tente éphémère
des Place Vauban donc au pied des Invalides.
Épreuve physique parce que donc on est dans,
quand on rentre dans cette tente,
on arrive dans comment définir ça.
On était à l'intérieur d'une caisse de velo rouge.
Moi j'ai vu un théâtre hein,
c'était vraiment des strampontins
de théâtre rouge ou de cinéma
mais là je voyais plutôt le théâtre ou l'opéra
avec des grands grands rideaux rouges,
un décor très très dramatique.
Et un podium surélevé sur tout le climat.
Il est tellement surélevé que tout le monde est un peu un premier rang.
La musique du défilé a commencé avant le défilé,
c'est un truc qui est très rare
ou la musique que vous avez en musique d'attente
va devenir la musique du défilé.
Isabelle Huppert qui lit un manuel
de comment faire une veste.
Exactement, et voilà.
Donc la voix d'Isabelle Huppert
passe un gland encore mais
précise, déterminée
et qui parle de thèmes techniques,
de la pâte mouille, de l'ambu
et de comment faire une veste qui soit parfaite
pour la client.
Quand je vous dis ça, c'était ça.
Donc cette voix va s'amplifier,
va être accompagnée de musique,
de violonade, très puissante et tout ça.
La musique fait par Boyfriend,
de BFRND qui est le mari
d'Emna,
le créateur de Balenciaga
et donc cette musique va s'emballer
au fur et à mesure du défilé, un défilé qui est long,
qui a de l'ampleur.
Tout d'un coup, il y a des basses très fortes qui vont arriver
qui vont vraiment faire que ça se met à marteler
et Isabelle Huppert continue
de dire comment il faut faire
une veste avec la pâte mouille
et l'ambu.
C'est ça, elle a bois vraiment
sur les invités du défilé.
C'était très impressionnant, très déroutant à vivre.
C'était opressant.
C'était vraiment opressant.
C'était l'aliénation
de la perfection de la mode.
C'est nuit blanche qu'on peut voir dans la mode.
Il faut que ce soit parfait, il faut que ce soit parfait,
il faut que ce soit parfait à l'infini
tout le temps parce que le moindre défaut,
la catastrophe, c'était vraiment
hyper impressionnant.
Demna dit que c'est la musique préférée, qu'il n'est jamais eu
un de ses défilés, que c'était celle qui représentait
le mieux son état d'esprit
et que ça représentait exactement ce qu'est la mode
et que la mode, il a dit
la mode c'est comme l'amour, c'est pas tout beau tout le temps
et il y a des moments très durs
et si c'est du vrai amour
et si c'est de la vraie mode, selon lui,
il y a des moments très durs.
Donc on a vécu à la fin, un de ces moments très durs
ont en tout cas très très intense.
Moi je t'avoue que j'étais
quand ça s'est terminé,
j'ai eu l'impression qu'on m'enlevait
un casque de la tête.
La voix d'Isabelle Hupère incarne vraiment très très bien
la dureté et l'austérité du métier
qui est le métier de tailleur
et certains métiers de la mode
qui ne sont vraiment pas faciles du tout
et c'est vrai qu'à la fin, quand elle
parle beaucoup plus fort et qu'elle crise
on imagine vraiment bien dans les ateliers
parfois ce qu'il peut y avoir
pour atteindre la perfection
d'un beau tailleur.
Donc le casting, l'heure où vous écoutez
ce podcast, vous êtes au courant
éventuellement parce que vous avez des hardcore
que c'est la mère de Demna elle-même
qui a ouvert le défilé
qui est de façon assez sérénissime
comme ça elle était très sûre d'elle
je trouvais elle dégager quelque chose
de très serein, de très beau
d'assez gracieux, dans une tenue noire
qui était assez importante aussi
dans l'imaginaire de Demna
et elle est suivie directement
de sa première vision de mode, la première icône
de mode qu'il a eue dans sa vie
et les deux autres passages sont
c'est directrice d'école
d'école de mode, celle qui lui a appris
je pense, si j'ai bien compris, à être créatif
et celle qui lui a appris
à aussi être commercial et que ça devait être vendu
et qu'il fallait penser aussi au client
toi et au client
C'est pas un casting uniquement
fait de mannequins
c'était aussi des collaborateurs
ou des personnalités de la sphère publique
du créateur Demna qui ont défilé aujourd'hui
donc il y a plein de gens
de son casting, il y a Lionel Vermey
qui travaille chez Kering
il y a Robin, la fameuse attachée de presse
que nous on associe tous
à Demna parce qu'elle l'a accompagné
dans ses premiers jours quand il est apparu
sur la scène mode publique
avec la marque Vêtement, c'était elle
qui le soutenait et tout ça
et qui maintenant est l'attachée de presse
en interne de Balenciaga
donc c'est fort de l'avoir défilé
à un autre moment fort du défilé
c'est Catherine qui défile
la journaliste culte
de New York Times et aujourd'hui de New York Magazine
qui n'a pas trop hésité
avant de dire oui
elle a demandé juste à son patron d'abord
l'autorisation et elle l'a fait
et elle me disait ben oui
je suis comme tout le monde, je passe mon temps
en fait à regarder des mannequins défilés
par mon métier et ça m'intéressait quand même
de voir qu'est-ce que c'était de vivre
par le podium et elle l'a vécu
du coup pas mal de gens qui faisaient leur premier podium
aujourd'hui, des collaboratrices
de très proches
de Demna qui ont expliqué comment marcher
et alors c'est assez intéressant, j'ai appris le truc
tu sais comment c'est une bonne démarche
de défilé, le bon truc c'est de faire des grands pas
même si tu marches lentement
tu fais des grands pas
parce que dès que tu fais un petit pas
on a l'impression que tu es au monop
en train de choisir yaourt alors que si tu fais des grands pas
tu es sur un podium Balenciaga
mais moi j'ai adoré la démarche de
Boyfriend qui défilait avec ces robes de mariés
donc c'est ça ces 7 robes de mariés
qui ont été assemblées
pour créer cette robe de mariés
assez traditionnelle en fait parce que c'est un voile
hyper tradit avec beaucoup de dentelles
qui cachent beaucoup le visage
c'est ça et sous le voile
il y a un maquillage
de rocker, de métalleuse je dirais
gothi, vraiment
à la kisse un peu
assez rigolo le décalage
et ce qui était drôle c'était de le voir marcher
vraiment une démarche
donc il portait cette robe de mariés très académique
très traditionnelle
mais pourtant il marchait comme une sorte d'adolescent
un peu de mauvaises humeurs
il y avait une émotion quand on sait que c'est le marit d'Emna
qui claule le défilé, que ça a été sa mère
qui a ouvert le défilé, que c'est son mari qui ferme le défilé
je trouve qu'il y avait une notion d'amour et tout ça
et l'avant dernière a défilé
dans une tenue noire
complètement strass et cristaux
c'est Amanda LePort
la mythique figure de la scène
américaine New Yorkaise
avec la perruque qu'on voit dans Mars Attack
le fameux film de Tim Burton
et elle est une apparition complètement affraisemblable
et d'Emna a dit ben oui c'est la première fois que je l'ai vu
j'ai compris qu'on pouvait être autre chose aussi
elle m'a montré un autre
une autre mode et un autre corps
à une autre façon de vivre à tout ça
oui c'est ça, c'est vraiment une image qui se rapproche de Jessica Rabbit
c'était un peu ça avec la robe
qu'elle portait, une robe tout tendantelle noire
très près du corps
on pouvait vraiment admirer ce corps
sur ce podium surélevé
et donc Amanda LePort et Loïc de Boyfriend
apparaissent vraiment à la fin du défilé
au moment où la musique est d'une intensité
phénoménale
et il n'y a pas de finale, il n'y a pas de salut du créateur
ça se termine comme ça avec un boom
et c'est réglé quoi
donc c'était très très intense défilé
on vous racontera
dans 5 minutes de mode on vous
montrera tous les détails et tout ça
d'Emna nous a vraiment parlé longuement
nous a expliqué plein plein de choses super intéressantes
et c'est un défilé qui réfléchit
où il y a du matos
en fait c'est vraiment magnifier le banal
dans le vestiaire de tous les jours
et le faire basculer dans le luxe
il y a un soulier qui est donc c'est un sac
tu t'entends se soulier à la main mais c'est un sac
il y a un sac franc prix quasiment tel quel
avec écrit balancier agar
vraiment le sac que vous prenez pour faire des courses
en plastique avec la photo
avec toujours des imprimés très moches
des photos de fraises
avec écrit balancier agar ou de franc prix
je pense qu'ils vont en vendre un milliard
il y avait des sacs chaussures
c'est à dire que certains mannequins
avaient des robes de soirée
très très très glamour et en pochette
elles avaient soit un talon
ou alors il y avait un petit sac aussi
c'était une tennis blanche
ça c'était des éléments voilà encore détournés
par d'Emna
beaucoup de mannequins ont à la main un passeport
avec glisser à l'intérieur ce qui semblait une carte d'embarquement
ou un billet de train
et en fait il s'agit de portefeuille
ça fait sérieux
en cuir je pense
et vraiment c'est du pur luxe
sauf que c'est un espèce de trompe-leuil
d'objet du quotidien et tout ça
et c'est quelque chose sur l'identité
sur la mode c'est tout un commentaire de
d'Emna qui s'est été s'est amusé
pendant ses vacances à Nice
à s'habiller de la façon la plus banale possible
avec son mari et donc il nous a montré une photo
ça c'était génial ça
il y a une photo où d'Emna
porte un polo bleu marine
et il a des moccasins en dain
et le X
son mari et en
je sais plus ce qu'il porte mais genre une chemisette
et un pantalon beige mais genre
et c'est vrai que
bah oui c'est
extrêmement banal
extrêmement respectable comme tenu
mais ça devient quand il le montre
quand c'est d'Emna qui vous le montre et quand vous savez que c'est lui
ça devient comme une plaisanterie
une performance vraiment
une démonstration que le vêtement a fait la personnalité
et qu'en même temps
il ne le fait pas c'est-à-dire qu'une fois qu'on enlève le vêtement
on peut devenir tout de suite
quelqu'un d'autre
lui il a dit qu'elle va acheter le moins cher
ah oui le polo mais je me demandais c'est quel marque
ce déguisé
d'Emna s'habille normal j'adore
j'ai mon meilleur info
et nous avons fait un split
c'est-à-dire que nous nous sommes séparés
oh c'était cruel
toi tu as commencé Julien
d'acosta par aller chez Valentino
qui était au Beaux-Arts
j'ai vu que dehors c'était une coie
d'ontologie j'ai l'impression
oui une coie encore je ne sais pas comment
tous ces gens font pour avoir les bonnes infos
mais ils sont très très bien informés
ils étaient là déjà deux heures avant
beaucoup beaucoup de célébrités étaient attendus en même temps
parce que c'est vrai que Valentino c'est toujours des énormes shows
des super productions ça fait partie des gros gros défilés
de la semaine de la mode à Paris
et effectivement
on a croisé Chris Jenner
ce matin qui était chez Balenciaga
Paris Hilton également avec Nick Hilton
qui nous font une petite tournée des défilés à Paris
cher également
toujours Superstar au premier rang
et la collection alors en jeu de collection
parce que donc Valentino vient d'être quasi décapité
c'est-à-dire que Pierpaolo Piccioli
le designer chef
de Valentino
vient de perdre son lieutenant sabato
des sarnaux qui est passé chez Gucci
en grande star de Gucci
donc c'était le premier show
post cette grande perte là quand même
il était présent également en soutien
pour Pierpaolo Piccioli au défilé
alors ça donne quoi la collection ?
ça commence très à l'ambiqué
très bizarre comme ça
et après c'est assez pure carrément
c'est des robes hyperpures hyper simples
il y a un nouveau sac qui est proposé cette saison chez Valentino
et oui c'est Kaia Gerber
qui ouvre le défilé
et c'est vrai que Kaia Gerber aujourd'hui
se fait vraiment très très rare sur les défilés
on ne la croise pas beaucoup
elle fait deux têtes
elle fait plutôt Valentino à la couture
ou alors des campagnes Céline
mais elle ne fait pas beaucoup de défilé
on en fait plus beaucoup donc c'était hyper surprenant de l'avoir ici
et de l'avoir ouvrir le défilé c'était assez chouette
et moi j'ai fini de mon côté tout seul comme un grand
chez Charafe Tager pour la marque Casablanca
qui défilait au Caroussel Lulouvre
l'inspiration c'était le Nigeria
donc l'agos
donc tu sais les fameux imprimés de chemises en soie
de Casablanca
chaque saison qu'il faut observer absolument
alors cette saison du coup
ça représente un bouchon à l'agos
un embouteillage à l'agos
magnifique, trop bien, franchement
c'est très riche, très ouai Charlie
il y a vraiment 2000 personnages sur cette chemise
je crois que c'est le jour d'indépendance du Nigeria aujourd'hui
le vrai président du Nigeria
c'est qui ? c'est Félacuti
donc il y avait le fils de Félacuti qui défilait
dans une tenue
qui était vraiment hyper inspirée d'une tenue de scène de Félacuti
donc c'était assez frappant de le voir
il y avait un effet vraiment très émouvant
même si c'était pas sensible
à l'afrobie et franchement ça marchait quand même très fort
des dégradés dans tous les sens
beaucoup de dégradés, des techniques
dans la maille, il y avait des mailles
dans un nylon transparent
qui crée une espèce de maille
un peu comme une mousse incroyable
vraiment à chaque fois
il cherchait ses forces
sur les matières, les broderies il y avait plein de choses
dans tous les sens, c'était très très riche
et une grosse tendance aussi
Casa Sport, il écrit Casa Sport un peu partout
c'est des vêtements qui semblent d'inspiration un peu motocross
il y avait l'inacoudrie
très en forme dans une tenue invraisemblable
elle était trop belle
elle était complètement cristallisée
Diddy Stone, pas mal de gens
plein de gossips qu'il faut que je te raconte après
du coup puisque tu étais pas là, du coup j'aurai une mise à jour
de gossips à te faire, il y a du mouvement
il y a des chaise musicale
j'ai appris plein de trucs
et ensuite toi t'as foncé chez Atline
qui était au Palais de Tokyo
et heureusement qu'on a fait notre système
d'alternance parce que moi j'ai vraiment
mis du temps à venir de Casa Blanca
à Atline et j'avais vraiment peur de louper le début du défilé
donc toi t'arrives en avance
chez Atline comment était l'ambiance ?
Bah c'est Atline
c'est vraiment la jeune marque de la journée
c'est très très différent de ce qu'on a pu voir
ce matin ou alors un peu plus tôt avec Valentino
c'est encore vraiment
une toute petite structure, une toute petite équipe
donc c'est voilà
ce que j'adore filmer aussi c'est
un joyeux petit bordel
avec des équipes qui sont un peu
coute au suisse et qui font un peu tout
et ce que je commence vraiment à aimer
filmer à chaque fois que je vais chez Atline
c'est vraiment de
voir Antonin, le designer
travailler, il a vraiment des magnacries
il voit vraiment des choses qu'on voit pas du tout
c'est à dire qu'il touche le vêtement
mais à peu près
400 fois avant que le vêtement
défile sous le yeux des rédactrices
c'est vrai que quand il touche
c'est vraiment très très léger
je vois même pas ce qu'il fait, je vois même pas ce qu'il voit
je pense qu'il a vraiment un œil qui voit les millimètres
et c'est pour ça que c'est hyper juste quand ça défile
et c'est pour ça que le sexy est
hyper efficace, hyper beau
qu'il excelle aussi dans ces robes
de red carpet, glamour
et que c'est vraiment
très très bien fait, c'est parce que je pense qu'il a vraiment
un œil comme ça très très précis
et c'est assez fascinant de le voir manipuler le vêtement
c'était une beauté
c'était sublime
c'est vraiment des robes
tellement belles pour une fille qu'à un corps
bon bah voilà, souvent athlétique
mais il y avait quand même de la diversité sur le podium
à ce niveau-là
inspiré oui par le glamour des années 50
américain californien
aimé aussi ces obsessions madame gré
vionnet, des choses comme ça
donc des drapés qui ont quand même sublime
et tout ça
des plissés qui rappelaient un peu Issemi Yaquet aussi je sais pas si t'as vu
il y avait quelques plissés un peu hors
mais on basque les plus dans un truc
qu'on avait pas vu déjà
et là qui se rapprochait aussi de la lignée
d'Issemi Yaquet comme ça, c'était pas mal à voir
des vailles viennes lanières qui forment
et déforment des coltées
des soutiens gorge
enfin c'est vraiment
c'est très spectaculaire, très architectural
c'est vraiment la robe qui aspire l'air
dans la pièce quand tu entres
tu voyais que le premier rang féminin
bavait
devant les robes et tout ça
c'est la essence du terme
ouais on est au bout
c'est bon
de ma Stella McCartney
alors faut savoir que l'épreuve psychologique
des défilés personnellement
c'est toujours le lundi matin
c'est à dire que c'est le lundi matin
ou personnellement j'ai un écueil
oui c'est le réveil le plus compliqué
de la fashion unique à chaque fois c'est Stella McCartney
c'est vrai que là on commence à avoir
deux semaines dans les jambes
donc de se réveiller tôt pour aller chez
Stella McCartney, faut vraiment être motivé
Jacques Matin par exemple on a vu que des gens
ne l'étaient pas venus chez Balenciaga
alors demain matin ça va être encore plus dur
après toutes ces journées de fashion
et on fait pas les 2000 fêtes qu'il y a ce soir
heureusement
ah oui Casablanca il faisait carrément une rêve
jusqu'à 4h du matin dans le Caroussel de Louvre
avec des DJs et tout ça plein de musiques nigériennes
enfin ça avait l'air d'être méga créé
Balenciaga fait une énorme fête
le magazine Cell Service fait une énorme fête
et c'est que ce qu'on connaît
aujourd'hui tous les gens qu'on croise de la mode
ils ont des lunettes de soleil
oui c'est vrai c'est super compliqué de faire les interviews
parce que comment tu les regardes dans les yeux
je faisais l'intervue de...
j'intervue des gens qui avaient des lunettes de soleil
c'est chaud de se concentrer
tu regardes un truc noir
tu peux savoir qui fait la fête en fait
on est sur quand même une majorité
autour de nous
il y avait une tête à chat de face qui me dit
comment ça va
faut plus demander comment ça va
je suis content de te voir
mais faut pas poser cette question
moi c'est ce que je dis
quand je vois les attachés près je leur dis bon courage
tiens bon
je sais pas ça sert à rien peut-être
mais j'aime bien le dire en tout cas
c'est plus pour moi que je le dis je sais pas
ah moi je me suis toujours pas remis de la musique de Balenciaga
ah la musique Balenciaga
j'ai encore la voix de Isabelle Hupère qui résonne dans ma tête
dans mon crâne
Patemoi
je crois que je vais rêver d'elle cette nuit
Patemoi
je crois que je vais rêver d'elle
Patemoi
ah non mais crier
enfin crier pas mais ressenti crier
merci les hardcore d'écouter tout ça
des pousses
vers
des étoiles
de partager avec les copains
de vous amuser tout ça
avec les copines
bisous
allez à demain
à demain
dans l'ADS
qui virvolte à travers Paris
bisous
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C'est le weekend, mais pas pour la Fashion Week !
Loïc Prigent et Julien Da Costa sont toujours dans la DS pour vadrouiller les défilés.
Au programme : un pique-nique Hermès ; les proches de Demna défilent chez Balenciaga ; le Nigeria est à l'honneur chez Casablanca ; Cher, Paris et Nicky Hilton assistent au défilé Valentino et Atlein présente les robes des prochains tapis rouges !