Au coeur de la mode: #13: LE BONBON COURRÈGES! LE CHAMPI MARNI! LE MÉGA SHOW BALMAIN!

Loic Prigent Loic Prigent 9/28/23 - Episode Page - 25m - PDF Transcript

Hey, au cœur de la mode, saisons deux épisodes, quatre, trois, trois déjà, troisième jour

de la fashion week, je sais encore comment je m'appelle, tu sais encore comment tu

t'appelles, tu t'appelles, Loïc Prigent, tu t'appelles Julien Dacosta et nous avons

avec nous, elle sait comment elle s'appelle Natasha Morris, parce que nous sortons de

chez Courage, Courage qui est un peu la petite plaque de gingembre, je dirais, c'est-à-dire

vraiment, on pourrait déjà être fatigué en troisième ou quatrième jour de fashion week

parisienne, et Courage arrive et réfréchit tout.

Oui c'est ça, c'est le petit déj sur vitamine.

Exactement, c'est le shot de gingembre, c'est peut-être de vodka aussi, je sais pas, le

sniff de poppers.

Oui on sait pas vraiment quelle heure il est quand on arrive à un défilé Courage, c'est

pas si, on débarque un peu dans une fête, dans un festival, on sait pas où on est.

C'est un agrumes.

On est toujours très très loin chez Courage quand même, c'est...

Un peu plus mousse très frais, c'est un citron givré, mais le bon givré, c'est, donc

on arrive assez loin, enfin assez loin, tout est relatif, on est tous le loin du proche

de quelque chose, je sais pas, mais bon c'était 40 minutes pour y arriver, donc nous arrivons

dans une porte de Versailles, dans un lieu complètement inédit, on sait de quoi, quand

vous vous entrez dans le lieu, vous savez pas dans quoi vous entrez, un espèce de hangar

turbine tout blanc, et nous arrivons sur une plage carrée blanche qui est un mélange

de, donc c'est du murex qui était au sol, le murex c'est un mélange de plâtre et

de d'autres choses et tout ça, et sous ce murex, une vaseline et encore en dessous une

mousse qui faisait qu'en fait cette surface plâtrée se fendiait un petit peu, alors

Natasha Maurice qui est avec nous, comment interpréter cette espèce de surface blanche

que les mannequins ont traversé et ont fendiait ?

Donc c'est le premier jour, après la fin des études, c'est le début d'une nouvelle

histoire, c'est une plage blanche, et pour lui, il trouvait ça important que ce soit

une femme, et là des femmes qui soient les premières à marcher sur cette terre vierge,

parce que c'est vrai que dans l'histoire de l'humanité, on parle souvent d'hommes

qui sont les premiers à marcher quelque part, donc pour une fois, il a fallu aller chez

Courège pour avoir une nouvelle histoire.

C'est ça, c'était un peu une nouvelle planète que les femmes découvraient chez Courège

ce matin.

Alors, ce qu'il faut savoir dans ce genre de défilé, c'est que quand il y a un setup

comme ça, quand il y a une mise en scène qui va se révéler lors du défilé, il y

a beaucoup de sécurité, donc là je pense qu'il y avait à peu près cinq personnes

par côté, donc quatre fois cinq, vingt, voire plus, et alors là vous avez intérêt à

ne pas marcher sur le décor, il y a eu des plaquages au sol pour éviter que le décor

soit ruiné, mais je vous rassure, tout c'est bien possible.

Alors, backstage, moi j'ai demandé au mannequin comment, du coup, elles avaient

répété, puisque du coup, vu que le sol devait rester vierge pour le défilé, et en

fait, ils avaient installé donc un exemple de sol backstage pour qu'elle puisse s'entraîner.

C'est un dog-ville.

Un dog-ville, oui.

Comme l'un de l'art d'entrir.

Donc moi, je voulais savoir si c'était compliqué, si c'était dangereux, si ça glissait, et

apparemment non pas du tout, c'est vraiment une fine couche de plâtre.

Donc ça allait, les filles arrivaient vraiment à marcher dessus, et elles m'ont tout dit

que oui, c'était assez satisfaisant, en fait, de la sensation de marcher sur ce plâtre,

de le casser, de le briser, et de faire en plus le bruit qui va avec quand on marche.

Donc ça, oui, c'était assez rigolo de voir ce setup qu'on n'avait jamais vu

encore backstage.

Nicolas Diffelicier, le créateur de Courage, nous a habitué à des mises en scène comme

ça, assez dramatique, et là, elle était dramatique et simple à la fois, elle permettait

de se concentrer sur la collection qui était très, très forte.

Alors tout le monde criait « Les pantalons », elle a sorti.

Donc apparemment, les pantalons, c'était pas des pantalons, c'était « Les pantalons ».

J'ai beaucoup remarqué le premier polo sur l'olibaya, et ensuite les chemises qui

partent du même principe, qui sont des polos assez simples, des chemises assez simples,

et qui le twistent, donc ils basculent sur le corps pour en créer d'autres choses.

C'est un shortie, c'est ça, ça devient un shortie.

Ça se rend sans manchorte, ouais.

Donc il y a pas mal de vêtements comme ça qui peuvent être portés de plusieurs façons,

off-je-shoulders comme on dit, donc épaules dégagées ou pas dégagées,

enfin c'est le grand truc des vêtements très versatile, multi-portés, tout ça.

C'est ça que j'aime bien chez Courage, c'est que c'est très sexy, mais c'est toujours un sexy optionnel.

C'est-à-dire qu'il y a toujours un zip, c'est une fille qui veut se dénuder,

c'est elle qui le choisit, et donc elle ouvre, c'est pas un sexy qu'on impose en fait.

Donc il y a toujours ce choix, toujours ces zip, on peut toujours choisir et s'amuser avec les longueurs en fait.

Oui, et c'est aussi un sexy pratique, c'est-à-dire qu'on n'oublie pas qu'il va y avoir un vélo, un scooter,

enfin peut-être il va falloir se baisser parce qu'on a fait tomber ses clés,

on peut bouger dedans et c'est pas un sexy niais, c'est un sexy moderne de quelqu'un qui vit dans son temps

et qui sort et qui a des amis autour de lui et qui sait ce que ça veut dire d'être une femme en 2023.

Alors quelqu'un des ateliers nous a montré une robe sur le bord et nous a expliqué que la robe quand elle est à plat,

en fait c'est un cercle et la robe en fait elle est inspirée littéralement de tentes de camping.

Ils sont allés acheter des tentes chez Doursou, ils les ont étudiés comme des fous,

et ils sont servi des zip des tentes comme de pince, enfin ils ont vraiment étudié comme des malades.

Donc j'ai l'impression qu'il y a une espèce d'émancipation du côté littéral courage,

c'est-à-dire d'une archive courage, mais au contraire pas du tout d'émancipation du côté laboratoire de Monsieur Courage.

C'est-à-dire qu'on respecte vraiment André Courage qui venait de chez Balenciaga,

qui était un fou furieux du tailleur et tout ça, qui passait je pense plus que des heures dans son atelier à travailler

et ça pour le coup il respecte vraiment ça.

Donc moins de vinyle, moins le vinyle courage qui est le ADN, non seulement l'ADN,

mais sûrement le best seller toujours de la maison et c'est normal.

Et donc voilà, Courage, pas passionnant à regarder.

Alors il s'éloigne des iconiques de la maison qui sont évidents comme la veste héritage en vinyle,

mais en même temps, donc il a gardé le côté joueur et le côté un peu, on défait le squelette et on le refait,

mais il a aussi gardé l'irondelle, parce qu'à l'heure ça l'irondelle elle est dans chacune de ses collections,

et là il y était encore, donc l'irondelle c'est la forme de décolleté très douce, pas très plongeant,

sauf que Nicolas Di Felice, lui, la reprend un peu partout, donc elle va apparaître sur un pantalon,

elle va apparaître en coupe, en bas d'une veste ou en bas d'une robe,

et c'est des petits clandelles qui fait comme ça qu'ils sont moins copiers collés

et ils s'approprient l'héritage, il va chercher, mais il cherche un peu plus loin quoi.

On prend des bouts d'ADN qui ressemblent un peu partout, c'est assez étonnant comment il le fait.

Donc on est en forme après un défi des Courages, moi j'ai envie de vous dire.

Ça nous a réveillé, c'est vrai que ça finit toujours en beauté.

Là à la fin c'était Woodstock vu que l'inspiration c'était les années 70.

Un Burning Man, c'est ça ouais.

Les milliardaires faussement hippies, enfin le premier Burning Man.

Ouais parce que la tenue qui clôture le défilé, elle est impressionnante,

une espèce de cap qui reprend des formes d'écailles de serpents,

un reptile du désert, complètement argenté et de près ça fait un bruit en fait de près

parce que c'est vraiment 70 quoi, c'est rigolo.

La mannequin avait tiré le gros lot, la mannequin avait terminé ce show.

Non mais vraiment hallucinant, on est content après ce genre de défilé.

Je dis dépensif, je suis désolé, mais le Courage c'est un choc d'agrumes, voilà.

On a combien de défilés aujourd'hui ?

On en a pas mal et là nous allons chez Marni, premier défilé de la maison Marni, maison italienne.

On a 4 défilés aujourd'hui.

4 ? Ouais mais on a plein de fittings aussi.

Ah ouais, grosse journée.

Nous arrivons chez Marni.

C'est déjà l'heure de Marni là ?

Allez on y va, dépêche-toi.

Hey nous revoilà, on sort de chez Marni, premier défilé Marni à Paris,

très drôle, très déroutant, très n'importe quoi, très charriverie, très carnaval.

T'as l'impression d'avoir de voir des gens qui ont pris des champignons et des gens qui ressemblent à des champignons dans la salle déjà.

Il y a vraiment littéralement des gens habillés comme des champis, des champis magiques.

Ça se passe au cinquantien de l'université, c'est l'ancien lieu de vie de Karl Lagerfeld.

Ayanakamura a vu la baraque, elle a dit tout seul, il avait été là tout seul, triste.

Il était génial.

J'adore qu'après le défilé, je te retrouve en train de papoter avec Ayanakamura.

Ayanakamura avait beaucoup aimé les robes près du corps, robes longues près du corps.

Et de la chance, parce qu'il y a eu ça, parce qu'il y avait aussi des espèces de tenues,

de vraiment de grands carnaval, il y a des rayures, il y a des tartans,

il y a des robes avec qui sont des espèces de collages, de papier, de fleurs,

posées sur des tissus imprimés, pareil comme la fleur.

T'as l'impression d'en regarder un scrapbook d'inspiration,

un moodboard de défilé qu'aurait gonflé qui serait devenu une robe.

Il y a des fleurs, après, qui sont métalliques et qui sont faites à partir de vieilles canettes.

Une mannequin a fait le pire truc d'une carrière.

Qu'est-ce que c'est le pire truc d'une carrière de mannequin ?

C'est de tomber.

Tomber devant qui ?

Devant Anna Wintour.

Et une mannequin chez Marnie.

Et tomber, mais tomber...

devant Anna Wintour.

Elle a crié la mannequin.

Devant Anna Wintour.

Anna Wintour et tous les gens autour.

Donc c'est tout le vogue américain.

Ils sont un peu levés pour l'aider, tu vois.

Elle s'est relevée, genre pas contente et tout.

Et là, Anna avait un petit fourrire pendant les cinq minutes qu'il se lui fait.

Mais c'est jamais évident les parcs et sirées,

c'est un particulier à Paris sur les défilés.

Parcs à Louis XIV, ça ne pardonne pas.

Elle y est arrivée comme si c'était du béton siré.

Mais non madame, c'est un parc 4700, ça glisse.

Devant Anna Wintour et la glisser et la meuf.

C'est pas détenu évident.

Qu'est-ce qu'il y a de pire que ça ?

Bah fouillé devant Obama.

Exactement, ouais.

Qu'est-ce qu'il y aurait de pire ?

Faire rire Marion Maréchal Le Pen.

Mégal agénance, quoi.

Le truc vraiment atroffe.

Je ne m'en suis pas remis.

Je crois que je vais avoir des montées de rire.

C'est tellement que je vais y repenser à cette chute, la pauvre.

Mais c'est la première fois qu'on voit un défilé dans ce lieu-là ?

Alors c'est un défilé qui réapparaît vachement dans la sphère publique.

Jacques Mus a fait ses fittings, ses essayages du défilé Le Chouchou,

le défilé qui a défila Versailles au mois de juin, fin juin.

Les essayages avaient lieu là pendant quelques jours.

La nouvelle campagne de publicité Louis Vuitton,

de la ligne Femme de Nicolas Jesquière.

On voyait une façade très classique.

Là, l'architecture française classique ultime du 18e,

c'est la façade du 51 rue de l'université aussi.

Donc c'est un lieu qu'on revoit.

Je crois qu'il y a eu des événements de haute joyerie aussi.

Mais pas de défilé encore.

Mais pas de défilé encore.

Et Usher qui arrive.

Il y avait un petit effet Usher quand il arrivait.

Mais alors que maintenant que Usher fait le Super Bowl,

là c'est la foire d'empoigne.

Les gens pleuraient, c'est ça apparemment à l'extérieur.

Il y avait vraiment Usher et devenu Usher à 2000 là tout d'un coup

grâce au Super Bowl.

C'est assez mignon.

Moi, je suis plus Starstruck de Variana Camorra que Usher.

Oui, elle était bien.

Elle était très belle.

Elle était en full Marnie.

Et on a croisé Valérene Mercier,

qui avait pris, je pense, les fameux champignons dont je parlais,

qui chantait Haime Marnie Girl.

Mais c'est un bon match finalement de la retrouver ici chez Marnie.

Je trouve ça hyper bien Marnie.

Elle m'a dit, je suis en totale look Marnie,

sauf le soutien gorge et elle m'a montré le soutien gorge.

Oui, voilà, c'est vraiment une marque délurée.

C'était transparent.

Franchement, j'ai bien fait de me lever aujourd'hui.

Oui, c'est vraiment une marque délurée,

folle comme ça avec des robes de reine sous champi.

C'était très déambulatoire.

Les mannequins avaient l'air de se perdre

dans cette déambulation à travers tous les étages.

C'est ça.

En fait, c'est tellement grand que même backstage,

en fait, le backstage était sur plusieurs niveaux.

Plusieurs étages.

Plusieurs étages, exactement.

Donc avec Clément, on était un peu perdu.

Et on a réalisé qu'après qu'en fait,

il y avait des filles qui partaient d'autres pièces.

Et c'est pas mal pour un défilé finalement,

parce qu'effectivement, il y a plusieurs salons,

il y a un jardin.

Le défilé, c'est inverse à un moment donné.

Les filles, ils passent de gauche à droite.

Et tout d'un coup, elles se mettent à passer de droite à gauche.

Du coup, c'est très désorienté et tout ça.

Il y a des grandes pauses.

Alors, des défilés déambulatoires.

Si vous avez un défilé à faire, évitez.

Parce qu'il y a des pauses très très longues.

Le rythme est jamais bon.

Et le créateur met toujours 10 minutes à apparaître,

après qu'on ait vu la dernière fille.

Ce qui fait que c'est étrange.

C'est un peu joyeuse à...

peut-être en 10 minutes.

Niveau, serre, c'est un peu ça.

Ouais.

De sur nos défilés.

Mais c'est vrai que c'est très car la guerre fête.

C'est un hôtel particulier trop grand.

Il est vraiment trop grand.

Il est très très grand.

C'est immense.

Mais qu'est-ce qu'il faisait là ?

T'es tout seul ?

Qu'est-ce qu'il foutait là tout seul ?

C'était vraiment trop grand en fait.

J'ai réalisé aujourd'hui que c'était vraiment grand.

Ah oui oui.

Et on était assis sur des scoopies doux géants.

On était assis sur des espèces de bouées blanches.

Et donc si tu te remus un peu, ça devenait bonnes-ci.

Ça rebondissait et tu pouvais rebondir tout ton...

Donc moi, j'ai fait rebondir d'autres personnes assez.

Mais nous, ce qui était drôle, c'était de voir le visage des mannequins

quand elles arrivaient, quand elles revenaient.

Elles étaient complètement perdues.

Elles pensaient que ça continuait encore.

Elles ne savaient pas quand est-ce que le set s'arrêtait.

Quand est-ce que le backstage commençait.

C'est tellement immense.

Elles étaient épuisées quand elles revenaient.

Tout le monde était perdu.

C'était magnifique.

Bon, on a du coup loupé le défilé après lequel on voulait aller.

Je me faisais une joie d'aller le voir.

C'est comme ça.

Des fois, vous attendez.

Parce qu'on a dû attendre très longtemps l'intervue du créateur.

Alors très drôle.

Francesco, le créateur de Marnie, qui dit

je ne veux plus faire d'intervues.

Je ne veux pas faire d'intervues.

Parce que à chaque fois, je me trouve coincé dans des monologues.

J'étais là, ben non.

Ça va être un dialogue.

Vous inquiétez pas.

Donc je pose une question.

Pourquoi vous êtes venu à Paris ?

Normalement, en 5 mots, c'est expédit cette réponse.

Et ben non.

Voilà le mec qui m'a fait un film de Baselerman.

Un full monologue.

Un full monologue.

Trois heures plus tard, on était.

On l'écoutait.

Moi, j'avais plus de batteries.

Il m'a usé la batterie, le gars.

Il m'a usé la batterie et la première question.

Du coup, j'ai posé une deuxième question.

Et il nous a tout fait.

Il nous a fait la nuère.

C'est franchement assez génial.

J'adore les mecs qui disent.

Non, non.

Et parce que ça va faire un monologue.

Et paf, il te fait un monologue.

C'est ma nouvelle idole.

Il est trop bien.

C'est marrant quand même que la mode se retrouve

encore dans cet hôtel particulier.

C'est vraiment un aimant à mode.

Oui, c'est vrai qu'il y a un truc.

Il y a une source en dessous.

Ayenakamura qui a une grande sages m'a dit

que la mode vous aimait beaucoup dépenser de l'argent.

Et c'est vrai.

Elle a complètement raison.

C'est là.

Ouais.

Euphémisme.

Je crois que oui.

Je crois que oui.

Je l'adore.

Elle pouvait faire tous les défilés avec nous.

Ce défilé Marnie, j'ai l'impression que c'est quelqu'un

à qui on avait donné ces pistolets

qui avaient chez Suprem qui lâchaient de la thune.

Ou un enfant qui s'amuse avec les ciseaux crantés

et qui sait pas s'arrêter.

C'est un peu ça.

C'est un peu ça.

Mais oui.

En fait, le défilé Marnie, c'est quelqu'un

qui va au distributeur, qui prend que des billets

de 500 et qui prend ces ciseaux crantés

et qui découpe les billets.

C'était vraiment ça.

Parce qu'il aime bien la couleur.

Ah, elle est trop...

Ce mot, voilà, des billets de 500.

C'est tellement beau.

Attends, je vais en faire une mini jupe.

Ah non, mais c'est tellement beau.

Je vais en faire une crinoline.

Ah, me parle pas d'argent.

Ah, t'es matérialiste.

Vraiment, c'était ça.

Non, non, mais c'est un bon défilé à regarder,

à aller regarder si vous l'avez pas vu.

Parce que c'est vraiment étonnant.

Il y a vraiment des pièces très, très étonnantes.

Ah ouais, c'est...

Elle mérite d'étonner.

Ah, ça, elle mérite d'étonner.

Comme disait l'autre, je ne porterai pas,

mais c'est très beau.

Ça, c'est une super réponse de célébrité.

Qui nous a dit ça à la fin du...

Très mal à la droite.

On ne sait pas si on va le diffuser

parce qu'on sent qu'il va avoir des petits soucis

avec son agent qui va le taper

si on diffuse...

Cette phrase qu'on a demandé

à une célébrité française

qui est aussi belle qu'il est naïf,

je pense, sur certains aspects.

Mais c'est bien d'être naïf.

Ah, c'est très bien, ouais.

Tout le monde était en pull au défilé Marnie.

25 degrés à Paris.

On s'est depuis deux jours

qu'il va faire 25 degrés.

Tout le monde en pull.

Ouais, c'est un peu la pièce phare de Marnie.

Donc effectivement,

les pauvres, tout le monde était en pull mohère.

Ah, mais mohère.

Alors qu'il fait 30 degrés.

Ah, c'était génial.

Et là, on va filer

aux essayages de Rick Owens.

Ça, c'est un privilège assez ultime de mode.

Je me pince à chaque fois

de pouvoir y accéder.

C'est pas toutes les saisons qu'on y accède.

C'est quelque chose qui se négocie à chaque fois.

Et donc, essayage de Rick Owens.

Avant le feu d'artifice de ce soir,

qui sera le défilé Balmain.

A plus.

Il est presque 22h et on sort d'eux.

Balmain.

C'était...

T'es Ilar.

Julien, Dacosta et Ilar.

C'est essoufflé surtout.

C'était fou.

C'est vrai que moi, j'étais dans la salle,

t'étais en backstage,

j'étais sorti de la coulisse

très longtemps après la fin du défilé

et t'étais euphorique.

Ouais, ouais.

C'était vraiment l'équivalent d'un marathon

qu'on a couru avec Clément

à l'ingénieur du son qui nous suit.

Parce qu'en fait...

Avec Clément.

Ouais, ouais.

Vraiment, vraiment.

Là, on mérite une petite médaille

tous les deux.

Parce qu'en fait, avant le défilé,

les gens de la mode en image

sont venus nous expliquer que...

La mode en image,

la plus grosse boîte de production

de défilé de Paris

qui fait les plus gros, gros, gros, gros,

gros défilés.

Ils ne sont pas les seuls.

Mais c'est vraiment...

On est dans le top 3

des plus grosses boîtes

de boîtes de défilé.

C'est vraiment des experts

en termes de production.

Ils sont venus, donc,

très gentiment,

avant le défilé.

Ils sont venus nous voir

pour nous prévenir, en fait,

qu'il allait avoir

deux salus, en fait.

Donc, Olivier Roustin,

à la fin du défilé,

salut dans la salle

auprès des...

C'est ce que moi, j'ai vu,

en étant assis.

Voilà.

Et ensuite, une deuxième fois,

en fait, ils sortent.

Donc, on est au palais de Chaillot,

à Trocadéro.

Et en fait, ils sortent

à l'extérieur.

Puisque donc...

T'as quitté.

Voilà.

Les gens étaient convis

à venir pouvoir regarder

le défilé à l'extérieur.

Et donc, ils sortent dehors,

en fait, pour saluer

avec quelques filles,

avec quelques filles

qui avaient été sélectionnées.

Quelques mannequins.

Il y avait quelques mannequins

qui avaient été sélectionnés

pour saluer avec lui.

Et ils sortent ensemble,

saluer devant le public.

Et donc, nous, on l'a suivi.

Et, en fait,

donc, le palais de Chaillot,

à Trocadéro,

il faut un peu imaginer,

il y a beaucoup, beaucoup,

beaucoup de marche.

Donc, on a vraiment

couru un sprint avec lui.

Et c'était vraiment

un super moment de mode.

Assanctionnel,

ou vous descendiez ?

Non, fallait monter.

Clément, fais cette tête-là.

Non, non, ouais, ouais.

Ouais, on est encore un peu soufflé,

qu'il m'a la parlé.

Une tête.

Ouais, ouais, non, non, non.

Mais c'était vraiment un super...

On a commencé la journée

avec un courage

qui était déjà intense.

Voilà, c'est ça,

à 9h00 et nuit.

Et là, il est 21h30.

Donc, bon, mais c'était

un super moment de mode.

Tout ce que j'aime filmer,

des moments qu'on peut vivre qu'à Paris,

quoi.

On avait Olivier Roustin

et des mannequins

en-dessous de la Tour Eiffel.

Ça, c'est fou à voir.

Hyper beau,

hyper chouette à faire

un public qui hurle en plus avec...

Foul, hallucinant.

C'est ça, qu'on tient une foule.

Ouais, voilà, qu'on tient une foule.

Très, très compact.

Beaucoup de flash,

ce qui fait vraiment

un effet visuel hyper étonnant.

C'est la mer à midi

qui miroite, quoi.

Mais c'est que des flashs, quoi.

Très, très dense.

Et ça crie,

on est sorti en même temps

qu'une star de K-pop

du groupe Seventeen.

Et...

Oh là,

le niveau sonore

d'écrit rare.

C'est vrai

qu'on n'est jamais préparé

à voir se matérialiser

la popularité

d'un designer

et Olivier Roustin.

Et là,

quand on le voit comme ça,

quand on va au don de monde,

lever son téléphone

et hurler

pour voir Olivier,

c'est fou.

C'est vraiment fou.

C'est génial.

J'ai hâte que tu vois les images.

Moi aussi,

j'ai traite de les voir.

Et dès qu'il était

à côté de moi au premier an,

notre productrice chéri,

Natasha Morris,

qui s'en est pris plein,

plein les mirettes.

C'était un feu d'artifice

se définer,

on est d'accord ?

Ouais, c'était un feu d'artifice.

C'était bien

parce qu'il est revenu un peu

à ces classiques

qui sont les socains

et les robes

super structurées

que moi, j'aime beaucoup.

L'inspiration,

c'était le jardin

de Pierre Balmain.

Alors,

il y avait beaucoup de fleurs

sur des traillages.

Donc, les robes,

en fait,

étaient construites

comme des traillages.

Donc,

les grillages

sur lesquels on fait grimper

les fleurs.

Et dessus,

il y avait les fleurs.

Et alors,

il y avait des matières

qui avaient l'air un peu molle.

Non, mais c'est vrai.

On avait l'impression

qu'on avait touché

que ça allait être un peu

collant, un peu mou.

Et puis,

il y avait vraiment du métal,

en fait.

Ils ont travaillé

avec des artisans toscans

qui, pendant l'été,

ont peint,

enfin, on sculptait

des structures métalliques.

Les fleurs en métal,

et tout ça,

elles les ont peintes.

Alors,

il faut savoir

qu'ils faisaient extrêmement chaud

dans cette salle.

C'est ça le truc drôle.

Ça, c'était drôle.

Ils faisaient à peu près 40.

Et il faut aussi savoir

que,

quand les défilés sont en septembre,

les VIP

sont habillés

avec les collections

d'hiver.

Donc,

les collections qui ont défilé

en mars.

Donc,

si vous regardez la captation

et que vous voyez

des célébrités

ou des VIP

qui ont l'air de

transpirer,

c'est normal.

C'est ça ce qui se porte

de la laine.

Pierre M. Pelé,

le redacte chef

de GQ France,

était à côté de nous.

Donc,

il avait un pantalon

en drape de laine noire

et une veste en tweed

cintrée,

épaulée.

Ça lui allait,

hein,

il avait l'air

de l'ambassadeur

du chic.

Mais il avait très,

très chaud.

Et il me dit,

je me demande,

on fait une standing ovation

ou pas,

je lui dis,

si tu te lèves,

tu tombes dans les pommes.

Il l'était

à deux doigts,

tu m'as laissé,

c'était vraiment drôle.

Enfin,

c'était vraiment drôle.

C'est pas si drôle,

mais bon,

c'est un peu drôle

parce qu'il y avait

plein de gens en mot.

C'est l'ironie de la mode.

Mais avec Julien,

on a un peu rencontré

notre idol.

Julien.

Ouais.

On leur dit

qu'il y en a rencontrés.

On a rencontré Kim Kattroll.

Donc,

Samantha Jones.

Dessay City.

Donc,

c'est la première fois

qu'on la voit sur un défilé.

C'est la première fois qu'on peut lui parler.

Et après,

moi,

j'ai l'intervue

et après l'intervue,

je me suis retourné vers Clément

et j'avais vraiment les genoux

qui tremblaient.

Ça m'arrive pas souvent.

J'étais hyper content,

hyper ému de pouvoir lui parler.

C'est chouette.

Ça,

c'est vraiment Balmain,

la magie de Balmain,

d'avoir des invités

comme ça aussi prestigieux.

Alors,

je lui demande,

ah là là,

quand même,

robe incroyable,

parce que c'était vraiment

des robes pour danser avec gas,

qu'elle y génère.

Et je lui dis,

ah là là, dis donc,

pour vraiment inventer,

ça donne envie d'inventer

les occasions

qui vont avec ses robes.

Et Kim Katral direct me répond,

vous inquiétez pas,

elles existent.

Pour moi, elles existent.

Elles sont dans mon agenda.

Je ne sais pas besoin de les inventer.

Non,

mais vraiment,

des supers invités,

avec cher aussi,

au premier rang.

Et c'est vraiment un beau happy ending

avec ce qui s'est passé

initialement

avec cette collection,

parce que ça a commencé,

quand même,

avec un drame,

avec cette histoire de 50 pièces

qui se font voler.

Et là,

ça se termine

avec, en plus,

cette super production,

Mickael,

de la mode d'en-image,

qui avait quand même prévu

un le temps

pour que,

au moment du salut,

Olivier Roustin

sorte au moment

où la Tour Eiffel

se met à scintiller.

Donc,

la prise de tête de fou,

et sur sa superbe haute finition.

Coordination avec la

Mérite Paris.

Bravo, les gars.

Ce qui est assez étonnant,

c'est la réalité

qui arrive,

qui percute,

violemment,

se défiler,

cette collection,

avec ce vol

comme violent à main armée.

Et finalement,

qui dit non, non,

déni des réalités totales,

on va quand même

faire le défilé.

Vous verrez pas

les pièces de nîmes,

vous verrez pas

les smoking qu'on avait prévus,

mais vous allez quand même

voir

cette dinguerie absolue.

Parce que,

franchement,

les broderies de fleurs,

elles étaient folles,

ça sentiait.

Il y avait des filles,

les mannequins,

on ne voyait pas leur tête,

tellement ça brillait

autour.

C'était vraiment

hallucinant.

Oui,

les équipes Backstage,

on leur a posé la question,

comment c'était de travailler

sur cette collection

avec 50 pièces

?

Non,

ils étaient vraiment

surmotivés,

hyper fiers.

C'était comme si

ça n'était jamais arrivé.

Finalement,

ils étaient vraiment

hyper contents

de ce qu'ils avaient

reçu à réaliser.

Si ça n'avait pas

fait les news,

si c'était pas

sorti dans la presse,

on l'aurait pas vu.

Ça ne se voyait pas

qu'ils manquaient des pièces.

Oui, c'est ça aussi,

la mode,

il y a toujours

des mini-drammes,

il y a plein

de petits drames.

Normalement,

on ne les sait pas.

On l'a su,

mais en vrai,

c'était un beau déchiler.

Bravo Clément.

Il faut qu'on change

de t-shirt.

Qu'est-ce que Clément

va manger après ça ?

J'ai même pas faim.

Des pattes !

Des pattes !

Des pattes !

C'était l'épisode numéro 3

de Au coeur de la mode.

Merci de nous écouter.

J'espère que ça vous amuse.

J'espère que vous mettez

des plus, des étoiles

et des commentaires

et tout ça.

Merci à Najim Mubarak

qui montre tout ça

avec passion

et à pas d'or aussi.

Merci à toi,

Clément,

sa patience

et ta capacité

à monter les escaliers.

Merci Natasha Maurice.

Et on rentre chez nous

en DS

sans émissions de CO2

dans ces photos

gris, perles.

On s'y fait.

Ça va être dur de la rendre.

Au revoir.

Juna de Costa.

Bonne soirée, Loïc Prigent.

Bonne nuit.

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En voiture pour la Fashion Week avec DS! C'est parti pour un troisième jour effréné!

Direction le ginger shot de la semaine : le défilé Courrèges. On rejoint ensuite les backstages de chez Marni pour leur premier défilé à Paris! Loic rend visite à Rick Owens en fitting! Et on finit par un feu d'artifice de style avec le défilé Balmain!

Le tout à toute vitesse, avec les meilleurs accès et sans aucun filtre! On est au coeur de la mode!!