Au coeur de la mode: #10 ON DEBRIEFE LES DIX ANS DE MOSCHINO PAR JEREMY SCOTT!

Loic Prigent Loic Prigent 3/31/23 - Episode Page - 31m - PDF Transcript

Hey! Salut Loic Prigeant! Salut Julien D'Agosta! On est au cœur de la mode!

On débrief les défilés dans la voiture? Non, pas aujourd'hui! Aujourd'hui, Storytime!

Storytime sur le départ de Jeremy Scott de la maison italienne Moschino, on vous raconte tout!

Nos meilleurs souvenirs de défilés Moschino! Les défilés Moschino les plus délirants!

Les meilleurs infos sur Jeremy Scott! La déhaine de Moschino!

Qu'est-ce qu'il y a à quoi Moschino? On vous raconte tout! Parce qu'on est au cœur de la mode!

Merci de nous écouter, on est là aujourd'hui pour une bien triste raison qui est le départ de Jeremy Scott de la marque italienne Moschino.

Annoncé il y a quelques jours et qui moins ma triste mémo.

Parce que c'est vrai que c'était un peu le drageé du baptême, le baptême étant la fashion week, le drageé du baptême c'était le défilé Moschino chaque saison.

Ouais c'était un peu un des rares défilés qui nous faisait rire pendant la fashion week, heureusement qu'il était là d'ailleurs.

Bah oui, super production! Toujours, toujours des super productions, des décors incroyables, un casting incroyable.

Et toujours des thèmes incroyables. C'est aussi pendant la période de la parenthèse Covid, c'est lui qui a fait quand même les vidéos les plus démontes officiellement.

Il en a fait plusieurs et qui était vraiment dingue, dingue, dingue, je vous recommande.

C'est vraiment un podcast d'ailleurs à écouter en regardant YouTube.

C'est là que vous allez sur la chaîne de Moschino et vous allez péter un câble.

Que vous connaissiez ou que vous ne connaissiez pas Moschino, c'est ça qui est assez fort, c'est que vous allez être dans un magasin de bonbons.

Et que même si certains des bonbons vous les avez déjà vu, vous y avez déjà goûté.

C'est le principe des bonbons, c'est qu'on peut y goûter 10 fois, 12 fois, 15 fois, 100 fois, on a toujours du plaisir et c'est un peu ça les défilés Moschino.

Moschino, tu peux nous dire cette maison, d'où elle vient et comment elle est née?

1983, Franco Moschino lance sa propre marque à Milan, dans une espèce de forêt de quelques jeunes marques à Milan à ce moment-là,

comme Dolce Gabbana qui est lancée à peu près au même moment.

Franco Moschino a de l'humour, c'est assez camp, assez folle, il y a des tailleurs dont les boutons sont des fourchettes.

Il y a le point d'interrogation qui arrive régulièrement sur des imprimés et qui est un point d'interrogation qui questionne le système de la mode.

Pourquoi la mode est-elle si chère? Il y a des t-shirts avec des slogans, des slogans du type « ça ça coûte trop cher, mon t-shirt coûte trop cher pour ce qu'il est ».

Je parafraise mais c'est ce genre de message.

Oui c'est ça Moschino, c'est une maison qui dès le début adopte un ton humoristique et signifie envers le milieu de la mode.

Ça dynamite, ça dynamite les codes, ça se moque de tout, il y a un défilé sublime, vers 1987-1988 qui est à l'envers.

Donc le défilé commence quand il n'y a personne dans la salle, déjà il faut le faire ça, et la vidéo du défilé, on voit la salle se remplir

et les mannequins sont déjà habillés sur le podium alors que les gens rentrent dans la salle.

C'est-à-dire que c'est déjà le final à ce moment-là?

Voilà, quand les gens arrivent, c'est le final du défilé et les mannequins restent très longtemps sur le podium

et quand la salle est remplie, le défilé commence et donc on assiste au défilé, tout ça.

Tout d'un coup il y a un intermède vidéo avec des vaches et pareil des commentaires qui disent qu'est-ce qu'est-ce qu'est-ce qu'est la mode, qu'est-ce qu'on fait là?

Posez-nous des questions parce que c'est quand même n'importe quoi.

Il y a Franco Moschino lui-même qui apparaît sur les vidéos, qui dit ça va trop vite, il y a trop de collection, t'imagines, dans l'année 1980 il y a trop de collection.

Sachant qu'il y en avait à peu près 80 fois moins que maintenant.

Et le défilé se termine au lieu d'un final, c'est les mannequins qui se sont rabillés dans leur propre fringue,

qui repassent par le podium, qui descendent du podium et se cassent.

Oui donc voilà, déjà dès les tout débuts il y a des concepts, il y a des mises en scène absurdes et il y a un côté punk revendicatif dès le début.

Mais toujours par l'humour, toujours très drôle, pas de nord de le son, drôle, drôle, drôle.

94 décès de Franco Moschino du Ocida et sans suie pas mal de créateurs qui vont tenter de revigorer la marque

ou juste de faire un peu, ça donnait un peu l'impression de re-gonfler le ballon de Beaudruche chaque saison.

Un notoire c'était Vincent Darae, dans les années 2000, Vincent Darae, en sein collaborateur de Carlin-Garffel,

qui aujourd'hui est plutôt décorateur d'intérieur, reprend la maison Moschino et fait des défilés vraiment délirants

et très rigolos, très portés italiens, pop, rigolos et tout ça.

1913, c'est ça, arrivé de Jeremie Scott.

Et jusqu'à maintenant, la maison était un peu endormie, c'est pas grand chose, c'est vrai qu'on n'avait plus trop la maison dans le radar et le mode

et en tout cas, elle faisait pas beaucoup parler d'elle pendant le calendrier de la Fashion Week à Milan.

C'est vrai que l'arrivée de Jeremie Scott en 2013, là, ça replace la maison Moschino dans la tête des gens,

un des rendez-vous à ne pas rater pendant la Fashion Week à Milan.

Comment est perçu à ce moment-là l'arrivée de Jeremie Scott à la tête de la maison italienne?

Je pense qu'il y a un grand éclat de rire général de toute la presse qui est bien contente de voir arriver Jeremie Scott sur un terrain un peu important.

C'est à qu'une maison italienne avec des ateliers qui a adossé au groupe AF.

Et AF, c'est un énorme foseur italien qui fait beaucoup de prêt-à-porter, de luxe très haut de gamme, donc on sait qu'il va avoir les moyens de faire quelque chose.

Et c'est souvent ça qui se passe quand vous avez un créateur qui est un peu génial.

Il est souvent encore plus génial quand il a une grosse baraque parce qu'il va pouvoir utiliser la machine de la grosse baraque, des ateliers, des usines, tout ça.

Et tout le savoir-faire italien.

Voilà. Et aussi le casting. Tout d'un coup, quand tu es dans une grosse maison, t'as les poches plus profondes et tu peux avoir vraiment un casting plus important.

Donc premier défilé de Jeremie Scott chez Moschino, ça fait vraiment un boom. Moschino joue le jeu à fond et on voit vraiment des vitrines, des campagnes de pubs.

Steven Meisel a fait les 10 ans de campagne de pub de Jeremie Scott chez Moschino.

Steven Meisel, le grand photographe américain qui ne fait que les grandes campagnes et qui, je pense, aime beaucoup Jeremie parce que je ne suis pas sûr que Moschino ait à ce point-là les moyens.

Parce que c'est vraiment le grand, grand, grand photographe des grandes, immenses campagnes de Versace et de plein d'autres.

Et donc Steven Meisel qui fait les campagnes et des publicités pas possibles. Et le premier défilé sur le thème de McDonald's, de la fast food.

Au moment où tout le monde parle de fast fashion, il fait un pastiche de ça assez phénoménal.

Où on voit des logos McDonald's, enfin le M de Moschino qui s'arrondit devient logo McDonald's. On ne sait pas trop s'il y a eu un coup de fil avec les avocats de McDonald's mais et des sacs à main, donc le sac à main matelasé, Moschino qui devient rouge et jaune, un truc infernal et génial à la fois.

Oui, moi j'adore le côté. Je suis un caractère américain et j'arrive à la tête d'une maison italienne. Et voilà, je vous donne dès le début du McDonald's et je vais vous faire chier, ça va être très drôle.

Ça va sentir la friture. Exactement et je me souviens ça avait fait un boom énorme, c'était hallucinant.

Moi pour moi c'est un des premiers moments où la mode bascule dans la culture même. C'est-à-dire que là les images deviennent vraiment captivantes sur Instagram et tout le monde est arrivé sur son téléphone.

C'est un hold-up fait par Jeremy Scott à ce moment-là parce que vraiment tout le monde a réagi et tout le monde a su à ce moment-là que à Moschino ça existe toujours et Moschino c'est encore là.

C'est la grande force de Jeremy Scott, c'est qu'il gère tellement bien la pop culture, c'est très bien ce qu'il faut faire visuellement pour choquer tout le monde.

Et ça c'est un des premiers chocs sur Instagram dans l'histoire de la mode.

Jeremy Scott a vraiment cette culture-là, il commence en 97 à Paris et il va faire des défilés hyper forts à chaque fois.

Donc soit parce que c'est Monochrome, il y a un défilé qui n'est que blanc, il y a un défilé Sac-Poubel, c'est le premier.

Il y a un défilé où il y a un caniche rose, complètement sculpté et lui aussi il vole carrément l'imagerie de cette saison-là.

Il y a un défilé avec des fontaines, il y a un défilé incroyable où c'est le juste prix et les mannequins jettent du fric sur le public.

C'est le roi du concept du show qui est une idée très forte que je décline sur une cinquantaine de looks avec un crescendo au moment où ils passent aux robes du soir qui deviennent de plus en plus folles.

Et le défilé de McDonald's, le premier défilé Moschino, se termine par des énormes, des très grandes robes, grands volumes qui reprennent des packaging de chips et de junk food américains.

Je pense à moi-même comme un vélo élevé, et c'est là où je suis très religieux, et ils viennent d'un espèce plus haut et je suis là pour les recevoir et les laisser sortir.

Et vous ne filtriez pas à eux, apparemment?

Non, je laisse mon travail à l'autre, à la cipherie et à l'analyser. C'est quelque chose qui m'a donné et j'ai l'occasion de l'avoir, et c'est mon

gifte de pouvoir le partager avec les gens, et j'ai l'occasion de l'entraîner sur leur tête, de faire des joies, des levités pour les gens,

j'ai l'occasion de l'entraîner sur leur tête, de faire des joies, des levités pour les gens, et j'ai l'occasion de l'entraîner sur leur tête, de faire des joies, des levités pour les gens,

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Loïc Prigent et Julien Da Costa passent en revue les meilleurs défilés de Jeremy Scott pour Moschino! Storytime!